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 Rédaction épicène / inclusive: compatible avec la littérature?

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Mâra
   
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Mâra  /  Mérou


Edit du 28 Octobre 2019, mais aussi du 2 Décembre 2018, ... a écrit:
 Sinon, et j’en ai un peu marre de le rappeler mais on dirait que certain.e.s ont du mal à imprimer, ce topic est dédié à l’étude esthétique de l’écriture inclusive et non à la question de son bien-fondé.

Hello, jusqu'ici je pensais que la rédaction épicène était forcément un truc moche, réservé aux tractages de syndicats de gauche dans les facultés de sciences humaines. Du style: "Les étudiant.e.s sont invité-e-s à se rendre à l'élection de le/la président.e de l'association pour la parité dans les cours d'écoles". L'intention est louable, mais ça fait vraiment mal aux yeux, et je pissais dans ma culotte à l'idée du jour où l'on traduirait Cohen dans cette sympathique novlangue.

Et puis je suis tombé sur ça: http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=3912
Pour ceux qui ont la flemme de lire, c'est ce passage qui m'a attiré: 
Citation :
Pour ne pas nuire à la lisibilité du texte, il faut utiliser des procédés de féminisation qui ne perturbent pas la lecture. C’est la raison pour laquelle les formes tronquées ainsi que les innovations orthographiques et typographiques ne sont pas recommandées. Il faut rester dans le cadre habituel d’écriture pour ne pas indisposer ceux et celles qui lisent et qui sont susceptibles de juger rebutantes certaines pratiques que l’introduction des formes féminines dans le discours peut engendrer.


Suivent des consignes très générales sur la manière dont il faut s'y prendre. Après avoir lu,  je ne sais toujours pas comment on est censé se débrouiller avec ça ; néanmoins j'ai bien compris que l'équilibre et la fluidité étaient au centre des préoccupations.

Donc je pense, maintenant, que la rédaction épicène est compatible avec la littérature. Le seul bémol, c'est qu'on ne sait pas trop comment s'y prendre. Mais si l'humain a pu inventer la roue, je ne vois pas comment il ne saurait pas trifouiller son propre langage.

C'est pourquoi je vous propose de réfléchir à la manière dont on pourrait rendre compatible règles de la grammaire française et parité dans l'écriture. Cela inclut pirouettes de style, refus de certaines formes grammaticales genrées au masculin lorsqu'il y en a déjà trop, emploi d'un certain vocabulaire, peut-être viol de certaines des règles en question?... Je lance des pistes, au fond je n'en sais trop rien, mais je crois que c'est très, très intéressant. 
Il est admis, aujourd'hui, que le langage conditionne la pensée [anecdote futile mais que je trouve parlante: quand on a appris, en primaire, que le masculin l'emportait, pendant plusieurs jours les filles de ma classe on fait la gueule tandis que les garçons leur filaient des coups de coude métaphoriques. Ensuite, tout le monde n'en avait plus rien à foutre - ce qui ne signifie pas que c'était moins énervant, juste que c'était assimilé]. À partir du moment où l'on admet l'existence du patriarcat dans les recoins les plus triviaux de notre réalité, il devient évident que c'est nos paroles qui véhiculent ce fond idéologique. C'est pourquoi il me semble très important, en tant qu'écrivaillons, de réfléchir à notre utilisation de la langue. Au moins y réfléchir, quelles que soient les décisions que l'on prend par la suite - pour ouvrir le champ des possibles, quoi.

Pour ma part, il m'arrive parfois d'éviter volontairement d'utiliser le participe passé, afin de rétablir une espèce de neutralité. Jusqu'ici j'avais fait ça de manière plutôt instinctive.
J'ai complètement laissé tomber les formes actives pour traiter d'une réalité passive: "il s'est fait violer" -> "il a été violé". "Elle s'est faite taper" -> "elle a été tapée", ou mieux, "on l'a tapée".
Je remplace "avoir des couilles" par "avoir des tripes"/"des organes" (entendu à l'internat)
Je n'utilise plus jamais "homme" à la place de "humain".

Et vous?

EDIT: le niveau précédent de l'arborescence semble conduire à des indications plus précises:   http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=1&Th_id=353
EDIT2: ce topic a pour vocation à étudier la mise en œuvre de la rédaction épicène, et non de discuter son bien-fondé. Si l'envie vous démange d'initier un débat, merci de cliquer sur "Nouveau" au lieu de "Répondre"!


Dernière édition par Mâra le Lun 28 Oct 2019 - 17:09, édité 6 fois
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Gina M.
   
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C'est intéressant comme question ! J'avoue que c'est une question que je me pose souvent, lorsque l'on traite de groupes de personnes, pourquoi privilégier le masculin ? Par ailleurs la question me titille plus encore dans la mesure où j'ai un personnage androgyne dans mon projet. J'ai adopté le "Ille" pour le pronom, ou encore "ellui".
Plus généralement, comme toi j'essaie de passer par des tournures passives quand le masculin obligatoire me gêne (dans des cas de collectifs, parce que poutre ce cas là et les personnages bigenres, je ne vois ausun souci au masculin et au féminin) ou de chercher des adjectifs sans marque de genre par exemple.
Mais j'avoue qu'un "beaux/elles" ou "traités-es" me piquerait les yeux dans un texte ~ Malheureusement je ne vois pas trop d'autre solution que de demeurer dans les formules générales au masculin par défaut - dans l'attente de mieux évidemment, pourquoi pas. J'aime beaucoup l'anglais sur cet aspect, bien plus neutre même si je ne sais pas d'où cela vient - et je suis loin d'être une spécialiste.

Après, c'est clair que la langue est un prisme qui nous construit. En bien, comme en plus critiquable. Un code est nécessaire pour s'approprier le monde et se construire nos pensées, mais après on peut dans le même temps avoir conscience que ce code est infiniment relatif et ne pas s'y laisser piéger, tout en l'utilisant. Pour moi c'est toute l'affaire d'une éducation, aussi bien linguistique que culturelle / morale, etc. Donner une base, certes grossière et perfectible, mais il faut bien commencer quelque part - tout en amenant à bien prendre conscience qu'il y a autre choses, d'autres formes possibles, et que ce n'est pas parce qu'on use un code qu'on en est esclave. Il est bien nécessaire pour être compris, mais on peut s'en rendre maître.
Après, vers des tournures neutres dans la langue pour des phrases généralisatrices qui englobent hommes et femmes, pourquoi pas ! A réfléchir. Mais en attendant, j'écris "normalement" en ayant bien conscience que l'être dépasse infiniment le mot. Ah, et d'ailleurs je plussoie aussi le "humain" et pas "les Hommes" ~
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Mâra
   
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Mâra  /  Mérou


Un personnage androgyne! C'est très intéressant. "Ille" dans ce contexte me semble tout à fait indiqué.
Par contre, je ne me sens pas d'assumer un tel pronom neutre en réaction à la règle du masculin. C'est déjà beaucoup trop contestataire x) néanmoins j'ai vu sur certains blogs québécois que ça se faisait. J'ai l'impression que là-bas on est beaucoup moins frileux (bon, ce n'est pas qu'une impression). D'ailleurs, si vous avez fait attention, le site que j'ai mis en lien vient d'un site québécois.

Sur la CB on a mentionné l'emploi de "mademoiselle". Je ne suis pas du tout pour sa suppression car je trouve que c'est un joli mot! Par contre, je suis pour la ré-introduction de "mondamoiseau". C'est très beau, il y a "oiseau", "oiselle", pour le coup c'est 100% franchouillard, et la seule explication à l'abandon de ce terme c'est qu'on a à une époque considéré que l'état civil d'une femme comptait plus pour sa considération que l'état civil d'un homme.

Bon, ensuite, va placer ça dans un roman actuel! Il faudrait avoir bien des tripes pour introduire ce genre de changement dans son écriture. Pourtant, j'avoue que ça me tente de plus en plus. J'imagine bien, dans les prochains temps, écrire deux ou trois nouvelles sans conséquences dans un langage épicène "extrémiste" (pronoms neutres et tout le tintouin). Juste histoire de voir comment cela sonne.
Je crois que l'expérimentation est primordiale à ces théories du langage.
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Tout cela est très intéressant Mâra, mais pourrais-tu m'expliquer ce que tu entends par une rédaction épicène extrémiste ? Smile
 
Mâra
   
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Je l'ai mis entre parenthèse juste après!

Le terme semblera peut-être maladroit mais RAF. Je ne me sens pas légitime, par exemple, à utiliser des pronoms neutres dans mon roman, parce que j'ai envie de le faire éditer et qu'il "passe bien", et non de faire une révolution linguistique avec. Par contre, des procédés moins visibles sont déjà à l'œuvre dedans (dont ceux cité dans le post de départ).
Si je mène à bien cette ébauche de projet qu'est la rédaction de nouvelles épicènes, ce sera en utilisant tous les outils disponibles, dont le pronom neutre, afin de les tester sans crainte du jugement, et voir si cela me convient ou non. D'où l'emploi du terme "extrémiste": à l'extrême.
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Trench a écrit:
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Flood pas Pango stp.
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Reçu. Mademoiselle.
 
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Je trouve l'idée vraiment intéressante, même en dehors de toute considération militante. Le fait de créer des mots et d'hybrider le discours me semble en soi très fécond. C'est quelque chose que j'expérimente déjà à ma façon, à mon niveau, quand ça m'arrive d'écrire.

Du coup, je serais très curieuse de voir comment tu t'y prends.
 
Gina M.
   
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Même chose, très curieuse de vos recherches et trouvailles en la matière ! Mâra, je serai intéressée de voir ce que donnerait une telle nouvelle.

Et oui, le "ille" est très peu répandu et admis par chez nous, outre pour un personnage bigenre ou autre cas de ce style - et encore. Mais du coup, travailler sur "l'anormalité" et les "hors-cases" de tout ordres m'appelle vraiment régulièrement à penser la langue et tout un système. Dans le même ordre d'idée, j'ai un personnage mystique, mais pour qui Dieu n'a pas de sexe, et encore moins la gueule d'un vieux papa barbu, et est une entité à vint mille lieues des concepts humains. Comment alors le prie-t-il ? Et comment rendre les pensées de ce personnage... J'aime titiller les limites des cases et confronter la réalité au langage - certes nécessaire que complètement artificiel, mais qui peut appeler un tas de recherches.

Citation :
Sur la CB on a mentionné l'emploi de "mademoiselle". Je ne suis pas du tout pour sa suppression car je trouve que c'est un joli mot! Par contre, je suis pour la ré-introduction de "mondamoiseau". C'est très beau, il y a "oiseau", "oiselle", pour le coup c'est 100% franchouillard, et la seule explication à l'abandon de ce terme c'est qu'on a à une époque considéré que l'état civil d'une femme comptait plus pour sa considération que l'état civil d'un homme.

Ah ah, on y avait réfléchi avec une amie, et on suggérait aussi "Mondamoiseau" x) Mais jamais ça ne passerait quelque chose comme ça. Quant au "mademoiselle", je suis d'accord, outre toutes les considérations de genre et d'égalité, c'est un joli mot. Sur le principe, oui c'est complètement infondé et peu pertinent qu'un femme doive indiquer son état civil plus qu'un homme. Mais le mot reste très élégant. Alors après chacun fait comme ille veut dans les conversations de tous les jours ~
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Mâra
   
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Mâra  /  Mérou


Alicante a écrit:
C'est quelque chose que j'expérimente déjà à ma façon, à mon niveau [...] Du coup, je serais très curieuse de voir comment tu t'y prends.

Je te retourne le "compliment"! Si certaines de tes expérimentations entrent dans ce cadre, il faudrait que tu nous les partage Smile

Gina a écrit:
travailler sur "l'anormalité" et les "hors-cases" de tout ordres m'appelle vraiment régulièrement à penser la langue et tout un système

J'accorde. Dans mon roman actuel je ne mentionne pas une seule fois le prénom du narrateur, et ça m'a poussé à quelques acrobaties - je songe à, dans le suivant, ne même pas laisser entendre son genre, et je sue déjà froid à l'idée de toutes les formes grammaticales que je vais devoir éviter.
Si tu as des exemples concrets d'applications de tes "bizarreries" au cadre de la langue, ce serait peut-être inspirant de lire ça ici?

Gina a écrit:
Mais jamais ça ne passerait quelque chose comme ça

Oh, tu me motives encore plus à l'utiliser èé
J'imagine bien une scène de rue, avec des gonzesses genre racaille appuyées sur une moto, apostrophant un passant innocent: "Hé mond'moiseau! Mond'moiseau! T'as pas un 07?"

Gina a écrit:
chacun fait comme ille veut

Magnifique! C'est passé super crème Laughing tu me confortes dans l'idée que ce neutre pourrait être utilisé fréquemment d'une manière qui serait, non seulement non-gênante, mais agréable.
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Gina M.  /  Tapage au bout de la nuit


Citation :
Oh, tu me motives encore plus à l'utiliser èé
J'imagine bien une scène de rue, avec des gonzesses genre racaille appuyées sur une moto, apostrophant un passant innocent: "Hé mond'moiseau! Mond'moiseau! T'as pas un 07?"

Ah ah ah, magnifique, ça serait un truc à faire ça ! D'ailleurs je suis déjà tombée que des caméras cachés où une demoiselle interpelle les hommes dans la rue et les drague exactement comme certains le font avec les femmes. C'est très drôle, et édifiant. Les passants qui se sont fait alpaguer ont vraiment réfléchi et expérimenté ce que beaucoup de femmes vivent. Mais on s'éloigne du sujet ~ Smile

Eh bien un autre cas qui gêne un fondamental de notre langage et des concepts juridiques et moraux  (l'identité individuelle, un corps = une personne qui en dispose, etc) : des siamois, qu apparaissent très épisodiquement dans ma série. Comment écrire à la fois l'unité et la différence ? Et si l'un d'eux commet un crime, punit-on les deux ? etc. Ce style de cas limite me fascinent. Bon, on sort de la question du genre là aussi, mais c'est l'autre exemple qui me vient à l'esprit.

Citation :
Magnifique! C'est passé super crème  Laughing  tu me confortes dans l'idée que ce neutre pourrait être utilisé fréquemment d'une manière qui serait, non seulement non-gênante, mais agréable.

Razz

Et c'est très intéressant ce que tu dis de ton projet ! Je serai curieuse de lire. En effet ça doit être un tour de force de dissimuler l'identité et le genre du narrateur sur tout le récit ! Je suis intriguée par ton texte.


Dernière édition par Gina M. le Dim 8 Mai 2016 - 3:12, édité 1 fois
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Trench
   
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Trench  /  Le bruit et la pudeur


Pangolin a écrit:
Trench a écrit:
Je comprends Smile
mytho

?

Citation :
Citation :
Oh, tu me motives encore plus à l'utiliser èé
Citation :
J'imagine bien une scène de rue, avec des gonzesses genre racaille appuyées sur une moto, apostrophant un passant innocent: "Hé mond'moiseau! Mond'moiseau! T'as pas un 07?"


Haha c'est intéressant comme approche, cela permet de donner une substance nouvelle et cocasse à ce genre de scènes.  Smile


Dernière édition par Trench le Dim 8 Mai 2016 - 3:04, édité 1 fois
 
Lohengrin
   
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Lohengrin  /  Chevalier au Pancréas


Intervention rapide pour rebondir là-dessus :
Citation :
je songe à, dans le suivant, ne même pas laisser entendre son genre, et je sue déjà froid à l'idée de toutes les formes grammaticales que je vais devoir éviter.

À l'occasion d'une discussion sur un sujet semblable il y a quelques mois, Mikaroman nous a parlé d'un roman (Rien ne nous survivra, de Maïa Mazaurette) que nous sommes plusieurs à avoir lu depuis, et qui possède la particularité de mettre en scène un personnage dont le genre est laissé indéfini tout au long du récit (narration à la première personne, alternée entre le point de vue de ce personnage et celui d'un autre personnage qui interagit régulièrement avec lui/elle). Si ce genre de projet t'attire, je ne peux que te conseiller la lecture de ce livre.
 

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