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 [Outils] La chaine du livre

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SergentMajor
   
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   Pensée du jour  :  Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday)
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


Salut! Very Happy 
 
En parcourant le forum, je me suis appercue que bien peu d'auteurs connaissent la chaine du livre. Certains vont jusqu'à penser qu'un diffuseur ou un libraire, par exemple, est un luxe que seuls les gros éditeurs peuvent se payer.
 
Or, il y a en tout et sans compter l'état, 5 acteurs qui entrent dans la chaine du livre et le diffuseur et le libraire en font partie exactement comme les 3 autres.
 
Je mets ici cette fameuse chaine du livre avec pour chaque acteur le pourcentage qu'il reçoit sur chaque exemplaire vendu. 
 
D'aprés le syndicat national de l'édition et en moyenne:
 
Auteur: 10%
 
Editeur: 15%
 
Imprimeur: 15%
 
Diffuseur: 17%
 
Libraire: 37,5%
 
TVA: 5,5%
 
En espérant que ça vous aidera dans vos démarches et que ça vous permettra de demander des comptes à votre éditeur si d'aventure il vous explique qu'un diffuseur c'est trop cher et que par conséquent votre roman ne sera pas disponible en librairie.
 
Vous pourrez lui demander où vont les 54,5% prévus pour le diffuseur et le libraire qu'il ne paie pas!Wink
 
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SergentMajor a écrit:
 
Vous pourrez lui demander où vont les 54,5% prévus pour le diffuseur et le libraire qu'il ne paie pas!Wink
Laughing
 
Elfant
   
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Elfant  /  Petit chose


Merci pour ces informations, SegentMajor.

Il me semble que tu as oublié le Distributeur.

- Le diffuseur vend les livres aux libraires - (en langage courant c'est "le vendeur" ou le "commercial")
- Le Distributeur distribue - il envoie les livres aux libraires, s'occupe du courrier, etc. Lui il ne vend rien, il reçoit juste les commandes que lui adressent le commercial ( = le Diffuseur) ou au coup par coup suite à une commande d'un libraire (selon la demande d'un client ).

Donc un maison d'édition sans diffuseur, doit démarcher librairie par librairie le placement des livres, ou alors c'est l'auteur qui s'en charge.
 
SergentMajor
   
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


Le distributeur est soit le diffuseur soit un sous-traitant de la maison d'édition. C'est un sous-traitant comme le papetier, celui qui vend l'encre à l'imprimerie ou un correcteur.  
 
Tout ces sous-traitant sont payés (heureusement!), mais ils le sont sur les pourcentages des "acteurs" de la chaine du livre, pas directement de la vente des livres.
 
la liste établie ici, non par moi, mais par le syndicat national du livre, donne le partage fait entre les acteurs se partageant directement le produit de la vente des livres. 
 
Ensuite chacun paie ses sous-traitants et ses employés.
 
Et l'auteur n'est pas un sous-traitant gratuit de sa maison d'édition. Il n'a pas à se charger de démarcher les libraires...faut pas aussi qu'il serve de chauffeur livreur, pendant qu'on y est! Laughing
 
monilet
   
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monilet  /  Fiancée roide


Moi j'ai d'autres moyennes, pas très différentes (2 sources) :

auteur 8 - 9, éditeur 14, fabrication 15-18, publicité 2-0,diffuseur 6,5, distrib et stockage 11, libraire 36, tva 5,5. ( les nombres sont légèrement approximatifs, pour être juste, j'aurais pu vous citer en détail chacune des 2 sources : Audace et les éditions du Petit pavé)
parfois le diffuseur est aussi le distributeur.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
SergentMajor
   
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


Si on s'amuse à tout subdiviser, on va pas s'en sortir.Laughing
 
Pour la pub, tu comptes 2%, mais c'est l'éditeur qui la paie. Donc 14+2= 16 pour la marge éditeur.
 
Ton éditeur est un peu plus gourmand que le mien et tu as remarqué que son pourcent de plus il le déduit des droits d'auteur, la vache !Sad


Dernière édition par SergentMajor le Dim 16 Juin 2013 - 8:45, édité 1 fois
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


J'avais aussi fait un petit dossier sur la chaine du livre, je colle ici le contenu, si ça intéresse quelqu'un.

Introduction

Nyjée a écrit:
La chaine du livre est désignée comme les étapes entre l’écriture aboutie d’une œuvre et sa mise en circulation, en France  (aux USA par exemple, la manière de procéder est différente !). Dans ce dossier, elle sera développée en considérant le processus d’édition à compte d’éditeur. On considère également le processus comme similaire à celui employé dans des maisons d’édition de taille moyenne ou grande ; les petites maisons ne présentent en effet, parfois, qu’un seul éditeur et en conséquent une seule lecture. Enfin, il faut préciser que l’édition d’un livre ne dépend pas uniquement de sa qualité mais aussi de facteurs commerciaux.

Principales personnes qui interviennent dans la chaine du livre

L’auteur
L’éditeur
Les lecteurs ou membres du comité de lecture
Le maquettiste
L’illustrateur
L’imprimeur
Les libraires et les agents qui diffusent

Le manuscrit

Nyjée a écrit:
Après l’écriture d’un recueil ou d’un roman, toute personne souhaitant être éditée doit concevoir son manuscrit de telle manière que celui-ci (surtout dans le cas d’un envoi par courrier) soit conforme aux exigences des maisons d’édition. En effet, s’il ne les respecte pas, il sera, dans la plupart des cas, directement refusé.  

Ces exigences sont strictes et varient peu d’une maison à l’autre. Le manuscrit doit être imprimé avec une police « classique », généralement du Times New Roman en taille 12, des marges suffisantes (des marges « normales » sur les logiciels de traitement de texte, définies à 2,5 cm), et des interlignes importants, de taille 1,5 ou de 2. Egalement, présenter un manuscrit sobre, sans fioritures comme une couverture inutile ou des couleurs, permet parfois de « mettre plus de chances de son côté ». Pour imprimer le manuscrit, il est fréquent de passer par un imprimeur (qui se chargera également de la reliure en spirale).

Le manuscrit doit ensuite être envoyé aux maisons choisies par l’auteur, soit par courrier soit par mail (selon les exigences), accompagné parfois, dans le cas d’un envoi postal, d’une enveloppe pour le récupérer. Les maisons proposent deux types de contrats, qui déterminent le choix de l’auteur : le compte d’éditeur ou le compte d’auteur (qui propose les mêmes services que le précédent, mais payants). Parfois, les écrivains éditent eux-mêmes leur œuvre ; c’est l’autoédition.

La mise en forme du manuscrit et le choix des maisons d’édition nécessite un minimum de recherches et de renseignements, ce qui rend le processus d’envoi risqué – par l’arnaque des maisons à compte d’auteur notamment, ou par l’ignorance des exigences de mises en forme des manuscrits. Si l’auteur reçoit ensuite plusieurs réponses positives, il devra décider de celui qui lui convient le mieux, selon ses attentes et ses propres exigences. Mais le taux d’acceptation est très faible et certaines maisons n’éditent qu’une dizaine de nouveautés chaque année !

Réception et lectures

Nyjée a écrit:
Si les maisons d’éditions reçoivent très rapidement les manuscrits, le délai entre l’envoi de l’auteur et la réponse est souvent important ; certaines maisons choisissent
même de ne délivrer une lettre que dans le cas où leur réponse est positive. Ce délai est cependant plus rapide pour les maisons de petites tailles, qui reçoivent moins d’œuvres, ou pour celles qui possèdent un service de tri automatique (possession démentie mais presque avérée, pour certaines comme Grasset) ; il dépend donc de la taille et des capacités (employés) de la maison.

La réception est le plus fréquemment assurée par une unique personne, qui trie les manuscrits rapidement sur deux piles : « à lire » et « retour ». Dans les plus grandes maisons ou même dans les maisons de taille moyenne, le tri est effectué juste en considérant le titre, le nom de l’auteur, et la qualité de quelques extraits ou des premiers chapitres… Cette première sélection est peu équitable puisque certains auteurs sont directement refusés : appelés auteurs bougons, ce sont des écrivains qui ont envoyé plusieurs fois un manuscrit et sont recalés de manière systématique. Mais d’autre sont sélectionnés car déjà édités dans une autre maison… Des lettres types sont envoyées aux auteurs refusés, rarement personnalisées, accompagnées du manuscrit lorsqu’une enveloppe avait été jointe par l’auteur.

Le nombre de lectures dépend en grande partie de la taille d’une maison d’édition ; Gallimard, par exemple, organise souvent une lecture en trois comités !

Généralement, si le manuscrit est accepté à la première étape de tri, il est confié à un premier lecteur, qui le lit intégralement et rédige une fiche de lecture contenant les caractéristiques, ainsi que les qualités et les défauts de l’œuvre. Cette fiche de lecture détermine si l’œuvre sera refusée ou envoyée à un comité.

Le comité de lecture prendra la décision finale,  refusera d’éditer le livre ou acceptera le manuscrit sous réserve de corrections. Il lit les livres, les annote, établit une seconde fiche de lecture, puis, au terme d’un débat entre les membres, transmet son dossier à un éditeur en cas d’acceptation. Il est composé de professeurs, d’étudiants, de libraires, des bibliothécaires… parfois des critiques ou seulement des « amoureux de la lecture » dans les petites maisons. Il existe deux types de comités : le comité externe, le plus souvent rémunérés au livre et constitué d’amateurs, et le comité interne, un comité de professionnels salariés.

Editeur et contrat

Nyjée a écrit:

Si le manuscrit est accepté, l’auteur sera mis en contact avec un éditeur qui lui présentera le contrat,  souvent sous réserve de corrections.  L’auteur est libre de l’accepter ou non ; s’il le signe, il sera mis en collaboration avec l’éditeur.

Le contrat d’édition est défini par l’article L 132-1 du Code de la Propriété Intellectuelle : « Le contrat d’édition est le contrat par lequel l’auteur d’une œuvre de l’esprit ou ses ayants droit cèdent à des conditions déterminées à une personne appelée éditeur le droit de fabriquer ou de faire fabriquer en nombre des exemplaires de l’œuvre, à charge pour elle d’en assurer la publication ou la diffusion »

Le contrat d’édition est donc défini par la loi. L’auteur reçoit une rémunération chaque année. Chaque livre vendu lui rapporte entre 8 et 12% de son prix. En réalité, les éditeurs achètent les droits des manuscrits, tels le droit d’auteur ; le contrat est actif tant que ces droits sont conservés, c’est-à-dire pendant la vie de l’écrivain et 70 ans après sa mort. Mais il peut cependant être résilié, si l’œuvre n’est plus publiée ou épuisée. Des contrats sont parfois annulés suite à des procès face aux maisons d’édition ou aux auteurs (par exemple en cas de plagiat ou de diffamation).

Le contrat à compte d’éditeur stipule que tous les frais sont pris en charge par l’éditeur. Il donne à ce dernier le droit de reproduire l’œuvre sous d’autres forme ou supports, comme une adaptation cinématographique… mais aussi un droit de traduction (l’auteur ne reçoit rien sur les traductions). L’éditeur doit également donner un versement minimal à l’auteur, qui tourne entre 3 000 et 4 000 euros pour un « nouvel auteur ». Il arrive que certaines clauses soient également ajoutées : dans quelques rares cas, l’auteur doit, par exemple, éditer ses cinq prochains manuscrits avec la même maison.

Correction, maquette et publication

Nyjée a écrit:
Après la signature du contrat, l’auteur devra corriger son manuscrit en retirant les coquilles (fautes de frappe). Suite à plusieurs corrections et échanges avec l’éditeur, il recevra les épreuves, une version définitive de son texte, et devra l’approuver avant la publication (programmée un an à l’avance), en signant au bas de chaque page.

Un résumé, répondant à des critères commerciaux, sera élaboré, ainsi que les derniers détails comme les remerciements,  la table des matières, l’index, la préface… Puis le texte sera envoyé à un maquettiste, qui, tout en respectant la mise en page exigée par l’éditeur et la collection, choisira la police, la taille d’écriture… et confectionnera la couverture, souvent en relation avec un illustrateur.  La couverture est importante car elle l’un des facteurs principaux de vente.  (Le choix du titre en lui-même est également très commercial puisqu’il doit susciter un intérêt, une envie de lecture). L’imprimeur préparera ensuite les exemplaires, le nombre dépendant du tirage prévu dans le contrat.

Le livre sera publié environ un an après signature du contrat, la durée dépendant de l’ampleur des corrections et du travail à fournir.

La promotion d’un livre est assurée par de nombreux moyens de diffusions, plus ou moins important selon la taille des maisons d’édition et leur réseau. Ils peuvent être diffusés grâce à des émissions littéraires, ou documentaires, par des journaux… De nombreuses démarches sont également effectuées auprès des librairies pour étendre le réseau de diffusion. Avant la publication, les stockages sont effectués et des demandes peuvent déjà être adressées aux salons littéraires pour une séance de dédicace.

Le livre est ainsi dit « pilonné ».
 
monilet
   
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@Sergent : je ne voulais pas te contredire, juste préciser un peu la part respective de la diffusion et de la distribution, mais tu l'as compris. Les nombres varient forcément un peu avec la source , l'éditeur etc..
https://claudecolson.wordpress.com/
 
SergentMajor
   
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Nyjée a écrit:
J'avais aussi fait un petit dossier sur la chaine du livre.

 


 
 
Oui, ça nous intéresse beaucoup.Very Happy
 
Je constate que l'éditeur paie tout et doit en plus verser un minimum à l'auteur. C'est l'à-valoir, c'est ça?
Je pensais que c'était falcutatif. Je ne savais pas que l'éditeur devait le donner, enfin le préter car ce n'est qu'une avance sur les droits d'auteur.
 
Mais quelque soit son montant, ça prouve bien que l'éditeur compte vendre au public un maximum de livres pour rentrer dans ses frais. Il aura donc forcément besoin d'un diffuseur et des libraires.
 
On s'apperçoit que ce n'est pas du tout le même métier que les Cherchedenouveauxauteurs.com et compagnie.Laughing


Dernière édition par SergentMajor le Dim 16 Juin 2013 - 9:16, édité 1 fois
 
monilet
   
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Je crois que l'à-valoir est une pratique, qui tend à se raréfier, au moins chez les petits éditeurs. On le trouve encore chez passablement de moyens et grands éditeurs. quelqu'un chez City (auteur presque lambda, pas tout a fait, deux fois primé) a touché 3000 euros pour un deuxième livre, je pense.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


Vu les 5% de croissance par an du marché du livre en France faudrait arrêter de plaindre ces pauvres petits éditeurs qui bossent avec des élastiques.
Le rayon jeunesse à la FNAC, il a doublé depuis dix ans. Il y de plus en plus de titres qui sortent chaque année.
 
Le livre est un des rares secteurs qui ne connait pas la crise.
 
Il y 3 catégories d'éditeurs:
Les gros et moyens.
Les petits
Les speudo-qui-vendent-aux-auteurs.
 
Pour les gros et moyens, il n'y a pas à s'en faire. Ils font généralement parti de grands groupes de presses. Ils vivent de la vente des livres et feront tout pour les vendre. Si ça ne marche pas, ce sera que le public n'aura pas été séduit et là c'est à l'auteur de se poser des questions sur son travail.
 
Pour les petits: Ils n'ont pas un rond.
Soit ils font ça en amateurs.
Soit ils impriment si peu d'exemplaires qui iront prendre la poussière dans les trois librairies de leur ville, que ça ne vaut pas le coup pour l'auteur.
Ou alors ce sont des auteurs qui s'assoçient pour se lancer dans l'édition avant tout pour leur propres titres et en espérant qu'un gros les repérera. Là encore, ça dépasse rarement le tout petit tirage et l'édition confidentielle.
 
Pour les pseudo-qui-vendent-aux-auteurs, je ne vois pas pourquoi en parler, ce ne sont pas des éditeurs! :mrgreen:


Dernière édition par SergentMajor le Dim 16 Juin 2013 - 10:18, édité 2 fois
 
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Et une petite liste -des éditeurs- pour illustrer tout ça, et ce sera parfait !
 
SergentMajor
   
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Tu trouveras les listes des éditeurs en post-it sur ce forum.Wink
 
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TheSFReader  /  Clochard céleste


"Il donne à [l'éditeur] le droit de reproduire l’œuvre sous d’autres forme ou supports, comme une adaptation cinématographique… mais aussi un droit de traduction (l’auteur ne reçoit rien sur les traductions). "


Euhhh, c'est sûr ça ? Que ça fasse partie des usages est possible, mais aussi anormal.
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Oui, c'est vérifié. Tu cèdes la totalité des droits du texte, il me semble, en général. Après, cela doit dépendre des contrats.
 

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