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 Rejet du féminisme : causes ?

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Le féminisme c'est pour dire les femmes sont égales aux hommes alors il faut leur donner les mêmes droits, mais qu'est-ce qu'on va semmerder, on était bien à s'occuper de nos bébés mignons à l'écart des couloirs de l'hypocrisie, avec le monsieur nigaud qui nous ramenait de l'argent.

En vrai cette société est menée par les femmes, bizarre qu'on ne s'en rende pas compte. Mais il faut LES HONNEURS. C'est important les honneurs, et nos noms sur les panneaux.
 
Vela
   
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Vela  /  Clochard céleste


Alors, j'ai essayé de rattraper les 3 pages de débats et au final, j'ai trop rien à dire par rapport à ce qui est au dessus. J'éviterai donc d'en rajouter une couche vu qu'au départ, le but n'est pas de dire qui pour moi a raison ou tort et de prendre partie plus pour l'un ou pour l'autre mais d'apporterà mon tour mon vécu, ressenti et ma vision du féminisme (j'espère ne pas avoir compris de travers).

Me concernant, je suis une femme de 24 ans, considérée comme chiante et féministe. Pléonasme d'après certains... (je n'extrapole pas, je vais vous raconter plusieurs situations qui dernièrement ont interpellée la féministe qui est en moi)

Gros hors sujet de fou:

Je pense que les différents types de réactions ont déjà été mises en avant dans les messages précédents et si je devais en donner une cause concernant tout du moins l'agressivité qu'on retrouve aussi bien chez les hommes et/ou chez les femmes quand il est question de féminisme je la donnais ci dessous :
"Je trouve très mal aisé de porter un jugement sur le vécu et le ressenti d'une personne qui partage ou vit une situation de ce genre. Selon moi, personne, qu'il soit homme ou femme, n'a le droit de remettre en cause les propos tenus par une victime qu'il la considère comme tel ou non. Pour moi, c'est comme ça qu'on rajoute du ressentiment entre les interlocuteurs, qu'on crée un traumatisme secondaire et une réaction au premier abord disproportionnée mais en réponse à ce qui est vécu comme une seconde agression/injustice/discrimination. Les "Tu devrais" ou pas, "Tu aurais dû" ou pas, les "il faut" ou pas, les "A ta place, j'aurais" ou pas n'ont pas leur place quand quelqu'un veut tout simplement vous partager une blessure. Et je trouve qu'il y a un beau parallèle à faire avec les discriminations de genre... Ou hommes et femmes passons beaucoup trop de temps à se comparer, à surenchérir et à juger plutôt qu'à écouter et se sensibiliser pour ne pas reproduire simplement ce qui peut porter atteinte à l'autre en tant que personne."

ET VOILA, je vous ai assommé avec un pavé, j'ai encore plein de situations mais je m'arrête là. PROMIS. (la suite dans mon prochain bouquin... Rolling Eyes )


Dernière édition par Vela le Mer 12 Avr 2017 - 16:28, édité 1 fois
 
Nillac
   
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Citation :
En fait j'ai eu l'impression, en voyant ton intervention puis celle de Nillac, qu'on retrouvait ce vieux démon de "la féministe enragée", la "féminazie", la "misandre" ; ces personnes existent mais elles représentent, quoi... 0,1% de l'effectif féministe contemporain 

Je tiens à préciser que quand je parlais du "vrai féminisme" et tout ça, il s'agissait pas de mon avis. Il s'agissait d'une supposition de ma part sur la façon dont certains hommes qui se disent anti-féministes justifiaient leur posture. Je ne sens pas capable de dire qu'elle sont les causes légitimes ou non. Je pense d'ailleurs que l'argument "regarde là-bas comment c'est pire" est invalide et ne justifie pas qu'on occulte les problèmes qui existent chez nous. Quand au cliché de la "féministe misandre" je ne jamais pensé qu'il représentait les féministes de quelque manière que ce soit.


Un homme pense pouvoir utiliser le spiritisme pour s'enrichir. Mais ce qui n'était que mise en scène finit par échapper à son contrôle tandis que les morts s'accumulent.

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Lo.mel
   
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VELA a écrit:
ET VOILA, je vous ai assommé avec un pavé, j'ai encore plein de situations mais je m'arrête là. PROMIS. (la suite dans mon prochain bouquin... Rolling Eyes )

Ouais, surtout que c'est hors-sujet.
 
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Eh Vela tu sais tu peux donner vos deux noms à vos enfants, pourquoi tu ne veux pas le faire ?
 
Tim
   
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Je ne sais pas si ça a été dit plus haut (ça s'est vu que j'ai lu en diagonale et que je suis fatigué ?), mais j'ai envie d'ajouter quelque chose (qui sait, ça relancera peut-être le débat dans une autre direction): je pense qu'un point important pour aborder le féminisme est de comprendre qu'il n'y a pas UN féminisme. Sans même parler d'intersectionnalité avec les autres sources de privilèges et d'oppression, il suffit de réunir 10 personnes féministes dans une salle et de lancer le sujet du port du voile, de la prostitution ou de la GPA pour que ça puisse tourner au bain de sang.

Et je voudrais également ajouter que tout a commencé à merder le jour où féministe, droit-de-l'hommiste et bien-pensant ont commencé à être utilisé par certains comme des termes péjoratifs.
http://timslam.blogspot.com
 
Vela
   
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Vela  /  Clochard céleste


LO MEL: j'avoue que j'aurai peut être pas du lire les 3 pages et me contenter du titre pour m'éviter de déborder largement en dehors de la demande d'origine maintenant que j'ai une nuit de sommeil entre ma découverte du sujet et mon passage. J'aurai du attendre avant de me lancer dans une réponse, je serai plus vigilante les fois prochaines.

GEA : Parce que mon mari n'est pas chaud pour et que je lui laisse carte blanche. Ça m'importe peu dans le sens où ils en seront pas moins ou pas plus mes enfants Smile après j'aurai peut être une surprise dans quelques mois Wink
 
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Pasiphae a écrit:
2 - la sensation de se sentir attaqué soi, personnellement ; la rhétorique féministe est souvent violente, dure, et ne tient pas compte des situations individuelles, ni des fragilités de caractère des uns et des autres, puisqu'elle vise un système. Je ne dis pas que c'est déplorable, mais que c'est une de ses caractéristiques et qu'elle peut être violente. C'est, lorsqu'on nous présente un système, cette mécanique qui veut que l'on essaie de se positionner à l'intérieur ; le "moi je". On ne se reconnait pas dans l'expérience décrite. J'ai connu cela pour d'autres formes d'oppression ; je n'avais par exemple pas le sentiment d'être raciste, ni de pratiquer des actes racistes, et lorsque des racisé-e-s me renvoient à la face le fait que je suis une oppresseure, j'ai envie de me défendre. C'est naturel ; mais une fois la blessure à l'ego pansée, on interroge le système, on essaie de le démantibuler ; à moins d'être christique, le temps de rejet me paraît presque un préalable à l'acceptation.


Je suis d'accord avec le reste mais je réagis à ça. Tu parles de racisme et je suis d'accord avec ton raisonnement. Mais ça n'a marché que parce que tu voulais bien faire et te remettre en question. Donc, oui, la violence féministe est justifié parce qu'elle pose sur la table et aux yeux de tous une souffrance.

Maintenant, parlons des misogynes qui ne veulent pas écouter les féministes :

La haine, c'est la peur. Quand on tape sur la haine, on ne fait souvent qu'agrandir la peur et la haine. Du coup, dans ces cas particuliers, il est préférable de s'adresser à la peur et de faire de la pédagogie.

À partir du moment où le harcèlement et tous les problèmes dénoncés par les féministes ont comme source l'incompréhension, le malaise, la peur des hommes, alors oui, il me semble pertinent d'aborder les deux sujets.

C'est lié.

Quand on veut arrêter un conflit, on essayer d'apaiser les deux opposants, non ?
 
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Pourquoi il veut pas ? C'est chelou.
J'avais entendu une anecdote sur une mère qui n'avait pas pu récupérer son enfant à l'aéroport (qui s'était perdu ou que sais-je) parce qu'elle ne portait pas le même nom Very Happy sa belle-sœur avait eu l'autorisation de le récupérer Laughing

 
Mikaroman
   
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Il existe une incohérence formelle assez agaçante dans les débats féministes.

En partant du principe que le féminisme réclame une égalité homme/femme, il devient formellement incohérent de s’interroger sur le sexe de l'interlocuteur pour présumer de la légitimité de son propos.

Or dans un débat féministe si deux femmes, qui se disent féministes, ne sont pas d'accord on convient assez facilement qu'il existe des féminismes et que cela justifie leur désaccord.

À l'inverse quand il s'agit d'un débat entre une femme et un homme qui se disent féministes, la discussion tournera assez rapidement à : "de toute façon t'es un homme, tu ne sais pas de quoi tu parles". Ce qui, factuellement, est une démarche sexiste puisqu'elle présuppose que le sexe de l'interlocuteur le discrédite.

Ensuite, il s'agit d'une incohérence formelle. J'entends par là qu'elle ne tient que si on aborde la problématique en suivant uniquement une analyse de logique "naïve". Dans la réalité, il serait impossible de faire progresser un déséquilibre entre groupes sans bousculer le groupe dominant. (cela a été abordé dans un des posts précédents)

La question de savoir si un homme peut/pourra être ou non féministe me semble importante. Car elle pose une question d'égalité des droit, une question d'égalité de la parole. Or cette question d'égalité est une question centrale dans la problématique féministe.

En tant que personne j'avoue qu'il m'est difficile d'encaisser le fait que ma parole soit régulièrement bafouée, minimisée, niée...
En tant que féministe (car je continue à me revendiquer comme tel) j'aime bien que ma parole et celle des autres homme soit remise en question car cela pousse à remettre en question et à réfléchir mes/nos idées et à se demander si elles sont celles qui correspondent à mes valeurs ou celles qu'une éducation systématique m'a appris à considérer comme normales.

Il est arrivé dans des débats féministes que j'aie tort, que je finisse par m'en rendre compte. Et, étant une personne entière, j'avoue ma totale incapacité à dire si j'avais tort parce que j'étais un homme ou parce que j'étais moi. Mais c'est en tant qu'homme qu'on a nié ma parole, et j'ai trouvé ça injuste car c'est une partie de moi que je ne pourrai jamais changer, que je ne veux pas changer. Le fait que ma parole soit niée, m'a poussé à la réfléchir, mais ce fut violent.

J'assume donc ce paradoxe du féminisme masculin qui veut participer au débat mais qui accepte qu'il va en prendre plein la gueule. Mais j'avoue que je le ressens comme du masochisme quand je me l'impose, et de la violence quand on me le fait subir (et humainement, j'ai beaucoup plus de mal avec la violence qu'on m'impose qu'avec celle que je m'impose).

Dans une situation ubuesque où la parole des femmes est niée parce qu'elle sont femme, il y a sans doute une certaine logique à accepter la solution ubuesque que la parole des hommes soit niée parce qu'ils sont des hommes afin que le système ubuesque s'effondre sous sa propre incohérence et qu'il soit possible de bâtir quelque chose de plus cohérent (et je l'espère de plus juste). L'incohérence formelle dont je parlais au début ne tient effectivement que dans la perspective naïve où on estime que le débat a lieu dans un monde gouverné par la logique. Or nous vivons dans un monde qui ne l'est pas.

Il m'a fallu beaucoup de temps pour écrire ce petit bout de texte, j'ai effacé écrit et réécrit chaque paragraphe un grand nombre de fois et j'espère ne pas avoir finalement perdu la cohérence que je voulais lui donner à force de rectifications.
http://romainmikam.free.fr/ En ligne
 
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Pour répondre au sujet, donc à un éventuel rejet du féminisme, pour ma part ce qui peut me gonfler là-dedans c'est de tout ramener constamment à un rapport de forces, et in fine à une guerre des sexes.

Est-il plus facile d'être un homme ou une femme en France, en 2017 ?
On peut lister des difficultés et des facilités selon le sexe, mais également bon nombre de choses seront communes aux deux genres.

On peut alors défendre aussi aisément le féminisme ou le "masculinisme" selon le prisme, mais tout cela est-il bien constructif ?

Faites l'amour, pas la guerre. :flower:
 
Pasiphae
   
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Le féminisme n'est pas une guerre contre les hommes ; il est une lutte menée dans le but d'obtenir une vie plus facile, moins problématique, plus égalitaire entre les sexes ; une lutte contre le patriarcat, ou contre ce que certaines sociologues nomment le viriarcat (notion plus opérante aujourd'hui : le père tout-puissant a perdu de son aura). Le féminisme n'est donc pas le pendant du masculinisme.

En 2017, en France, à situations sociales égales (neurotypique ou pas, valide ou non, racisé ou non, classe sociale aussi), il est beaucoup plus difficile d'être une femme (le nombre d'études sociologiques qui le prouvent appuiera assez ma sensation) ; ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas des problèmes spécifiques aux hommes cis. Ta réponse, Kiru, m'a d'abord énervée, et je me suis souvenue que j'en parlais dans mon premier post : la plupart des hommes ignorent simplement tout de l'expérience féminine, et c'est la raison pour laquelle il est si important d'en parler et de la médiatiser.


edit : je trouve ta réponse intéressante et construite, Mikaroman, mais elle m'interpelle. Tu ne parles pas de contexte ; il est évident que la parole des femmes est plus légitime dans une assemblée féministe, ou lorsqu'un sujet de conversation lié à des problèmes féminins est abordé. Mais le reste du temps, on ne demande rien d'autre qu'une attention accrue des hommes sensibilisés au féminisme lorsque l'assemblée est mixte (puisqu'en effet, les hommes ont tendance à couper plus facilement la parole aux femmes et à ne pas les écouter ; et cela découle de mécanismes inconscients, évidemment). Donc la parole n'est niée que dans la mesure où elle voudrait parler à la place de, confisquer la parole. Après si ton impression est plutôt que dans les milieux féministes, la parole masculine est impossible, même lorsqu'elle poserait des questions ou tenterait de réfléchir, je suis plutôt d'accord. C'est une des positions de certains milieux féministes que je trouve problématique, parce que je vois mal comment les hommes peuvent se sensibiliser au féminisme s'ils n'ont pas d'espace de réflexion.


Dernière édition par Pasiphae le Mer 12 Avr 2017 - 12:12, édité 1 fois
 
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Citation :
Est-il plus facile d'être un homme ou une femme en France, en 2017 ?

Il me semble oui ! Penser le combat féministe autrement que comme un "rapport de forces" peut-être, mais on ne peut pas nier la réalité pour autant. Et puis même, en admettant qu'il ne soit pas "plus facile d'être un homme", il n'en reste pas moins que les femmes subissent des injustices et des comportements que nous ne subissons pas. Par ailleurs, je pense que toutes les "pressions" que nous subissons (qui ne sont vraiment rien, au quotidien, par rapport à ce que subissent les femmes) peuvent être déjouées par le féminisme, si ce dernier ce pense bien comme un humanisme (ce qui me semble être le cas le plus souvent). Dans un monde où hommes et femmes sont égaux réellement, on n'exigera pas de moi que je sois "fort", "viril", que "j'assure financièrement" ou je ne sais quel autre stupidité du même genre.

Mika, je suis assez d'accord avec toi, surtout sur ce paragraphe :

Citation :
Il est arrivé dans des débats féministes que j'aie tort, que je finisse par m'en rendre compte. Et, étant une personne entière, j'avoue ma totale incapacité à dire si j'avais tort parce que j'étais un homme ou parce que j'étais moi. Mais c'est en tant qu'homme qu'on a nié ma parole, et j'ai trouvé ça injuste car c'est une partie de moi que je ne pourrai jamais changer, que je ne veux pas changer. Le fait que ma parole soit niée, m'a poussé à la réfléchir, mais ce fut violent.

J'avoue ne pas avoir eu l'occasion d'avoir tort dans un débat féministe, parce que je n'en parle pratiquement jamais, mais cette situation m'angoisse pas mal quand je la vois à l’œuvre. Étrangement, elle n'est que la mise en abime de ce que la gente féminine doit traverser quotidiennement : être ramené à son sexe dans les situations sociales. Même le début du débat, la manière dont il a été posé ici, me semble être un peu symptomatique du problème :

Citation :
Comment expliquez-vous que les hommes rapportent toujours le débat sur leurs propres misères alors qu'on parle d'un problème spécifique ?

En ramenant la question sur un problème "des hommes" envers le féminisme, on fait comme si "les hommes" étaient un ensemble homogène. Par ailleurs, on rapporte l'attitude "des hommes" au fait qu'il soit "homme", or si je crois qu'évidemment ça explique une partie du problème, ça ne l'épuise pas entièrement (beaucoup de femmes rejettent aujourd'hui le féminisme).

Bref, tout ça c'est que j'appelais plus haut "problèmes rhétoriques". Ces problèmes ne discrédite pas du tout le féminisme, déjà parce qu'ils n'existent pas dans tous les discours féministes, mais ils rendent difficile l'échange quand la personne en face n'était pas déjà prête à faire "l'effort critique" nécessaire pour déplacer son point de vue (ça explique peut-être, même si ça ne justifie pas, que certains hommes rapportent le féminisme aux discours radicaux, alors même que ces discours sont minoritaires).
https://aomphalos.wordpress.com/
 
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Mais concrètement, Pasiphae, qu'est-ce qui est plus compliqué pour une femme aujourd'hui en France ? J'ai l'impression d'être dans le déni, à te lire, d'être aveugle.

(Soit dit en passant le pb du féminisme comme le pb de tous les discours défendant des causes en général, c'est que c'est généraliste, pas précis, pas concret, je ne reconnais rien de ma réalité, des mots sont utilisés mais on ne sait pas ce qu'il y a derrière. Comme les discours politiques de manière générale. "Les femmes", "les hommes", "les ouvriers", "les gays", "les patrons"..... Qui se reconnaît dans ces groupes et dans ce qu'on en dit ?? Franchement ??)
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Je ne vais pas rédiger tout un essai, et si je pars de mon expérience elle ne reflétera pas du tout ce que vivent la plupart des femmes françaises, puisque je suis socialement très privilégiée (blanche, neurotypique, valide, bourgeoise). Je mettrai en spoiler pour ne pas envahir le débat.

Spoiler:

edit : uneémission que je trouve très intéressante sur la question de la confiance en soi et de la prise de parole des femmes.


Dernière édition par Pasiphae le Mer 12 Avr 2017 - 20:49, édité 2 fois
 

 Rejet du féminisme : causes ?

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