Jo Ann, bon courage !

Je ne suis pas pour les jugements à l'emporte-pièce : si un éditeur me place 100 livres par mois, je suis déjà très heureux.

Ce n'est pas un jugement à l'emporte-pièce. Si tu veux payer pour être corrigé alors que l'éditeur doit s'en occuper, c'est ton choix, ton droit. Un vrai éditeur s'en occupe. Comme le dit Michelle, c'est un prestataire de services.

(Et merci pour le courage, mais je ne suis pas à la recherche d'éditeur. )

Quand (si un jour tu..) tu auras cherché un éditeur pendant des années, tu reconsidéreras peut-être les faits. C'est la dure condition des auteurs qui ne sont pas simples spectateurs de ce monde. La théorie, c'est bien joli...

Je crois que Jo Ann a déjà un éditeur.

Comme ancienne correctrice, je rejoins Jo Ann et Michelle, on ne peut pas ignorer cet aspect. Je doute que question renommée, ce soit bon. Au mieux, on achètera une fois l'un de tes livres et l'on s'en tiendra là. Mais si on le feuillette et que l'on tombe sur plusieurs fautes, on le reposera sans plus.

Un bon éditeur est le garant d'un livre de bonne qualité, ce n'est pas un simple commercial.

Monilet, tu ne me connais pas. Tu ne sais pas pendant combien de temps j'ai galéré et quand est-ce que j'ai commencé. J'ai commencé (il y a DIX ans) avec un compte d'auteur. Parce que je croyais que c'était normal de payer. Ce n'est PAS normal de payer. Et ça fait dix ans que je répète la même chose.
Je ne cherche pas d'éditeur parce que j'ai trouvé chaussure à mes pieds. Et je n'ai pas eu à payer.

Je ne parle pas de théorie, je ne parle que de ce que je connais. Et le milieu, pour y travailler, je le connais.
Alors qui donc a des jugements à l'emporte-pièce, hein ?


AJOUT : Coline.  

@ Coline N'oublie pas qu'avec les années on apprend à corriger soi-même ses livres et qu'on peut tout à fait fournir un produit beaucoup plus qu'acceptable. Mais je ne prétends pas que c'est la solution idéale, simplement que cela peut-être un premier pas, si l'on est sûr de son manuscrit et qu'il n'a pas eu la chance d'être accepté par un "plus gros".

@ Jo ann : perso mes recherches remontent à 1999 et ma première édition, aussi à compte d'auteur à 2002 ; je crois aussi savoir ce dont je parle. 8 acceptations à compte d'éditeur ; certes, des petits.

Ce n'est pas un concours pour qui a commencé plus tôt, qui a galéré le plus.
Je persiste : on ne devrait pas signer n'importe comment parce qu'il faut bien commencer quelque part. Je ne suis pas désespérée à ce point.
Bon courage à toi.

Je parlais d'un cas particulier, je hais les généralités et les extrapolations. Brisons là.

Citation :

N'oublie pas qu'avec les années on apprend à corriger soi-même ses livres

Comme correctrice, je doute du bien-fondé de cette assertion. On a toujours besoin d'un regard extérieur et impartial. Seul, on peut fournir un manuscrit de bonne facture, mais un livre bien fini, je ne crois pas. Les auteurs que j'ai corrigés ont toujours été effarés du nombre de corrections. On peut être persuadé de tenir une bonne histoire et un bon style, on n'est jamais à l'abri de coquilles et de maladresses.

Et si l'on est sûr de son manuscrit... on doit alors être persuadé qu'il finira par plaire à un bon éditeur. Je ne suis pas convaincue par la théorie de l'artiste maudit à jamais méconnu.

Coline, je trouve d'ailleurs que les correcteurs ne devraient jamais se corriger.  Je corrige les autres, je laisse les autres me corriger !

Citation :

Coline, je trouve d'ailleurs que les correcteurs ne devraient jamais se corriger. Laughing Je corrige les autres, je laisse les autres me corriger !

Je trouve que c'est un lâcher-prise plutôt sain.

Coline, pas d'accord avec toi
moi, je me sens complément "artiste maudit" et même poisseux

une fois, j'ai même failli signer avec un éditeur (de rêve) jusqu'à qu'il me dise qu'il venait d'être racheté par Flammarion et que bon, d'une certaine manière il n'était plus vraiment décisionnaire des publications. Au final, la nana parachutée de Flammarion n'a bien sûr pas voulu de mon bébé qu'il trouvait pourtant très bien

mais là, on sort du fil

- si l'éditeur ne te réclame pas d'argent
-s'il engage un correcteur
-s'il a un diffuseur
-s'il compte faire un minimum ta promotion
-s'il ne te force pas à faire par toi-même un minimum de préventes, fonce !

C'est tellement difficile de faire publier un premier roman dans une vraie maison d'édition... Ces cinq points te garantissent qu'il s'agit du moins d'un éditeur de bonne volonté, et pas d'un arnaqueur.
Après, c'est vrai que rien n'est parfait. C'est aussi à l'auteur inconnu de se "bouger" un peu pour faire la promotion de son premier roman, le faire connaître, surtout que l'éditeur n'a pas que lui à gérer.
J'ai signé avec les deux maisons d'édition qui me garantissaient ces cinq points, en étant néanmoins intransigeante pour ceux-ci. Résultat les relations se passent bien, je n'ai rien à réclamer ou à éclaircir.
Et si de ton côté tu es transparente et prête à retravailler ton roman en cas de besoin, vraiment, vas-y...

Sinon, je suis d'accord avec Coline. Dieu soient bénis les correcteurs en ce qui me concerne...

Je pense que c'est une excellente liste !

Coline a écrit:

Citation :

N'oublie pas qu'avec les années on apprend à corriger soi-même ses livres

Comme correctrice, je doute du bien-fondé de cette assertion. ;

Je maintiens que lorsqu'on a un peu de bouteille, jointe à une certaine connaissance de notre langue, on peut délivrer un texte très convenable. Il est évident aussi que des relectures extérieures sont indispensable, après qu'on en a effectué soi-même une quantité innombrable.