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| [Outils] Mon roman est-il terminé ? | |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mar 12 Nov 2013 - 13:07 | |
| Voici la réponse de l'éditeur Lamentin: Bonjour, En effet, votre texte est pour l'instant bien trop court. Il est toutefois difficile de se rendre compte, puisqu'une page en caractère 12 sera différente selon la police utilisée. On considère généralement qu'une page comporte environ 1500 à 2000 signes. Vous pouvez ainsi juger. En dessous de 300 000 signes, il ne s'agira pas d'un roman, mais d'une nouvelle, voire d'une novella.
En ce qui concerne nos choix éditoriaux, nous vous conseillons de vous référer à notre site : http://www.lelamantin.fr/a-propos/les-choix-editoriaux-du-lamantin/ - isallysun a écrit:
- Donc, est-ce que tu considères avoir fait le tour des questions qui sont posés dans ton histoire?
Non bien sûr !!! Il faut donc que je reparte au turbin, pour atteindre ce seuil fatidique. Peut-être laisser reposer ... Là c'est un peu la panne d'inspiration. Même si j'ai d'autres idées pour l'étoffer et il faut laisser du temps au temps, comme on dit. |
| | | Invité / Invité Mar 12 Nov 2013 - 13:29 | |
| Faut assumer le fait que tu as écrit une nouvelle. ;-) |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mar 12 Nov 2013 - 14:17 | |
| - Jo Ann v. a écrit:
- Faut assumer le fait que tu as écrit une nouvelle. ;-)
NON!! Si j'en reste là , c'est une nouvelle. Si j'arrive à 300.000 signes ou plus c'est un roman. Point-barre. Là j'en suis à 220.000 signes: pas impossible donc. Le tout est de décider si il y a une suite ou pas. Et surtout d'arriver à l'écrire, of course. |
| | | Invité / Invité Mar 12 Nov 2013 - 14:33 | |
| Shub, ce que tout le monde essaye de te dire et que tu n'as pas l'air d'avoir envie d'entendre, c'est que c'est absurde de vouloir étirer un texte pour correspondre à ce qui te semble être l'attente des éditeurs.
Il y a de petits romans, Nothomb ou Gavalda par exemple en ont des vraiment courts, donc ça existe aujourd'hui aussi. Pour autant, arrête de dire que les livres de 250 pages sont des pavés, ils doivent tourner autour de 60 000 - 80 000 mots, ce n'est pas énormissime.
Il y a des éditeurs qui ne cherchent que des novellas, et il y a des concours de nouvelles pour être publié en recueil. Tout existe. Tu peux aussi mettre ta nouvelle de côté, en écrire d'autres et ensuite soumettre un recueil.
Au lieu de te fatiguer à trouver le moyen d'étirer ton histoire, fatigue-toi à trouver l'éditeur qui s'intéressera à ton histoire, telle qu'elle est.
Ca ne sert à rien d'essayer de te convaincre que ton histoire vaut bien une autre parce qu'elles ont la même taille. La seule chose qui fera la différence, c'est la qualité de l'histoire.
Sinon, caroplume sur ce forum recherche un éditeur pour le roman de son compagnon qui est plus court que le tien, et elle se fait moins de nœuds au cerveau. Tu peux retrouver son topic et voir les retours d'éditeurs. |
| | Nombre de messages : 1347 Âge : 32 Localisation : Ne perd pas le Nord mais depuis l'Est Pensée du jour : Quelques (r)onces d'espoir Date d'inscription : 18/09/2013 | Epineuse / Agent 006 Mar 12 Nov 2013 - 16:11 | |
| Surtout que bon... Tu vas finir par passer plus de temps à faire des statistiques sur les romans courts et moins courts qu'à te pencher sur ton roman, à ce stade, tu sais '_____' |
| | Nombre de messages : 1512 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2013 | Gwenouille / Roland curieux Mar 12 Nov 2013 - 16:33 | |
| Ecoute Coline, ses paroles sont très sensées |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mar 12 Nov 2013 - 16:48 | |
| - Coline a écrit:
- Shub, ce que tout le monde essaye de te dire et que tu n'as pas l'air d'avoir envie d'entendre, c'est que c'est absurde de vouloir étirer un texte pour correspondre à ce qui te semble être l'attente des éditeurs.
Oui je sais mais le problème est qu'on vit dans un système. Et le système éditorial est comme les autres, il cherche à faire du pognon. Si l'éditeur Lamentin dit que 300.000 signes c'est le minimum, d'autres éditeurs diront ou penseront la même chose, fatalement ! Tout système possède des normes. Mais dans l'édition, c'est avec de la qualité, un minimum de décence et de la culture ce qui n'est pas le cas ailleurs et dans d'autres secteurs ou domaines. Surtout dans ce milieu, c'est l'intérêt pour tout ce qui est littéraire, ça compte ! Ailleurs on en est loin, très loin de là même ! - Coline a écrit:
- Il y a de petits romans, Nothomb ou Gavalda par exemple en ont des vraiment courts, donc ça existe aujourd'hui aussi. Pour autant, arrête de dire que les livres de 250 pages sont des pavés, ils doivent tourner autour de 60 000 - 80 000 mots, ce n'est pas énormissime.
Oui mais quand tu cites Nothomb, son premier roman je crois (je peux me tromper) était Stupeur et Tremblements, assez conséquent du point de vue taille. C'est après qu'elle s'est mise à écrire des choses courtes, mais le public connaissait déjà son nom. - Coline a écrit:
- Il y a des éditeurs qui ne cherchent que des novellas, et il y a des concours de nouvelles pour être publié en recueil. Tout existe. Tu peux aussi mettre ta nouvelle de côté, en écrire d'autres et ensuite soumettre un recueil.
J'ai donné !! J'ai gagné un concours assez prestigieux de nouvelles en Belgique en 98, ai été publié par quelques revues pour d'autres nouvelles: ça n'ouvre aucune porte. La nouvelle est un genre qui marche pas en France. Dommage, mais les gens achètent pas des recueils de nouvelles sauf quand c'est Sartre, Salinger, Cortazar etc. - Coline a écrit:
- Au lieu de te fatiguer à trouver le moyen d'étirer ton histoire, fatigue-toi à trouver l'éditeur qui s'intéressera à ton histoire, telle qu'elle est.
Ca ne sert à rien d'essayer de te convaincre que ton histoire vaut bien une autre parce qu'elles ont la même taille. La seule chose qui fera la différence, c'est la qualité de l'histoire.
merci pour tout. Ton message est encourageant. |
| | | Invité / Invité Mar 12 Nov 2013 - 17:15 | |
| Parce que tu soumets ton texte aux mauvais éditeurs. Il y a des éditeurs de textes courts (et d'auteurs vivants et contemporains). |
| | | Invité / Invité Mar 12 Nov 2013 - 18:35 | |
| - Citation :
- Oui je sais mais le problème est qu'on vit dans un système. Et le système éditorial est comme les autres, il cherche à faire du pognon.
Eh bien, trouve le système qui te convient. Dans ma recherche d'éditeurs, j'en ai vu plusieurs qui ne se consacraient qu'à la nouvelle et/ou la novella. Je ne me souviens plus des noms, là, car ce n'est pas ce qui m'intéressait, mais quelques recherches te permettrait de trouver chaussure à ton pied. Et puis, si ton talent est d'écrire des nouvelles, propose un recueil, alors ! P.S. : Stupeur et Tremblements, 186 pages dans sa première édition, donc sans doute bien moins que 50 000 mots... |
| | Nombre de messages : 1868 Âge : 27 Pensée du jour : «L’immoralité est un mythe inventé par les honnêtes gens pour expliquer la curieuse attirance qu’exercent les autres. » Oscar Wilde Date d'inscription : 03/02/2012 | Ézéchiel / Rouleau russe Mar 12 Nov 2013 - 20:08 | |
| Si tu estime que ton histoire est complète, que tu as insufflé, dans ces pages, toutes les émotions, idées que tu voulais, alors je pense que tu devrais l'envoyer aux éditeurs, qu'importe le nombre de pages... |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mar 12 Nov 2013 - 22:02 | |
| - Coline a écrit:
-
- Citation :
- Oui je sais mais le problème est qu'on vit dans un système. Et le système éditorial est comme les autres, il cherche à faire du pognon.
Eh bien, trouve le système qui te convient. Dans ma recherche d'éditeurs, j'en ai vu plusieurs qui ne se consacraient qu'à la nouvelle et/ou la novella. Je ne me souviens plus des noms, là, car ce n'est pas ce qui m'intéressait, mais quelques recherches te permettrait de trouver chaussure à ton pied.
Et puis, si ton talent est d'écrire des nouvelles, propose un recueil, alors !
P.S. : Stupeur et Tremblements, 186 pages dans sa première édition, donc sans doute bien moins que 50 000 mots... C'est toi sur la photo ? Jolie photo, indéniable !! |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mer 27 Nov 2013 - 13:27 | |
| À toutes fins z'utiles , j'ai écrit à de grands éditeurs pour demander s'il existait chez eux une "norme" concernant la taille des romans. Voici ma lettre:
Bonjour, Je suis en train de terminer un roman, polar fantastique qui fait 67 pages format A4 police 12 simple interligne, 42.400 mots et 249.000 caractères espaces compris. D'après ce que m'a dit un éditeur, le standard concernant la taille pour un roman doit se situer à 300.000 caractères. Qu'en pensez-vous ? Dois-je continuer à travailler ou puis-je déjà l'envoyer chez vous ou à d'autres éditeurs pour examen? merci d'avance Et voici les réponses:
L'olivier:
Bonjour, Un manuscrit ne se juge pas par son épaisseur, vous pouvez nous envoyer votre manuscrit. Bien cordialement,
Flammarion:
Bonjour, Nous n’acceptons généralement pas les romans faisant moins d’une centaine de pages. Nous n’avons pas d’exigences précises en termes de présentation mais nous préférons les manuscrits reliés, imprimés en recto avec interligne simple ou double.
Actes sud:
Cher Monsieur, Le plus sincère des conseils est de vous dire de ne pas trop vous soucier de la longueur finale et d'aller au bout de ce que votre imagination vous inspire. Puis envoyer. Cordialement
La Table ronde:
Bonjour, Nous ne publions pas de polars fantastiques, ce n'est donc pas la peine de nous l'envoyer. Je ne sais qui vous a dit qu'un roman devait faire 300.000 caractères… Ce qui compte (en tout cas pour nous) c'est la qualité, pas la quantité. Cordialement,
Grasset:
Bonjour. Nous n’avons pas de standard précis concernant la police que vous utilisez en revanche il faut que le roman fasse plus de 50 pages au minimum. Vous pouvez donc continuer sur votre lancée.
Zulma:
Nous avons bien reçu votre courrier électronique. Si vous souhaitez présenter votre projet aux éditons Zulma, même inabouti, nous lisons tous les manuscrits qui nous sont adressés sous forme papier uniquement (peu importe la mise en page, le format, etc.), et dans leur intégralité.Nous informons toujours les auteurs par courrier, dans un délai de trois à six mois, de notre décision. Vous pouvez nous envoyer votre manuscrit par voie postale ou le déposer à nos bureaux (9h30-13h et 14h-18h30). Nous vous conseillons toutefois de vous rendre en librairie avant de nous adresser un manuscrit, afin de vous faire une juste idée des livres que nous publions et des collections dans lesquelles ils s'inscrivent.
Lamantin: En effet, votre texte est pour l'instant bien trop court. Il est toutefois difficile de se rendre compte, puisqu'une page en caractère 12 sera différente selon la police utilisée. On considère généralement qu'une page comporte environ 1500 à 2000 signes. Vous pouvez ainsi juger. En dessous de 300 000 signes, il ne s'agira pas d'un roman, mais d'une nouvelle, voire d'une novella. |
| | Nombre de messages : 479 Âge : 37 Date d'inscription : 19/09/2013 | sosotess / Pour qui sonne Lestat Mer 27 Nov 2013 - 18:46 | |
| Très intéressants, ces retours! Ils ne concordent pas tous, mais sont assez encourageants pour toi, non? |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mer 27 Nov 2013 - 18:56 | |
| Oui encourageants ! Merci ... De toute façon j'ai tellement de boulot avec ce roman que ça me rassure un tant soit peu !
Tu connais pas ici ou ailleurs un lecteur genre qui a travaillé dans une maison d'édition pour faire relire une dernière fois mon texte avant de l'envoyer à des éditeurs ? Je sais pas où je peux trouver cela mais je compte vraiment le faire car en général les éditeurs répondent par oui ou par non, et souvent c'est non !!!! |
| | Nombre de messages : 285 Âge : 40 Date d'inscription : 06/05/2013 | Firefrost / Autostoppeur galactique Mer 27 Nov 2013 - 20:09 | |
| Je me permets d'intervenir car cette histoire de longueur m'a posé question à la rédaction de mon roman Noire Neige.
D'aucuns diront que ce n'est pas la taille qui compte (haha), mais blague à part, mon avis est qu'un roman n'est jamais achevé. Ce qui est publié n'est au final qu'une version parmi un nombre infini de possibilités, la version sur laquelle l'auteur et l'éditeur ont trouvé un terrain d'entente. Je pense que toute histoire pourrait développer un personnage plus en profondeur, décrire plus certains passages, rajouter une sous-intrigue palpitante ; ou à l'inverse faire plus concis sur certain aspects. Bernard Werber a écrit 120 fois son best seller "Les fourmis", chaque version étant une déclinaison du roman final, et je crois même que dans ses premières versions, le roman faisait plus du double en terme de longueur.
Le principal, c'est que le roman soit suffisamment abouti en lui-même pour satisfaire l'auteur, et plaire à un public.
D'un autre côté, pour être plus terre-à-terre, certains lecteurs préfèrent des histoires courtes type nouvelles, d'autres des romans plus longs, voire des saga. Tu trouveras toujours un public, quel que soit la longueur de ton roman.
Cela dit, dans mon cas, Noire Neige a connu deux versions intermédiaires, car je n'étais pas satisfait de la longueur que je jugeais trop courte. J'ai donc travaillé sur un développement de l'intrigue et de certains persos, ainsi qu'à rajouter des sous intrigues, mais sans trop rajouter de nouveaux persos, et encore moins rajouter des descriptions. Bref : développer ce qui existait déjà plutôt que de broder avec de nouveaux persos ou aventures sans lien prononcé avec l'intrigue principale. Et le résultat me convient à 100% : mes persos sont beaucoup plus développés et donc attachants, et l'intrigue est bien plus riche et donc prenante.
En conclusion : ne te force surtout pas à développer si tu n'as pas d'inspiration, mais si en repensant à ton histoire, tu te dis "tiens, et si tel perso faisait tel action", ou "et si tel évènement survenait", et que cela t'inspire, fonce, le résultat n'en sera que meilleur. |
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