Entre, les deux types d'édition, il y a l'auto-édition.

Lorsqu'une maison ferme, les auteurs récupèrent leurs droits.

Et le compte d'auteur, c'est jeter son argent à la poubelle.

Je suis d'accord.

Je remets ça : j'ai avancé.

J'en suis à 48 pages, 29.000 mots et 170.000 caractères.
Une sorte de norme sur la taille des romans circule sur le Net et ailleurs, taille variable entre 30.000 mots pour certains et pour d'autres 50.000 mots et plus ...
Ça semble encore bien trop court pour tenter l'édition et de toute façon, j'ai pas fini MAIS... J'ai le début, le milieu et la fin, l'intrigue et les personnages principaux. C'est un genre "polar fantastique".
Je compte à ce stade le faire lire à des gens qui sont ouverts, cultivés et pouvant s'intéresser à ce style.

Est-ce raisonnable ? Il arrive un point dans l'écriture où on ne sait plus (c'est mon opinion) quoi penser de ce que on a écrit et là, je dois dire que c'est un peu mon cas.
De toute façon, j'ai commencé il y a un mois et demi seulement ce qui paraît jeune et tenir des délais tout à fait raisonnable, en se disant au départ que ça me prendrait au moins 6 mois voire un an .
Croyez-vous dans ces sortes de "lectures au stade intermédiaire d'un roman" et avez-vous l'expérience de ce stade ou d'un moment analogue? C'est ma première expérience de texte long et j'avoue ne pas savoir très bien "manager".
J'ai vu une émission sur les livres sur France 5 je crois, et un auteur pro disait qu'il avait travaillé 14 mois en écrivant tous les jours ou du moins en essayant.

Sur la question de la taille des romans, je signale un roman "L'Egypte" , 64 pages vendu 15€ , c'est ICI !

Il y en a d'autres sur ce site ...

Les fainéants dans la valléee fertile de Albert Cossery, qui fait 120 pages soit grosso modo la moitié en A4.

Vrai ! Il y a aussi toujours aussi du même auteur, Les hommes oubliés de Dieu qui fait 158 pages.
Lorsqu'on fait une recherche Google "roman court" on trouve quand même des liens.

Par exemple sur cette page, on voit que Stefan Zweig, Cocteau et bien d'autres ont écrit des romans courts.

À mon avis, il doit falloir compter minimum 150 pages format in-folio pour être dans une norme de "roman court".
Sur cette page il est écrit La route de midland (le passager) de Catherine Arnaud, Nombre de pages : 160. Un court un peu moins court.

On ne devrait pas se baser au nombre de pages mais en nombre de sec ou de mots.
Une page chez Actes Sud n'a pas la même tête qu'une page chez Héloïse d'Ormesson.

Absolument exact ! Faut voir, je peux rajouter des choses mais il faut tenir compte aussi de la psychologie du lecteur: pas négligeable!  

Certains préfèrent des romans courts mais denses, ou alors pas forcément denses mais avec une teneur qui leur plait en feuilletant, comme de la poésie ou un style ou une histoire avec lequel on accroche ou sent qu'on va accrocher. Tenir compte des saisons aussi, même du temps qu'il fait !! Bref, j'en sais rien. Des fois je rentre dans des librairies ayant envie d'un livre et je peux sortir avec qq chose d'inattendu et pas prévu.
Personnellement j'en ai un peu marre des gros pavés, sauf s'ils sont d'auteurs connus.

À vrai dire, le mieux est de le faire lire par des personnes dont on se sent proches, et dont l'avis importera.

La vérité dans toutes ces mesures qu'on te donne c'est : Bullshit.
Penser constamment aux chiffres quand on écrit, c'est mauvais. C'est accrocher l’œil sur un cadran, donner les mots sur son rythme. On peut pas partir sur l'idée d'un score défini quand de création littéraire il s'agit... C'est mieux si la fin tombe d'elle-même, où elle veut, plutôt que sûr cette... ligne d'arrivée tracée à l'avance. 10 mille ou 60 mille mots, qu'est-ce qu'on s'en fout ? Oublie ce problème.

J'en suis dans mon roman à 58 pages, 214. 320 caractères espaces compris et je me demande toujours si c'est une taille raisonnable pour l'envoyer à des éditeurs.

J'ai pris deux romans édités en poche, Contes d'Odessa d'Isaac Babel (176 pages) et Petites Proses de Michel Tournier (230 pages) et ai fait un calcul. En gros, il y a 1600 caractères (esp. compris) par page dans chacun de ces deux romans.

Je me livre au calcul suivant==>214. 320 divisé par 58 pages me donne 3700 car. (esp. compris) par pages pour mon roman dans le trait. de texte Word.

Donc simple règle de trois: si mon roman devait (et pouvait!) être édité en poche il aurait 3700 divisé par 1600 multiplié par 58 pages, soit 133 pages. Voilà , ça ressemble à un roman mais court ça va de soi. Assez court j'en conviens !
En gros je me dis qu'il suffit de multiplier par deux (en fait un peu plus du double!) le nombre de pages de son texte en format A4 police 12 simple interligne pour avoir une idée de sa taille en format poche. Évidemment les normes typographiques sont variables suivant les éditeurs.

Me suis-je gouré dans mon calcul ?
En gros je me dis que si j'atteins 75 pages format A4 il aura grosso modo la même taille que le roman de Babel.

Tu essaies très fort de te formater, j'ai l'impression.

Ben j'essaie de mettre toutes les chances de mon côté. Normal non ? La tendance actuelle est au pavé de 250-300 PAGES VOIRE PLUS ...

Parmi ceux ou celles qui se sont fait publier ou pas fait publier voire ont reçu des commentaires, est-ce qu'il figure cette donnée genre "votre roman n'est pas assez long " ?

Le problème est qu'une fois que je l'envoie, j'y touche plus je crois. Et que si j'essuie des refus pour cette raison, je l'aurai assez mauvaise. En plus les éditeurs donnent pas toujours les raisons n'est-ce pas ? Je me dis que ça serait con. J'y connais rien en édition, rien de rien, c'est la première fois que je tente ce truc en fait. Un ami proche l'a lu et m'a fait des compliments en me disant moyennant certaines corrections (que j'ai faites!) je devrais l'envoyer à des éditeurs. Bon, ça fait toujours plaisir n'est-ce pas ?

tu le dis toi-même, c'est la tendance ACTUELLE (et même là, ça dépend de quel côté on regarde vu les différences d'espacement et de taille de caractère) et non celle qu'il va y avoir plus tard. Donc, est-ce que tu considères avoir fait le tour des questions qui sont posés dans ton histoire? Si oui, c'est que ton roman/novella est terminé et qu'il n'a pas besoin d'avoir d'ajouts. Et rien de mieux que de le laisser reposer pour avoir un recul pour t'assurer de la réponse à cette question!

Délayer son histoire pour se formater c'est un peu (beaucoup) la détruire pour pas grand chose au final parce qu'un récit construit pour être court et délayé pour être long a perdu son essence, donc son intérêt. Un peu comme préparer un café court, noir, sans sucre, et servir du jus de chaussette.