Avant, quand j'étais petit, j'écrivais à la main ! Et ce n'est pas tout ! Je personnalisais tout, faisais ma page de couverture et ma quatrième de couverture et j'agrafais le tout pour en donner un livre unique !
Maintenant, j'écris au clavier. Il présente des inconvénients, comme des avantages ! Mais pour l'expliquer, je ne sais pas vraiment ! Je n'aimerais pas perdre toutes mes pages que j'ai écrit où les faire tomber après une heure de classement !

Un club d'hybrides sur cette question ? Ah oui, pas mal en effet... Où se trouve le bureau d'inscription ?

Vous l'aurez compris, je mêle dans ma technique l'écrit papier et celui numérique. Plus concrètement, les idées premières, leur développement, l'histoire qui s'en dégage, la formulation du plan détaillé, sa mise en scène sont servis sur le papier. Pour la stylistique des phrases, la première mise au propre en d'autres termes, je me sers du clavier au travers de quoi je peux approfondir le scénario institué par le plan papier. Une fois le premier jet écris, j'amorce la première relecture où je corrige les fautes d'orthographe, de syntaxe, le correcteur automatique du logiciel n'étant franchement pas fiable à ce niveau-là. J'imprime ensuite le tout, je passe à la seconde correction (c'est fou comme sur papier, les fautes deviennent tout de suite plus visibles... Sans doute parce que le papier permet une distance accrue par rapport à l'écran vis-à-vis de son texte) pour ensuite au dos des pages réécrire le scénario de mes chapitres d'une manière plus approfondie, plus naturelle, plus satisfaisante. Cette chose faite, j'en arrive à la seconde réécriture sur clavier de mes chapitres où je me force à donner de la consistance à l'histoire.

Vous l'aurez remarqué, le stylo sert le fond quand le clavier sert la forme. Pourquoi cette manière de faire ? Parce qu'en effet, on se sent plus proche de notre histoire, de notre réflexion en écrivant. On retrouve plus facilement le fil de nos pensées à la relecture de ces pages grossièrement noircies ou du moins "personnalisées". Néanmoins, dans mon cas, j'ai ce problème d'avoir une écriture hideuse et qui en plus demande un effort démesuré du fait de ma manière d'écrire risible (un droitier qui écrit comme un gaucher, ça fait toujours sourire). En revanche, cette difficulté d'écriture disparait momentanément à l'usage du clavier où j'exprime naturellement mes pensées (psychologiquement, j'oublierais presque que j'utilise un outil dans l'application au contraire du stylo). Ceci ajouté à la possibilité de revoir et corriger à volonté ses phrases permet d'arriver plus facilement à la formulation recherchée. Je noterais également qu'en pianotant, au contraire du stylo où j'ai une affinité avec la trame, le clavier me rapproche sensiblement avec mes personnages où je découvrirais presque leur personnalité au fur et à mesure que je décris leurs actes.

Le stylo donne le recul nécessaire à la crédibilité d'une histoire quand le clavier me fait pleinement "entrer" dans l'histoire avec toutes les émotions qui s'en dégagent. Je pense que je peux résumer mon témoignage par cette phrase.

Je rejoins entièrement Ludwig sur la complémentarité des deux.
Stylo VS clavier, à mon sens, c'est comme ebook VS livre : ce sont des choses différentes, avec des usages différents.

Au niveau intellectuel, la démarche du papier et celle du clavier sont différentes pour moi. Le papier, c'est là que je réfléchis, que je gribouille des plans, des morceaux de synopsis, que je réécris une phrase dans tous les sens possibles pour en trouver la bonne version. Moi aussi, je tape plus vite que je n'écris, le PC est réservé à la rédaction ou aux plans plus détaillés (bêtement pratique : faire un tableau se fait en trois clics), aux centaines de commentaires qui restent dans la marge pour en disparaitre...

Encore une fois, d'un point de vue pratique, un ordi offre d'énormes possibilités de classement, un miracle pour la bordélique que je suis. Même si j'écris peu au stylo, rien à faire, il y a des carnets, des cahiers, des tas de papiers, c'est l'enfer en quelques heures. Sur mon disque dur, des dossiers bien lassés où j'ajoute un truc en quelques secondes, et que je retrouve immédiatement.

Pour en revenir au correcteur, oui, les dico de synonymes et autres outils sont bien pratiques, mais... mais comme un dictionnaire, je trouve que ça appelle toujours à être complété. J'utilise en plus un analogique, un synonymique, avec à portée de main un Robert, un Larousse, un très vieux Larousse des années 20 et un Littré... jusqu'à ce que je trouve le mot exact.

Personnellement, j'écris à la plume, je n'arrive pas du tout à rédiger au clavier alors que les mots viennent tout seuls avec une plume et un papier. Après c'est peut-être juste une habitude.

Cependant j'utilise quand même l'ordinateur pour noter mes plans et certaines idées et éviter de les perdre. Et aussi puisque j'écris mal et que je suis le seul à pouvoir me relire, je réécris tout au clavier et cela permet de gérer un peu mieux la mise en page d'un point de vue global.

J'écris à la main seulement quand je n'ai pas d'ordinateur en portée de main (notamment en cours ^^).

Mais je trouve que l'inspiration me monte plus facilement au clavier et comme je tape à une allure assez soutenue, ça ne me ralentit pas. Et puis vu que je compte envoyer mon manuscrit par mail ...

Mais écrire à la main, je trouve ça plus dépaysant je sais pas pourquoi, c'est juste comme ça.
Mais je repère plus facilement les fautes quand j'écris à la main par contre.

C'est sympa de voir que pas mal de personnes restent attachées à l'écriture sur papier ! J'admire. Je comprends que le sentiment ne soit pas le même... mais bon, perso, déjà prendre mes cours à la main ça m'ennuie, alors j'avoue pour l'écriture je suis partisane de l'ordi : comme certains l'ont déjà dit, c'est rapide et pratique, et c'est devenu très "naturel" maintenant.

Les seules fois où je scribouille sur papier c'est quand j'ai pas le choix : genre y a deux ans, en vacances, pas de pc mais inspirée, j'ai acheté un cahier. Ou encore la semaine dernière : TD de statistiques, matière dans laquelle j'ai un niveau pire que déplorable, du coup plutôt que de rester imbécilement à fixer le prof d'un regard bovin sans parvenir à intégrer une miette de son discours, j'ai développé plein de trucs en vrac pour mon projet de Nano...
Ça a donné une page de vaste foutoir, avec des notes en pattes de mouche dans tous les sens, des ratures, mais c'était agréable de jeter toutes ces idées comme ça sur la feuille ^^

Sinon, mes idées me viennent souvent lors de mes trajets jusqu'à la fac, une demi-heure de marche avec la musique sur les oreilles, ça me laisse tout le loisir de m'égarer dans mes univers et souvent ça génère des petites choses - comment résoudre une incohérence, un bribe de scène, une ligne de dialogue, une idée à intégrer... Dans ces cas-là, je prend vite fait en note sur mon téléphone portable. Pas pratique parce qu'après j'ai toujours bien la flemme de les retranscrire...
(Puis aussi, m'enfoncer dans mes histoires, écouteurs sur les oreilles, ça me rend encore plus à l'ouest que d'habitude et c'est un miracle que je ne me sois pas encore fait écraser... -_-')

En tout cas, c'est intéressant de voir comment certains d'entre vous lient les deux supports !

Je n'écris juste pas de la même façon à la main (légèrement plus rapide) qu'à l'ordinateur donc je suis boliger d'utiliser les deux en fonction de ce que je veut... et bien sur si j'écris à la main je peu aussi retaper après (mais pas toujours) et modifié de faite le texte...

Enfin ça dépend, les deux me plaisent en faite.


Pour lire, le papier est le mieux, ensuite viennent les lisseuses (proche du papier) mais l'ordinateur jamais... trop violent pour ma vu.

De mon côté, j'opte le plus souvent pour l'ordi, et puis la page blanche de word, bizarrement, ça m'inspire ! Et puis, l'avantage, c'est que comme j'ai beaucoup de documents du style "Nouveau Document microsoft word (7)"(Oui, je sais, c'est mal !), quand j'en cherche un, j'ai juste à taper le nom d'un personnage ou autre dans l'outil recherche et je tombe dessus !

Mais bon, de temps en temps, ça me prends et j'écris des pages et des pages sur papier. Le soucis dans ces cas là, c'est que je suis tellement à fond que le plus souvent, j'écris vite et du coup, j'arrive plus à me relire ... Et puis je suis assez bordélique, donc je perds mes feuilles, je me rappelle plus ou je les ait rangées, bref ... je préfère l'ordi !

Les feuilles de papier me plaisent bien, reliées dans un cahier sinon je les perds. Comme je suis en internat, l'ordinateur n'est pas accessible en permanence donc c'est papier, le plus souvent. Mais au delà de cet aspect, les plus beaux de mes textes me viennent souvent sur papier, ça a ce je ne sais quoi de naturel.
Mais l'ordinateur est tout de même bien pratique quand il s'agit de corriger des fautes, de compter ses mots, de mettre sur un forum...

J'écris mes idées sur papier mais le roman en lui-même est toujours écrit sur ordinateur

Je suis épatée par le nombre de gens qui écrivent sur papier, c'est impressionnant. Je ne le fais que pour prendre des notes, faire des fiches de personnage, ébaucher des dialogues... pour les poèmes aussi, et pour les pensées fragmentées, bref quand il n'y a pas plus de cinq pages à écrire. J'ai la main qui fatigue très vite et je suis fatalement obligée de faire une pause après vingt minutes, maxi... vous devez avoir des muscles super développés.
Le papier a son charme, clairement. Mais comme ça a été dit, je trouve ça très difficile de s'y remettre une fois qu'on a été habitué au traitement de texte : c'est tellement lent ! Il y a un décalage de malade entre la tête et la main, à peine on a commencé à écrire une phrase qu'on est déjà cogitivement à la fin du chapitre. Après y a moyen que je sois particulièrement lente.
Une fois, par obligation (séjour de plusieurs mois dans un endroit sans électricité), j'ai voulu me remettre au bon vieux cahier. J'ai écrit une bonne cinquantaine de pages, j'étais à fond et tout... mais quand j'ai retranscrit tout ce que j'avais écrit sur un ordinateur, ça m'a cassé mon délire. Un mois à écrire environ une heure par jour n'avait donné que 14 malheureuses pages word, c'est-à-dire ce que je tape en quelques heures.
Depuis, j'ai arrêté. Mais j'aimerais avoir la volonté de m'y remettre. C'est assez chiant d'être autant dépendant des technologies, de savoir qu'une simple panne d'électricité peut vous empêcher d'écrire... et que sans votre ordi, vous êtes orphelin-e. C'est pathétique.

Je suis rapide à l'ordinateur mais bien plus à la main (ce qui est illissible, mais ça ne me dérange pas, je décrypte par la suite)... ce sont des question d'habitude, je cours plus après mes idées sur ordi qu'à la main...

J'adore écrire à la main principalement pour une raison : repasser sur les mots que je viens d'écrire pendant que je réfléchis ou que je butte sur une phrase. Des fois, c'est tellement repassé que le texte est un immense paté d'encre noire mais ce n'est pas important parce que finalement, je grave plus les mots dans mon esprit que sur le papier donc je me souviens de tout.
Sinon, ce qui est bien, c'est de pouvoir grignoter son stylo en réfléchissant pensivement. Ça, c'est pas mal. Ça occupe. Et j'aime bien avoir les doigts tout tâchés d'encre...

L'ordi, c'est aujourd'hui indéniablement pratique et incontournable, évidemment.

Panure.

J'utilise les deux.
Quand j'avais 20 ans, j'ai écrit mon premier roman sur une bonne douzaine de cahiers de brouillon. Puis mes parents m'ont offert THE cadeau, ma machine à écrire avec clavier version "ordinateur". J'étais contente. Sauf que tout retaper à la machine à écrire c'est un peu usant. J'imagine même pas là retaper mon premier roman sur le PC, un jour, peut-être...
Depuis, bon, j'ai un ordinateur. J'écris en majeure partie sur l'ordinateur mais quand mes idées me viennent que ce soir un rebondissement, un évènement ou même une discussions, j'ai pas toujours mon pc donc, quand c'est ça, il me reste mon bon vieux crayon bic et mon cahier de brouillon... Ou soyons honnête, à ce moment-là, n'importe quelle bout de papier venant sous mes yeux est réquisitionné!