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| [Contrat d'édition] Votre avis | |
| | Nombre de messages : 287 Âge : 43 Localisation : Breizh Date d'inscription : 17/07/2009 | Paul.Art.Bear / Autostoppeur galactique Lun 10 Juin 2013 - 11:55 | |
| Bonjour Après 6 mois d'édition numérique de mon roman, "La Terre des centaures", une maison d'édition me propose enfin de l'éditer en version "papier". C'est une toute nouvelle maison qui n'a que quelques mois d'existence (comme Booxmaker quand il a édité mon roman... Heureusement qu'il y a encore des créations de maisons d'édition pour publier nos romans ! :-)) Je voulais vous demander votre avis sur le contrat qu'ils me proposent. Il semble relativement clean, hormis deux-trois points peut-être. Et vous ? Qu'en pensez-vous ? PS : Pour des raisons de confidentialité, j'ai masqué le nom de l'éditeur. - Spoiler:
Considérant que l'auteur déclare être titulaire des droits d'auteur relatifs à l'œuvre littéraire intitulée : La Terre des centaures.
Considérant que l'éditeur désire reproduire, imprimer et commercialiser l'œuvre dans une édition papier et/ou numérique et/ou audio.
Considérant que l'auteur accepte de céder à l'éditeur et à ses ayants droit, le droit de reproduire et diffuser l'œuvre dans le public, moyennant compensation.
Il a été convenu ce qui suit
- Article 1 : droits concédés et étendue
1.1. Le droit concédé est un droit de reproduction, toute adaptation sera faite avec le consentement de l’auteur et donnera lieu à un nouveau contrat.
1.2. La reproduction se fera sous format papier, numérique, audio. En cas de nouveau média disponible, l’éditeur se réserve le droit de les utiliser.
1.3. Il est convenu que la reproduction audio ne sera pas la propriété de l’auteur et restera celle de l’éditeur. Cependant, elle pourra être cédée ou concédée moyennant une indemnité et le maintien des accords avec l’acteur qui a prêté sa voix pour l’enregistrement (pourcentage sur les ventes). En cas de refus d’une de ces conditions, l’éditeur se réserve le droit de continuer la vente ou de mettre au pilon l’oeuvre audio.
1.4. Il est convenu que la traduction de l'oeuvre pourra être faite dans toutes les langues, la traduction restera la propriété de **** Editions, cependant, elle pourra être cédée ou concédée, moyennant une indemnité minimum du montant de la facture de traduction si elle a été faite par un prestataire, ou un montant minimum correspondant à un mois de salaire (charges salariales et patronales comprises) d’un traducteur interne à **** Editions, toutes les autres indemnités qui pourraient être demandées, feront l’objet d’une étude au cas par cas.
1.5. Pour toutes les autres adaptations, théâtrales, cinématographiques, etc., **** Editions pourra gérer seul ou avec l’auteur les accords entre les parties, un contrat sera établi avant négociation pour la répartition des droits de chacun. En conséquence, l’auteur peut communiquer à **** Editions toute demande qui lui serait faite par des tiers. Il n’a aucune obligation vis-à-vis de l’éditeur quant aux autres applications qui pourraient être faites de son oeuvre.
1.6. Les extraits et citations destinés à promouvoir l’ouvrage sont autorisés hors droits d’auteur à titre gratuit par l’auteur.
- Article 2 : Exclusion aux droits concédés
2.1. En cas d’intervention par un tiers sur le manuscrit (auteur, illustrateur, correcteur, etc.), l’auteur autorise l’éditeur à établir un contrat séparé pour le tiers et à minorer ses droits d’auteur à hauteur du pourcentage que l’auteur souhaite concéder à ce tiers.
2.2. Les illustrations contenues dans l’édition restent la propriété du dessinateur selon les conditions établies par contrat séparé. L’auteur peut, s’il le désire, proposer ses propres dessins, en aucun cas l’éditeur n’est obligé de les accepter.
2.3. Les illustrations sont créées pour chaque roman et restent originales. L’auteur ne peut se prévaloir de quelques droits dessus. Il obtient l’exclusivité de la copie sur son manuscrit durant toute la durée du présent contrat.
- Article 3 : Durée
3.1. Cette cession est consentie pour tous pays, pour une durée à compter de la date figurant sur le présent contrat de dix années et selon les lois en vigueur en France.
3.2. Il est convenu qu’en cas de décès de l’auteur, les ayants droit pourront poursuivre le contrat dans les mêmes conditions. Il appartient à l’auteur de transmettre les informations nécessaires à ses héritiers pour la poursuite du versement des droits d’auteur.
3.3. Il est convenu que les ayants droit peuvent reconduire le contrat si l’auteur ne peut le faire lui-même.
3.4. Le contrat sera poursuivi par tacite reconduction par période de cinq ans.
3.5. L’éditeur s’engage à ne mettre aucun livre édité sur papier au pilon. Même en cas de mévente, les stocks seront en permanence suffisants pour satisfaire la demande des lecteurs. L’auteur ne peut se prévaloir de cette clause en cas de décision de justice demandant la destruction des ouvrages.
- Article 4 : Manuscrit
4.1. L'auteur doit remettre à l'éditeur, dans un délai de deux mois calendaires à compter de la date du contrat, un exemplaire du texte définitif et complet, sous format PDF, permettant les manipulations nécessaires à la mise en page et à l’impression finale. Un fichier en lecture seule ne peut permettre la fabrication normale. Tout manuscrit papier de l'oeuvre demeure la propriété de l'auteur qui pourra le récupérer s'il le souhaite après édition.
4.2. L'auteur s'engage à lire et corriger les épreuves de l'ouvrage que l'éditeur lui aura envoyées, et à les corriger dans un délai maximum de six mois. Si ce délai n'est pas respecté, le contrat pourra être résolu par absence de manuscrit à éditer.
4.3. Il n’appartient pas à l’éditeur de corriger les manuscrits. L’auteur peut les corriger lui-même ou faire appel à une entreprise spécialisée dans les corrections en langue française. Une liste des partenaires pourra lui être transmise sans obligation de travailler avec eux.
4.4. Si l’auteur souhaite des corrections après la signature du « bon à tirer », l’auteur s’engage à acheter le stock restant aux conditions citées ci-après (cf. Article 6 – Publication de l’oeuvre – alinéa 6.6.) ou à permettre la commercialisation du stock avant que la nouvelle édition ne soit proposée aux clients.
4.5. L’auteur déclare que le manuscrit est entièrement original. En conséquence, l’auteur, en cas d’acceptation par l’éditeur de l’ouvrage proposé, le garantira contre tout trouble, revendications ou évictions quelconques.
4.6. L’auteur devra conserver une copie de son manuscrit. En cas de pertes ou de destruction de l’original en la possession de l’auteur, l’éditeur pourra fournir une copie PDF du texte édité. En aucun cas, l’éditeur sera tenu pour responsable si l’auteur ne se souvient pas des modifications faites par voie numérique. La copie sera conforme au Bon à Tirer signé par l’auteur avant édition.
4.7. Le manuscrit fourni doit être complet et définitif. Si l’auteur apporte des illustrations (photos, graphiques, dessins, etc.), il s’engage à obtenir les autorisations nécessaires à la reproduction de ces illustrations (cf. Article 2 – Exclusions aux droits concédés – alinéa 2.1.) qu’il apporte à fins de publication et à les transmettre à l’éditeur. Il garantit l’éditeur contre toute revendication ou éviction quelconque relative à ces illustrations. L’auteur est seul responsable du manuscrit fourni à l’éditeur. En cas de litige avec un tiers concernant la propriété intellectuelle, l’éditeur se réserve le droit de se constituer partie civile avec le tiers lésé.
- Article 5 : Acceptation du manuscrit – Modifications
5.1. L’article L 132-9 du code de la propriété intellectuelle stipule dans ses deux premiers alinéas que : « L’auteur doit mettre l’éditeur en mesure de fabriquer et de diffuser les exemplaires de l’oeuvre. Il doit remettre à l’éditeur, dans le délai prévu au contrat, l’objet de l’édition en une forme qui permette la fabrication normale ». Par conséquent, l’éditeur ne sera pas tenu de publier le manuscrit présenté comme définitif par l’auteur, si le texte comprend de multiples fautes d’orthographe, grammaire et/ou ponctuation qui rendent la fabrication impossible en l’état. Il appartient à l’auteur de corriger ou de faire corriger son manuscrit avant de le remettre (cf. - Article 4 : Manuscrit – alinéa 4.3.)
5.2. L’éditeur reste seul juge de la qualité du manuscrit, l’éditeur ne sera pas tenu de publier un ouvrage qui ne correspondrait pas à la charte de qualité (orthographe, tournure de phrases, nombre de pages et…), il appartient à l’auteur de se mettre en conformité.
5.3. Avant publication, l’éditeur remet à l’auteur une version numérique, ce dernier s’engage à la relire et à vérifier les points suivants : texte complet, coquille, mise en page, illustrations, préface, sommaire, etc. Après cette vérification, l’auteur donne un premier B.A.T (Bon A Tirer). Il en recevra un second en format papier définitif. Il appartiendra à l’auteur de refaire les vérifications citées ci-dessus. L’auteur datera et signera le livre avec la mention manuscrite « bon pour tirage » formalisant son accord d’édition.
5.4. En cas de retard de la part de l’auteur dans les deux étapes citées ci-dessus (cf. Article 5 : Acceptation du manuscrit – Modifications – alinéas 5.1. et 5.3.), l'éditeur se réserve le droit de mettre fin au contrat par absence de manuscrit à éditer. L’éditeur ne peut pas être tenu pour responsable de la négligence de l’auteur.
5.5. À chaque étape, l’auteur recevra une preuve de dépôt, stipulant les prochaines étapes et les délais maximums autorisés par l’éditeur.
- Article 6 : Publication de l’oeuvre
6.1. L'éditeur s'engage à fabriquer l'édition dans la forme convenue roman 14,8 x 21 cm, 80 grammes, noir et blanc, dos carré collé, couverture Quadri recto couché brillant 250grs, police pages intérieures Book antiqua, taille 12 et à faire figurer sur chaque exemplaire le nom de l'auteur ou son pseudonyme.
6.2. Sauf retard imputable à l’auteur, l’éditeur s’engage à publier le manuscrit dans un délai généralement constaté de 3 mois (trois mois) sans pouvoir excéder les 18 mois (dix-huit mois). Ce délai tenant compte des impératifs d’illustration. Chaque dessin étant une oeuvre unique et réalisée pour le manuscrit.
6.3. Le nombre d'exemplaires constituant le premier tirage sera d’environ 30 (trente) unités pour la constitution du stock. Il pourra être supérieur pour répondre à la demande des lecteurs qui auront acheté l’ouvrage en pré commande sur le site www.****editions.com.
6.4. L’éditeur s’engage à avoir en permanence suffisamment d’ouvrage pour satisfaire les commandes. Sauf cas exceptionnel, l’ouvrage ne sera jamais en rupture de stock.
6.5. A la suite de ce premier tirage, l’auteur recevra 6 (six) exemplaires, dont 5 (cinq) gratuits de son ouvrage, il devra en retourner un exemplaire à l’éditeur avec une dédicace pour la bibliothèque de l’entreprise. Les frais de port et les droits d’auteur pour cet ouvrage à retourner seront automatiquement inclus dans son compte auteur dans la partie intranet du site www.****editions.com. Ils seront payés lors du premier règlement des droits d’auteur.
6.6. L’auteur pourra en permanence voir l’état des stocks sur le site Internet, commander ses ouvrages pour les salons avec 30% (trente) de remise sur le prix public. Ces ouvrages seront payables soit par les droits d’auteur en attente d’être réglés, soit par tout mode de règlement en vigueur en France. Un délai de 30 jours sera concédé pour le règlement de ces exemplaires. En cas de non-paiement à la date, l’éditeur se réserve le droit de mettre en oeuvre toutes les actions à sa disposition pour récupérer la somme facturée. Cela ne concerne pas un règlement de compte à compte par les droits d’auteur qui seront prélevés immédiatement lorsque l’auteur aura donné son autorisation lors de la validation de sa commande.
6.7. La vente se fera par l’intermédiaire du site www.****éditions.com, par catalogue postal, par partenariat avec des boutiques déjà existantes et par tout autre moyen utile pour augmenter les ventes.
6.8. Chaque livre obtiendra un copyright au nom **** Editions, un dépôt légal en 1 exemplaire sera fait à la Bibliothèque nationale de France (BNF) et comportera un numéro ISBN unique.
6.9. En cas de résolution du contrat pour toute raison que ce soit avant la publication en format papier l’auteur recouvrera la plénitude de ses droits sur l’oeuvre considérée, sans pouvoir prétendre à une quelconque indemnité.
6.10. En cas d’ouvrage nécessitant des mises à jour, l’auteur s’engage à apporter, à la demande de l’éditeur ou de son propre chef, les modifications nécessaires à l’oeuvre pour que celle-ci conserve son actualité ou la convenance de son objet, et ce, sans augmentation de ses droits.
Ces modifications devront être faites en respectant, autant que possible la mise en page de la première édition.
6.11. En cas d’incendie, d’inondation ou encore de tout cas accidentel ou de force majeure survenant dans les locaux d’**** Editions ou de l’un de ses fournisseurs, ayant eu pour conséquence la détérioration, la destruction ou la disparition de tout ou partie des exemplaires en stock. L’éditeur ne pourra pas être tenu pour responsable de ces aléas. En cas de destruction, l’auteur touchera sa quote-part des droits d’auteur au prorata du remboursement effectué par l’assurance de l’éditeur. En cas de détérioration, l’auteur touchera sa quote-part sur le prix de vente en occasion sur le site www.****editions.com ou sur d’autres supports Internet habilités à la revente d’articles d’occasion.
6.12. En cas de mévente, l’éditeur pourra décider de diminuer le nombre d’ouvrages en stock. Aucun livre proposé par l’éditeur ne fera l’objet d’une mise au pilon (cf. - Article 3 : Durée – alinéa 3.4. et - Article 1 : droits concédés et étendue – alinéa 1.3.)
6.13. L’éditeur se réserve le droit de vendre d’occasion tout livre retourné par le client (cf. Conditions générales de vente), ou tout livre ayant fait l’objet d’une manipulation par des tiers. Dans ce cas, l’auteur ne pourra prétendre à un droit quelconque sur le prix de vente puisque ce dernier aura déjà été rémunéré lors de la première vente (client, librairie, retour de colis).
6.14. En cas de rupture de contrat à la date échéance, l’auteur pourra soit racheter le stock au prix préférentiel (cf. Article 6 – Publication de l’oeuvre – alinéa 6.6.), soit demander une vente en solde, soit permettre à l’éditeur de continuer la vente jusqu’à épuisement des stocks. La décision devra faire l’objet d’un courrier recommandé avec accusé de réception, précisant le nombre d’ouvrages concernés.
- Article 7 : Participation de l’auteur aux recettes
7.1. La cession par l'auteur de ses droits comporte, à son profit, une participation aux recettes provenant de la vente et de l'exploitation de l'oeuvre. Elle sera proportionnelle aux recettes de la vente, selon un barème préétabli.
7.2. L'auteur percevra des droits d'auteurs d'un montant de 8 % du prix de vente H.T, ce montant sera le même que le format soit papier, audio ou numérique.
7.3. Une grille des paliers des droits d’auteur existe chez **** Editions et dépend des ventes (cumul des ouvrages papiers, numériques, audio), étant entendu qu’un auteur qui a plusieurs livres édités chez **** Editions, verra le cumul de ses oeuvres. A chaque nouveau palier, un avenant à ce contrat sera édité.
De la même manière qu’un auteur déjà édité chez **** Editions aura droit automatiquement au palier atteint sur son contrat pour un nouveau manuscrit.
De 1 à 100 livres vendus : 8% De 101 à 250 livres vendus : 9% De 251 à 500 livres vendus : 10% De 501 à 1000 livres vendus : 11% De 1001 à 2500 livres vendus : 12% De 2501 à 5000 livres vendus : 13% De 5001 à 10 000 livres vendus : 14% Au delà de 10 001 livres vendus : 15%
7.4. L'auteur ne touchera aucun droit sur :
- les exemplaires accompagnant les modalités du dépôt légal - les exemplaires justifiant l'impression et servant de bon à tirer - les exemplaires adressés gratuitement à l'auteur pour son usage personnel, ainsi que pour tout exemplaire supplémentaire qui lui sera facturé avec une remise de 30%
7.5. Pour tous les produits dérivés et annexes, l’éditeur s’engage à aider l’auteur dans ses démarches à la condition expresse que le projet ne soit pas en dehors de sa ligne éditoriale. Pour chaque proposition, un contrat définissant les droits et devoirs de chaque partie sera mis en place. Toutes les propositions seront négociées au cas par cas et ne peuvent faire l’objet d’un contrat type. De la même manière, un auteur ne peut se prévaloir d’un ancien contrat pour imposer les mêmes conditions à l’éditeur.
- Article 8 : Presse et publicité
8.1. L’éditeur, seul juge des actions à mener, s’engage dans la mesure du possible à assurer la bonne promotion des ouvrages. Tous les supports existants ou à venir seront utilisés si cela s’avère nécessaire. En revanche, l’auteur peut proposer un support nouveau pour permettre la diffusion des oeuvres éditées sur le site www.****editions.com, toute proposition sera étudiée et l’éditeur n’est pas obligé de l’accepter.
8.2. L’auteur fait siens les envois à la presse s'ils sont faits en format papier, une remise de 30% (trente) sera accordée au même titre que les ouvrages à proposer sur salon (cf. Article 6 – Publication de l’oeuvre – alinéa 6.6). L’éditeur s’engage à envoyer les fichiers PDF à toute personne susceptible de faire connaître l’oeuvre. L’auteur touchera sa rémunération en droits d’auteur (cf. Article 7 – Participation de l’auteur aux recettes – alinéa 7.3.) sur les envois numériques. Pour cela l’auteur devra fournir les noms et adresses email des personnes à contacter.
- Article 9 : Relevé et consultation du compte
9.1. L’auteur s’engage à ouvrir un compte sur l’intranet du site www.****editions.com et à fournir les informations avec exactitude. L’éditeur ne pourra pas être tenu pour responsable si l’auteur néglige cette partie.
9.2. L’auteur doit veiller au respect des règles de sécurité fondamentales en protégeant et en ne diffusant pas ses login et mots de passe utilisés sur le site.
9.3. Dans le souci du respect de la loi, **** éditions met à disposition de l’auteur, une gestion de compte disponible, consultable à tout moment et en temps réel, à savoir : - le nombre d'exemplaires en stock - le nombre d'exemplaires vendus par l'éditeur - le montant des redevances dues ou versées à l'auteur - le nombre d’exemplaires vendus depuis la signature du contrat. - le nombre d’exemplaires inutilisables ou détruits par cas fortuit ou de force majeure - le nombre d’exemplaires d’occasion en vente (cf. Article 6 – Publication de l’oeuvre – alinéa 6.13) - les commandes en attente de règlement - le montant prélevé pour l’Agessa (sécurité sociale des auteurs) Cette liste n’est pas exhaustive, car progressivement **** Editions intégrera d’autres modules pour une gestion plus affinée du compte de l’auteur.
9.4. L’auteur pourra à tout moment demander un règlement de ses droits d’auteur encaissés par l’éditeur, à la seule condition qu’ils soient supérieurs à 70,00 euros. Un premier versement exclut d’office la notion de mévente. Pour cela, il lui suffira de demander le paiement sur son compte www.****edition.com (cf. – Article 9 – Relevé et consultation du compte – alinéa 9.1.)
9.5. En cas de mévente, l’éditeur soldera le compte le 31 décembre pour un versement en janvier (cf. - Article 3 : Durée – alinéa 3.4.). Le cumul des droits d’auteur reprendra à compter du 1er janvier pour une autre année calendaire.
- Article 10 : Clause de résiliation du contrat
10.1. Le contrat pourra être résilié à la date d’échéance (cf. article 3 - Durée) de plein droit par une des deux parties, sans que des indemnités puissent être demandées de part et d’autre.
10.2. En cas de force majeure, si l’éditeur ne peut pas refaire le stock détruit totalement ou partiellement, l’éditeur ne devra aucune indemnité à l’auteur (cf.
-Article 6 – Publication de l’oeuvre – alinéa 6.11.)
10.3. Si l’éditeur pour des raisons indépendantes de sa volonté ne peut plus répondre à la demande des lecteurs.
10.4. Si le livre est interdit par voie de justice du fait de l’auteur ou du contenu de son oeuvre. L’auteur ne pourra prétendre à aucune indemnité (cf. Article 3 – Durée – alinéa 3.4.). L’éditeur se réserve le droit de demander des compensations pour la perte financière sur le stock à détruire.
10.5. Si l’éditeur ne peut pas éditer le livre dans les conditions établies sur ce contrat (cf. Article 4 : Manuscrit et Article 5 – Acceptation du manuscrit – Modifications)
10.6. Si l’auteur ne respecte pas les délais notés sur les preuves de dépôt, le contrat pourra être résolu. Si la résiliation intervient après l’intégration des dessins originaux, l’éditeur se réserve le droit de demander des indemnités pour le travail effectué par les différents intervenants.
10.7. En cas d’exercice de son droit de retrait après la signature du contrat, l’éditeur pourra demander par conciliation amiable, ou en cas de désaccord total par voie de justice, des indemnités concernant les livres déjà imprimés, le manque à gagner pour l’éditeur, et le règlement des prestations pour les différents intervenants. Ces indemnités pourront être calculées sur la base des statistiques de vente en vigueur au moment de la rupture.
10.8. En cas de rupture du contrat, l’éditeur se réserve le droit d’utiliser les dessins pour un autre manuscrit (cf. Article 2 : Exclusion aux droits concédés – alinéa 2.3.)
- Article 11 : Application du droit de préférence
11.1. L’auteur s'engage à accorder un droit de préférence à l'éditeur, pour la publication de ses oeuvres futures, dans les genres suivant : Policier - Biographie - Science Fiction - Jeunesse – littérature Rose - Roman – Société, chaque genre étant sectorisé. Exemple : le genre science-fiction sera décliné en différentes sous catégories.
11.2. Ce droit est limité pour chaque genre : - à 5 ouvrages nouveaux, à compter du jour de la signature du contrat d'édition conclu pour la première oeuvre
11.3. Le manuscrit sera donné au comité de lecture sans préciser ce droit de préférence, et sera traité comme tous les autres manuscrits proposés à ce comité. L’auteur recevra dans des délais convenables la décision de l’éditeur.
11.4. Si l’éditeur refuse successivement 2 (deux) ouvrages dans le genre spécifié, l’auteur pourra reprendre immédiatement et de plein droit sa liberté de proposer sa/ses oeuvres à d’autres maisons d’édition. Puisque la décision est prise par un comité de lecture, la mévente d’un premier ouvrage ne peut être une cause de refus du manuscrit.
11.5. L’auteur déjà édité par **** Editions, ne peut arguer du fait qu’il ne connaissait pas les critères de qualité imposés par l’éditeur pour l’acceptation d’un manuscrit. Si l’auteur fournit un manuscrit qui ne correspond pas à ces critères, l’éditeur se réserve le droit de voir l’intention de ne pas respecter cette clause et de demander des indemnités pour l’ouvrage qui serait édité ailleurs.
- Article 12 : Litiges
12.1. Toutes contestations relatives à l'application des termes du présent contrat seront portées devant le Tribunal de Toulouse (31000), sans préjudice du droit pour la partie lésée de se pourvoir devant une juridiction répressive dans les termes du droit commun.
D'avance, merci à tous ceux et celles qui prendront le temps de lire mon contrat et le commenter. La tâche est ardue. C'est le 3ème contrat qu'on me propose. Aucun ne se ressemble, hormis dans les grandes lignes. Ce que j'apprécie dans ce contrat : la durée de cession de 10 ans (on m'a déjà proposé une cession à vie, et puis quoi encore ? A 5% en plus) ; la transparence sur les ventes via leur intranet, et la souplesse concernant le paiement, à tout moment. Les points négatifs : l'éditeur qui ne prend pas en charge la correction (il me semble que c'est quand même un peu son rôle !! Encore heureux que mon manuscrit ait été corrigé, puisque déjà édité en numérique. Mais peut-être est-ce en connaissance de cause qu'ils me proposent justement cette clause) ; un mode de diffusion un peu léger, mais qui peut se comprendre étant donné leur "jeunesse". |
| | | Invité / Invité Lun 10 Juin 2013 - 12:16 | |
| Il va falloir du temps pour décortiquer tout ça et émettre un avis du haut de nos cerveaux d'amateurs. Toutefois, je tique sur cette histoire de correction à la charge de l'auteur que j'impute, au mieux, à un manque de moyens de la maison. |
| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Lun 10 Juin 2013 - 12:47 | |
| Non seulement il ne prend pas en charge les corrections, mais il ne s'occupe pas non de la mise en page. C'est à l'auteur de se demmerder et de payer le correcteur s'il n'y connait rien la mise en page ! Ca commence bien! Tu dois aussi céder gratuitement tous tes droits ormis pour la version papier, bref il négocira ce qu'il veut avec qui il veut sans même t'en parler...c'est le genre de contrat où l'auteur prie pour que son bouquin ne soit pas proposé en numérique ni porté à l'écran! Les dix ans et l'obligation de faire éditer ses cinq prochaines oeuvres par cet éditeur sont des closes tout aussi abusives! Chaque roman doit faire l'objet d'un nouveau contrat. J'ai vu sur facebook qu'un auteur avait été obligé d'écrire trois merdes inéditables pour être enfin débarrassé d'un contrat de ce type, mais dans son malheur, lui n'était pas enchainé pendant dix ans...Dans ce contrat-là, c'est encore pire et c'est cinq romans qu'il faudra t'efforçer de faire refuser avant d'être libre d'aller voir ailleurs ! les 30 exemplaires publiés sont risibles! En soustraillant les 6 (dont 1 payant!) pour toi et ceux du dépot légal et pour le bon à tirer (combien, mystère), il en reste quoi? 15 ou 20 ...et apparemment cet éditeur n'a aucune intention de les placer en librairie. Tu devras également payer de ta poche les exemplaires envoyés à la presse, si tu décides d'en envoyer car là encore, l'éditeur ne lévera pas le petit doigt. Donc promotion= 0. Il est cependant sympa car il te fera une ristourne de 30% sur les exemplaires que tu iras vendre dans les salons littéraires (que tu devras trouver toi-même et payer le cas échéant, j'imagine) Tout cela ne prouve qu'une seule chose: le seul libraire sur lequel il compte pour vendre ton bouquin c'est...toi! Et en plus, tu ne toucheras tes droits d'auteurs que lorsqu'ils atteindront 70€! Si on compte, soyons généreux, 2 € par exemplaires il te faudra en vendre 35 avant de commencer à être payer...et sans aucun soutient, ni libraire, ni publicité...bon courage! Navrée, mais à ta place je fuis à toutes jambes. Mieux vaut pas de contrat qu'un contrat aussi abudif et piègeant que celui-ci. |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Lun 10 Juin 2013 - 12:54 | |
| Si c'est pas Edilivre, ça y ressemble fort. |
| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Lun 10 Juin 2013 - 12:56 | |
| - David a écrit:
- je tique sur cette histoire de correction à la charge de l'auteur que j'impute, au mieux, à un manque de moyens de la maison.
Non, non, non! Fonder une maison d'édition c'est comme créer son entreprise. Il faut investir avant de gagner. Si cet éditeur n'a pas prévu les corrections dans son business plan et compte les faire payer aux auteurs, il se fout ouvertement de leur g...! L'auteur ne doit en aucun cas payer un centime, que ce soit pour la publication ou pour n'importe quel service, sinon il devient un partenaire financier ou un client, c'est au choix ! |
| | | Invité / Invité Lun 10 Juin 2013 - 12:57 | |
| Paul, d'une manière générale : un éditeur est connu. Au moins dans son domaine de prédilection, sa région, ses publications ou le bouche à oreille. Je ne comprends pas pourquoi tant d'écrivains se jettent sur ce genre de maison. Ecrire c'est avant tout avoir lu. Démarcher des éditeurs dont on a aimé les publications, où l'on reconnait ses aspirations, qu'elles soient littéraires ou simplement en phase avec les personnalités qui animent la maison, c'est la base d'une bonne quête.
Dernière édition par David le Lun 10 Juin 2013 - 13:17, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Lun 10 Juin 2013 - 13:16 | |
| @ Sergent Major : dans l'absolu tu as raison et je suis entièrement d'accord avec toi (les fautes d'orthographe en moins ) MAIS dans le contexte actuel de l'édition, il n'est pas absurde qu'un nouvel éditeur, doué de bonnes intentions et qui a à cœur de réussir, demande un petit peu de participation à ses auteurs. Et je ne parle pas de participations financières mais d'efforts à fournir pour la promotion du livre. Concernant la correction, oui : c'est inadmissible de faire supporter au seul auteur la charge d'un texte exempt de fautes. Les éditeurs indépendants luttent pour leur survie et la pertinence de leur catalogue. Il faut arrêter de n'y voir qu'une bande de profiteurs mercantiles -et il y en a !- mais se placer quelques instants seulement à leur place. Pour ma part, la chose est entendue : si je suis un jour publié chez un éditeur qui lutte, je me démènerai pour mon livre autant que pour ma maison d'édition. C'est la crise et les paramètres changent. Placer d'emblée l'éditeur dans une posture de débiteur absolu de l'auteur c'est faire preuve d'un sacré orgueil et d'un manque flagrant du sens des réalités. Ce discours ne t'est pas spécialement adressé, je ne te reproche rien. J'aimerai juste que les auteurs en herbe prennent conscience qu'il faut se battre pour que son livre existe et ce, au-delà du domaine exclusif de la création. |
| | Nombre de messages : 287 Âge : 43 Localisation : Breizh Date d'inscription : 17/07/2009 | Paul.Art.Bear / Autostoppeur galactique Lun 10 Juin 2013 - 14:40 | |
| Ce contrat reflète assez clairement le manque de moyen de la société. Tout semble à construire.... comme notre notoriété ! Quand on débute et que personne ne nous connaît, il me semble normal que l'auteur mette aussi la main à la pâte.
"Jour après jour, l'oiseau fait son nid", comme nous le répète le vieil adage champêtre.
Un contrat à compte d'éditeur nous décharge de nombreuses tâches fastidieuses et nous offre d'office une certaine crédibilité. Cela fait toute la différence avec l'auto-édition et le compte d'auteur.
Pour moi, à l'heure d'aujourd'hui, je vois cet éditeur d'avantage comme un partenaire, où c'est donnant-donnant, plutôt que comme un prestataire qui me devrait tout et m'engagerait à rien (quand je serai célèbre peut-être...).
Pour l'instant, je suis plutôt favorable à ce contrat, même si le taux d'enchantement n'est pas de 100%. Mais cela fait des années que je cherche un éditeur et j'ai fini par être réaliste : dans un monde où personne ne t'attend, il faut savoir donner de la voix pour se faire entendre.
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| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Lun 10 Juin 2013 - 19:51 | |
| Mouais, enfin je suis pas sûr que ce soit un contrat d'édition et donc qu'il s'agit d'un éditeur, si à peu près tout est à charge... Ca ressemble plus à un compte d'auteur. D'ailleurs, non, ça n'y ressemble pas, c'en est un, par définition. Un compte d'auteur peut-être relativement honnête mais un compte d'auteur quand même. Il te décharge de quoi comme tâches fastidieuses? Le plus fastidieux, c'est la correction et la mise en page... Or, si je comprend bien, c'est à ta charge. Quant à la crédibilité, j'ai peur qu'elle soit au contraire négative si tu signes avec eux. Perso, je signerais pas, je préférerais passer par l'auto-édition, mais bon après, je peux me planter. |
| | Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Lun 10 Juin 2013 - 20:01 | |
| Merci de nous faire partager ton aventure Paul.Art.Bear. Je dois dire que ton contrat semble assez contraignant: - Citation :
- Les dix ans et l'obligation de faire éditer ses cinq prochaines oeuvres par cet éditeur sont des closes tout aussi abusives!
comme SergentMajor, je ne signerai jamais avec une telle obligation. ++ |
| | Nombre de messages : 287 Âge : 43 Localisation : Breizh Date d'inscription : 17/07/2009 | Paul.Art.Bear / Autostoppeur galactique Lun 10 Juin 2013 - 20:29 | |
| Après y avoir mûrement réfléchi, en lisant vos commentaires, en consultant mon épouse, ainsi que mon éditeur numérique actuel, je crois que je vais effectivement refuser. Comme vous l'avez dit, cela ressemble à de l'"auto-édition déguisée", pas loin d'Edilivre comme l'a remarqué avec justesse Marc Anciel.
J'aurais quand même apprécié qu'à un moment donné on me parle de mon livre. Pas un mot sur ce qu'ils ont pensé de mon roman.
Si j'ai signé avec Booxmaker, c'est en partie parce que j'ai réellement apprécié son commentaire au sujet de mon roman, qui m'a fait sentir qu'il avait compris mon oeuvre et même au-delà. Avant de parler de contrat, il y a réellement eu un temps d'échange.
Quand je commence à leur poser des questions concrètes, je n'ai pas de réponse.
Ca me fait sincèrement ch###. Ma femme tente tant bien que mal de me remonter le moral en me disant que ça prouve quand même que mon manuscrit est bon, et qu'il faut insister sur les envois aux éditeurs. Mais je suis quand même de plus en plus désenchanté vis-à-vis du monde de l'édition. Sur 3 contrats d'édition reçus, c'est le deuxième que je refuse. Et à chaque fois la chute est rude après avoir connu la joie d'être accepté.
Dernière édition par Paul.Art.Bear le Mar 11 Juin 2013 - 9:55, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Lun 10 Juin 2013 - 20:52 | |
| Je comprends bien ta déception Paul.Art.Bear et j'approuve ta décision de ne pas signer chez cet "éditeur".
Si tu trouves le courage de recommencer des envois, je te conseille de bien te renseigner sur les maisons d'édition avant, pour t'éviter ce genre de désillusions.
Le guide Audace est bien utile pour cela, le blog de Marc Anciel sûrement aussi, et ce forum évidemment. Parfois, une toute petite recherche sur Google est très éclairante.
Il me semble que l'on peut assez facilement éviter les mauvais éditeurs si l'on prend le temps de se poser les bonnes questions. |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Lun 10 Juin 2013 - 21:16 | |
| Oui, j'imagine très bien la claque, mais il faut pas désespérer. Comme dirait ma mère sur un tout autre sujet: "chaque pot à son couvercle". |
| | Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Lun 10 Juin 2013 - 21:37 | |
| Bonjour... j'arrive tardivement, et après que tu aies fait ce que je pense être le bon choix. Non seulement pour les raisons données au dessus, mais pour d'autres également.
" sous format PDF, permettant les manipulations nécessaires à la mise en page et à l’impression finale. Un fichier en lecture seule ne peut permettre la fabrication normale."
D'un point de vue technique, je ne vois pas très bien en quoi un fichier PDF est approprié pour changer une mise en page, bien au contraire. Le PDF est, sauf exception, un format très figé, qui applique une mise en page... Avec une condition pareille, l'éditeur demande en fait à l'auteur de faire la mise en page lui-même.
Comme relevé par ailleurs, il est de sa responsabilité de relire et faire relire, de faire corriger et vérifier. C'est sur LUI normalement que porte la charge de "commercialisabilité" des livres vendus.
"L'auteur percevra des droits d'auteurs d'un montant de 8 % du prix de vente H.T, ce montant sera le même que le format soit papier, audio ou numérique." Euh, déjà, 8% c'est pas énorme, mais sur le "marché" numérique c'est carrément insultant.
Comme de plus, il n'effectue pas le travail de correction, mise en page qui lui incombent, j'ai du mal à percevoir où vont se nicher les coûts et risques qui lui justifieraient un si faible reversement à l'auteur.
Bref, bonne décision. |
| | Nombre de messages : 983 Âge : 40 Pensée du jour : Merci à Irkan pour mon joli logo :) Date d'inscription : 29/02/2012 | bozdodor / Bile au trésor Lun 10 Juin 2013 - 22:17 | |
| J'arrive tard aussi, désolée. Moi, la première chose qui m'a choqué, c'est que cet éditeur parle de l'édition numérique en même temps que la version papier dans son contrat : cela doit être ABSOLUMENT séparé. Deux contrats distinct.
Epuis cette histoire de correction et de mise en page... pas sérieux du tout. Tu fais bien de ne pas signer. |
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