|
|
| correction et traduction par des pros | |
| | | Invité / Invité Mer 10 Oct 2012 - 16:28 | |
| A vrai dire, je crois que les éditeurs n'aiment pas du tout ça... D'un côté ils disent tous que ça ne sert à rien de mentionner que tata Jacqueline a adoré nos œuvres, je vois mal comment il pourrait être séduits par une centaine de ventes en ligne. C'est pourtant un bon test auprès du public. De la même manière qu'être congratulé ici devrait plaire un éditeur. Sauf que ça ne marche pas comme ça et que, pour une raison ou une autre, ils décident seuls de l'avenir potentiel d'un manuscrit inconnu.
Certaines rumeurs circulent même sur le service manuscrit des grandes maisons qui, loin d'être l'antichambre des succès de demain, deviennent une sorte de laboratoires pour les éditeurs, car avec ce que la "masse" écrit, ils dégagent les grands thèmes chers à notre époque : nombrilisme, quête de reconnaissance, couples mixtes et je ne sais quoi d'autre.
Du coup les manuscrit sont lus même les plus mauvais, ont droit à une fiche de lecture et tout et tout... mais dans le seul but de bien placer le prochain roman... commandé à un auteur maison.
C'est franchement déprimant mais ça existe |
| | Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012 | Pêche Melba / Pour qui sonne Lestat Mer 10 Oct 2012 - 17:10 | |
| Oui. C'est d'ailleurs ce que je me dis quand je vois toutes ces grosses boîtes qui acceptent encore les manuscrits par la poste alors qu'ils n'en publient jamais. Ils sondent ce que les aspirants auteurs écrivent (donc ce qui les intéresse, ce qu'ils achèteront) pour savoir ce qui va marcher.
En même temps, je comprends que certains éditeurs limitent les risques dans un contexte qui ne fait pas la part belle aux produits culturels. L'édition n'est ni une oeuvre de charité, ni un service public ouvert à tout un chacun disposant d'un manuscrit, et je pense aussi qu'il en faut plus que des commentaires sur Internet et un micro-succès pour les inciter à engager leurs billes.
|
| | Nombre de messages : 253 Âge : 33 Pensée du jour : Longues agonies d'un hiver trop tardif Date d'inscription : 10/06/2012 | Natanaël Esykie / Autostoppeur galactique Mer 10 Oct 2012 - 18:31 | |
| Concernant le piratage, personnellement j'ai déjà lu une partie d'un ebook non acheté (disons qu'il y ait 7 tomes, j'avais 7 ebook piratés à ma disposition, j'ai lu genre 200 pages du premier tome). J'ai ensuite migré sur format papier parce que j'appréciais le texte. Je fais de même pour les jeux vidéos ou les films. Je n'achète pas dans le vide alors qu'il y a du gratuit à disposition. Par contre, quand c'est mérité, je passe à la caisse. Le piratage n'est pas un réel problème, j'ai lu (je ne sais plus où, mais c'était sérieux) que le piratage dans le cinéma depuis 2004 a boosté le chiffre d'affaire des lobbys du 7e art. Eux parlent de milliards perdus, mais les chiffres montrent que le cinéma ne s'est jamais aussi bien porté que ces dernières années (financièrement parlant, toujours).
Me concernant, le meilleur moyen de donner aux gens l'envie d'acheter le produit (on parle d'ebook ici, plus de digressions) est de fournir une partie consultable gratuitement, contenant tout de même assez de matière pour attirer le lecteur. Par exemple, prenons un roman de fantasy de 500 pages, publions un ebook contenant les 200 premières pages, voilà! Rien de tel pour capturer le lecteur dans sa toile *rire diabolique*. L'autre fois, on m'a parlé d'un essai intéressant. J'ai cherché longtemps : je n'ai pas réussi à trouver d'extraits sur le net (ni en anglais, ni en traduction française), ou sur les sites de 'partage' divers, uniquement un froid résumé de 20 lignes sur Amazon et autres plateformes de ce type. Conclusion, je ne l'ai pas lu. Je suis persuadé que si j'avais pu lire le début et si c'était intéressant, je l'aurais acheté.
Je ne sais pas si les grosses maisons d'éditions fonctionnent comme vous le dites, à prendre les manuscrits et dégager des tendances. J'ai entendu, sans sources fiables, qu'il s'agissait au contraire de grandes tendances définies bien à l'avance. Par exemple, 2013 sera l'année du roman historico-fictif sur la chevalerie, 2017 sera celle du Space Opéra tragique, etc.. Ainsi, un bon manuscrit de science-fiction envoyé cette année ne sera pas retenu, alors que s'il est renvoyé en 2016, il le sera. Les seules écarts à ces règles sont les manuscrits d'inconnus hors du commun ou les auteurs à succès, ainsi que les suites, etc. Je ne sais pas si je suis le seul à avoir entendu parler de ce mode de fonctionnement pour les grosses boîtes? |
| | | Invité / Invité Jeu 11 Oct 2012 - 0:11 | |
| "Mon propre contrat d'édition (et celui des collègues auteurs avec qui je suis en contact), qui est à 8% sur les 300 premières ventes, puis passe à 10%, et va jusqu'à 12% au delà de 500. Je sais que certaines boîtes vont jusqu'à 15. M'étonnerait que Lévy accepte moins, c'est tout.
Tu parlais de 5% maximum, ça m'a fait tiquer."
Ce sont des chiffres brut que tu parles. Moi, je parle du net. Quand t'es à 8 % sur un contrat c'est hors taxes.
Pour ce qui est du débat du piratage....Je ne sais pas comment on en est arrivé là (mais c'est pas un mal). Pour l'Ebook le piratage existe mais c'est rien mais alors vraiment rien comparé aux marchés de la musique, du jeu vidéo et du cinéma. Dans ces domaines précis, le piratage est un réel problème et en même temps, comme le dit si bien Natanel, pour exemple, le cinéma ne s'est jamais porté aussi bien (surement l'effet 3D pour gonfler les prix du billet)
"je pense aussi qu'il en faut plus que des commentaires sur Internet et un micro-succès pour les inciter à engager leurs billes."
Depuis pas mal de temps, dans le domaine musicale, la grande partie des nouveaux artistes viennent d'internet. ET ils sont signés car ils ont eu un succès sur la toile, au niveau des vues, des commentaires... Regardez le cas du mec qui a inventé la Gunam Dance (un truc commce ça). Il a signé en maison disque et son titre est numéro un en Angleterre et numéro 2 aux Etats Unis. Pas un gros risque et du fric facile... Les nouveaux artistes signés directement en maison de disque fonctionnent à l'envers. On lui offre un ou deux morceaux, une page web, un plan de com... Si le retour est suffisant, là la maison de disque prend le risque de produire un album. Tout est calculé. Et je reprends pour l'édition, l'exemple de la femme qui a écrit "eighty shades of gray". Grâce au bouche à oreille et à son succès en Ebook, elle a signé dans une grosse maison d'édition. Donc , tout est possible. Juste pour info, j'ajoute ça comme ça mais vous étiez au courant que la plupart des maisons d'édition lisent (à peine) la moitié des manuscrits qu'elles reçoivent? Elles reçoivent genre 50 manuscrits par jour. Vous croyez vraiment qu'ils peuvent tout lire, tout étudier? Non, ils consacrent 30 minutes à un manuscrit et ca s'arrête là (et encore) Je ne sais pas si je suis le seul à avoir entendu parler de ce mode de fonctionnement pour les grosses boîtes? J'ai pas vraiment entendu ça. Faut savoir que les prévisions de sortie de livres chez un éditeur est connu 1 ans à l'avance, donc c'est eux qui créaient la tendance, en se basant sur le genre à succès du moment. Un exemple ? Twilight? Gros carton et qu'est ce qui s'est passé après, au niveau des maisons d'édition? Elles ont commencé à accepter que des histoires de vampire et ca c'est multiplié "true blood", "les vampires de Manhattan" le genre fantastique n'a jamais été en vogue. Si c'est il y a un succès dans ce genre en 2013, tu peux être sur que les maisons d'éditions vont prévoir une tendance Fantastique. Là, eighty shades of Grey, un genre de roman de cul sado maso a lançé une nouvelle tendance aux Etats-Unis et les livres de ce type se multiplient. Donc, si t'as une histoire un peu osé dans ce style, diffuse ton manuscrit à fond. C'est juste une histoire de copier un succès existant. C'est ça la tendance. Ca vaut pour le cinéma, pour les films de super-héros... Les maisons d'édition ne cherchent pas de la qualité mais quelque chose qui est dans la mouvance d'un succès incontestable, car il compte sur un public déjà acquis à un genre, pour vendre un maximum de produit.... Pas besoin de faire un dessin, c'est la quête du profit c'est tout.
|
| | | Invité / Invité Ven 12 Oct 2012 - 16:32 | |
| Pour en revenir au sujet de ce post...Je cherche toujours un traducteur français anglais. Comme je sais qu'il y a des "pros" ou des semis pros ici, je me disais que peut être... J'ai déjà trouvé une correctrice de qualité ici, alors pourquoi pas la traduction? Dans le cas contraire, si quelqu'un a un contact à l'étranger (un anglais, un américain, connaissant le français), je suis preneur. J'essaye de trouver ce genre de contact mais c'est difficile mais ca me paraît être le meilleur choix. J'envisage même d'aller dans un pays anglophone pendant quelques temps histoire d'améliorer mon anglais. Si quelqu'un connait du monde, pouvant m'accueillir et qui en plus est disponible pour travailler sur mon livre (je sais j'en demande beaucoup) Ca serait l'idéal pour moi.... Alors n'hésitez pas |
| |
|
|