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 Sorciers nécromanciens

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Alaxel
   
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Alaxel  /  Pippin le Bref


un pouvoir non négligeable de nécromancien serait tout ce qui s'approche des maladies. Il pourrait influencer/manipuler rats, moustiques, etc. Toutes ces petites bêtes qui répandent maladies et infections. Mais c'est le genre de chose qui se ferait sur la durée.

Maintenant, si tu veux que ton nécromancien se trouve au cœur d'une bataille, il pourrait avoir une sorte de pouvoir de sape. De par sa présence, il pourrait amoindrir les forces de ses ennemis, leur enlever l'envie même de se battre (détraqueur ?). Là encore, c'est un pouvoir plutôt passif, mais qui peut avoir des effets ravageurs.
 
Clownface
   
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Clownface  /  Barge de Radetzky


De ce que j'ai lu dans ta description de tes nécromanciens, ils me rappellent un peu les Necromongers dans les chroniques de Riddick.
Si tu souhaite un pouvoir de combat, l'idée des maladies qui a déjà été donnés est très bon. Sinon, ils pourraient avoir une sorte d'insensibilité temporaire aux blessures, pouvoir se battre avec des membres brisés. Ou encore se phaser avec l'au-delà pour être intangible quelques instants.
Ca me rappelle beaucoup des classes de magos de JDR ! Smile
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Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Clownface : j'ai tendance à considérer que la ressemblance avec du jdr n'est pas forcément une bonne chose pour un roman, pour la simple et bonne raison qu'un jdr implique certaines règles qui, appliquées à un roman, n'ont aucun intérêt (l'idée de "classes", par exemple, ou la nécessité d'avoir des personnages à peu près équilibrés entre eux).

 
Clownface
   
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Clownface  /  Barge de Radetzky


Je ne vois pas ça comme un défaut pour ma part. Dans toutes intrigues, chaque personnages doivent une fonction pour faire avancer l'histoire, et avoir un personnage surpuissant par rapport aux autres n'est qu'un deus ex machina potentiel pour chaque soucis qui survient dans le scénario.
On ne construit pas une histoire de la même manière en jdr ou dans un roman,certes, il faut par exemple laisser de la latitude d'action à ses joueurs en JDR, quitte à partir dans une direction totalement inattendue. Cependant, il y a des fondamentales qu'on ne peut ignorer dans aucuns medium.
Mais bon, chacun sont avis sur la question. C'est juste que la présentation des différents types de magiciens m'a fais penser à une classification qu'on pourrait trouver dans un livre de règles d'AD&D.
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Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Il y a une différence entre un personnage surpuissant (ce qui n'est souhaitable dans aucun des deux cas) et une répartition inéquitable des compétences entre personnages principaux (qui est souhaitable dans un roman parce que tout simplement plus réaliste).

Le risque posé, selon moi, est qu'un jeu de rôle est amusant pour les participants... mais absolument pas pour les gens qui regardent. C'est pour ça que transformer en roman une campagne de jeu de rôle expose au risque d'écrire une gigantesque private joke qui ne fait rire que l'auteur. J'aime beaucoup le jeu de rôle, mais force est de constater que je ne fabrique pas les scénarios de la même façon, car dans un roman, je m'en contrefiche de tuer un personnage principal, d'en humilier un autre, de les monter les uns contre les autres... le rythme n'est pas le même, le but n'est pas le même. Le jeu de rôle a des contraintes que le roman n'a pas, aussi je reste persuadée qu'il faut se méfier de l'inspiration D&D et co.

Et puis je déteste D&D, je suis convaincue que ce jeu se vend encore juste parce que les gens en ont pris l'habitude, alors que c'est une daube infâme ^^"

Bref ce que je retiens surtout, c'est qu'un roman ne doit pas donner l'impression de raconter la campagne de jeu de rôle / les raids de guilde d'un groupe de joueurs qu'on ne connait pas. Ou d'être un produit dérivé de D&D, d'ailleurs.
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Le pouvoir qu'il propose ne m'évoque pas les jeux de rôle (je n'en fais pas je ne suis pas très accoutumée à ce genre d'univers) mais dans Naruto, il y a des personnages qui peuvent établir une connexion avec Kamui, une autre dimension. Cela peut se traduire par des disparitions d'objets, par la leur ou dans le cas de Madara, par la création de "doubles" invisibles.

JDR = je pense (bien que non-JDR moi-même) que les JDR sont inspirés d'univers Fantasy ou SF..
Il n'y a sûrement pas de quoi prendre mal la comparaison.
Roman / JDR / Private Joke = une fois que le problème est cerné... Où est le problème, si l'auteur gère ? Ca peut faire un livre apprécié des rolistes.

D'autre part, établir des classes de magicien peut se faire au niveau technique, pour bien connaître ses personnages. Rien n'oblige à mettre ça en évidence.
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Punkys
   
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Punkys  /  Tapage au bout de la nuit


Merci à tous pour vos idée, je pense avoir trouvé ma solution =)
Je vais sûrement me pencher sur les maladies, les poisons et tout ce qui peut tuer un homme.

Pour les scènes de combats, vous m'avez aussi donné de bonnes idées mais je laisse la surprise pour ceux qui auraient envie de suivre mon roman  :woowoo: 

Est ce que vous avez jeté un oeil aux autres classes de sorciers que j'ai montré ? Est ce que ça vous inspire des idées pour les perfectionner ou en rajouter ? Smile
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Oui, j'ai regardé... Mais comme je t'ai dit plus haut, dans mon histoire les sorciers ne sont pas ainsi classifiés.
Du coup, cette façon de fonctionner n'est pas vraiment facile pour moi.

En plus, même si la plupart des pouvoirs de mes magiciens peuvent entrer dans les catégories que tu as déjà définies, il y a des cas où mon esprit ne suit pas la même logique que le tien
Je pense aux végétaux : chez moi les pouvoirs relatifs aux éléments sont sur la matière inerte ou sur les réactions chimiques. Faire croître des plantes, c'est agir sur la vie.
Faire des "classes" de magiciens c'est un choix qui se défend mais je préfère multiplier les différents pouvoirs et connaissances et faire une répartition ensuite au cas par cas.

Pourquoi je ne raisonne pas par "classes" ?:
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Kal'
   
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Ce qui me gêne avec l'idée de classe, c'est que ça n'a pas forcément de sens. C'est comme si je disais "je suis de la classe des ingénieurs", sauf que "ingénieurs", c'est tellement large qu'en fait, la moitié d'en eux ne rentreraient peut être pas dans la définition.

Qu'est-ce qui explique la formation de tes "classes" ? Est-ce que ce sont des écoles qui entretiennent ensuite un secret très lourd pour empêcher l'accès à leurs connaissances ? Est-ce une orientation du pouvoir qui, une fois engagé dans une voie, ne peut plus en sortir ? Qu'est-ce qui empêche un sorcier sortit de l'école d'aller discuter avec des amis d'autres écoles pour en apprendre plus ? Bref, s'il y a des classes rigides, il faut avoir de vraies raisons pour que les personnages restent tranquillement posés dedans.

Séléné C. : Ce dont il faut se méfier sur l'adaptation, c'est la toute la partie règles. Un jeu de rôle n'est pas qu'un univers, c'est aussi tout un ensemble de règles faites pour être jouées et qui, du coup, n'auraient pas leur place dans un roman (puisqu'elles n'ont pas été faites pour ça, tu te fois parler de points de vie dans un roman ?).
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Non.
Je ne me vois pas parler de points de vie mais par contre, c'est fou ce que j'ai l'impression d'être une sadique qui fait souffrir ses personnages à coups de blessures et de maladies certains jours...

Et je le répète = je ne pratique pas le JDR. Donc, je n'ai pas le réflexe "points de vies" ni "classes de JDR".
Par contre je sais que même si, autrefois, ça me semblait pratique de catégoriser les personnages... Finalement je n'y arrive pas. J'ai sans doute moi-même trop de mal à me mettre dans une petite case bien précise et bien nette.

Citation :
'il y a des classes rigides, il faut avoir de vraies raisons pour que les personnages restent tranquillement posés dedans.
Tout à fait d'accord là-dessus.
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Clownface
   
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Clownface  /  Barge de Radetzky


Le système de classes, on peut aussi dire hiérarchie si c'est le terme qui gêne, est une excellente choses. Il arrive dans les mondes imaginés en fantasy ou SF que ça ne tienne pas debout, parce qu'on est obligé de créer un monde entier avec ses propres règles, son fonctionnement et que le tout soit logique. Un déséquilibre et tout de suite tout le monde se demande pourquoi tel personnage n'a pas pris le pouvoir sur l'univers.
Un de mes amis a récemment fini son web-roman, avec pour personnage principal un magicien, et justement, tout semblait possible pour lui, il pouvait presque modifier la réalité d'un seul mot. Résultat les péripéties ne semblaient pas crédibles puisqu'il pouvait se sortir de toutes les situations.
En bref, disséminer la magie à travers différentes écoles avec des pouvoirs équilibrés ça me semble être la chose à faire, rien de plus, rien de moins.
Pour le rapprochement avec le JDR, c'est que cette manière de hiérarchiser m'a rappelé certains bouquins types AD&D, j'étais loin de dire que Punkys allait raconter une campagne de JDR. Et bien adapté, je ne vois d'ailleurs pas en quoi se serais un problème. C'est le scénario qui compte, il faut l'adapter au medium, c'est tout. Comme l'adaptation d'un roman au cinéma. Effectivement parler de Points de vie serais complètement stupide. Et pour jouer pas mal en JDR, je m'en suis pris des grosses baffes, des stigmates, des humiliations. Après, je joue peut-être avec des Maîtres de jeux sadique et pervers... Razz 
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Kal'
   
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Moi aussi, j'adore ça, mais je me suis rendue compte que les joueurs ont des seuils vraiment différents de souffrance acceptable pour leur personnage... et qu'en plus, ils ne sont pas tous honnêtes avec le seuil en question. Je me souviens encore de deux joueurs pour lesquels j'ai fait une exception à la règle du "je ne tue pas de personnages" parce qu'ils disaient qu'il fallait que leur personnage devaient pouvoir mourir, et qui ont fait la gueule pendant des jours quand c'est arrivé. Dans un roman, je n'ai pas à me dire que Juliette doit avoir un Roméo mais ne pas mourir à la fin (parce que la joueuse veut de la romance mais ne supporte pas que son perso ai de grosses emmerdes), que Bidule ne doit pas être dépressif parce que le joueur ne veut pas jouer de dépressif et que Machine, à l'inverse, doit ramasser toutes les merdes du groupe parce que sa joueuse adore ça. Du coup, les choix scénaristiques sont parfois motivés par les envies des joueurs et leurs limites plutôt que par la qualité de l'histoire.

Clownface : Pas d'accord avec toi. Encore une fois, qu'un personnage ai des pouvoirs démesurés n'a rien à voir avec la présence de classes ou pas, c'est juste un personnage avec des pouvoirs démesurés et OUI, ça peut arriver même avec des classes. Si un auteur a besoin de classes à la D&D pour que ses personnages soient bien dosés, c'est qu'il n'est pas doué pour faire des personnages, point.
C'est comme si je te disais que dans Harry Potter, on va mettre des classes parce que Dumbledore et Voldemort sont trop puissants...

Dans la réalité, les gens ne rentrent pas dans des classes. Certaines personnes ont clairement des capacités supérieures. Est-ce que ça veut dire qu'elles vont diriger le monde ? Oui pour certaines (si Staline était un perso de jeu de rôle, sérieusement, ce serait un boss de fin de campagne vu ses stats), non pour d'autres (je n'ai pas entendu dire qu'Einstein avait tenté de diriger le monde). Simplement, avoir des capacités supérieures ne signifie pas qu'on puisse se sortir de toutes les situations. Encore une fois il ne faut pas confondre la puissance, la capacité à avoir tous les pouvoirs avec l'invincibilité : oui, Staline était un chanteur d'opéra hors paire, un poète déjà réputé à 20 ans, un terroriste capable de faire péter une raffinerie à lui tout seul, une brute épaisse malgré sa petite taille et ses jambes déformées, un trafiquant d'armes, l'auteur du hold-up du siècle en Russie, un expert en évasion qui a échappé si souvent à l'Okrana qu'il a minimisé le chiffre dans sa biographie pour avoir l'air crédible, un chasseur d'oiseaux par -50° en Sibérie, un politicien, un mec qui parlait au moins quatre langues couramment, et plein d'autres choses. Ca ne l'a pas empêché de faire quelques grosses merdes dans sa vie et de mourir empoisonné.

Le système de classes, si c'est pour se retrouver pétrifié dedans parce que notre personnage n'y rentre pas (alors que l'univers est quand même censé être au service d'un scénario efficace), autant s'en passer. La majeure partie du temps c'est juste bon à gommer les nuances et à créer tout un tas de petits clones.
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Clownface =  :mrgreen: Ne jamais créer un personnage trop puissant !

Quand le magicien Mandrake a été créé, il pouvait quasiment tout faire. Son auteur s'est vite rendu compte que le lecteur ne pouvait raisonnablement pas s'inquiéter pour lui. Il a donc limité ses capacités à des capacités psychiques
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Clownface
   
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Clownface  /  Barge de Radetzky


Kal' a écrit:
Moi aussi, j'adore ça, mais je me suis rendue compte que les joueurs ont des seuils vraiment différents de souffrance acceptable pour leur personnage... et qu'en plus, ils ne sont pas tous honnêtes avec le seuil en question. Je me souviens encore de deux joueurs pour lesquels j'ai fait une exception à la règle du "je ne tue pas de personnages" parce qu'ils disaient qu'il fallait que leur personnage devaient pouvoir mourir, et qui ont fait la gueule pendant des jours quand c'est arrivé. Dans un roman, je n'ai pas à me dire que Juliette doit avoir un Roméo mais ne pas mourir à la fin (parce que la joueuse veut de la romance mais ne supporte pas que son perso ai de grosses emmerdes), que Bidule ne doit pas être dépressif parce que le joueur ne veut pas jouer de dépressif et que Machine, à l'inverse, doit ramasser toutes les merdes du groupe parce que sa joueuse adore ça. Du coup, les choix scénaristiques sont parfois motivés par les envies des joueurs et leurs limites plutôt que par la qualité de l'histoire.
Après, ça dépend effectivement de tes joueurs. Des persos morts, j'en ai eus, si c'est justifié, ça ne me gêne pas.

Kal' a écrit:
Clownface : Pas d'accord avec toi. Encore une fois, qu'un personnage ai des pouvoirs démesurés n'a rien à voir avec la présence de classes ou pas, c'est juste un personnage avec des pouvoirs démesurés et OUI, ça peut arriver même avec des classes. Si un auteur a besoin de classes à la D&D pour que ses personnages soient bien dosés, c'est qu'il n'est pas doué pour faire des personnages, point.
C'est comme si je te disais que dans Harry Potter, on va mettre des classes parce que Dumbledore et Voldemort sont trop puissants...
Mais hiérarchiser ses personnages à travers des classes peut aider à maintenir un équilibre. C'est pas évident du tout de créer un univers magique qui tienne debout.

Kal' a écrit:
Dans la réalité, les gens ne rentrent pas dans des classes. Certaines personnes ont clairement des capacités supérieures. Est-ce que ça veut dire qu'elles vont diriger le monde ? Oui pour certaines (si Staline était un perso de jeu de rôle, sérieusement, ce serait un boss de fin de campagne vu ses stats), non pour d'autres (je n'ai pas entendu dire qu'Einstein avait tenté de diriger le monde).

Je pense que c'est là que se situe le point nodal de notre désaccord. Une histoire scénarisée, quelque soit le medium, n'a rien à voir avec la réalité. Une histoire doit avoir une mécanique, des ressorts pour être crédible (pas réaliste, crédible) qui n'existe pas dans le réel. On ne peut, par exemple, pas se reposer sur le hasard dans une histoire alors qu'il existe en réalité.

Kal' a écrit:
Le système de classes, si c'est pour se retrouver pétrifié dedans parce que notre personnage n'y rentre pas (alors que l'univers est quand même censé être au service d'un scénario efficace), autant s'en passer. La majeure partie du temps c'est juste bon à gommer les nuances et à créer tout un tas de petits clones.
Mais un système de hiérarchie, et de classes n'est pas censé définir un personnage. Etre comptable n'a jamais défini personne. Après, à l'auteur de bien définir ses personnages et  de ne pas en faire des caricatures. Tu parlais tout à l'heure d'Harry Potter, les différentes maisons sont pourtant une sorte de classes de personnages...

Séléné.C a écrit:
Clownface =  :mrgreen: Ne jamais créer un personnage trop puissant !

Quand le magicien Mandrake a été créé, il pouvait quasiment tout faire. Son auteur s'est vite rendu compte que le lecteur ne pouvait raisonnablement pas s'inquiéter pour lui. Il a donc limité ses capacités à des capacités psychiques
Je ne savais pas ça ! On en apprend tout les jours. Des gens plus talentueux que moi l'ont déjà dit.[/quote]
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Je ne vois pas en quoi le hasard est nuisible à un scénario, et je ne vois pas en quoi un univers magique est compliqué à concevoir (en dehors du fait que si on en fait un jdr c'est la partie la plus longue à cause des troupeaux de sorts, mais passons).

Je ne suis pas non plus d'accord sur ce que tu dis à propos de la définition des gens par leur emplois et leur place dans la hiérarchie. N'importe quel sociologue te dira que c'est faux et archi faux. Ta place dans la hiérarchie sociale, tes études et ton métier participent à la construction de ton caractère (et, évidemment, de tes compétences). Ca ne veut pas dire que tous les militaires ou tous les comptables se ressemblent, mais que leur métier, la culture dans laquelle ils travaillent finit par les modeler, à leur créer des modes de pensée et des comportements communs.

Dans le cas d'Harry Potter, il faudra m'expliquer en quoi les maisons sont des classes, sauf peut être pour Serpentard, car on le sait tous, une fois qu'un gosse entre à Serpentard il devient foncièrement méchant, vicieux et enclin à la traitrise. Auror ou médicomage pourrait être assimilé à des classes, mais à ma connaissance rien ne dit qu'un Auror ne peut pas apprendre de la médicomagie, ou qu'un médicomage ne peut pas pratiquer de la métamorphose pendant son temps libre.

La "classe", en jdr, est souvent utilisée comme un moyen de forcer le personnage à se cantonner à sa tâche: le voleur en discrétion, le mage en magie (avec des conneries du style "pas de mage en armure lourde uh uh")... c'est un mécanisme de gameplay plus que de roleplay, à mon avis, en partie expliqué par le fait que D&D était presque plus un jeu de plateau qu'un jeu de rôle à la base. Pourquoi voudrait-on faire ça pour un roman ? Il n'y a pas d'équilibre à chercher entre joueurs, pas de défi à remporter, pas de création de personnage à faciliter...

Cela dit, j'ai une véritable aversion pour les systèmes de classes en jeu de rôle, que je trouve castrateurs. Du coup tu penses bien que je ne risque pas de défendre leurs dérivés lorsqu'on enlève l'aspect ludique de la chose ^^"
 

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