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 Rejet du féminisme : causes ?

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Le féminisme a commencé depuis l'apparition de l'homme, les femmes s'occupaient des enfants pendants que les hommes cherchaient de quoi se mettre quelque chose sous la dent, depuis l'homme pense être essentiel pour vivre comme il nourrit sa famille, la bible a renforcé le fossé en racontant l'histoire Adam et Eve.

Je pense que intellectuellement parlant la femme a un cerveau très développé surement plus que l'homme(c'est une généralité), mais celui ci possède un physique plus fort.(en généralité)

Il n'en reste pas moins que depuis un siècle la technologie a évolué, la façon de penser également.

On peut dire que certains hommes n'ont pas évolué sur certains points, peut-être un jour...

C'est pour cela que la femme ressent le besoin de crier son injustice

L'homme est complémentaire de la femme et la femme est complémentaire à l'homme.

Pour évoluer les mentalités c'est par l'éducation des enfants qu'il faut revoir mais c'est en passant par l'éducation parentale que l'on observe une discordance notable.

Je suis un homme évolué

Merci de m'avoir lu


Dernière édition par Anti le Jeu 11 Mai 2017 - 10:39, édité 1 fois
 
Lo.mel
   
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Anti a écrit:
Je pense que intellectuellement parlant la femme a un cerveau très développer surement plus que l'homme

Rolling Eyes
 
Joyo
   
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@QUOD. Sad La moindre erreur ne m'est pas pardonnée. C'est trop inzuste. Very Happy
J'aurais dû me douter que la phrase "Je n'ai rien contre les féministes" passerait mal, car ça fait trop penser aux racistes qui "ne sont pas racistes, mais..."
Il faut imaginer un plateau télé avec pour sujet les USA et actualité internationale...
"Monsieur X, pensez-vous que les rapports entre la Chine et les USA peuvent dégénérer ?"
"Monsieur Y, comment jugez-vous la politique économique de Trump ?"
"Madame, les propos sexistes du président américain auront-ils des conséquences sur les femmes aux USA ?"
On n'a rien contre cette dernière question. Mais il faut imaginer que cette femme, en plus d'être féministe, ait travaillé à l'ONU et soit spécialiste de la diplomatie internationale. Elle finirait par rager si on ne l'interroge QUE sur le sexisme.

@ANTI. Je ne partage pas ta façon d'aborder le problème. Hommes et femmes complémentaires, c'est souvent la base du sexisme par l'assignation par genre. Tes propos partent sûrement d'un bon sentiment, mais je suis en désaccord pour deux raisons :
- Les sexistes disent la même chose. En caricaturant, ça donne ; l'homme commande, la femme obéit ; la femme s'occupe des jeunes enfants, l'homme des plus âgés ; l'homme ramène le fric, la femme entretient la maison ; la femme est faible et altruiste, l'homme est un guerrier qui aime la compétition ; l'homme a besoin d'avoir des aventures, la femme n'aime que son mari. Ce sont aussi des visions de "complémentarités".
- Je suis un individualiste. Pour moi, il peut y avoir complémentarité dans un couple parce que deux individus se complètent. Mais hommes et femmes représentent des milliards de personnes avec leurs caractères propres. De plus quand tu dis que la femme ressent le besoin de crier son injustice, ce n'est pas le cas de toutes les femmes, certaines sont hostiles à l'égalité. D'où le danger d'employer le singulier.
 
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le danger du singulier est vrai, je vous l'accorde

J'ai remarqué que quand on parle d'égalité entre les femmes et les hommes, il existe un rapport de force, que les hommes maîtrisent à merveille, ce qui explique la soumission des femmes, et dans cette soumission j'y vois une grande intelligence.

Les hommes parlent souvent avec leurs bras, et les femmes sont souvent plus subtiles.

Après c'est mon avis, je dirai qu'il y aura toujours des exceptions, c'est pourquoi la généralité n'est peut-être pas approprié.

Dès l'enfance on peut constater, que les filles apprennent plus vite que les garçons, surtout au niveau du langage et de l'écris.

Pour ma part, je vois le monde rempli d'imbéciles qui se font une guerre, la guerre des différences.

Alors que la différence rend meilleur.

Merci de m'avoir lu
 
Manfred
   
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Joyo a écrit:
@QUOD. Sad La moindre erreur ne m'est pas pardonnée. C'est trop inzuste. Very Happy
J'aurais dû me douter que la phrase "Je n'ai rien contre les féministes" passerait mal, car ça fait trop penser aux racistes qui "ne sont pas racistes, mais..."

Mais non, Joyo !^^
Je devrais peut-être mettre des smileys dans mes messages, j'aurais moins l'air de faire la leçon.

Joyo a écrit:
Il faut imaginer un plateau télé avec pour sujet les USA et actualité internationale...
"Monsieur X, pensez-vous que les rapports entre la Chine et les USA peuvent dégénérer ?"
"Monsieur Y, comment jugez-vous la politique économique de Trump ?"
"Madame, les propos sexistes du président américain auront-ils des conséquences sur les femmes aux USA ?"
On n'a rien contre cette dernière question. Mais il faut imaginer que cette femme, en plus d'être féministe, ait travaillé à l'ONU et soit spécialiste de la diplomatie internationale. Elle finirait par rager si on ne l'interroge QUE sur le sexisme.
En effet, mais faut dire que je privilégie les émissions où on ne voit pas (trop) ce genre de cas de figure, donc je ne sais pas si ça arrive souvent (sur TF1 sûrement #bashingfacile).

Anti a écrit:
le danger du singulier est vrai, je vous l'accorde

J'ai remarqué que quand on parle d'égalité entre les femmes et les hommes, il existe un rapport de force, que les hommes maîtrisent à merveille, ce qui explique la soumission des femmes, et dans cette soumission j'y vois une grande intelligence.

Les hommes parlent souvent avec leurs bras, et les femmes sont souvent plus subtiles.

Après c'est mon avis, je dirai qu'il y aura toujours des exceptions, c'est pourquoi la généralité n'est peut-être pas approprié.

Dès l'enfance on peut constater, que les filles apprennent plus vite que les garçons, surtout au niveau du langage et de l'écris.

Pour ma part, je vois le monde rempli d'imbéciles qui sont font une guerre, la guerre des différences.

Alors que la différence rend meilleur.

Merci de m'avoir lu
Booooon... Est-ce que je pars du principe que ce n'est pas du trollage ou bien... ?  Neutral

Dans les deux cas, j'ai quand même envie de rebondir là-dessus (damn you, JE, tu m'amènes à débattre).

Si les élèves excellent dans tel domaine et pas dans l'autre en fonction de leur genre, c'est principalement parce qu'on leur a appris le concept empoisonné de la "genrification" des disciplines (soit tu t'y es toi-même "soumis", soit tu trolles) : les filles sont plus douées en français, dessin, musique et les garçons en sciences et économie lalala. À noter que les disciplines connotées plus "masculines" sont (généralement) celles qui sont les plus valorisées dans une société basée sur la compétitivité. Exemple de l'informatique. Au début du XIXe, l'ancêtre de l'informatique voyait plutôt des femmes venir à lui (comme Ada Lovelace). À partir du moment où ce secteur a été plus valorisé (économiquement, intellectuellement...), il a commencé à fortement se masculiniser.
Et si les filles sont plus enclines en général à intégrer cette genrification, c'est parce qu'on leur apprend que la principal qualité d'une fille/femme doit être de plaire (et ça passe par se conformer à ce qu'on attend d'elle, la passivité etc.). Ce qui revient à une sorte de chantage : si elle ne se plie pas au diktat de la "féminité" telle que construite par une éducation patriarcale, elle perd son identité de "vraie fille".

Deux expériences qui peuvent intéresser certains, même si je pense que la plupart les auront déjà vues, elles datent un peu (je sais, ça se focalise sur les maths, mais c'est l'exemple le plus parlant amha) :
- Les hommes et les femmes sont-ils égaux face aux mathématiques ?
- Bon, la deuxième, j'ai perdu le lien. Dommage, elle est encore mieux. En gros, deux groupes témoins (de femmes) répondent à deux séries d'exercices de maths. Le groupe témoin obtient d'aussi bons résultats dans la première série que dans la deuxième. Pour l'autre groupe, au début de la seconde série, les chercheurs disent aux "cobayes" : "Pour cette deuxième série, il faut que vous sachiez que globalement les femmes obtiennent de moins bons résultats que les hommes." Et ça ne loupe pas : elles obtiennent de moins bons résultats que le groupe témoin. (Si quelqu'un se rappelle de cette expérience et retrouve le lien, il aura ma gratitude avec des cookies.)

Bref, pour en revenir au sujet principal de ce topic, le féminisme emmerde aussi parce qu'il oblige à remettre en question une grande partie de ce qu'on nous a inculqué enfants et que la dissonance cognitive, ça fait faire des cacas nerveux.
 
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les premiers tests de QI étaient basés sur les capacités à réfléchir selon une logique rationnelle. On peut par exemple les comparer à la réflexion et à la déduction logique que l’on a durant des exercices de calculs mathématiques. Il est clair que depuis 1900, d’autres éléments ont été pris en considération grâce à l’évolution perpétuelle de notre cher cerveau.
D’importantes recherches ont pu démontrer que les sujets féminins ont nettement dépassé les sujets masculins. Les chiffres ne mentent jamais c’est un fait.

L’une des nombreuses raisons de ce revirement de situation est l’évolution de notre style de vie au quotidien. Les femmes ont généralement une vie bien plus remplie que celle de ces messieurs, car contrairement aux hommes, elles auraient développé un « profil multitâches » en combinant la vie familiale et professionnelle. Ces deux activités majeures auraient favorisé le développement du quotient intellectuel.
Donc, cette thèse explique ce que je stipule.
 
Séléné.C
   
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Je ne sais pas qui est le plus intelligent, mais les femmes n'ont pas attendu d'aller au travail pour être multitâches...
>>> y'a plein de trucs différents à faire dans une maison... et souvent à faire simultanément


Quant à la logique rationnelle et aux mathématiques... c'est marrant, justement, de voir comme les matheux peuvent apprécier l'art et la littérature absurdes !
(ce qui, en un sens, me rassure à propos des QI d'écrivains, peintres etc. qu'on a pu mesurer à cette époque... m'enfin, je n'y vis pas, alors...)
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Anti a écrit:
D’importantes recherches ont pu démontrer que les sujets féminins ont nettement dépassé les sujets masculins. Les chiffres ne mentent jamais c’est un fait.

Bon, je vais juste répondre à ça :



Voilà, tu as les chiffres, tu as le mensonge et tu as l'explication du mensonge.
Les chiffres ne se suffisent pas à eux-même dans l'absolu sans une expertise pour les appuyer. Et il arrive que les experts mentent en fonction de leurs intérêts, de leur biais, ou de leur méconnaissance (oui oui, les expert non plus ne savent pas tout) .
Bienvenue dans l'univers merveilleux de la pensée scientifique et critique.
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Je n'ai pas tout lu, loin de là, et je ne me retrouve pas dans un rejet pur et net du féminisme. Mais l'actualité est régulièrement le lieu de déclarations qui me surprennent un peu — et m'agacent, oui, là, c'est dit, vous êtes contents ?

Un des derniers exemples en date concernait les noms de rues. Il était dit que Paris nommait actuellement un nom de rue sur deux avec le nom d'un grand homme, un nom de rue sur deux avec le nom d'une grande femme. Les solutions proposées par les féministes interrogées étaient, à mes yeux, assez extrêmes :
1. nommer L'INTÉGRALITÉ des nouvelles rues avec des noms de femmes. Ma pensée : n'est-ce pas une dérive de consacrer aux femmes célèbres la totalité de cette actualité autour des appellations, et finalement une façon de créer un nouveau clivage ?

2. renommer des rues déjà existantes, en remplaçant des noms d'hommes par des noms de femmes. Ma pensée : ont-elles réfléchi aux problèmes qu'une telle démarche pourrait entraîner ? Ce n'est pas comme si un coup de baguette magique changeait tous les documents qui recensent ces noms de rue, ni même les habitudes des gens qui circulent à Paris.

Il était fait mention d'une ville ou aucun nom propre, féminin ou masculin, n'était donné aux rues. Je trouve dommage d'en arriver à de telles extrémités. Il était aussi fait mention d'une ville ou l'intégralité des noms des rues étaient empruntés à des grandes femmes de l'histoire. Même remarque que précédemment. Même si, fondamentalement, j'avoue m'en moquer royalement !

Ces féministes parlaient des livres d'histoire : "Ces livres d'histoires, faits par des hommes, ne mentionnent que des personnes qui leur ressemblent, donc des hommes. C'est pour cela qu'il n'est pas fait mention des femmes." C'était à peu de choses près la remarque d'une des féministes concernée par le sujet. Ça m'a beaucoup fait rire. Même s'il s'agit de quelque chose qu'on ne peut pas défendre, il est difficile de nier que notre culture relève d'un modèle patriarcal, et je doute que l'absence de noms de femmes dans les livres d'histoire soit uniquement le pur produit d'un tri opéré par les historiens. Dans mon collège, nous avions un moment pour projet de renommer les salles en leur retirant leurs numéros, et en leur donnant des noms de personnalités. Extrêmement facile en français ou en histoire. En mathématiques, il a fallu réfléchir au moment de trouver des noms de mathématiciennes. Je vais être honnête, je crois que je n'en connaissais aucune.

Après, il est évident que des femmes sont ou ont été les meilleures dans leur domaine. Je tiens Yourcenar parmi ce qui se fait de mieux en littérature. Même dans les disciplines plus physiques (et pourtant, je suis persuadé que le sport est un sujet à grandes controverses), on n'a probablement jamais fait mieux que Marie Marvingt — qu'il s'agisse du point de vue du physique ou du mental d'ailleurs. Il n'empêche que l'Histoire nous empêche de dresser des listes qui respectent la parité.

L'autre point qui m'agace profondément concerne notre langue. J'en ai assez de voir des "auteure", des "professeure", dieu que c'est vilain ("autrice" me paraît déjà plus logique, d'ailleurs). J'ai même du mal à comprendre comment quelque chose comme ça a pu passer. C'est une fausse solution qui, à mon sens, en voulant la parité renforce les clivages : créer de nouveaux noms féminins, c'est remettre en opposition le féminin et le masculin. Si j'étais président de la République, je militerais plutôt pour une "dégenrisation" des noms : un auteur / une auteur ; un professeur / une professeur ; un maire / une maire, pour prendre un exemple plus parlant. C'est déjà le cas pour le mot un / une enfant, non ?

Je fais partie de ceux qui, en grammaire, ne voient pas un masculin lorsque l'on applique la fameuse règle (probablement très mal formulée, et malheureusement motivée par de mauvaises raisons, alors que la grammaire nous offrait une solution toute faite, d'où les incompréhensions qui en naissent) : "Le masculin l'emporte". Personnellement, j'y vois un neutre. Un article bref mais intéressant sur le sujet. D'ailleurs, jamais je ne me risquerais à prononcer ce genre de phrase, que j'ai pourtant entendu plusieurs fois des femmes prononcer : Martine, Isabelle, Jacques, Robert, Lucien et Pascal sont sur le point de partir, et Martine lance : "On y va les gars ?" De même, si Robert était seul dans un groupe de femmes, je ne verrais pas quelqu'un lui dire : "On y va les filles ?"

Bref, je suis pour l'harmonie et la parité, mais pas à travers des démarches qui, pour moi, entraînent de nouveaux clivages. Sans quoi, je serais même prêt à renommer toutes les rues avec des noms de femmes, j'en ai strictement rien à faire en réalité. Mais j'ai aussi conscience que n'importe lequel des thèmes abordés est sujet à discussion, et d'une richesse / complexité infinie sur ce plan. J'en profite pour dire que j'émettais juste un avis, que cet endroit me semblait permettre de formuler sans avoir en réponse le sempiternel : "Oui mais on voit bien que tu n'es pas une femme, tu ne peux pas comprendre" study J'ai aussi conscience de ne pas parler des vrais combats pour l'équité (au travail, en société, ailleurs), et de ne gratter de l'ongle que ce qui pour moi est un faux débat sur la parité, mais ceci illustre aussi pourquoi majeure partie des débats féministes que je lis me fatiguent.

Pour finir, je citerai Gringe : "C'est pas les féministes qu'on aime pas. C'est juste les connasses." :mrgreen:
 
Ahava-brumes
   
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Je n'ai jamais croisé de féministe hystérique, ni de "connasse".

En revanche, j'ai effectivement l'impression de me transformer en connasse dans les yeux des hommes dès lors que j'explique (non, que je mentionne brièvement) que je suis féministe. Pas toujours, mais…ça arrive.
Dire que t'es féministe en soirée, la coupe de champagne à la main, c'est comme dire un gros mot. Ou partager des idées politiques flirtant avec celles d'un Stylo Bic. Ou dire "kikoo, je ne me suis pas lavé les dents depuis quinze jours". Horreur, malheur.

Vraiment dommage.
 
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[Juste pour préciser, des fois que : la dernière phrase de mon précédent message fonctionne avec la vidéo, et relève évidemment de la blague puisqu'il s'agit d'une vidéo humoristique Wink Cela dit, je n'aime ni les connards, ni les connasses !]

Avaha, je ne sais pas dans quelles circonstances tu abordes la chose en soirée ; mais j'avoue, de mon côté, non pas considérer comme des connards les gens qui revendiquent leur appartenance à un groupe politique, un mouvement, une religion, une idéologie ou que sais-je encore, mais je suis très méfiant à l'égard de ces témoignages de fidélité spontanés, qui dans certains cas se transforment en une tentative de conversion à une cause que je ne voulais pas spécialement subir.

Mais ça, c'est aussi parce que j'ai moi-même un système de pensée qui ne rentre dans aucun moule idéologique. Je ne reprocherai par exemple jamais à personne d'exposer ses idées politiques. En revanche, brandir la bannière d'un candidat en particulier en l'adoubant sur tous les points que son programme aborde, c'est quelque chose qui me dépasse. C'est un peu pareil chez les féministes, où il y beaucoup de bonnes choses à prendre, et beaucoup de choses à jeter. Mais là, ton image subis clairement les écarts des féministes moins crédibles qui peuvent desservir cette cause, dont elles font malheureusement partie — et il faut faire avec.

C'est pour ça que plutôt que de se déclarer "féministe" en sortant d'entrée de jeu, comme tu le dis, le "gros mot", j'opterais plutôt pour une stratégie oratoire dans laquelle j'exposerais directement mes idées sur le sujet ! Je ne sais pas si j'ai été clair.

[C'est drôle que tu dises "de me transformer en connasse aux yeux des hommes". Jamais aux yeux des femmes, du coup ?]
 
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Je vis un peu ça aussi, et je remarque qu'aux yeux des femmes, y'a quand même une plus grande acceptation. Soit la fille est d'accord ("moi aussi!") soit, plus rare, elle n'adhère pas complètement à la forme mais approuve le projet.
Si je mentionne le fait IRL devant un groupe de garçons (exemple: mon copain + ses potes) y'a tout de suite des sourires un peu gênés, comme si je leur présentais mes petites culottes pleines du sang de mes règles Laughing
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Même expérience que Ahava-Brumes et Mâra pour moi.

Souvent suivi d'une remarque sur les Femen, car les Femen représentent visiblement la pointe du féminisme pour certaines personnes (?!). Et j'imagine que les Femen peuvent aussi être une des causes de ce fameux rejet dont on parle.
 
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Je croyais que les femen étaient pour l'indépendance de Dune ?

Pas d'accord avec Ake mais pas assez de batterie pour bien répondre malheureusement... Je vous reviens ce soir !
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Mâra
   
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Tiens, tu me rappelles un souvenir de cet été, un gars avec qui je partageais la route m'avait traitée de Femen (honnêtement je ne me souviens plus pourquoi). Enfin on a quand même dû lui expliquer que la prétendue augmentation du nombre d'homosexuels masculins dans le monde n'était probablement pas due aux pilules féminines rejetées dans les toilettes.
Après il était plutôt sympa mais dans ce genre de situation je suis vraiment déchirée entre: 1) être moins chiante 2) les énormités que j'entends passer.
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 Rejet du féminisme : causes ?

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