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Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Un soir d'été a écrit:
Je dois en être à la moitié d' En finir avec Eddy Bellegueule , je fais une pause pour prendre du recul sur ce que j'en pense jusque-là, me gène sans doute particulièrement l'insistance du détail et le détail du détail, veut-il susciter l'empathie, régler ses compter, en finir...je n'ai pas cette impression, il n'y a aucune nuance et il me semble même un manque de recul,  ça ressemblerait presque à un inventaire, et je ne sais pas s'il y a un intérêt à cet écrit autre que pour l'auteur lui même, jusque-là je n'arrive pas trop à saisir en tout cas, et sans retracer le pourquoi précisément, j'aurais tendance à être agacée même. On verra si ça évolue, si ça se poursuit ainsi je pourrais résumer ça par un "mouais" parce qu'en somme il y a sans doute un excès qui fait que je me sens en-dehors, alors que beaucoup de choses auraient pu me concerner, me parler.

Je m'apprête à l'entamer. Je ne sais pas pourquoi je l'ai choisi, Bellegueule certainement.

Et Cent ans de solitude à commencer aussi. Il paraît que c'est bien. Classique.
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Pattrice a écrit:
Je relis Le ravissement de Lol V. Stein. Roman magnifique au style classique, presque racinien (d'ailleurs Duras a piqué des termes à la tragédie racinienne). Le mal de Lola Valérie vient de plus loin que le bal où son fiancé lui a été ravi ; c'est un peu Ariane, un peu Phèdre, un peu Bérénice qui s'ennuie dans un imaginaire désert. Et d'autres ... Ophélie, la Belle au Bois Dormant ...

Bizarre comme je me retrouve en Lol V. Stein, aussi - certains passages sont troublants quand je les relis.

I love you
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About  /  Aboutd'souffle


La Promesse de l'aube. Il prenait la poussière sur ma bibliothèque. C'est pas mal. C'est même très bien. Malgré ses petites rengaines, Romain Gary me donne envie d'aller trifouiller dans mon passé, pour faire une psychanalyse complète.
 
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Amuleto de Bolano. Et ohlala, quel plaisir de retrouver cette écriture é_è Simple, puissante, poétique, viscérale, arrachée à l'instant et tout à la fois déterrée de l'éternité, c'est tout ce que j'aime ! Ça m'a donné envie de participer au topic "quel est votre mentor littéraire ?"
En outre, j'adore vraiment le jaune de la couverture drunken

Sinon mon exemplaire de La Promesse de l'aube prend aussi la poussière Embarassed
 
DC
   
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DC  /  Gueule d'ange et diable au corps


Bon alors j'ai mis Blondin de coté.

J'ai lu Soleil Rouge de Matthew McBride, un bon polar genre rural noir...
Et puis les nouvelles de John Fante compilées par Christian Bourgois...
Et là j'ai attaqué Dans la forêt de Jean Hegland...
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


About a écrit:
La Promesse de l'aube. Il prenait la poussière sur ma bibliothèque. C'est pas mal. C'est même très bien. Malgré ses petites rengaines, Romain Gary me donne envie d'aller trifouiller dans mon passé, pour faire une psychanalyse complète.


Tellement content de te voir ici !

Pour moi, Le mépris de Moravia, qui me redonne le goût de lire qui s'était affaibli ces dernières semaines.
 
Tim
   
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Tim  /  Morceau de musique survitaminé


J'attaque enfin un livre de Rodrigo Fresan, avec Les Jardins de Kensington. Après 100 pages, je serais bien incapable de résumer succinctement de quoi il est question, mais ce qui est sûr c'est que c'est drôlement bien.
http://timslam.blogspot.com
 
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Lo.mel a écrit:
About a écrit:
La Promesse de l'aube. Il prenait la poussière sur ma bibliothèque. C'est pas mal. C'est même très bien. Malgré ses petites rengaines, Romain Gary me donne envie d'aller trifouiller dans mon passé, pour faire une psychanalyse complète.
 

Tellement content de te voir ici !

Pour moi, Le mépris de Moravia, qui me redonne le goût de lire qui s'était affaibli ces dernières semaines.

Et moi donc !

J'espère que tu aimes l'adaptation qu'en a fait Godard. Même après l'avoir vue 5 ou 6 fois, elle coiffe toujours mon petit palmarès des films que je ne me lasse pas de revoir.
 
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J'ai lu dépitée sous ma couette, Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, il faudrait que j'arrête des fois d'attraper des livres juste au titre, comme ça, en me disant qu'il va y avoir quelque chose de poétique et d'envolé un peu fantasque derrière quand ce n'est pas du tout le cas. Cela commence comme une dérive, et sans doute pour cela que je n'ai pas refermé de suite, même en comprenant qu'on était dans du très terre à terre, je me plais dans les histoires en forme de radeau, c'est comme ça. Et puis l'auteur y étale bien joli, bien appliquée, toutes ces références littéraires, pour étayer chaque propos chaque réflexion, dans un sens c'est lourdingue et projette quelque chose de déplaisant, et dans l'autre je ne sais pas, c'est excusable peut-être même intéressant de se dire que des mots, des lectures, des formes de pensées peuvent prolonger la notre, aider de quelque façon à la compréhension, donc deux ressentis un peu contradictoire, je ne sais pas, peut-être que ça m'a laissé à penser que trop infusé ça manquait d'identité propre et récitait ses leçons, ou ne croyait pas en ses propres mots, en leur force, pour avoir besoin de les soutenir ainsi. Je ne sais pas.
Au final c'est une histoire de la quarantaine féminine, de la tentative du portrait de l'âge, avec tous ses clichés, ses petites cases sans espoir, et c'était rudement bien déprimant, d'autant quand on en est à la porte. Genre si je voulais me déprimer et m'assommer c'était la lecture parfaite.  Rolling Eyes
Demain biblio, demain j'espère que ma main va saisir des choses plus fantasques, envolées, rêveuses, et pleine de possibilités. Et avec des arbres comme j'attendais !
 
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Ce n'est pas contradictoire du tout. Tu saisis l'intérêt du procédé tout en lui préférant les choses plus authentiques. C'est une très jolie critique !
 
Roman russe
   
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   Pensée du jour  :  “Dure, afin de pouvoir encore mieux aimer un jour ce que tes mains d'autrefois n'avaient fait qu'effleurer sous l'olivier trop jeune.”
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Roman russe  /  Roland curieux


Pandémonium a écrit:
Amuleto de Bolano. Et ohlala, quel plaisir de retrouver cette écriture é_è Simple, puissante, poétique, viscérale, arrachée à l'instant et tout à la fois déterrée de l'éternité, c'est tout ce que j'aime ! Ça m'a donné envie de participer au topic "quel est votre mentor littéraire ?"
En outre, j'adore vraiment le jaune de la couverture  drunken

Sinon mon exemplaire de La Promesse de l'aube prend aussi la poussière Embarassed

:flower: :flower: :flower:
(et pareil pour le jaune)

Pereira prétend de Tabucchi, qu'on m'avait trop vendu — c'est bien, vraiment, très solide, mais ça manque de la subtilité douce, délicate, que Tabucchi manie souvent. The Rest of Us Just Live Here de Patrick Ness, qui traînait dans ma liseuse depuis des lustres, bof mais je suis toujours sensible aux ya avec des personnages qui souffrent de maladies mentales, voilà. Lu Amuleto de Bolaño, que j'ai trouvé franchement sublime — d'où mon ravissement pandémoniumesque !

Sinon, je grappille chez Emily Dickinson, chez Odysseas Elytis, et chez quelques poètes femmes d'amérique latine. Fini Éloge de l'ombre de Tanizaki, super-duper chouette, et j'entame Mon Ange, de Guillermo Rosales, dont je ne sais strictement rien, car je l'avais acheté au hasard Balthazar. C'est chez Babel, alors c'est esthétique. Voilà. Je vous dirai plus tard.
 
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J'ai passé les derniers mois perdu dans les méandres de La Recherche proustienne. Un vrai bonheur.

Puis là j'ai remis le nez chez Jean Genet. Un peu de mal avec Notre-Dame-des-Fleurs. C'est terriblement bien écrit, mais comme dans son Miracle de la Rose, j'ai des difficultés avec son univers.
Et puis, j'ai lu Les Bonnes. Une belle claque. C'est brillant, insoutenable, drôle, et ciselé. Un sommet de littérature. J'espère voir la pièce un jour.
 
Machin
   
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Machin  /  Rayon de soleil


Arrivé à la moitié de Finnegans Wake de Joyce. Au premier abord le livre peut sembler incompréhensible et carrément illisible – beaucoup de mots inventés à partir de dizaines de langues différentes, Joyce a mis la bagatelle de dix-sept ans à l'écrire, soit le tiers de sa vie – mais petit à petit on se laisse emporter par ce tourbillon, cette fête de mots, et on admire.
Fini La Grande Beuverie de Daumal – agréablement surpris par ce petit bouquin surréaliste, à la fois amer et plein d'humour et d'autodérision – et Vente à la criée du lot 49 de Pynchon – pas grand chose à dire si ce n'est que le côté drôle débile et foutraque m'a séduit, je me suis procuré V. du même auteur.
Également feuilleté les premières pages de Marelle de Cortázar, ça commence bien.
 
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Livre présent - Page 34 Sans_t14
je commence, j'espère que ça va être chouette, m'éloigner de tous mes derniers pas inspirés choix !
 
Grise Mine
   
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Grise Mine  /  Blanchisseur de campagnes


J'ai hâte de voir ce que tu vas en dire parce que le titre est plutôt poétique !
https://mimerions.wordpress.com/
 

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