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| [Editeur] Publication de votre 1er roman : vos attentes | |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 19 Oct 2012 - 7:57 | |
| Si quelques personnes veulent bien me répondre : - Vous publiez votre premier livre, à partir de combien d'exemplaires vendus considérez-vous que l'éditeur à bien fait son boulot ? - Vous publiez votre premier livre, vous souhaiteriez toucher combien en à-valoir de la part d'un éditeur sérieux ? |
| | Nombre de messages : 684 Âge : 48 Localisation : Il est vilaine... Date d'inscription : 28/06/2012 | Kylie Ravera / Hé ! Makarénine Ven 19 Oct 2012 - 8:08 | |
| Je pense que ça doit dépendre du genre du livre et donc de la taille du marché adressable qui n'est pas la même pour un recueil de poésie et un polar généraliste. Pour moi, qui fais dans le polar pas généraliste, 1000 exemplaires vendus et un à valoir de 1200€ justifient que je passe par un éditeur. Sinon, i do it myself.
(je ne parle que d'édition papier, sur le numérique, c'est plus flou) |
| | | Invité / Invité Ven 19 Oct 2012 - 8:43 | |
| Ben déjà quand on signe un contrat on parle en tirage d'exemplaire pas en nombre d'exemplaires vendus. Et pas le tirage dans deux ans, celui là maintenant : 500 et moins c'est du foutage de gueule de 500 à 1000 c'est encore riquiqui mais fréquent dans les petites structures 2000 c'est bien pou un premier roman. Pour l'avaloir je résume le propos tenu dans le blog de stoni ( il le dit avec plus de verve que moi ): en dessous de 500 euros : foutage de gueule de 500 à 1500 : tranche habituelle en dessous de 1000, à refuser rien que pour tester la bête ( et de toute façon, toujours Négocier...) - Citation :
- L’à-valoir est la condition sine qua non de la signature d’un contrat d’édition. Un éditeur qui ne te paie pas en avance n’est pas un éditeur sérieux, et chez lui, ton livre n’aura aucun avenir. Les promesses de rémunération en droits d’auteur (un an ou deux après la parution du livre) ne veulent rien dire. Si l’éditeur ne te paie pas dès la signature du contrat d’édition, crois-moi bien, il ne le fera JAMAIS.
Plus l’éditeur te paie cher, plus il aura tendance à se bouger le cul pour bien vendre ton roman.
On est d’accord que, pour toi, 500 boules, 1 000 boules ou 1 500 boules, ça change pas grand-chose et nombre de jeunes auteurs ne pigent pas pourquoi il faut pinailler sur le pognon.
La raison est pourtant simple. Moi, si je suis éditeur et que je paie un petit jeune 500 boules pour son premier roman, franchement, si le bouquin est un échec, je m’en bats un peu les steaks : normal, le mec ne m’a pas coûté cher.
Attention, ça ne veut pas dire qu’avec un à-valoir de 1 500 boules, tu vas être traité comme un prince. Mais tu auras un peu plus de chances que l’éditeur fasse correctement son boulot.
Cela en sachant qu’un éditeur considère qu’un roman s’est pas trop mal écoulé à partir de 30 % d’exemplaires vendus par rapport au tirage initial... http://stoni1983.over-blog.com/article-comment-negocier-un-premier-puis-un-deuxieme-a-valoir-avec-son-editeur-ou-le-fric-c-est-chic-106434586.html |
| | | Invité / Invité Ven 19 Oct 2012 - 9:24 | |
| En gros, en dessus de 1500 boules, tu dis au-revoir M. l'éditeur. |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 19 Oct 2012 - 9:36 | |
| Merci, continuez... Pour Ilham, je parle bien d'exemplaires vendus. Quel serait ton objectif pour un premier livre avec un éditeur sérieux. Car la satisfaction de l'auteur est bien la vente de son œuvre et non le nombre de tirage ? (C'est une question sans polémique voulue). |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Ven 19 Oct 2012 - 9:38 | |
| moi, je veux au moins 500exemplaires. Si c'est un éditeur que je ne visais pas nécessairement de prime abord, là, je préfère être à 800 minimum. Mais au fond, si on en vend que 200, qu'on en ait tiré 500 ou 1000 ne change pas grand chose... c'est surtout le type de diffusion employé qui doit être clarifié pour influencer ma décision Parce que c'est le seul indice, et encore très flou, qu'on peut avoir sur la question "combien d'exemplaires vais-je vendre ?". Même l'éditeur ne le sait pas encore, combien on va vraiment vendre, sinon il n'y aurait pas de prises de risque. L'a-valoir, pour un premier roman, m'en fiche, par contre j'exige de toucher de mes droits d'auteur dès les premières ventes de livres (et non après un ou deux ans, comme il dit, ça, c'est niet, c'est là pour moi que se situe le vrai foutage de gueule) En fait, mon a-valoir je l'exigerai quand j'aurai déjà publié soit un bouquin qui s'est bien vendu, soit deux-trois bouquins aux ventes moyennes. Avant ça, j'estime ne pas avoir à jouer la grande diva, je suis encore un petit rat de l'opéra. ^^ Si j'avais exigé des cachets stricts exubérants dès le début de ma carrière d'animatrice, je n'en serais pas là actuellement... Chacun son principe de vie, moi celui qui marche, c'est celui où je fais mes preuves comme une grande. |
| | Nombre de messages : 524 Âge : 47 Localisation : Entre les racines d'Yggdrasil Pensée du jour : Naitre est la pire faute que nous ayons pu commettre. POur preuve nous mettons toute une vie à l'expier. Date d'inscription : 14/10/2012 | Konda Galner / Gloire de son pair Ven 19 Oct 2012 - 9:42 | |
| Pourquoi tout le monde parle d'exemplaires vendus et d'argent, et pas des gratifications sexuelles apportées par la célébrité et les hordes de fans prêtes à aduler notre souveraine divinité ?
Bon, même si mon corps d'Appollon déchaine des folies dans la rue lorsque je porte mes jeans serrés, on va essayer de rester sérieux...
La question est avant tout : pourquoi écrivez vous ?
Certains ne pourront pas répondre à la question posée, parce que, même si c'est effectivement un plaisir et une reconnaissance de voir son bouquin en librairie, pour beaucoup, ce n'est pas le but.
Pour ceux qui écrivent dans le seul but d'une notoriété, d'une reconnaissance sociale et pécuniaire, je dirais que c'est dommage. On perd souvent la passion, l'envie, et l'originalité de ce qu'on pourrait produire, et qui serait d'une qualité nettement supérieure.
Pour ceux qui écrivent parce que le besoin est d'écrire, c'est déjà une question de second ordre, et au final, on verra une fois l’œuvre en cours finie, corrigée, et envoyée aux éditeurs...
Déjà, il faut que les éditeurs veuillent. |
| | | Invité / Invité Ven 19 Oct 2012 - 10:05 | |
| Sincèrement, j'en sais rien, jebookine... ca dépend du type de roman, de la structure choisie et un éditeur peut bien faire son boulot et le bouquin pas se vendre aussi. Mais pour un petit roman, je pense que je refuserais tout tirage en dessous de 1000 ex... En dessous, j'ai les moyens de passer par l'auto édition sans trop de souci (juste de la fainéantise). Polko... D'abord, j'ai donné l'avis de cette personne, pas le mien. J'ai même pas donné l'avis que j'avais sur le sien... Avis que je me réserve pour le jour où je serais en situation concrète d'accepter ou de refuser... et qui à la limite ne te regarde pas. Ce qui est certain c'est que si le compteur reste à zéro, ce sera niet... Et que parler négociation, ne veut pas dire n'accepter que le maximum Konda, on part dans ce post du principe qu'on veut être édité, la question ne regarde pas ceux qui ne le souhaitent pas. Enfonçage de porte ouverte, on appelle ça. Ensuite, j'écris absolument pas dans le but d'etre édité. J'ai écrit pendant 20 ans sans jamais y penser sérieusement. Et aujourd'hui, ça ne reste qu'une possibilité que j'envisage. Juste une possibilité, à certaines conditions. J'en mourrais pas si ça ne se fait jamais. Je continuerais à écrire ou pas... J'ai passé des années sans rien produire, d'autres à être boulimique... et être édité ou pas n'avait rien à y voir. Ensuite, la posture de l'auteur vivant d'amour et d'eau fraiche ( pardon d 'absinthe), avec sa muse, incompris de tous, c'est un peu dépassé comme cliché, je trouve mais ça te regarde. Quant à la réussite pécuniaire... ouah ! Faut etre chanceux au loto ! Seuls 5 % des auteurs en France vivent de leur plume ! Quant à ceux qui vendent quelques milliers de bouquins, ce qui est déjà un beau petit succès littéraire ( et oui, ça se chiffre seulement en milliers, un succès en librairie... ), la reconnaissance sociale. Bouarf. Ils sont juste inconnus au bataillon du grand public... J'aime bien dan Franck, il vend pas trop mal je pense ses bouquins (il n'en est pas à son premier en tout cas) ben interroge le français lambda dans la rue : inconnu. Pire, je serais incapable de le reconnaitre si je le croisais ! donc si tu veux être reconnu socialement de nos jours, fais pas écrivain... joue au loto. t'as autant de chance et c'est moins fatiguant ! |
| | Nombre de messages : 684 Âge : 48 Localisation : Il est vilaine... Date d'inscription : 28/06/2012 | Kylie Ravera / Hé ! Makarénine Ven 19 Oct 2012 - 10:26 | |
| - Konda Galner a écrit:
Pour ceux qui écrivent parce que le besoin est d'écrire, c'est déjà une question de second ordre, et au final, on verra une fois l’œuvre en cours finie, corrigée, et envoyée aux éditeurs...
Déjà, il faut que les éditeurs veuillent. Une question de 2nd ordre n'en est pas moins une question légitime Je pense qu'elle est de 2nd ordre pour 99% des gens ici, mais qu'elle finit par se poser quand même. Chacun lui apporte la réponse qu'il souhaite en fonction de ce qu'il attend de la vie, en matière de reconnaissance, de temps investi, d'argent (et de gratification sexuelle ). Il faut que les éditeurs veuillent: certes, mais on a le droit d'être un peu exigeant sur ce qu'on veut nous aussi. L'important, c'est de ne pas être déçu. Et une même situation peut créer de la déception ou pas en fonction des personnes. Signer avec un vrai éditeur (qui a le code machin-truc au registre du travail qui va bien), avoir 500 exemplaires publiés disponibles dans 12 librairies et gagner 500€ au final pour un travail qui a pris 10 ans et qui ne vous appartient plus: certains s'estimeront comblés avec ça (et c'est extrêmement respectable!). D'autres estimeront qu'ils ont raté leur vie d'auteur s'ils n'ont pas vendu de quoi se payer une rolex à chaque poignet avant 30 ans. Et une maison à Beverly Hills avec les droits d'adaptation au cinéma. Entre les deux... beaucoup de gens. |
| | Nombre de messages : 524 Âge : 47 Localisation : Entre les racines d'Yggdrasil Pensée du jour : Naitre est la pire faute que nous ayons pu commettre. POur preuve nous mettons toute une vie à l'expier. Date d'inscription : 14/10/2012 | Konda Galner / Gloire de son pair Ven 19 Oct 2012 - 10:28 | |
| Ilham > On s'est mal compris... y'en a très peu qui ne souhaiteraient pas être édités, on est bien d'accord. Simplement, je ne suis pas sur que la question, au delà du point de vue imaginaire, s'adresse forcément à beaucoup de monde, vu que... Pour avoir une part de tangible, il faut quand même être confronté à la situation, donc :
1/ Avoir une œuvre finie 2/ Avoir une œuvre corrigée 3/ Avoir fait le démarchage editeur 4/ Avoir un ou plusieurs retours positifs 5/ Sentir qu'on a la possibilité d'avoir une marge de manoeuvre sur la négociation
En ce sens je rejoins QuillQueen, j'aime avoir ce que je mérite, pas un retour exigé et volé. Si les moyens de distributions mis en œuvre sont ok, je roule. Et si l’éditeur ne me promet pas simplement un retour post mortem. Parce que bon, vu que je ne compte pas avoir de descendance, laisser des droits d'auteurs pour mes arrières petits enfants, je m'en contrebalance le coquillard avec une pelle à pizza.
Pour la reconnaissance sociale, nan, le loto c'est trop hasardeux... Suffit de faire de la téléréalité et de montrer ses fesses. Là, le monde entier t'adule.
La posture naive avec sa muse et les cigales qui chantent au loing, dans la garrigue, sur un fond de soleil couchant qui me rappelle la solitude qui poudroie dans la neige de notre enfance, et... Heuuu, non, on s'est trompé de registre là, je te rassure.
Il y a simplement qu'avant toute chose, une notion de mérite existe. un a valoir, perso, je me mets dans la peau de l’éditeur, ça me parait souvent délirant. A la rigueur, je vends mes droits d'auteur complet sur le bouquin, j'veux bien, il en fait ce qu'il veut ensuite.
Par contre, ça sera pas le même tarif. Mais être suffisamment arrogant pour être sur que son bouquin va faire un carton, même un p'tit, et que le risque pris par l’éditeur est minime, je sais pas, je trouve ça assez égocentrique...
Que je touche les droits d'auteurs sur les ventes, ça me parait normal, que je les touche avant que le moindre exemplaire paraisse en librairie, j'sais pas... Je ne les mérite pas...
Tu dis toi même que ca fait 20 ans que tu écris, sans jamais y penser sérieusement, je ne vois pas pourquoi, dans ces cas là, tu me fais ce retour. Je sais pas, je ne trouve pas cela très cohérent. Une histoire de chèvre et de choux, p'têt... |
| | | Invité / Invité Ven 19 Oct 2012 - 10:35 | |
| Euh, je crois que tu n'as juste pas compris en quoi consiste l'édition à compte d'éditeur : tu cèdes les droits de ce que tu as produit à un tiers, tu le vends, ni plus ni moins... alors je vois absolument pas en quoi tu voles qui que ce soit en demandant à être payé pour ça ! C'est vraiment comme si tu estimais voler ton patron parce que tu reçois un salaire pour nettoyer ses chiottes ! C'est pareil ! Dans les deux cas, tu vends ton travail ! Et tu ne voles rien ! faut arrêter un peu le délire là... Un bouquin, t'as passé des milliers d'heures dessus et pas qu'à rigoler ! T'as bossé dessus nuit et jour week-end et vacances comprises, souvent en double journée parce qu'il faut bien vivre à coté. Et ça ne mériterait pas d'être rémunéré ??? Faudrait faire ça gracieusement ??? C'est déjà rémunéré au lance pierres mais vous nan ! Vous êtes prêts à le faire gratos durant deux ans ??? L'éditeur lui s'il décide de vous éditer c'est pas pour vous faire plaisir, vous savez, c'est qu'il pense tirer du fric de votre roman... Pourquoi seulement lui devrait en profiter ? C'est quoi votre truc, là ? Bon sang, imaginez vous en tant que salarié en train de dire à votre patron : ah mais non, payez moi dans six mois, un an, deux ans quand j'aurais fait mes preuves ! euh... vous vivez dans quel monde là ? Enfin bon,c 'est pas demain que le statut de tout ce qui est artiste, écrivain,e tc s'améliorera, si déjà les gens qui en font partie sont prêts à jeter aux orties le peu d'avantages qu'ils ont ! |
| | Nombre de messages : 524 Âge : 47 Localisation : Entre les racines d'Yggdrasil Pensée du jour : Naitre est la pire faute que nous ayons pu commettre. POur preuve nous mettons toute une vie à l'expier. Date d'inscription : 14/10/2012 | Konda Galner / Gloire de son pair Ven 19 Oct 2012 - 10:48 | |
| Ilham > Du calme, c'est plutôt toi qui ne me comprends pas...
Tu as passé des années sur un bouquin, à t'arracher les yeux et la santé, soit... Ca ne veut pas dire non plus pour autant qu'il vaut quelque chose... En cela, il y a le mérite. Perso, je ne payerais pas 80 € pour un mac do, même si ils sont 25 à me servir personnellement. Pourtant, y'a du travail derrière ?
Je n'ai jamais dit que l'éditeur devait être le seul à profiter de tes œuvres, mais il faut que cela se vende avant, simplement. Tu as investi du temps dans ta création, il investit des fonds de production.
Et dans mon message précédent, j'ai bien dit qu'il n'était pas question d'avoir une rémunération post mortem.
Maintenant, si j'ai passé 10 ans à écrire un roman, et qu'on me dit que c'est de la daube, forcément je serai déçu.
Si c'est édité, et pris comme un équivalent de cale porte, parce que ça ne vaut finalement pas plus que le prix du papier, je serai toujours déçu, et ça sera autant de coups de couteau pour mon amour propre. (et j'ai un gros ego, je t'assure)
Je te retourne tes arguments, va voir un patron pour te faire embaucher un lui demandant de t'avancer un an de salaire, avant de démarrer le taff. On en reparle ensuite. C'est plutôt ceci qu'il se passe, justement, dans le cas d'un éditeur.
Dernière édition par Konda Galner le Ven 19 Oct 2012 - 10:50, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Ven 19 Oct 2012 - 10:49 | |
| Un salarié est payé un mois après avoir été embauché et non avant. Je ne suis pas écrivain, mais tout dépend également comment on prend l'écriture : est-ce un travail, un hobbie une passion ? Je pense que pour Beaucoupd'entre vous c'est une passion avant d'être un travail rémunéré. Et si l'éditeur est sérieux, que les droits reversés sont honnête, l'à-valoir n'est peut-être pas une obligation ? |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Ven 19 Oct 2012 - 10:50 | |
| - Konda Galner a écrit:
- Ilham > Du calme, c'est plutôt toi qui ne me comprends pas...
Tu as passé des années sur un bouquin, à t'arracher les yeux et la santé, soit... Ca ne veut pas dire non plus pour autant qu'il vaut quelque chose... En cela, il y a le mérite. Perso, je ne payerais pas 80 € pour un mac do, même si ils sont 25 à me servir personnellement. Pourtant, y'a du travail derrière ?
Je n'ai jamais dit que l'éditeur devait être le seul à profiter de tes œuvres, mais il faut que cela se vende avant, simplement. Tu as investi du temps dans ta création, il investit des fonds de production.
Et dans mon message précédent, j'ai bien dit qu'il n'était pas question d'avoir une rémunération post mortem.
Maintenant, si j'ai passé 10 ans à écrire un roman, et qu'on me dit que c'est de la daube, forcément je serai déçu.
Si c'est édité, et pris comme un équivalent de cale porte, parce que ca ne vaut finalement pas plus que le prix du papier, je serai toujours déçu, et ça sera autant de coup de couteau pour mon amour propre. (et j'ai un gros ego, je t'assure)
Je te retourne tes arguments, va voir un patron pour te faire embaucher un lui demandant de t'avancer un an de salaire, avant de démarrer le taff. On en reparle ensuite. C'est plutôt ceci qu'il se passe, justement, dans le cas d'un éditeur.
+1 enfin un qui a compris mon point de vue - jeBookine a écrit:
- Un salarié est payé un mois après avoir été embauché et non avant.
Je ne suis pas écrivain, mais tout dépend également comment on prend l'écriture : est-ce un travail, un hobbie une passion ? Je pense que pour Beaucoupd'entre vous c'est une passion avant d'être un travail rémunéré. Et si l'éditeur est sérieux, que les droits reversés sont honnêtes, l'à-valoir n'est peut-être pas une obligation ? En effet, surtout quand on est juste un petit inconnu du grand public avec une bibliographie proche du néant. |
| | Nombre de messages : 524 Âge : 47 Localisation : Entre les racines d'Yggdrasil Pensée du jour : Naitre est la pire faute que nous ayons pu commettre. POur preuve nous mettons toute une vie à l'expier. Date d'inscription : 14/10/2012 | Konda Galner / Gloire de son pair Ven 19 Oct 2012 - 10:53 | |
| jeBookine > c'est exactement mon point de vue.
QuillQueen > Oui, je pense effectivement que sur ce plan là, on se comprend parfaitement. |
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