Parfois ils envoient la lettre de refus un peu plus tard, une lettre type en général. Comme ça on a droit à deux moments de déception au lieu d'un seul, champagne !

Merci pour le fou rire en lisant ton message, Noctis!
Au moins, avec tout ça, on ne risque pas d'attraper la grosse tête et de développer un égo surdimensionné!

Bragelonne estime à 4 ou 5 mois le délai de réponse quand on leur envoie un manuscrit.

Comptez au moins un an pour Bragelonne pour l'édition papier

Edition Calepin: 6 mois.
Ouf, quel purgatoire!! Heureusement que je savais que c'était une ancienne version pas au point donc la déception est - grande.

Noctis a écrit:

Le problème c'est que les maisons d'édition dénigrent ce qu'ils appellent "la pile", c'est à dire les manuscrits envoyés par des inconnus, parce qu'ils n'en ont absolument pas besoin.
Ils ont quatre moyens de publier de nouveaux ouvrages : le premier c'est de demander à tel ou tel auteur d'écrire quelque chose pour une collection précise, en fonction de ce dont ils ont besoin. Déjà avec ça, ils peuvent fonctionner très bien.
La seconde solution est de traduire et de publier des ouvrages de l'étranger.
La troisième est de continuer à publier les auteurs qu'ils ont déjà édité par le passé. Comme ces auteurs écrivent régulièrement, ils ont vraiment assez de livres à publier.
Et enfin, la quatrième solution, ce sont les manuscrits envoyés par des inconnus, qu'on appelle "la pile", et qui arrivent par milliers. Ils n'en ont absolument pas besoin, d'ailleurs quelques maisons d'édition ferment cette porte, mais beaucoup la laissent ouverte parce qu'ils se disent "peut-être y aura-t-il un best-seller dans toute cette pile". Du coup, ils jettent ces milliers de manuscrits à la poubelle en regardant rapidement s'il n'y a pas un potentiel best-seller dedans. Ils publient environ 1 livre par an venant de cette pile (sauf pour les petites ME qui sont plus ouvertes à la pile), le reste de leurs publications vient de leurs autres moyens de publication.

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Avec ça, au moins on est fixé...

Certe ça prend peut-être un peu plus de temps pour lire la pile par rapport aux auteurs déja connus, mais elle est lue c'est certain. Il n'y a plus un éditeur qui prendrai le risque de laisser passer une pépite. Ce qui est certain aussi, c'est que ce sont des pros et qu'il ne leur faut pas plus de quelques secondes et la lecture de la première page pour repérer ce qui ne vaut vraiment rien du tout, pour ...X... raison. D'où parfois l'impression ou même la certitude de l'auteur que le manuscrit a à peine été ouvert.

Oui en gros, il faut que ce soit bien voire parfaitement écrit, que ce soit bien structuré ou composé, que l'histoire présente un minimum d'intérêt et d'originalité, que ça évite les écueils "trop ceci" ou "trop cela" ou "pas dans notre ligne éditoriale" et que surtout, surtout ça puisse faire un succès en librairie. Qu'il n'y ait quasiment plus qu'à transmettre l'original à l'imprimeur et roulez jeunesse... Un livre qui ravira ses lecteurs et lectrices, qui aura de bonnes critiques, qui se vendra bien, pas hors normes en tout cas pas trop, distrayant et récréatif mais intéressant, profond voire un peu ténébreux si c'est pas exagéré, etc.

Bon on finit par connaître la chanson comme dirait un cinéaste que j'admire!!!

Oui mais enfin, tout est possible quand même, voire le succès actuel de Debout-Payé de Gauz aux éditions "Le nouvel Attila".

Shub a écrit:

Oui en gros, il faut que ce soit bien voire parfaitement écrit, que ce soit bien structuré ou composé, que l'histoire présente un minimum d'intérêt et d'originalité, que ça évite les écueils "trop ceci" ou "trop cela" ou "pas dans notre ligne éditoriale" et que surtout, surtout ça puisse faire un succès en librairie. Qu'il n'y ait quasiment plus qu'à transmettre l'original à l'imprimeur et roulez jeunesse... Un livre qui ravira ses lecteurs et lectrices, qui aura de bonnes critiques, qui se vendra bien, pas hors normes en tout cas pas trop, distrayant et récréatif mais intéressant, profond voire un peu ténébreux si c'est pas exagéré, etc.

Bon on finit par connaître la chanson comme dirait un cinéaste que j'admire!!!

Mais, mais... !!! Tu parles de mon roman là!!!!


OK je rêve un peu ....

3 mois pour Nathan et Thierry Magnier (jeunesse)

Le kid a écrit:

Shub a écrit:

Oui en gros, il faut que ce soit bien voire parfaitement écrit, que ce soit bien structuré ou composé, que l'histoire présente un minimum d'intérêt et d'originalité, que ça évite les écueils "trop ceci" ou "trop cela" ou "pas dans notre ligne éditoriale" et que surtout, surtout ça puisse faire un succès en librairie. Qu'il n'y ait quasiment plus qu'à transmettre l'original à l'imprimeur et roulez jeunesse... Un livre qui ravira ses lecteurs et lectrices, qui aura de bonnes critiques, qui se vendra bien, pas hors normes en tout cas pas trop, distrayant et récréatif mais intéressant, profond voire un peu ténébreux si c'est pas exagéré, etc.

Bon on finit par connaître la chanson comme dirait un cinéaste que j'admire!!!

Mais, mais... !!! Tu parles de mon roman là!!!!


OK je rêve un peu ....

Mais oui!!  Encourageant ce qui arrive parfois à certains (es) non ?? De bons échos quand même pour ton roman ? Il faut faire la part des choses: si je devais mettre ici ou ailleurs sur un blog tous les commentaires d'amis ou d'éditeurs que j'ai reçus, les bons, les moins bons et les catastrophiques une mère ne reconnaitrait pas ses petits.
Et puis ce qui passe inaperçu à une époque peut devenir un scoop à une autre. Mon exemple préféré ? Beckett qui avec En attendant Godot en a vendu 130 la première année!! 130 !!
Et ce monsieur est devenu prix Nobel de littérature par la suite...
Mais rassure-toi je me prends pas pour Beckett.

Bien sûr qu'on a une chance.
Mais pour prendre, par exemple, le cas de Flammarion, qui reçoit près de 3000 manuscrits par jour dans la pile, et qui n'en édite qu'un seul par an, si on fait le calcul ça fait 1 manuscrit accepté sur 1 095 000. On a moins d'une chance sur un million.

Et j'aime autant vous dire que sur ces 1095000 manuscrits il y en a des très bons.

Après c'est sûr que c'est comme le loto, si on est l'heureux gagnant c'est cool. Être publié par un gros éditeur genre Gallimard c'est la classe. Rien que le mot "Gallimard" sur la couverture va attirer les clients.

Euh ! 3000 par jour ? plutôt par an non

J'avais vu une interview où la responsable disait par jour, après sachant que les ME fonctionnent par groupe (Flammarion, Denoël etc appartiennent à Gallimard) peut-être qu'elle parlait de toutes les filiales.