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 La mode des pavés.

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QuillQueen
   
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   Pensée du jour  :  La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise.
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


jamais croisé un éditeur demandant à un auteur d'allonger son texte...

en commu on nous apprend que le pigiste est payé à la longueur, et que donc quand il a une carte blanche pour un article(me dis pas que tu es cadrée au minimum de partout, ça doit dépendre de tes contacts, j'imagine), il doit chercher les tournures permettant d'allonger tout en donnant le même contenu.

on en a même fait des exercices entiers là-dessus en Technique d'Expression Ecrite et technique de Communication.

je parlais donc de ce que des profs de graduat de journalisme m'ont appris.
 
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Invité  /  Invité


Oui mais, QQ, elle a insulté TA MERE là !!!
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


David a écrit:
Oui mais, QQ, elle a insulté TA MERE là !!!

ma mère est prof, pas journaliste XD

La mode des pavés.  - Page 3 Nike-648 Nike ta mère wesh wesh va Laughing

bon allez, je stoppe le HS mais quand même, je crois pas trop à cette mode du pavé Smile
 
Taliesin
   
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Taliesin  /  Tapage au bout de la nuit


Je crois au coté Marketting. Les gens achètent peu de livre et effectivement j'ai l'impression que les éditeurs ont compris que sortir un livre dans un gros format, avec de grosses lettres sur un papier bien épais c'était plus vendeur que de faire exactement le même livre en format poche.

Je pense que l'aspect de l'objet y est pour beaucoup. N'avez vous jamais vu ces gens qui lisent des énormes pavés dans le métro? (avec l'air pénétré qui va avec?) On a la désagréable impression que ce livre (le seul livre de leur mois, voire de l'année!) doit être montrée aux autres: "Oui, je me cultive, oui un gros livre ne me fait pas peur."

Dans d'autres cas et particulièrement en fantasy (spécialement en low fantasy ou en bit lit je trouve...) c'est presque "identitaire" de lire ce genre de livre... D'ou couverture voyante et très reconnaissable qui permettent de susciter un "lien" avec les "initiés" qui vous voit lire dans la rue, le bus, le métro.

Ensuite il me semble que la saga en plusieurs volumes obéit effectivement a des raisons commerciales. Regarder la saga du tueur de Roi: la peur du sage est edité en deux volume par Bragelonne qui justifie que un seul volume aurait été trop lourd et pas possible physiquement. Deux volumes a 28€ chacun. C'est ce qu'on avait dit a Tolkien du Seigneur des anneaux, d'où la division des six livres en trois tomes. Sauf qu'a l'époque on sortait de la guerre, on avait pas les moyens de maintenant etc. D'où un gros WTF de ma part!
Mais j'ai quand même acheté, comme des milliers de personnes les deux tomes de la peur du sage.

La fidélisation de la clientèle a une époque ou le livre papier est en chute est extrêmement important: il faut vendre le plus de bouquins quitte a séparer des oeuvre en plusieurs volumes afin d'augmenter les profits.

Cela dit, pour parler de la littérature de l'imaginaire que je connais plus particulièrement il y a une volonté très marqué de diviser en plusieurs tomes pour faire une Saga, voire un Cycle... cela place dans la lignée de Tolkien, (encore lui!) de Lewis etc. L'image de marque est préservé et puis, il faut bien le dire, c'est devenu une sorte de convention du genre.

Alors que la plupart des romans récents ont abandonné le fait de diviser les volumes en plusieurs "livres" interne.

Pour ma part mon écriture actuelle prévoit trois livres. Je ne sait pas en combien de mots, en combien de caractère, mais j'aimerais bien que ça soit uni en un seul volume. ce serait très sympa. Après si un éditeur me dit un truc genre: "c'est bien votre truc, mais je vais l'éditer en trois volumes qu'on sortiras a un an d'intervalle." franchement je dirais pas non.
Tout au plus lui proposerais-je de retravailler le truc pour faire sois deux, soit quatre livre. Le chiffre trois, la "trilogie" commence a me casser sérieusement les cµ*!ll£$
 

 La mode des pavés.

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