PortailAccueilRechercherS'enregistrerConnexion
Partagez
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
 

 [Outils] Mon roman est-il terminé ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

 
Shub
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  2944
   Âge  :  120
   Localisation  :  À l'Ouest mais sans rien de nouveau
   Pensée du jour  :  Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs
   Date d'inscription  :  12/09/2013
    
                         
Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Cela est une question récurrente et aussi certainement sur ce forum.

Actuellement, il fait 37 pages, police 12 cambria , 24.000 mots et 140.000 caractères.
J'ai écrit à un éditeur qui accepte les envois par mail et il me dit que cette taille correspond à une nouvelle, pas un roman.

Par conséquent, il est vraisemblable que d'autres diront cela et que je doive me remettre à la tâche: intrigue à développer, rajouter des personnages etc.

Qu'en pensez-vous ?

Sur le Net, la taille d'un roman est variable : on trouve des gens qui considèrent que le minimum est 30.000 mots mais d'autres aussi 50.000 mots.
D'autres raisonnent en terme de nombre de caractères (espaces compris sans doute)  et mentionnent entre 150.000 caractères, d'autres minimum 200.000.

En gros, je crois que je devrais considérer ce que j'ai fait comme l'ossature principale, où l'intrigue existe avec début et fin, développement, personnages principaux etc. mais c'est encore trop court non ?

Si je me réfère à d'autres bouquins qui ont été édités comme "Extension du domaine de la lutte", premier roman de Houellebecq, on pourrait presque dire qu'il s'agit d'une grosse nouvelle. Certains livres sont assez courts comme "Histoire d'enfance" de Peter Handke édité à la NRF. Un calcul rapide et sommaire m'a permis d'établir que son roman compte environ 28.000 mots maximum bien que faisant 117 pages! Mais c'est Gallimard et chaque éditeur possède sa propre norme en matière de format, nombre de mots par page etc. Et puis c'est Peter Handke aussi, ne l'oublions pas ...
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Si tu as raconté tout ce que tu voulais, alors c'est que c'est terminé. Cela ne sert à rien de gonfler une histoire pour que ça devienne un roman. Tu es entre la nouvelle et la novella, d'ailleurs.
 
Shub
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  2944
   Âge  :  120
   Localisation  :  À l'Ouest mais sans rien de nouveau
   Pensée du jour  :  Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs
   Date d'inscription  :  12/09/2013
    
                         
Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Oui j'ai entendu parler de ce terme de novella servant à désigner un roman court ou une grosse nouvelle. L'éditeur me vient de me dire que la taille minimum pour un roman se situe entre 200 et 250.000 signes.
Bon, ça existe des novellas qui se sont faits éditer ? Je sais , c'est une question naïve mais du coup on doit s'adresser à d'autres éditeurs j'imagine ??? Et ils doivent être moins nombreux que les éditeurs de romans. Je sais par expérience qu'en France, les gens achètent plus volontiers un roman que des nouvelles. J'ai déjà essayé par le passé et la nouvelle (malheureusement) chez nous n'est pas un genre très "vendeur".

J'hésite car en gonflant mon histoire je pourrais très bien atteindre les 200.000 signes mais évidemment il faut réfléchir à une autre forme du bouquin pour éviter le délayage.
 
Marybat
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  2409
   Pensée du jour  :  L'art de l'écrivain consiste surtout à nous faire oublier qu'il emploie des mots (Bergson)
   Date d'inscription  :  21/08/2012
    
                         
Marybat  /  Guère épais


Personnellement, c'est ce que j'ai fait. J'avais écrit 7 nouvelles et actuellement je les transforme peu à peu en romans.
C'est vrai que l'intrigue est déjà créé, le début et la fin du roman sont déjà écrit, mais à mon avis tu peux broder et ajouter par exemple quelques péripéties.
Développe les descriptions des lieux, des personnages. Ajoute-leur un passé, une famille, une histoire dans ton histoire. Corse un peu l'action. Ajoute un personnage, un intermédiaire.
Je pense que tu peux te faire plaisir facilement en réécrivant ton roman.

Je pense qu'un roman fait effectivement au minimum 200 000 caractères (espaces compris).
Après je dirais que cela dépend aussi du public visé.
Si tu écris pour de très jeunes enfants, ton roman pourra être plus court que si tu écris pour des ados ou même des adultes.
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Si tu n'as rien contre le numérique, ce sont surtout ces éditeurs qui publient nouvelles et novellas.
Il n'y a aucun mal à transformer une nouvelle en roman (une de mes nouvelles s'est rebellée de cette façon), mais, à mon avis, cela n'a d'intérêt que si toi, en tant qu'auteur, (ou tes personnages), veuilles que ce soit transformé. Si tu as raconté ce que tu voulais et envisage de changer de format uniquement pour des raisons éditoriales, tu risques de dénaturer ton histoire et c'est vraiment dommage. Il y a des histoires qui n'en ont pas besoin.

(Mais ce n'est que mon avis. Smile )
 
Shub
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  2944
   Âge  :  120
   Localisation  :  À l'Ouest mais sans rien de nouveau
   Pensée du jour  :  Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs
   Date d'inscription  :  12/09/2013
    
                         
Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Merci pour tes judicieux conseils: je vais m'y remettre. Peut-être ai-je tort mais je crois à mon "histoire", celle défendue et développée dans ce texte que j'ai écrit et je vais m'y remettre.
Effectivement, écrire un texte long comme un roman doit être tout sauf un pensum, puisque le lecteur (en premier !) doit y trouver de l'intérêt et s'attendre à des développements s'il juge l'histoire intéressante.

Merci again
 
DNDM
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  125
   Âge  :  40
   Localisation  :  Nantes
   Pensée du jour  :  J'aurais le dernier mot.
   Date d'inscription  :  21/11/2012
    
                         
DNDM  /  Barge de Radetzky


En ne lisant que le titre du topic, j'aurais répondu "Non". Si tu te poses cette question, la réponse est Non.

Sauf que là ce n'est pas toi qui te la pose, c'est l'éditeur qui te dit quelque chose. Et il a raison, d'ailleurs: un roman, "industriellement" parlant, c'est grand minimum au moins 250.000 signes pour la plupart des éditeurs. Et en France, on a très peu la culture de la nouvelle ou de la novella.

Mais là, si tu as envoyé ton histoire comme ça, c'est clairement que pour toi elle était terminé. Tu as dit tout ce que tu avais à dire sur le sujet. Donc inutile de revenir dessus. Tu ne ferais que délayer inutilement ton texte, le rendant forcément chiant au passage. Tu massacrerais une bonne nouvelle pour en faire un mauvais roman. Tu es actuellement à 140.000 caractères. Tu penses vraiment réussir à doubler ce chiffre juste en délayant et en rajoutant un ou deux chapitres inutiles?

Donc que faire?

- Chercher un éditeur qui malgré sa taille aimera ton texte. Ou des concours qui acceptent les nouvelles de ce genre. Ça se trouve, et ça permettra à ce texte de vivre sa vie.

- Écrire une suite, si l'histoire / les personnages s'y prêtent, et qu'ils t'inspirent. En accolant deux nouvelles de 150.000 signes qui se suivent et se répondent, tu auras un roman.

- Écrire d'autres nouvelles dans le même univers / sur le même thème, et essayer de caser cela en "recueil de nouvelles" auprès d'un éditeur ensuite. Ça peut marcher, s'il y a une cohérences, mais bon ce sera chaud aussi, beaucoup d'éditeurs ayant très peur de ce genre de gloubigoulba (et on les comprend: côté marketing, c'est franchement assez invendable).

- Dans tout les cas: tu peux considérer considérer ce (premier?) texte comme un bon exercice d'écriture, et passer à autre chose. Prendre une autre des idées que tu traines au fond de ton crâne, et lui donner vie. Je suppose que tu as beaucoup appris en écrivant. Utilise ce savoir pour faire une autre histoire, plus ambitieuse. Mais inutile de t'acharner sur cette nouvelle: elle est très bien comme elle l'est. Utilise ton temps et ton énergie pour lui faire une petite sœur plus joufflue.

Bon courage
 
Shub
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  2944
   Âge  :  120
   Localisation  :  À l'Ouest mais sans rien de nouveau
   Pensée du jour  :  Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs
   Date d'inscription  :  12/09/2013
    
                         
Shub  /  Roberto Bel-Agneau


DNDM a écrit:
En ne lisant que le titre du topic, j'aurais répondu "Non". Si tu te poses cette question, la réponse est Non.

Sauf que là ce n'est pas toi qui te la pose, c'est l'éditeur qui te dit quelque chose. Et il a raison, d'ailleurs: un roman, "industriellement" parlant, c'est grand minimum au moins 250.000 signes pour la plupart des éditeurs. Et en France, on a très peu la culture de la nouvelle ou de la novella.
Hélas c'est vrai.
Ceux qui ont publié des nouvelles en France sont des grands auteurs comme Sartre ou Camus, "L'exil et le royaume" et "Les mots" ! Mais ils étaient déjà connus voire prix Nobel ce qui a du motiver le lecteur à acheter leurs livres.
À la différence du monde anglo-saxon ou italien, on a peu la culture de la nouvelle dans ce pays ! Jack London a commencé sa carrière d'écrivain comme ça, en écrivant des nouvelles qui ont été publiées dans le New York Times à l'époque.

DNDM a écrit:

Mais là, si tu as envoyé ton histoire comme ça, c'est clairement que pour toi elle était terminé. Tu as dit tout ce que tu avais à dire sur le sujet. Donc inutile de revenir dessus. Tu ne ferais que délayer inutilement ton texte, le rendant forcément chiant au passage. Tu massacrerais une bonne nouvelle pour en faire un mauvais roman. Tu es actuellement à 140.000 caractères. Tu penses vraiment réussir à doubler ce chiffre juste en délayant et en rajoutant un ou deux chapitres inutiles

Je ne l'ai pas encore (!) envoyé à des éditeurs, loin de là.
Sans rentrer dans les détails, l'histoire se prête -assez aisément dirais-je- à des développements, étant donné l'époque et les personnages évoqués. Bien sûr, c'est très subjectif ce que je dis mais je le pense. Désolé si je ne dévoile pas le sujet. Quant au délayage c'est exclu: le pire moyen de dégoûter ou désintéresser les éditeurs ... et les lecteurs bien sûr.

DNDM a écrit:

Donc que faire?

- Chercher un éditeur qui malgré sa taille aimera ton texte. Ou des concours qui acceptent les nouvelles de ce genre. Ça se trouve, et ça permettra à ce texte de vivre sa vie.
J'adore la nouvelle comme style mais hélas ... J'ai eu il y assez longtemps un premier prix dans un concours de nouvelles en Belgique organisé par une association littéraire wallonne assez prestigieuse. En dehors de la valorisation narcissique (et je crache pas dessus!), ça ne m'a ouvert aucune porte dans le domaine de l'édition. Vraiment aucune ...
DNDM a écrit:


- Écrire une suite, si l'histoire / les personnages s'y prêtent, et qu'ils t'inspirent. En accolant deux nouvelles de 150.000 signes qui se suivent et se répondent, tu auras un roman.

- Écrire d'autres nouvelles dans le même univers / sur le même thème, et essayer de caser cela en "recueil de nouvelles" auprès d'un éditeur ensuite. Ça peut marcher, s'il y a une cohérences, mais bon ce sera chaud aussi, beaucoup d'éditeurs ayant très peur de ce genre de gloubigoulba (et on les comprend: côté marketing, c'est franchement assez invendable).

- Dans tout les cas: tu peux considérer considérer ce (premier?) texte comme un bon exercice d'écriture, et passer à autre chose. Prendre une autre des idées que tu traines au fond de ton crâne, et lui donner vie. Je suppose que tu as beaucoup appris en écrivant. Utilise ce savoir pour faire une autre histoire, plus ambitieuse. Mais inutile de t'acharner sur cette nouvelle: elle est très bien comme elle l'est. Utilise ton temps et ton énergie pour lui faire une petite sœur plus joufflue.

Bon courage
Le recueil de nouvelles j'en ai un peu fait mon deuil pour les raisons évoquées. Mais passer à autre chose, si cela semble judicieux si on considère son travail terminé implique un redémarrage complet. Des idées de nouvelles j'en ai et en ai eu, mais de là à les transformer en roman c'est autre chose !
L'écriture d'un roman dans une époque et un milieu différent du sien (Paris 2013) implique tout un travail de recherche et de documentation que je ne sais pas si j'ai envie de le recommencer sur un autre thème.
Je crois que je vais poursuivre en laissant dormir quelque peu ce que j'ai écris, lire d'autres trucs en rapport avec le sujet et voir si je retrouve de l'inspiration et un nouveau souffle pour écrire de nouveaux chapitres.

Merci beaucoup de tes conseils. Et bonne suite à toi dans ton travail d'écriture et le reste ...
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Comme je disais, les éditeurs numériques sont plus ouverts à ce format.
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Sinon, tu as ce lien, toujours intéressant : http://jeunesecrivains.superforum.fr/t23673-liste-des-maisons-d-editions-publiant-des-nouvelles
 
Aventador
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  6836
   Âge  :  51
   Localisation  :  Savoyard de corps et d'esprit
   Pensée du jour  :  "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville
   Date d'inscription  :  26/06/2012
    
                         
Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Je suis d'accord avec Jo Ann (nous avons un éditeur numérique en commun :mrgreen:). Quand je pars dans l'optique d'une nouvelle, je sais qu'elle ne deviendra pas autre chose, même si je la développe.
Un roman, c'est pareil, ça se conçoit  comme tel dès le départ.

Après il peut y avoir de très longues nouvelles (environ 180 pages pour certaines nouvelles de Stephen King).

Lorsque j'ai achevé mon recueil de nouvelles "Ephémères et diluviennes", je savais que j'aurais du mal à convaincre un éditeur papier pour le publier. D'entrée de jeu, je me suis dit que le format approprié est l'édition numérique. Idem pour mes contes pour enfants, trop courts pour l'édition traditionnelle. Après, rien ne t'empêche de t'auto-éditer en papier, même si tu es publié en numérique.


Dernière édition par Aventador le Mar 8 Oct 2013 - 15:47, édité 1 fois
http://raphaelcoleman.canalblog.com/
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Oui, c'est vrai un recueil de nouvelle qui a le même personnage peut facilement devenir un roman et certains écrivains procède ainsi pour écrire des romans.

Shub ! Fais un schéma et termine le roman, surtout si tu fais du Thriller, il faut nager entre 60.OOO et 100.OOO mots...Je compte sur toi.
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Si ce sont des nouvelles qui forment un roman, alors on parle d'un roman à épisodes. ;-) L'essor (ou le renouveau) des séries grâce au numérique : http://espacescomprises.com/ecrire-des-series-numeriqus/
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


J'écrirais dans ce cas pour espaces comprises. Je viens d'imaginer une histoire d'un patron d'assurance devenu pauvre, pour avoir assumer une centrale nucléaire, pour retrouver sa fortune, tente d'organiser le plus grand vol de tous les temps...ce serait un roman à épisode en forme de documentaire romancé. Vais faire quelque recherche pour ça...
 
Faust Federel
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1906
   Âge  :  49
   Localisation  :  Roazhon (Rennes)
   Pensée du jour  :  Cthulhu is my best fiend...
   Date d'inscription  :  24/01/2011
    
                         
Faust Federel  /  Journal du posteur


Des romans très courts existent, par exemple "Merci" de Daniel Pennac.
 
Après, ce sont des cas très atypiques, et la plupart du temps des exercices de style d'auteurs déjà reconnus et ayant publié des romans plus... consistants.
 
Donc, en premier roman, ça me semble très très compliqué à caser...
 

 [Outils] Mon roman est-il terminé ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 6Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum des Jeunes Écrivains :: Ressources :: Édition et Autopublication-