C'est pire que les oeufs de Pâque.
C'est caché là où on ne les voit pas.
Quand on croit en avoir enfin fini,
quand on a réussi à relire deux fois sans rien trouver
Paf ! Voilà qu'à la troisième, il s'en présente à nouveau...
Je n'ai pas compté mes relectures...
Et c'est heureux.
Ca serait démoralisant.

Le pire, c'est sans doute que si le texte est fraîchement écrit, ou même juste s'il a déjà été relu peu avant, je ne vois rien.
Rien de rien.
Espacement obligatoire des relectures.


Et vous ?

Comment vivez-vous la chasse aux fautes et coquilles en tous genres ?

Oui, je suis d'accord avec toi. J'ai fini par comprendre que mon manuscrit doit être relus par autrui au lieu de continuer à relire et chasser les bêtes! Après plus de 10 lectures j'ai abandonné. J'ai dû avoir de l'aide. Je ne connaissais pas le forum et je trouve ça très bien ce concept d'entraide. Moi j'ai demandé à une correctrice de l'aide. J'étais seule à l'époque à pouvoir corriger et ma famille était trop loin et pas adepte de l'internet donc pas facile au loin. Voilà. Il faut dire que je ne suis pas géniale en orthographe.

Les coquilles vides ARGF! J'avais cru ne plus en avoir et hop dans le manuscrit finalisé, après envois, malheureusement, je relis le roman et hop plusieurs viennent. J'en ai marre j'avoue.

Oui il faut du temps entre les lectures. J'en suis arrivée à détester mon début et trouver mon histoire la plus nulle qui existe. (si cela se trouve c'est vrai elle est peut-être nulle mon histoire!) mais avant j'aimais et maintenant bah, j'en ai une over dose pour le prologue et les premiers chapitres.

J'ai dû lire plus de 30 fois mon histoire sans exagérer.


Vive Internet tout de même pour m'aider dans les conjugaisons et les fautes . je me suis même demandé si je n'allais pas investir dans un logiciel de correction.

The Cell   

Pas seulement les fautes d'orthographe...

J'ai trouvé des trucs du genre
- le type qui est sorti et qui intervient encore dans la conversation
- lapsus entre les noms de deux personnages

et bien entendu, il y a les trucs du genre répétitions ou autres...

Et j'en profite aussi pour paufiner certaines phrases, mais ça, c'est le "petit plus"


Oui, je pourrais demander de l'aide... Mais au début, je n'ai pas osé déranger quelqu'un avec ça, et maintenant, je trouve ça un peu idiot. C'est devenu la traque aux fautes cachées.
Je ne sais pas à combien de relectures j'en suis, mais je ne serais pas étonnée d'avoir dépassé la centaine...

Beaucoup pense que de demander de l'aide n'est pas bien. J'ai déjà lu comme quoi c'est comme si l'écrivain n'avait finalement pas écrit son livre. Je vais être honnête au départ, je voulais tout faire toute seule et puis j'ai vu que je ne pouvais pas. J'ai lu beaucoup sur l'écriture et les éditions et les auteurs et les aides aux auteurs. je me suis dis que si les éditeurs font appel à plusieurs personnes pour un seul texte, c'est que finalement les corrections sont difficiles pour juste une personne qui plus ai qui l'écrit.

J'ai apprécié de demander de l'aide. Il ne faut pas croire que j'ai demandé et reçu un texte corrigé. Non loin de là. j'ai corrigé d'abord puis j'envoyais la correction, il m'envoyait ça correction, et je relisais et acceptais ou encore remodelais mon texte. Un an au total pour peu d'écriture. Mais je suis ravie du résultat (pourtant pas encore achevé) On m'a dit qu'il fallait 4 relectures chez un professionnel. 3 lectures plus une dernière pour le BAT (bon a tirer).

Comme quoi!

Les répétitions sont ma grande spécialité!

The Cell

Je ne compte pas les relectures/réécritures non plus ^^'

J'ai fait moi-même, par des tiers, puis ensuite par l'éditeur.

Il y a eu plusieurs échanges entre la correctrice et moi-même avant de dire : c'est bon, on n'y touche plus, je valide le BAT. Mais si ça peut rassurer, je l'ai tellement lu et relu que je lui trouve tous les défauts du monde à mon roman. Il reste des répétitions (ma bête noire)... Mais maintenant qu'il est sur les étals, et bien faut assumer les imperfections

En ce qui me concerne, je suis paranoïaque. Je relis une vingtaine de fois un texte avant de le poster quelque part, ou de l'enregistrer sur mon ordinateur.

Et même ainsi, il y a des fautes qui réussissent à survivre.

Tiens, en voilà une !

Mais si, ici → la .

la → là.

Enfin, la meilleure solution reste de faire relire son texte par quelqu'un d'autre.
Ainsi il verra des fautes qui nous ont échappez et il n'aura pas ce problème de persistance orthographique qui survient lorsque l'on lit de nombreuses fois un texte : on est persuadés que le mot est bon et l'on ne voit pas l'énorme faut d'orthographe en plein milieu !

Et je ne pense pas que cela soit mauvais de demander de l'aide concernant les fautes de syntaxe, forme, ou autre. On reste l'auteur unique du texte, même si on bénéficie d'un coup de main pour le polissage !

on voit souvent mieux les fautes dans les textes des autres que dans ses propres écrits. En général j'écris, je laisse de côté puis je relis une fois que j'ai un peu "oublié", pour mieux voir les erreurs. Bien évidemment, à chaque lecture je corrige des choses, encore et encore, en fonction de mon "apprentissage". J'ai aussi investi dans un bon correcteur (mais je ne lui fait jamais totalement confiance, il ne corrige pas toujours juste), mais je vérifie aussi sur le net.... et je commence à faire lire sur le forum pour avoir les lumières des autres, ce qui est très enrichissant. Depuis je pointe mieux mes faiblesses et améliore mes textes   J'hésite encore à passer auprès d'une correctrice professionnelle, le coût, ne sachant ses compétences etc. (si vous avez des gens à conseiller, n'hésitez pas à m'en faire part via mp)
Relire prend du temps, mais je le fais quelques fois (mais ça ne va pas jusqu'aux 2 chiffres)... après un moment il faut se satisfaire de ses écrits  

Il faut absolument faire lire par quelqu'un d'autre. Et ce quelqu'un d'autre devrait faire relire par quelqu'un d'autre.
Pour avoir travaillé dans la presse, je me souviens de textes, relus par plusieurs personnes, qui étaient publiés avec encore des fautes et parfois... dans le titre, en gros !

Antidote, le célèbre correcteur québécois!!
Un peu cher (99$) mais ça vaut vraiment le coup. Il repère des fautes, imprécisions, archaïsmes et autres néologismes que les autres correcteurs ne voient pas forcément.
En plus, ça permet aussi de s'entraîner sur les lettres comme à l'administration qui recherche les chiens sans collier, celle dévolue aux concierges qui ont perdu leur immeuble, le fisc qui a déménagé sur l'île de Sein et autres fadaises etc.

Trikopp a écrit:

En ce qui me concerne, je suis paranoïaque. Je relis une vingtaine de fois un texte avant de le poster quelque part, ou de l'enregistrer sur mon ordinateur.

Moi, je serais plutôt du genre "paranoïaque que ça va bugguer et qu'il faut sauvegarder le plus souvent possible"
Quand aux fautes... En ce moment, je traque, je traque...
Je ne fais pas que ça, bien sûr, mais chaque fois que je m'y recolle, je traque, je traque... De temps en temps, je ne trouve plus rien et puis le lendemain les fautes sont là à nouveau.
Ca finirait par me rendre parano des fautes... Faudra quand même que je me décide à décider que c'est "bon comme ça"

Asyne a écrit:

on voit souvent mieux les fautes dans les textes des autres que dans ses propres écrits.

Ou dans les textes qu'on a laissé s'enterrer un bon moment avant de les corriger...
Pour la même raison, je pense, je ne vois plus les fautes à force de relire, même si j'en ai oublié. Je connais trop mon texte.

D'accord avec Frigga, il faut le faire relire par d'autres personnes, si possible par un professeur de français, ça marche très bien.  

Séléné.C a écrit:

Moi, je serais plutôt du genre "paranoïaque que ça va bugguer et qu'il faut sauvegarder le plus souvent possible"

Moi aussi, lorsque ma connexion rame !

Frigga a écrit:

Il faut absolument faire lire par quelqu'un d'autre. Et ce quelqu'un d'autre devrait faire relire par quelqu'un d'autre.
Pour avoir travaillé dans la presse, je me souviens de textes, relus par plusieurs personnes, qui étaient publiés avec encore des fautes et parfois... dans le titre, en gros

En effet, de nombreuses coquilles se glissent dans la pâte. Et qeulle déconvenue, quelle gène de s'en apercevoir après l'impression !

D'autant plus lorsque l'écrit est important ou très personnel.

Infini a écrit:

D'accord avec Frigga, il faut le faire relire par d'autres personnes, si possible par un professeur de français, ça marche très bien.  

Je suis d'accord aussi sur le principe, mais ça implique de demander une implication (oups répétition) à ces personnes sur le temps dont elles disposent.

J'ai été correctrice dans un fanzine.
Je passe encore beaucoup de temps sur le fanzine que  j'ai moi-même créé, même si ça n'est pas à chasser les coquilles (passé la journée d'hier à bidouiller la maquette du 1° numéro, ou du moins à commencer de le faire)
Ca me gêne de refiler mon machin à quelqu'un en lui disant de lire ça et chercher les fautes. Surtout que ce texte, j'ai déjà failli l'envoyer plusieurs fois aux éditeurs, mais chaque fois, je m'accorde un petit délai avant une dernière relecture et paf ! Ca ne loupe jamais. Après quelques jours sans y toucher, j'en trouve d'autres.

Et pas des moindres...    La semaine dernière, je me suis dégoté un loup-garou sous forme humaine par soir de pleine lune et alors qu'un copain à lui l'enferme tous les mois à double tour (pour raison évidente).

Et puis, ça me fiche des frissons, vu la petite taille de ce que je relis là, quand je pense à tous les textes que j'ai en attente.
Oui... Je devrais demander de l'aide...

Trikopp a écrit:

Séléné.C a écrit:

Moi, je serais plutôt du genre "paranoïaque que ça va bugguer et qu'il faut sauvegarder le plus souvent possible"

Moi aussi, lorsque ma connexion rame !

Pourquoi la connexion ? L'ordinateur ! Je suis une calamité informatique ambulante. Ca s'est amélioré, note bien. Il y a quinze ans, je faisais planter l'ordinateur rien qu'en touchant le clavier.

Trikopp a écrit:

C'est un peu comme refiler ses vêtement salles à un inconnu en disant "lave-moi ça !".

 Bonne image. 


Heu = le spoiler, c'est quoi tout ce barnum ?

27 ans... Hum ?
Qu'avais-sous le crayon en avril 1987 ?  Pas grand-chose je crois, mis à part mes dessins et mes devoirs de classe...