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| [Editeur] Publication de votre 1er roman : vos attentes | |
| | Nombre de messages : 282 Âge : 29 Date d'inscription : 24/08/2011 | Clementh / Autostoppeur galactique Jeu 1 Nov 2012 - 17:40 | |
| D'accord là-dessus. D'ailleurs, il est très important de soutenir les librairies indépendantes : achetez chez elles bon sang... Sinon, d'ici à quelques années, il ne faudra pas s'étonner que les grosses structures nous auront pris toutes nos librairies spécialisées, en plus de retirer des conseillers et des passionnés. Bah oui, le vendeur à la FNAC, sauf exception, n'y connait pas grand chose. |
| | Nombre de messages : 869 Date d'inscription : 31/08/2010 | Arcturus / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 1 Nov 2012 - 17:56 | |
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Dernière édition par Arcturus le Dim 3 Fév 2013 - 20:00, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Jeu 1 Nov 2012 - 18:02 | |
| Pour redfishhomme : donc pour toi, quelque part, on naît plombier, on vit plombier et on meurt plombier ? Idem pour l'édition, si une maison se crée, le gars doit être déjà éditeur ? Je pense pour ma part qu'on peut changer de profession en cours de vie. Quand je dis qu'il faudrait écrire ce qui plait au public, je parle des auteurs qui veulent être au top des ventes. Chaque auteur peut bien écrire ce qu'il veut mais qu'il n'espère pas vendre plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires et en étant en tête de gondole à la FNAC. Soit on veut faire du fric avec ses écrits, soit on se contente d'être lu par quelques centaines de lecteurs. Il n'y a de honte ni d'un côté ni de l'autre. Je dis seulement que certains auteurs ne doivent pas être étonnés de ne pas être publier chez les grands éditeurs. |
| | Nombre de messages : 38 Âge : 37 Localisation : Liège Pensée du jour : Philiiiippe ! Je sais où tu t'caches ! Date d'inscription : 18/10/2012 | PoissonRougeMan / Petit chose Jeu 1 Nov 2012 - 18:08 | |
| Parce que compte d'auteur = qualité? Première nouvelle. Je ne dévalorise pas le rôle du commercial, le "ça va marcher grave", c'était une boutade, j'pensais que ça serait compris.
Mais je suis perdu. Tu me dis que les libraires sont des passionnés, qu'ils prennent des risques en prenant des bouquins pas connus, en plus des best-sellers, et puis juste après qu'ils n'en acceptent pas beaucoup. Donc du coup, le libraire, il prend des risques ou il en prend pas? Parce que s'il sait qu'il sera de toute façon assez rentable avec les gros, il ne prend pas de risque en acceptant des petits.
C'est justement ce que je dis. Pour moi, on ne se lance pas dans l'édition, comme dans n'importe quel autre boulot, sans avoir les fonds, les contacts et l'expérience nécessaire.
Enfin bon... On peut continuer à discuter longtemps, mais le problème de fond reste la différence de point de vue sur l'acte d'écriture. Certains voient ça comme une passion qui ne peut pas permettre à l'auteur d'en vivre, d'autres comme un moyen de se faire de la thune, et une troisième catégorie qui a envie de vivre de sa passion. Je fais partie de la troisième. Y'a un truc en moi qui me dit que j'veux vivre de l'écriture, que c'est un des seuls trucs dans lesquels je me débrouille vraiment, et que vu que j'ai qu'une vie, j'ai pas envie de la gâcher en faisant un truc qui me botte moyen. Et par conséquent, je veux me donner toutes les chances de pouvoir vivre de l'écriture, et de ne faire que ça de mes journées. C'est pas une question de rêve de richesse, parce que je voudrais juste pouvoir en vivre, pas que ça me permette d'avoir une grande maison avec une piscine olympique. Et du coup, les premiers aiment les petites maisons d'édition, les seconds les grosses qui font plein de sous, et les troisièmes aiment les deux tant qu'elles font bien leur boulot. |
| | Nombre de messages : 38 Âge : 37 Localisation : Liège Pensée du jour : Philiiiippe ! Je sais où tu t'caches ! Date d'inscription : 18/10/2012 | PoissonRougeMan / Petit chose Jeu 1 Nov 2012 - 18:11 | |
| @jeBookine : Bien sûr qu'on peut se réorienter, je n'ai jamais dit ou insinué le contraire. Ce que je pense par contre, c'est qu'il faut un minimum de compétences, d'expérience, de contacts et de moyens pour se lancer dans l'édition, comme dans n'importe quelle profession. Je ne peux pas devenir plombier parce que je n'en ai absolument pas les compétences, l'expérience ou les moyens, même après avoir lu "La Plomberie pour les nuls". |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Jeu 1 Nov 2012 - 18:25 | |
| @poissonrougeman : ok pour un minimum de choses en adéquation avec ce qu'on veut faire. Et que ce soit pour un auteur ou un petit nouveau éditeur, on peut vivre avec sa passion en attendant d'en vivre. Et si l'auteur dépend de l'éditeur pour vivre de sa passion, l'inverse est aussi vrai, l'éditeur dépend de l'auteur.
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| | Nombre de messages : 339 Âge : 76 Localisation : Basse Normandie Pensée du jour : C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son,que les gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con ! Date d'inscription : 02/07/2011 | Papigeo / Tapage au bout de la nuit Jeu 1 Nov 2012 - 18:44 | |
| Poisson rouge, je te souhaite de devenir un des cent auteurs français qui vit de son écriture. Ces revenus pour un bon tiers ne dépassant pas le SMIC.
Evidemment je ne parle pas des "nègres littéraires" appelés aussi "prête plume" ni correcteurs" qui eux vivent bien de l'écriture voire très bien; de plus la plus part d'entre eux écrivent également, et étant membre du "sérail" ont plus de facilité pour se faire éditer. |
| | Nombre de messages : 38 Âge : 37 Localisation : Liège Pensée du jour : Philiiiippe ! Je sais où tu t'caches ! Date d'inscription : 18/10/2012 | PoissonRougeMan / Petit chose Jeu 1 Nov 2012 - 18:56 | |
| @jebookine : Là je suis d'accord avec toi, pour autant que les intentions de part et d'autre soient claires. Pour ta deuxième phrase, quand même, je nuancerais quand même en disant que si l'écriture peut n'être qu'une passion pour l'auteur, je ne suis pas certain que ça soit le cas pour l'éditeur. En effet, l'écriture n'implique que soi, et si l'auteur se loupe, il se loupe tout seul (je ne parle que de l'écriture évidemment, c'est différent des phases de promotion). Alors que si l'éditeur fait mal son boulot, l'auteur en pâtit aussi. Mais oui, tu fais bien de le rappeler, il y a une relation de dépendance des deux côtés (c'est bien pour ça que les deux parties peuvent chacune avoir leurs exigences ) @Papigeo : Merci ! Le smic c'est déjà parfait =) ( Mais tant qu'à faire je pense que je vais rester Belge ) |
| | Nombre de messages : 2075 Âge : 33 Localisation : Entre deux eaux. Pensée du jour : ♫ Date d'inscription : 08/01/2011 | @now@n / @n, bête @lph@ Jeu 1 Nov 2012 - 19:14 | |
| Deviens islandais, c'est mieux. - Spoiler:
Je tiens un blog d'écriture |
| | Nombre de messages : 339 Âge : 76 Localisation : Basse Normandie Pensée du jour : C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son,que les gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con ! Date d'inscription : 02/07/2011 | Papigeo / Tapage au bout de la nuit Jeu 1 Nov 2012 - 19:22 | |
| Si tu es Belge le nombre est plus faible, normal la population y est moins nombreuse Je crois qu'en Belgique il sont autour de 25 à gagné un minimum de 1100 € par mois comme écrivain. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 1 Nov 2012 - 21:11 | |
| moi je fais partie de ceux qui aimeraient en vivre, mais qui restent les pieds sur terre et qui ne dénigre pas le travail d'un éditeur pour autant en jouant les petits caïds prétentieux alors qu'il a une bibliographie proche du néant, aucun faire-valoir. C'est pas en un livre que cela se produit. Par contre, pour un premier livre, c'est important de trouver un éditeur avec qui on va bien s'entendre.
je ne choisirai pas ceux qui sont à la fnac, ou ceux qui font de 'la-valoir, ou ce rapport uniquement financier qui, si j'en ai envie, se trouve aussi en bourse et demande moins d'investissements humains. Je veux passer un contrat de confiance avec une personne qui connaît son métier. Point. Et c'est pas à l'a-valoir que ça se voit...
Arcturus : non, c'est en dressant un portrait hideux de l'éditeur lambda et en refusant de voir ses réalités, que cela ne risque pas d'arriver... |
| | Nombre de messages : 38 Âge : 37 Localisation : Liège Pensée du jour : Philiiiippe ! Je sais où tu t'caches ! Date d'inscription : 18/10/2012 | PoissonRougeMan / Petit chose Jeu 1 Nov 2012 - 22:56 | |
| Ah mais je suis tout à fait d'accord avec ce que tu viens de dire, et c'est pareil pour moi, je n'ai pas l'impression de me prendre pour meilleur que je ne suis, et je sais que tout ne se fait pas en un jour Et pour l'à valoir et l'entente avec l'éditeur c'est pareil, je l'ai déjà noté plus haut. Y'a des fois où j'ai l'impression que le net et l'écrit prêtent des propos qu'on ne dit pas... Si ça te dit d'en discuter autour d'un verre, à l'occasion, n'hésite pas ^^ |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 1 Nov 2012 - 23:05 | |
| haha ! C'est vrai qu'on est du même coin. Songe à jeter un oeil aux IRL belges de temps en temps alors |
| | Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 1 Nov 2012 - 23:37 | |
| Salut Clementh.
Il faut bien regarder pour trouver les bouquins de l'Atalante en librairie car bizarrement, le logo sur la couverture n'est pas le même que sur le dos. C'est un "æ" avec une espèce d'accent sur le e.
La première fois que je les ai cherché, j'ai tout d'abord été très déçu de ne pas les trouver, puis j'ai réalisé mon erreur.
Et de fait, l'Atalante est très bien représentée dans les rayons et jouit d'une très bonne visibilité. Bien entendu, quand on sort quelques dizaines de livres par an dont la moitié en SF/FANTASY, et que Bragelonne/ Milady inonde le marché spécialisé, on comprend bien qu'ils soient plus représentés dans les rayonnages.
Pour conclure, je citerai un grand auteur, justement traduit par l'Atalante, Terry Pratchett, pour qui l'argent est une conséquence inévitable de l'écriture, mais pas la raison qui le fait écrire.
Pour ma part, je préfère conserver un emploi principal, même si un jour je tire un revenu de mon activité d'auteur. Je reste ainsi beaucoup plus libre d'écrire, de ne pas écrire, d'écrire ce que j'ai envie, et de ne pas guetter fébrilement le courrier dans l'attente de l'à-valoir promis par l'éditeur. Je pense que je serai beaucoup moins libre si j'ai très faim que si j'ai un boulot à côté.
J'ai discuté avec des éditeur ce cette question, justement, et en définitive, ils donnent des à-valoir aux auteurs pour qu'ils n'arrêtent pas d'écrire pour aller travailler chez Mac-Do. Sinon, ils n'ont plus de bouquins à éditer. Comprenons bien qu'un auteur qui signe ne touchera ses droits d'auteurs que grosso-modo 24 mois après avoir signé. Il faut bien qu'il paie son loyer en attendant.
La plupart des auteurs professionnels sont pauvres (ce n'est pas mon mot, je l'ai pris dans la bouche d'un éditeur). La bi-activité est considérée comme la meilleure des solutions. Et si ça marche et qu'on rentre dans le top ten, eh bien, tant mieux. C'est confort sur toute la ligne. |
| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Ven 2 Nov 2012 - 12:28 | |
| - jeBookine a écrit:
- Si les auteurs français (et là je généralise) étaient moins cartésiens, moins intellectualistes, en un mot moins chiants ; s'ils n'écrivaient pas seulement pour un cercle de pseudo-fans parisiens avec des histoires dont le public se fout, ils auraient plus de succès. Les anglo-saxons écrivent, avec qualité, des histoires qui plaisent au public. Toute la différence est là, idem pour le cinéma et la TV.
Quand on aura compris que lire un bouquin c'est se divertir, s'évader, oublier les soucis quotidiens, on avancera un peu. Encore une fois, je généralise.
Je ne suis pas d'accord. Je parle des vrais écrivains pas des pistonnés ou des people. En France il existe des dizaines d'auteurs géniaux qui savent écrire des livres passionnants, qui ont des idées à foison, des styles détonnants, autant que les Anglo-saxons. Pourquoi la France aurait été un des plus grands pays littéraires du monde au 17, 18, 19 et 20ième siècles et serait soudain incapable de produire des talents au 21ième? C'est le nuage de Tchernobyl qui nous a détraqué le cerveau ou quoi? Rien que sur ce site, il y a des best sellers cachés...et qui resteront cachés parce que le vrai problème c'est que les maisons d'éditions ne leur donneront jamais la chance de se faire connaitre du grand public. Pourquoi faire? les traductions rapportent suffisament pour s'memmerder avec les auteurs de la "France d'en bas"! C'est ça le vrai problème ici! Les écrivains de talents restent qui derrière sa caisse à Carrefour, qui dans son garage, qui au Pôle-emploi sans aucun espoir qu'on leur entrouvre une porte un jour. Alors oui aux quotas, comme chez les Ricains et les British. Ils ne se gênent pas eux et ça leur réussi! Regarde comme ils envahissent et dominent le marché mondial! Tu crois que ça les dérangent de faire passer leurs auteurs avant les autres? Oui au quotas s'il faut en passer par là pour que la littérature Française déjà moribonde, ne se résume pas aux livres des journalites et politique que personne ne lit, et au biographies de Laona et Mireille Mathieu! Merde, on a toujours su et on sait encore écrire au pays d'Hugo et de Camus! Des quotas nous donneraient la chance d'apporter du sang neuf et de le prouver. Sans eux, il ne restera bientôt que Poivre-d'Arvor, BHL et Frédéric Mitterand pour représenter la littérature Française J'exagère, mais à peine... |
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