Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Lun 17 Juin 2013 - 14:04 | |
| "En général" ... ça veut dire si tu t'es laissé posséder. Je ne cite pas souvent la SGDL comme référence (ReLire étant un abus auquel ils participent avec entrain), mais en lisant www . sgdl. org/les-services/les-contrats/le-contrat-dedition on voit bien pour l'international, les traductions et les autres médias qu'il s'agit de droits négociables et à négocier donc pas une fatalité.
C'est d'ailleurs confirmé dans le "contrat type" commenté attaché à l'article.
Maintenant, si un auteur décide qu'il est prêt à tout céder à l'éditeur qui daignera enfin marquer de son sceau, il est possible qu'il y laisse tout pour une bouchée de pain, y compris son premier né.
(désolé pour le lien cassé, j'ai pas le droit d'en poster des vrais pour l'instant) |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Lun 17 Juin 2013 - 14:06 | |
| Autre lien : www . enviedecrire. com/contrat-edition-pieges-a-eviter/
Deux contrats valent mieux qu’un
« Depuis 1985, le contrat d’adaptation audiovisuelle doit être séparé du contrat d’édition, atteste Valérie Barthez. L’auteur n’a donc pas d’obligation de signer ce contrat d’adaptation. » Et pourtant certains éditeurs font croire aux auteurs qu’ils doivent signer les deux documents… |
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Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Lun 17 Juin 2013 - 14:10 | |
| - TheSFReader a écrit:
- Autre lien :
www.enviedecrire.com/contrat-edition-pieges-a-eviter/
www.sgdl.org/les-services/les-contrats/le-contrat-dedition
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Lun 17 Juin 2013 - 14:17 | |
| Merci Le_Conteur |
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Nombre de messages : 106 Âge : 35 Date d'inscription : 02/10/2011 | Daxter / Barge de Radetzky Lun 17 Juin 2013 - 16:10 | |
| Voilà un sujet intéressant, mais je me permets de vous crier : ATTENTION AUX STATS !!!!!!
Je m'explique : Ces données sont des moyennes, et je vais vous prouver qu'elles sont fausses : Prenons l'exemple des 15% d'impression... Je m'excuse, mais le prix moyen d'un livre est de 4,5 euros l'impression... Donc pour que ces 4,5 euros entrent dans les 15% on fait : (4,5 x 100)/15 = 30 euros le livre ! Vous avez déjà vu un livre à 30 euros dans une livrairie ? Si oui, vous l'avez acheté ??? Vus vous êtes jeté dessus alors qu'il ne faisait que 500p ? Il y a quand même un gros soucis, non ?
Bref, tout ceci ne représente que des moyennes. Il faut donc les prendre avec des pincettes... Les gros éditeurs on leur propre imprimerie, leur propre diffuseur/distributeur... Bref ils gagnent à eux seuls 30% de plus que les petits et moyens éditeurs qui donnent chacun 15% au distributeur/diffuseur plus qui doivent payer de leur poche les 4,5 euros d'impression pour un unique livre (sans parler de l'acheminement jusqu'au distributeur !)... Ainsi, les moyennes sont faussées ! Il faudrait différencier les moyens et petits éditeurs contre les grands...
Aussi, je tiens à vous mettre en garde en ce qui concerne les droits d'auteurs annoncés parfois à 10% en moyenne d'autres fois entre 8 et 12%... Si un éditeur vous propose un contrat aux droits d'auteur de 8% refusez-le !!!!! C'est 10% !!!! La moyenne est une fois de plus faussée par le mélange avec les co-écrivains ou BD et droits à se partager donc entre illustrateur et scénariste/écrivain... Mais c'est toujours 10% de DA ! Ce qui donne 5% chacun s'ils sont 2 à avoir travaillé sur l'ouvrage. Et ça diminue si le nombre d'auteur est plus important...
Pour ce qui est des 12% de droits d'auteur... Ceci n'est possible que si l'auteur parvient à un certain nombre de ventes... Parfois ça monte à 14% de droits. Seules les grandes maisons y arrivent car elles ont un imprimeur et diffuseur à eux donc tarifs préférentiels, pour ne pas dire nuls, car réalisés sur le profit fait par la distribution des autres maisons (ce qui permet en plus de réduire l'impôt sur le chiffre d'affaire à la fin de l'année).
Voili voilou, j'avais besoin de ramener mon grain de sel, car ça fait longtemps que je réfléchis à tout ça pour monter ma propre maison d'édition et je me suis bien renseignée sur la question... En tous cas, pour une "petite" maison 15% d'impression, c'est impossible !!!
Bref, je tenais à vous mettre en garde : quelque soit le sujet, ne vous fiez pas aux "statistiques" ! Elles sont là à titre indicatif, elle ne font pas foi !
Bonne journée à tous !
Dernière édition par Daxter le Lun 17 Juin 2013 - 16:20, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Lun 17 Juin 2013 - 16:11 | |
| Enfin, négocier, c'est ardu, tout de même. Tu as beaucoup plus besoin de l'éditeur que lui en a besoin de toi ; c'est clairement lui qui gagne dans le rapport de force, sauf si tu es vraiment prêt à ne rien céder. Notre professeur nous avait donné un exemple - à l'occasion de l'exposé là - d'un auteur qui avait réussi à tourner en bourrique ses éditeurs sur le pourcentage de droits d'auteurs. Je ressortirais mes vieilles feuilles de notes et je retrouverais l'exemple. |
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Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Lun 17 Juin 2013 - 16:32 | |
| Il y a - pour sourire - l'exemple de Jean d'Ormesson qu'on a appelé Monsieur 18%. |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Lun 17 Juin 2013 - 16:34 | |
| Je ne dis pas le contraire. Ce que je dis, c'est que ce n'est pas "parce que c'est comme ça" qu'un auteur DOIT signer le contrat. Il peut aussi décider de ne pas signer.
Rappels : dans le pire des cas, ce contrat va durer 70 ans après la mort de l'auteur. il a des impacts non seulement sur ce livre, mais potentiellement sur 2-5 autres. Pour un auteur débutant, il va rester en librairie (sauf coup de chance énorme) 2-3 semaines max sur les étals, et encore, pas forcément face devant, après quoi, il est "parti" dans les limbes.
Oui, l'auteur est demandeur des services de l'éditeur. Mais doit-il fournir la clefs et les menottes avec ?
Si l'éditeur n'est pas prêt à céder sur le taux, peut-être est-il possible de négocier sur les droits de traduction/multimédia ou autre. Et s'il ne veut pas bouger du tout, croyez-vous qu'il est vraiment intéressé par le livre ? ou plutôt par un revenu ?
En France, ça n'existe que peu encore (par manque de maturité du marché des ebooks), mais en Anglophonie, l'édition indépendante (indie/self-publishing, principalement numérique), a l'avantage de donner un nouveau levier pour les auteurs. Que ceux-ci veuillent aller directement dans l'auto-publication ou non, c'est toujours une carte de plus pour négocier... Et plus l'édition indépendante prendra de poids, plus les éditeurs devront justifier/concéder dans leurs négociations, pour leurs contrats.
Ca sent bon tout ça pour les auteurs... |
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Nombre de messages : 1512 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2013 | Gwenouille / Roland curieux Lun 17 Juin 2013 - 16:37 | |
| Je vais titiller là ou ça fait mal, je pense. Le livre est un des rares secteur qui ne connait pas la crise eh bien si. Il a baissé de 3 % au moins cette dernière année, et chiffres à l'appui que vous pourrez tous trouver sur internet puisqu'ils ont été diffusé au salon du livre 2013. Chapitre a du fermé 20 % de sa chaine, Virgin a fait faillite et la FNAC est à vendre depuis 3 ans. Quant à nous, DECITRE, qui sommes très présent en Rhône-Alpes et qui nous classons 5ème d'un point de vue national, nous sommes tous au chômage partiel. Le secteur du livre, c'est le seul secteur qui même en crise, propose plus de nouveautés que lorsqu'il n'est pas en crise, c'est vrai. Mais dire que le secteur ne connait pas la crise, c'est pas vraiment vrai. Ou alors peut-être que les éditeurs, eux, ne la connaissent pas ? Mais comme les libraires sont à la fin de la lignée, si le secteur ne connaissait pas la crise alors expliquez-moi pourquoi toutes les librairies vendent moins de livres ? Il y a bien plus de choix, mais le tirage moyen pour chaque ouvrage a baissé. Autrement dit, pour remédier à la crise, les éditeurs proposent un panel plus large de choix de lecture mais en moins grosse quantité. |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Lun 17 Juin 2013 - 16:41 | |
| (Note : c'est d'ailleurs ce qui permet à des "routards" de l'édition comme Dean Wesley Smith , de conseiller maintenant de ne pas aller voir les éditeurs AVANT d'avoir auto-publié le livre... cf http : // www . deanwesleysmith.com/?p=9358 ) |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Lun 17 Juin 2013 - 16:55 | |
| @Gwenouille "pourquoi toutes les librairies vendent moins de livres ?" Pour moi c'est la faute aux autres médias. jeux vidéos, séries, internet, musique... autant de supports récents et "filtrant" le pouvoir d'achat et temps d'attention des "clients".
Et puis aussi un détournement vers des services en ligne de vente, qui apportent un service correspondant mieux aux attentes des clients. |
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Nombre de messages : 106 Âge : 35 Date d'inscription : 02/10/2011 | Daxter / Barge de Radetzky Lun 17 Juin 2013 - 18:32 | |
| Le téléchargement illégal est aussi un frein aux éditeurs et librairies ! |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Lun 17 Juin 2013 - 21:21 | |
| @Daxter ah oui ?? c'est sûr ? alors quelles solutions ? |
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| Invité / Invité Lun 17 Juin 2013 - 21:36 | |
| Un livre c'est cher. Entre 15 et 20 euro, c'est abusé. J'essaie de faire fonctionner la machine à mon petit niveau en achetant des livres neufs en librairie. Et ils ne valent rarement plus de 5 euro au regard du plaisir qu'ils m'ont apporté. Ils deviennent ces objets sans légitimité qui s'amoncellent sur les étagères et je ne sais si c'est le poids du papier ou celui de ma conscience qui les font fléchir. Qu'ils baissent le prix des livres ! 20 euro ce n'est même plus le prix d'un DVD, d'un compact disc. c'est 20 euro de viande, de poisson ou tout ce qui nous fait dire que la vie coute vraiment cher ces temps-ci. |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Lun 17 Juin 2013 - 22:02 | |
| Ben moi, c'est simple, les libraires ont pas ma came. Va trouver de la SF en anglais en France. A part dans les GSS (et j'ai pas plus envie de leur donner du fric à eux qu'à Amazon), y'a tout simplement pas. On me dira que je peux commander chez le libraire. Mais à quel prix ? sous quels délais ? Je veux bien faire des efforts, mais là... non.
Alors qu'en numérique c'est tranquille. Pas trop cher, pas de frais de ports à payer, pas d'attente... Mieux ! |
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