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| La crainte de dire: Je suis écrivaine. | |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Dim 9 Oct 2016 - 19:38 | |
| - Nordgia a écrit:
Après, comme le dit LadyRavenya, le fait de ne pas être publié peut te faire éprouver une certaine "honte" de dire que tu es auteure, comme si tu ne méritais pas ce titre. Oui, alors je suis l'auteur d'un recueil de poèmes, de sept albums jeunesse parus ou à paraître, de nouvelles bientôt publiées, sans compter des textes ou des poèmes dans des anthologies, et qu'est-ce qu'on m'a écrit il y a quinze jours, par rapport à mon roman : "Devenir auteur, ça se travaille !" Donc je nuance : pour être auteur, il faut publier un roman dans une grande maison d'édition. Enfin, c'est la définition restreinte de certains auteurs qui n'en sont pas, en plus...vu qu'à ce compte-là, et selon cette définition, Nabila et Loana sont des auteures. |
| | Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Dim 9 Oct 2016 - 20:30 | |
| Ouais, c'est le genre de détail qui fait mal. Nabilla, Trop Vite, nouvelle épreuve du bac. Bon je l'aime bien cette femme, mais voir son livre caracoler en tête des ventes fait mal, je le reconnais. Ceci dit, elle ne prétend pas l'avoir écrit et les articles soulignent très souvent qu'elle n'en est pas l'auteure. Moi ça ne me révolte pas, son histoire personnelle est fascinante pour pas mal de gens. J'ai à vrai dire plus de mal avec les E.L James ou les Ana Todd de ce monde. |
| | Nombre de messages : 1448 Âge : 33 Localisation : Sous l'éclipse Pensée du jour : "When gender is a social construct, but being fat is genetics" Date d'inscription : 08/12/2015 | Irvyn / No fun allowed Lun 10 Oct 2016 - 3:36 | |
| MaddyForeigner => Je n'ai parlé que de sentiments, d'impression que peut avoir une personne sur son propre statut. "Se sentir auteur" et non "être auteur". Pour ce qui est du second, on peut prendre la définition générale, ou bien faire une sorte de séparation entre les bons et les mauvais. Ce qui amène la question du "selon quels critères se basons-nous pour définir le bon et le mauvais?". Evidemment, pas les ventes, sinon Stephenie Meyer aurait plus de talent qu'un Tolkien et aurait épouvantablement écrasé les Lovecraft et les Poe. Je trouve important l'effet du temps. Il fait le ménage, et rend les choses plus claires. Se souviendra-t-on de Meyer d'ici 50 ans, 200 ans ? Je ne pense pas. Nabilla ? Non plus. Et puis, pour les grandes maisons, elles ne publieront jamais un livre à risques. Faut déjà avoir un nom pour éditer chez elles : peu importe après où ce nom s'est forgé. L'art est devenu un commerce, malheureusement. Il y a ceux qui voient le livre comme une oeuvre de la pensée, et d'autres comme un produit à vendre. Etre publié dans une grande maison n'est pas, à mon sens, une preuve de qualité (et puis, ça reviendrait à dire que les petites structures éditent ce qui reste, donc des torchons). En fait, il faut attendre d'être mort pour voir comment ça se goupille. |
| | Nombre de messages : 306 Âge : 30 Localisation : Toulouse/Montpellier Pensée du jour : Je pen... Rhaaaa la flemme ! Date d'inscription : 09/10/2015 | Lechatquiflatule / Tapage au bout de la nuit Lun 10 Oct 2016 - 4:54 | |
| Ça dois vraiment tintéresser ce débat pour y répondre à 3h du mat.^^ (ou alors toi aussi ta attraper un rhume)
A lire certain on dirait qu'il faut absolument être publié. Mais du coup vous faite quoi des auteurs de fanfiction ? Ce sont des auteurs qui ne pourront jamais publier leurs oeuvres. Est-ce que pour autant cela fait d'eu des auteurs médiocre?
Personnellement je trouve que certain ce casse trop la tête. Quant j'étais petit je dessinait souvent, mais je ne me souciait pas pour autant de savoir si mes dessins allaient être accroché au Louvre ou pas. En quoi est ce différents de maintenant ? Pour moi la littérature est juste une passion, si je gagne ma vie avec j'en serrais très heureux, mais si je ne réussis pas, je n'aurais pas raté ma vie pour autant.
Et je trouve ça très dommage de rabaisser cette pation à un simple moyen de combler son besoin de grandeur. Je pense qu'il est tout à fait possible de devenir célèbre juste pour l'argent et la gloire. Mais je trouve que c'est un beau gâchis, car les personnes qui font ça passe à côté de quelque chose d'essentiel. |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Lun 10 Oct 2016 - 5:59 | |
| - Nordgia a écrit:
- MaddyForeigner =>
Je n'ai parlé que de sentiments, d'impression que peut avoir une personne sur son propre statut. "Se sentir auteur" et non "être auteur". Pour ce qui est du second, on peut prendre la définition générale, ou bien faire une sorte de séparation entre les bons et les mauvais. Ce qui amène la question du "selon quels critères se basons-nous pour définir le bon et le mauvais?". Evidemment, pas les ventes, sinon Stephenie Meyer aurait plus de talent qu'un Tolkien et aurait épouvantablement écrasé les Lovecraft et les Poe. Je trouve important l'effet du temps. Il fait le ménage, et rend les choses plus claires. Se souviendra-t-on de Meyer d'ici 50 ans, 200 ans ? Je ne pense pas. Nabilla ? Non plus. Et puis, pour les grandes maisons, elles ne publieront jamais un livre à risques. Faut déjà avoir un nom pour éditer chez elles : peu importe après où ce nom s'est forgé. L'art est devenu un commerce, malheureusement. Il y a ceux qui voient le livre comme une oeuvre de la pensée, et d'autres comme un produit à vendre. Etre publié dans une grande maison n'est pas, à mon sens, une preuve de qualité (et puis, ça reviendrait à dire que les petites structures éditent ce qui reste, donc des torchons). En fait, il faut attendre d'être mort pour voir comment ça se goupille. Je suis tout à fait d'accord, Nordgia. Ceci étant, sur le coup, ça m'a mis un coup au moral. C'est la deuxième fois cette année (2016) qu'on me dit que je ne suis pas auteur parce que je ne suis pas publiée par une grande ME ou reconnue (en tant que poète...mais reconnaît-on les poètes de leur vivant ? ) J'ai écrit des fanfics (et je suis fan des fanfics de deux auteurs qui écrivent en anglais, dont je guette les parutions), des poèmes aussi. Je suis loin de rabaisser quelque genre que ce soit. Mais j'ai constaté que l'on se prend parfois un mur, un énorme mépris. Leo Scheers a dit : "Un auteur, c'est quelqu'un qui a un éditeur." Et certains vont encore plus loin ("J'ai un roman paru dans une grande ME, donc je suis un auteur, pas toi !" Je ne caricature même pas...). Mais bon...peu importe. Bonne journée ! |
| | | Invité / Invité Lun 10 Oct 2016 - 9:18 | |
| - Citation :
- Mais du coup vous faite quoi des auteurs de fanfiction ? Ce sont des auteurs qui ne pourront jamais publier leurs oeuvres.
C'est faux. Au pif et pas forcément pour le meilleur , mais peu importe , Cinquante nuances de grey est une fan fiction de Twiligth au départ. |
| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Lun 10 Oct 2016 - 9:20 | |
| - DarkNekoMadara a écrit:
- je vois que monsieur sème la zizanie de partout et qu'il ne supporte pas les critiques
Tiens, j'ai vu passer ça hier soir dans mon fil d'actu facebook : Bingo du troll Verdict ? |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Lun 10 Oct 2016 - 9:26 | |
| - auteur cherchant éditeur a écrit:
- Un bon texte, c'est un texte qui plaît à des millions de gens.
Je découvre que les textes de messieurs G. Musso et M. Lévy sont donc les meilleurs textes français disponibles à ce jour... Intéressant. Valéry : cette personne est en effet sûrement un troll, mais ce qu'il proclame est malheureusement révélateur de la mentalité de beaucoup de gens (et entre autres, de pas mal d'éditeurs). |
| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Lun 10 Oct 2016 - 9:29 | |
| - Molly a écrit:
- Valéry : cette personne est en effet sûrement un troll, mais ce qu'il proclame est malheureusement révélateur de la mentalité de beaucoup de gens (et entre autres, de pas mal d'éditeurs).
Il y en a, c'est clair... (qui ne réussissent pas, d'ailleurs). Tu penses à quoi, en particulier, quand tu dis que ça reflète la mentalité des éditeurs ? |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Lun 10 Oct 2016 - 9:41 | |
| - Valéry a écrit:
- Tu penses à quoi, en particulier, quand tu dis que ça reflète la mentalité des éditeurs ?
Eh bien que, comme l'ont déjà souligné certains sur ce fil ou ailleurs, beaucoup d'éditeurs prennent peu de risques et ne s'engageront que sur des textes dont ils sont sûrs qu'ils plairont au plus grand nombre, donc, je pense, des textes très formatés et "tendance" (même lorsqu'ils se revendiquent "subversifs" ou "rebelles"). |
| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Lun 10 Oct 2016 - 9:49 | |
| - Molly a écrit:
- Eh bien que, comme l'ont déjà souligné certains sur ce fil ou ailleurs, beaucoup d'éditeurs prennent peu de risques et ne s'engageront que sur des textes dont ils sont sûrs qu'ils plairont au plus grand nombre, donc, je pense, des textes très formatés et "tendance" (même lorsqu'ils se revendiquent "subversifs" ou "rebelles").
Ah oui, tout à fait. D'expérience, les éditeurs publient quand même régulièrement des textes justement plus underground, par rapport à leur publication générale (soit pour "tâter le terrain" : serait-ce la nouvelle approche qui va marcher ? Soit parce qu'il y a un public à séduire, dans ce domaine underground, justement), mais ce n'est pas ça qui ramène le gros de leurs recettes. Je pense quand même qu'ils continueront à le faire. Tous les éditeurs sont contents de publier des bouquins qu'ils savent être rentables : leur apporter des recettes confortables. Mais tous rêvent aussi de publier LE méga best-seller, qui explosera tout en matière de vente et entraînera dans son sillon leurs autres productions, et ce méga best-seller se trouve, généralement, dans un domaine/avec une approche qui possède un "quelque chose" de novateur. Si ce ne sont que des resucées de succès déjà existants des dernières années, les livres publiés n'atteindront pas un succès de folie. Ceux qui cartonnent vraiment sont ceux qui, du moins c'est ce que j'ai remarqué, surprennent ou dépoussièrent. |
| | | Invité / Invité Lun 10 Oct 2016 - 10:17 | |
| Valéry K: je te réponds comme ça mon téléphone ne veut pas te cité lol mais oui c'est pas mal je ne pensais pas qu'il y avait autant de paliers du troll |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Lun 10 Oct 2016 - 11:07 | |
| - Molly a écrit:
- auteur cherchant éditeur a écrit:
- Un bon texte, c'est un texte qui plaît à des millions de gens.
Je découvre que les textes de messieurs G. Musso et M. Lévy sont donc les meilleurs textes français disponibles à ce jour... Intéressant.
Valéry : cette personne est en effet sûrement un troll, mais ce qu'il proclame est malheureusement révélateur de la mentalité de beaucoup de gens (et entre autres, de pas mal d'éditeurs). Oui. "auteur cherchant éditeur" reprend de façon provocante et exagérée, presque comique, des choses que d'autres personnes, notamment dans le monde éditorial, disent de façon très sérieuse. "Ah oui, moi, je vends 7500 exemplaires de mon roman "Je suis célibataire et je bois du café", alors je suis une auteure, et toi, tu écris des sonnets en alexandrins classiques et tu ne les vends point, tsoin-tsoin, alors tu n'es pas un(e) auteur(e) !" On se croirait dans une cour de récré quand la chipie de service vient t'embêter avec ses copines. |
| | Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Lun 10 Oct 2016 - 12:13 | |
| Ces gens ne pensent pas à mal.
C'est le même problème quand tu es artiste mais que tu n'as encore rien exposé. Les conceptions du "métier" divergent.
En ce qui me concerne, je suis certes auteure de plusieurs romans non publiés, mais j'ai du mal à me dire "auteure" tout court car je n'ai justement aucune publication à mon actif. J'aime me dire que j'écris et que j'essaie de publier, que je tente de faire mon nid dans ce vaste tableau.
J'ai moins peur de dire que j'écris, cependant, je peine à me considérer "écrivain" ou "auteure". Un jour peut-être. Je n'en fais pas un drame. |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Lun 10 Oct 2016 - 12:25 | |
| Pour moi, c'est un peu différent puisque j'ai déjà été publiée. Me dire que je ne suis pas auteure, c'est considérer que seuls les romanciers qui publient dans de grandes ME sont des auteurs. Or un poète est aussi un auteur. Un auteur jeunesse...comme son nom l'indique... Mais beaucoup d'auteurs jeunesse souffrent de ne pas être reconnus comme de vrais auteurs (je l'ai déjà lu dans des fils de discussion sur FB ou dans des articles). Et certains romanciers précisent sur leur page FB, comme un titre honorifique : Gudule Machin-Bidule, auteure. Mais ce n'est pas l'humble artisan, ou artiste, qui a publié trois ou quatre recueils de poésie, de bonne facture, qui va se déclarer auteur. C'est celui, ou celle, qui a le même raisonnement qu'"auteur cherche éditeur", l'humour en moins. |
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