Tu as posté pendant que je complétais mon post à moi...

Trikopp a écrit:

Et pour conclure sur les fautes d'orthographes : l'erreur est humaine, mais l'horreur aussi. La faute est compréhensible, mais ne doit pas être tolérée.

Oulalalah ! Si  j'étais une faute d'orthographe, je tremblerais !


La relecture ne traque pas que les fautes d'orthographe proprement dites. Pour ça, le correcteur orthographique suffit (la plupart du temps).
Un correcteur informatique verra les fautes d'autant mieux qu'il fonctionne sur une base de données. Mais cette base a ses limites.
Il ne saura pas dire la bonne conjugaison à emprunter, le mot le plus élégant ou le plus juste, les erreurs de logique, etc. Tout au plus pourra-t-on attendre de lui qu'il signale les répétitions.

Les fautes sont-elles intolérables ?
Inacceptables, peut-être, mais "tolérer"... Ca dépend ce qu'on veut dire par là. Un peu de tolérance envers les faiseurs de fautes, quoi!


spoiler = ah... Ca me rappelle le cours d'informatique, quand j'étais en seconde... Avec les grosses bécanes qui mettaient plus longtemps à s'allumer que nous à sortir nos classeurs, et les disquettes 5 pouces 1/4...

pixels = le texte s'affichant sur l'écran sous forme de pixels... Pourquoi pas, mais j'aurais plutôt eu le réflexe "octets". Il doit sûrement être possible d'imprimer le texte sans passer par un écran, non ? Le contenu écrit (le texte) est dans le fichier informatique. L'imprimante ou l'écran sont des moyens de le lire.
  OK, j'arrête de tatillonner.

Séléné.C a écrit:

La relecture ne traque pas que les fautes d'orthographe proprement dites. Pour ça, le correcteur orthographique suffit (la plupart du temps).
Un correcteur informatique verra les fautes d'autant mieux qu'il fonctionne sur une base de données. Mais cette base a ses limites.
Il ne saura pas dire la bonne conjugaison à emprunter, le mot le plus élégant ou le plus juste, les erreurs de logique, etc. Tout au plus pourra-t-on attendre de lui qu'il signale les répétitions.

Oui, je modifie. On remplace "fautes d'orthographe" par "fautes d'écriture".

Citation :

Et pour conclure sur les fautes d'écriture : l'erreur est humaine, mais l'horreur aussi. La faute est compréhensible, mais ne doit pas être tolérée.

Séléné.C a écrit:

Les fautes sont-elles intolérables ?
Inacceptables, peut-être, mais "tolérer"... Ca dépend ce qu'on veut dire par là. Un peu de tolérance envers les faiseurs de fautes, quoi!

Je pense que la faute est inacceptable (c'est l'essence même d'une faute) dans le cadre de la réalisation finale. Mais le faiseur de fautes, lui, est tout à fait tolérable. C'est la créature et non le créateur que je condamne. Je comprends pourquoi la faute à été faite, mais je ne lui permet pas de demeurer dans le texte.


Boutons les fautes hors mes mots ! Montjoie ! Saint-Denis ! Et que Dieu nous garde !  

Dommage que j'aie égaré le tapuscrit...
J'avais ton âge quand j'ai commencé à écrire... Peut-être pour me changer les idées entre le Bac et les résultats du Bac ? C'était du western (Ben voui... Je suis de la génération des "Cités d'Or" de "Petit-Renard" et de "Capitaine Apache".)
Tapuscrit à la machine, hein ? Pas au traitement de texte.
On a beau avoir toujours eu des bonnes notes en dictée (jamais moins de 18), entre les étourderies, les remords qui font raturer la page, la fatigue qui s'installe et les fautes de frappe... J'ai compris rapidement pourquoi Italo Calvino disait "j'écris à la main parce qu'à la machine je fais trop de fautes de frappe" => autant laisser à celui ou celle qui tapera ça au propre le plaisir de faire le ménage. Taper deux fois le même texte, quand ça n'est pas trois fois, quatre fois, cinq fois... C'est usant !
C'est peut-être évident, ce que je dis, mais avec les techniques modernes, tout est devenu si facile...
Paradoxalement, ça facilite peut-être l'apparition des fautes. On tape plus vite. On réfléchit peut-être aussi moins la phrase.
A 18 ans, je remâchais mes mots longuement avant de les taper. Une seule  faute, et il fallait retaper la page. J'avais essayé le blanco en très fine couche... On voyait à travers ce qui avait été tapé avant.
Et le pire, c'était les marteaux de touches qui s'emmêlent quand on tape trop vite... Surtout s'ils le faisaient au niveau de la feuille.

Séléné.C a écrit:

Taper deux fois le même texte, quand ça n'est pas trois fois, quatre fois, cinq fois... C'est usant !

Cela je n'en doute pas.

Les machines à écrire ont un certain charme, mais au niveau de la performance et de l'ergonomie, on a fait mieux depuis !

Quand j'étais en seconde, le cours d'informatique ne consistait pas à faire du traitement de texte mais de la programmation. M'étonnerait qu'on aie pas tous eu le coup, dans la classe, de la vulgaire faute de frappe qui fait foirer le programme. Les pires fautes étant quand même l'oubli du mot "end" dans une boucle informatique ou dans le programme lui-même.
C'est à ce moment là que j'ai commencé à taper à la machine. Pour mieux maîtriser le clavier. Je recopiais et traduisais des textes en espagnol (le plus vite possible et sans le dico : entraînement pour être interrogée à l'oral) et mes cours d'informatique.
Quand à mes premiers textes... J'ai très vite renoncé à l'emploi de la machine à écrire. C'était plus peinard dans un cahier.

Bon... Je fatigue. Ma souris me brûle la main.

On s'éloigne à-demi.
Ecrire à la main implique de retaper ensuite pour mettre "dans la machine", si on veut présenter le texte sur un forum (ici) et je ne pense pas non plus que l'envoi aux éditeurs se fasse sans cette relecture obligatoirement attentive : le recopiage. A moins d'envoyer le manuscrit original..

Citation :

Ca me gêne de refiler mon machin à quelqu'un en lui disant de lire ça et chercher les fautes. Surtout que ce texte, j'ai déjà failli l'envoyer plusieurs fois aux éditeurs, mais chaque fois, je m'accorde un petit délai avant une dernière relecture et paf ! Ca ne loupe jamais. Après quelques jours sans y toucher, j'en trouve d'autres.

Citation :

Je comprends cette gène. C'est un peu comme refiler ses vêtement salles à un inconnu en disant "lave-moi ça !".

De l'intérêt de faire appel à un correcteur professionnel...

Depuis le début, je faisais mes relectures sur l'ordinateur...
Histoire de changer (des fois que...) j'ai imprimé tout le tapuscrit et pris un crayon (feutre rouge, puis HB quand ledit feutre s'est révélé sec) pour traquer les coquilles sur papier.
Résultat :
Je les trouve beaucoup plus efficacement comme ça, dirait-on...
Evidemment, il va falloir reprendre sur traitement de texte tout ce que je relève


Du coup...    Vos méthodes de chasse, à vous, c'est plutôt traitement de texte ou bien c'est aussi papier ?

Le plus efficace, c'est sur papier en lisant à haute voix (ça force à aller lentement). Parole de quelqu'un dont le métier est de taper des trucs sans faute à longueur de journée... Par contre c'est sûr qu'est-ce qu'on gâche comme papier ! Mais bon faut voir ça comme un outil de travail. Et même comme ça, et en attendant le lendemain, il en reste toujours... la perfection n'est pas de ce monde !

Oui on gâche du papier surtout si vous avez un roman de 600pages. Mais je confirme, sur papier c'est plus facile à trouver.

On peut également utiliserle verso de feuilles usagées pour ne pas gâcher trop de papier.

Par contre, qu'est-ce qu'on gâche comme encre !

Ouais t'as raison c'est ce que je fais en plus. Pour le gâchis, je parlais niveau pro, parce que pour l'instant c'est clairement pas avec mon absence de roman que je gâche du papier