J'ajoute que le monde anglo-saxon fonctionne beaucoup à l'aide d'agents littéraires qui sont les seuls à pouvoir démarcher certaines maisons d'édition. Comme le dit Ilham, personne n'attend le petit frenchie qui aura essayé de mettre le pied dans la porte alors qu'il y a déjà des millions de gens dans le vestibule.

Je juge illusoire de vouloir se faire un nom à l'étranger sans écrire dans la langue du cru, avant même de parvenir à ses fins en France. Tu es libre d'essayer, l'important c'est que tu sois conscient de ce que tu risques (=poches vides et rêves brisés).

Dernier problème, tu es prêt à investir de l'argent pour ça, pourtant tu déclares ne pas vouloir faire autre chose pour le gagner : vu de l'extérieur, il y a quelque chose qui m'échappe.

Personne ne te jette la pierre, crois-le bien. Tu n'es pas le seul à te dire : "Ah, si je pouvais écrire, et rien qu'écrire !" Mais il y a un principe de réalité : maison, voiture, courses, vacances. Dans le monde d'aujourd'hui, indépendance rime avec revenu et même si tu trouves un mécène, tu en auras vite assez.

Je sens beaucoup de pessimiste dans vos réponses. Déjà, je crois qu'il y a un sacré malentendu sur mes intentions...
Primo: Je cite: "Qui lit les Ebooks?"
La faut redescendre sur terre, et sorti de l'image écrivain papier whisky, machine à écrire ect...L'Ebook c'est carrément l'avenir de l'édition et même plus.
Je vous conseille de consulter cette article :http://chiffres-cles-internet.frenchweb.fr/tag/ebook/ ou tapez sur google pour plus d'infos.
Deuzio: je connais parfaitement comment ça se passe avec les maisons d'éditions et tout ça (J'envoie des manuscrits depuis l'âge de 16 ans)
Mais là ne confondez pas tout. Je ne vise pas les maisons d'édition papier ou les maisons d'éditions anglophone papier, vous vous gourrez.
Ce que je cherche à tenter c'est l'aventure Ebook. Et si je cherche un correcteur (ce que j'ai trouvé d'ailleurs) et un traducteur, c'est uniquement dans cette optique là.
Bine sur, je tente tout comme vous les envois de manuscrits chez des éditeurs...Mais là , les ebooks, c'est différent.
Dans le flot de milliers de propositions d'ebook sur internet (Amazon, Apple ect...)
c'est dur de trouver sa place.
Mais il n'y a pas de petit frenchie ou tout ça... Vous mettez votre Ebook sur les sites et à vous de vous démerdez pour vous faire connaitre et à en vendre un maximum (comme tous produits finalement). Après , je veux offrir un ebook de qualité et pas balancé un truc bourré de fautes d'orthographes... Pour la traduction, c'est pour être disponible sur les plates formes américains et donc touché les lecteurs américains.
Il y a pas d'identité ici dans ce cas présent. Vous pouvez vous appeler Jean Marcel Vincent ou Ricardo Kaka ca change rien. Les internautes s'en tapent.
Il n'y a pas d'éditeur qui vous épaulent, vous êtes tout seul. Il n'y pas d'histoire de se faire un nom, d'agent littéraire ect...
Maintenant, la question est comment réussir à se faire lire dans ce flot de masse d'Ebooks? Là, c'est autre chose c'est de la com et de la chance.
Il y a des réussites (eighty shades of grey je crois un truc comme ça) notamment.
Après, vous allez me dire c'est un sur des milliers (et encore). Oui mais pourquoi ne pas tenter? Là, vous éditez. Vous préférez envoyer à vie des manuscrits à des éditeurs qui publient un nouveau auteur tous les dix ans et attendre?
Pas moi, faut avançer et voir ce que la technologie nous apporte.
L'ipad est là, les livres électroniques aussi: pourquoi ne pas en profiter?
J'y crois tant pis je suis peut être naîf et j'ai peu à perdre à tenter.
Mais je suis pas un attentiste qui balance des tonnes de manuscrits à des éditeurs français frileux, et qui se dit : "je fais avec un éditeur ou rien".
Vous voulez y arriver? Faut tout tenter. Il y a l'auto- édition aussi, bookly, bibliocratie... Sans être méchant, mais faire le pessimiste et ne jurez que par les maisons d'éditions classique c'est se voiler la face.
De plus, vous dites : "peu d'auteurs vivent de leur plumes". C'est clair, et ca vaut pour les contrats avec des maisons d'édition classique (où les gains pour un livre vendu sont justes injurieux mais c'est un autre débat.
Pour les Ebook Apple reverse 70 % du prix de vente à l'auteur. Pas d'intermédiaire, pas de frais rien... Pareil pour Amazon. C'est carrément plus que ce que reverse un éditeur classique même si les prix de ventes sont inférieurs (exemple un livre vendu 20 euros vous gagnerez un euro, un ebook vendu 6 euros vous gagnerez 4, 20 euros)
Après vous êtes tout seul à vous démerdez. C'est le prix à payer, c'est du temps de l'investissement de soi y a pas d'éditeur qui vous tienne la main.
Pour finir, parce que c'est putain de long ce que je viens d'écrire, j'aimerais dire qu'un écrivain est toujours tout seul, face à lui même et face à une page blanche (putain c'est beau)

Bah, tu ponds une tartine, mais tu ne réponds pas à la question : un ebook, ça ne se vend pas seul, paumé au milieu de milliers d'autres textes d'inconnus comme toi. Faut en faire la promo.
Tu sauras le faire en anglais ?
Car t'as raison, les internautes ils s'en tapent de toi... ils savent même pas que tu existes, que ton texte existe...
T'es capable de fréquenter des forums anglophones, de tenir un blog in english ?

Maintenant, si tu sais vraiment pas quoi faire de ton fric, t'es bien sur libre de le dépenser comme tu veux.

ah au fait, compte pas vendre un ebook de 57 pages à 6euros, j'espère...

Bah, je suis plutôt d'accord avec toi concernant l'édition numérique. C'est facile à mettre en place, mais après faut la patience d'attendre que ce soit connu. Petit à petit, ça vient par le bouche à oreilles, mais pas évident de faire la promo au début.
Bon, bref, je voulais juste te demander pourquoi tu ne poses pas ton texte sur ce forum. On pourrait te le corriger (fautes, etc...). Ensuite tu vois pour le faire traduire. Pourquoi pas sous forme d'échange avec un auteur anglais (tu traduis son texte en français et lui, il traduit le tien en anglais). 57 pages c'est pas la mer à boire !
Enfin, moi, je crois que j'essayerais d'abord de cette façon avant d'investir sur un bouquin.
Sinon, tu as pensé à la couverture ? A mon sens, c'est aussi important que la correction de ton livre.

Je vais endosser ma tenue de consommatrice et répondre à une question qu'on ne m'a pas posée, mais voilà : moi, un ebook sorti du néant qui n'a pas sa version papier, j'achète pas. Tout ce que ça veut dire, c'est que celui qui l'édite ne croit pas suffisamment en ce qu'il propose pour prendre un risque financier. Et si c'est l'auteur lui-même qui s'en charge, c'est parce qu'à tort ou à raison, aucun professionnel n'a cru en lui.

Je me prive certainement de perles littéraires, je fais peut-être de la peine à des auteurs ici présents (si c'est le cas, je le regrette), mais je ne risque pas ainsi mes euros durement gagnés au taf.

Ce n'est pas parce que c'est téléchargeable sur Internet et parce qu'on me matraque la tronche en me disant que "c'est l'avenir" que tout vaut le coup d'être lu. Surtout quand on voit la masse de ce que l'on propose au lecteur lambda.
Masse démultipliée d'autant que tout un chacun (vous, moi et le dernier des tâcherons) peut y mettre sa prose.

L'Ebook, je veux bien, et je suis consciente que ça va se démocratiser. Mais avec un vrai éditeur derrière. Celui qui fait son métier : dire à un auteur que son roman gagnerait à être construit autrement, ou que tel personnage pourrait prendre telle orientation. Lui faire retravailler la fin, segmenter le texte,... de la direction littéraire, fichtre !

D'ailleurs, une vraie correction, ce n'est pas uniquement les fautes d'orthographe et de grammaire. A ce compte-là, tu prends un dictionnaire, un Bescherelle, le Grevisse, tu t'armes de courage et tu mets ton argent dans un joli cochon.

Avec tout ce magma et tous ces prestataires, on ne sait plus exactement ce qui fait la valeur d'un éditeur traditionnel. C'est quelque chose qui me navre.

Sur l'auteur de ce topic : tout pareil qu'Ilham.

En ce qui concerne l'avenir de l'édition, les grands éditeurs ne croient pas en un remplacement du papier par le numérique, la valeur attachée à l'objet livre est trop grande. Y'a qu'à voir la différence de lire un texte JE imprimé et en ligne.

Pensez aux vinyles dont les ventes remontent ces dernières années. C'est seulement pour l'objet que les consommateurs de disques l'achètent. Pour un livre c'est d'autant plus fort qu'il s'expose, se transmet, se dédie.

Je pense que l'e-book a de beaux jours devant lui avec l'invasion dans notre quotidien des supports électroniques (portable, I-pad...) sa part de marché va monter, c'est indéniable. Mais tuer le livre, j'y crois pas une seconde.

David a écrit:

Je pense que l'e-book a de beaux jours devant lui avec l'invasion dans notre quotidien des supports électroniques (portable, I-pad...) sa part de marché va monter, c'est indéniable. Mais tuer le livre, j'y crois pas une seconde.

je suis de ton avis. L'e-book ne remplacera pas le livre papier, il offrira un autre support aux lecteurs. C'est déjà beaucoup. Les livres papier sont bien plus chers que les e-book, il n'y a pas de raison que cela ne marche pas. Cela me fait penser aux livres de poche. Quand un ouvrage existe dans les deux versions, moi, j'avoue que j'achète le moins cher... Même si l'autre reliure est plus belle.
En plus, les e-books ouvrent la porte à plus de choses qu'un simple texte. Les images, le son, la vidéo, on peut tout imaginer... Tiens, imagine un livre dont tu es le héros avec un e-book et des hyperliens. C'est quand même autre chose qu'un livre papier, non ?
L'éducation nationale s'y intéresse aussi. Si à la place d'avoir des tonnes de bouquins dans leur cartable, nos collégiens avaient une simple tablette, ce serait quand même plus sympa pour eux !

Je ne te rejoins pas là-dessus, Marybat.
Si les collégiens avaient une tablette, ils feraient n'importe quoi d'autre plutôt qu'écouter le cours...

Tous les gamins savent à quoi ressemble un écran, en revanche certains n'ont chez eux aucun livre qui ne soit pas un manuel scolaire. Bientôt, pour une partie de la population, le contact avec l'objet livre n'aura plus lieu qu'à l'école.

Et puis les ebook moins cher, pas de beaucoup ! Je suis sidérée de voir certains prix sur Amazon quand on les compare à la version traditionnelle. C'est à se demander où passent habituellement le coût du papier, de l'impression, du transport, la part du diffuseur et celle du libraire.

Pêche Melba a écrit:

Je ne te rejoins pas là-dessus, Marybat.
Si les collégiens avaient une tablette, ils feraient n'importe quoi d'autre plutôt qu'écouter le cours...

Suffit de limiter les tablettes de l'école aux livres scolaires.

Code:

Tous les gamins savent à quoi ressemble un écran, en revanche certains n'ont chez eux aucun livre qui ne soit pas un manuel scolaire. Bientôt, pour une partie de la population, le contact avec l'objet livre n'aura plus lieu qu'à l'école.

J'ai vraiment du mal à croire que les livres disparaitront totalement des bibliothèques.

Code:

Et puis les ebook moins cher, pas de beaucoup ! Je suis sidérée de voir certains prix sur Amazon quand on les compare à la version traditionnelle. C'est à se demander où passent habituellement le coût du papier, de l'impression, du transport, la part du diffuseur et celle du libraire.

Pour l'instant, c'est vrai ! les prix devraient baisser.

Ilham, je te réponds:
Oui, j'en serais capable et je crois bien avoir répondu sur le fait qu'un Ebook est un produit et pour vendre, c'est une question de com (donc forum, facebook, bouche à oreille ect...)
En anglais, ce n'est pas un souci, après je dis pas que je vais réussir à devenir le nouveau Stephen King (en parlant de lui, il va publier son nouveau livre en Ebook en premier lieu bien avant l'édition papier, ca montre l'importance que les éditeurs (surtout américains) placent dans ce nouveau marché).
Non, je ne vendrais pas mon ebook de 57 pages à 6 euros pas encore de prix fixer.
Et crois moi, j'ai pas beaucoup de fric et c'est pas un "luxe" que je me permet.
C'est juste, je me donne les moyens d'arriver à mes fins: du sang, des larmes, du temps, de l'argent. Je fais pas les choses à moitié.
Marybat, ton idée d'échange est bonne. Je vais y penser. Pour le forum, je ne suis pas prêt encore à mettre mes textes ici. Concernant la couverture, j'y travaille et je la mettrai ici et crois moi, elle envoie sévère (sans vouloir me la péter)
Je demande des services dont je ne suis pas capable de faire à 100 % et de manière totalement efficace et totalement professionnel.
Concernant l'Ebook, il faut que vous vous renseigner davantage (pêche Melba).
Aux Etats -Unis, tous les éditeurs sortent une version ebook des livres de leur auteurs (même les plus prestigieux)
Dire que les Ebook, sont un flot de livres faits par des amateurs c'est loin d'être vrai.
Et encore une fois, je vous invite à lire des documents sur eighty shades of gray
écrit par un amateur et qui est devenu un succès mondial. Et des cas comme çà, il y en a légion.
Aux Etats_Unis, grâce à ce nouveau format moins chère à mettre en place, les éditeurs recommencent à signer de nouveaux auteurs (faut que je retrouve l'article sur ça). Pas d'imprimerie, pas de diffusion mais tout le reste c'est pareil: correction, suivi, marketing ect...
Donc, le support ne nuit pas à la qualité. Après , je parles des Etats Unis et nous sommes en France. L'Ebook est moins démocratisé qu'au pays de l'oncle Sam mais les chiffres de vente sont là. Pêche , tu veux pas risquer tes euros pour acheter des Ebook? Excuse moi mais les best sellers Ebook coutent moins de 10 euros et même moins. Un livre coute dans les 20 euros et c'est pas parce qu'un professionnel a cru en l'auteur que c'est forcément bon. Tu n'as regarder les écrivains français (Levy ect) qui nous livrent des purges sans compter les michel Drucker et les Jean Pierre Coffe qui balancent leurs biographie, super quel niveau.
Pour trouver des bon ebooks, tu n'a qu'à lire les commentaires. C'est simple, pratique, facile à transporter, facile à obtenir et pas cher.
Que veux tu de plus?
Par contre, le livre papier existera toujours comme le CD existera toujours face à la musique dématérialisée. On est tous d'accord sur ce point, mais ne crachez pas sur les ebook comme ça... Renseignez vous , regardez les catalogues. D'ici deux ans, tous les grands auteurs même en France passeront par ce système, car moins cher à produire et surtout c'est plus rentable pour eux.
C'est l'avenir, c'est indéniable mais ce n'est pas là pour remplace quoique ce soit et c'est une opportunité pour de nombreux auteurs.
Et encore pèche Melba, tu peux envoyer le meilleur manuscrit du monde à un professionnel , c'est pas sur qu'il te publie. La qualité n'arrive pas en premier point dans l'obtention d'une telle chance... Il y a le genre, si ton manuscrit ressemble à ce qui marche en ce moment, le financement, si t'es nouveau ou pas ect...

Mais là, tu ne donnes que des exemples d'Ebook publiés par les éditeurs... Stephen King et Marc Levy, ils pourraient vendre leurs romans sur du papier toilette que ce serait quand même des best-sellers.
Alors autant j'imagine que les clients sont prêts à acheter des ebook d'auteurs reconnus, ou soutenus par une maison d'édition, autant, je ne crois pas qu'ils puissent mettre même moins de 10 ou moins de 5€ dans un ebook d'un auteur auto-publié inconnu.

Déjà que les livres à compte d'auteur ne se vendent pas au delà du cercle d'amis et des relations de l'auteur, alors je n'ose même pas imaginer le sort réservé à un ebook auto-publié.

Il y a quelques exemples de personnes ayant "réussi" (je mets des parenthèses, c'est à peine s'ils arrivent à en vivre) sans avoir d'éditeur ou de grosses boîtes derrière eux.

Mais... en général, ils ont réussi à se faire connaître par le bouche à oreille, mais pas seulement :
Dans un premier temps :
- Une présentation impeccable (ce que tu vas faire)
- Une mise à disposition gratuite (ce que tu ne comptes pas faire)
Dans un second temps, soit :
- Une première édition "prestige" reprenant le contenu gratuit amélioré et repensé
- Une suite du contenu gratuit
- Une nouveauté non-gratuite, qu'ils se permettent après le succès de leur contenu gratuit.

Les deux conditions dans le premier temps sont presqu'indispensables pour 99,99% des gens. Je ne saurais que te conseiller, comme l'ont fait les autres, d'avoir un travail à côté. Après, si tes créations te permettent de vivre, alors seulement à ce moment-là abandonner ce travail uniquement financier et te consacrer exclusivement à ton art.

C'est en effet très risqué de se lancer à corps perdu en espérant que ça marche, sans point d'attache solide, parce que si tu te loupes : c'est la misère (au sens premier du terme).

Cela dit, n'abandonnes surtout pas tes idées, essaye juste de temporiser. Le succès est quelque chose que tu peux peut-être atteindre, mais du jour au lendemain, ça serait TRES étonnant (je te le souhaite tout de même).

Voilà, j'ai enfin trouvé: http://edition.cnn.com/2012/07/13/living/fifty-shades-buzz-50-shades-success/index.html C'est en anglais désolé.
Pour ceux qui lisent le monde, il y a le monde2 le magasine d'il y a une semaine, qui en parle dans un article sur l'explosion des Ebooks. Des succès hors éditeurs, des purs amateurs (des coups de bols, bouches à oreilles ect...)
Oui, les gens ne sont pas prêt à mettre plus de 10 euros pour un inconnu. Mais 5 euros je crois que si. En faite, c'est pas une question de tarif, si ca fait le buzz et si les commentaires et les critiques sont élogieuses, peu importe le prix ou que ca soit fait par un amateur, ca peut avoir du succès.
Les gars, faites des recherches Google , les Ebook auto publiés qui marchent ca existent. Et rappelez vous, qu'un auteur gagne 70 % de sa vente...
Je crois sincèrement qu'avec une bonne com, t'as plus de chance de vendre des Ebook que d'être pris dans une maison d'édition.
Natanaël mon ami, si tu avais lu ma présentation , tu saurais que l'un de mes livres préférés c'est "l'art de la guerre".
"La préparation est la mère de toutes les victoires".
Présentation impéccable oui. Mise à disposition gratuite (bien entendu de deux nouvelles rejoignant la plus longue payante sans pour autant être connecté, comme des suites)
Après de la pub à fond sur facebook, youtube, des forums... J'ai déjà une base de fans. Et comme le cow boy le dit très bien "dans une poignée de dollars": "si la vie d'un homme tient à un fil, un réseau de contacts cela fait beaucoup de fils"
Tu rajoutes un blog, twitter ect...Je ne tente pas ça, avec les mains dans les poches avec un couteau suisse et ma bite...
C'est pour ça que je veux même aller plus loin, en proposant au moins une nouvelle en anglais et l'histoire principale en anglais. Je fais tout ou rien.
Crois moi je vais pas tout abandonner en tentant cela.
Je suis pas bête à ce point. Mais je m'y consacre à fond. Je fais les choses, j'espère, mais je vais pas tout stopper pour me lançer à corps perdu en me disant "demain je suis le nouveau Stephen King et à moi les millions"...

Et sinon, j'ai des chiffres, aussi: http://kylieravera.fr/2012/10/09/combien-de-livres-as-tu-vendu-jusquici/
Je ne sais pas s'ils sont bons ou mauvais, en tout cas, ils ne parlent pas du plaisir que l'on prend à écrire, ni de celui que procurent les commentaires de lecteurs lambdas, quel que soit leur nombre, ceux qui nous ont fait confiance et ont bien voulu nous suivre jusqu'au bout de notre histoire.

Je suis à peu près sûre qu'une version anglaise ne changerait pas fondamentalement la donne (si ce n'est que je pourrais enfin vendre des bouquins à ma famille ^^)

Ah, et ma recette pour en arriver là:
- un blog
- un compte facebook
- un compte twitter
- un premier tome gratuit
- participation à 3 forums identifiés comme étant susceptibles de réunir mon public cible
- une séance dédicace dans un bar à Paris
- un passage dans une radio associative locale
- une critique dans un magazine d'anciens élèves d'une école d'ingénieurs
- une interview dans un autre magazine d'étudiants
- une critique sur un blog spécialisé en littérature
- des critiques sur Sens critique, Babelio et Amazon
- une affichette dans la cafète de la boîte où je travaille

Je vais bientôt essayer les t-shirts, je vous dirai si ça marche...

Merci pour les chiffres Kylie. Concernant les livres papier de chez Lulu, ils te permettent de dégager un bénéfice supérieur aux e-books (Lulu ou Amazon) ? Et, comment ça se passe ? C'est Lulu qui les imprime au fur et à mesure des besoins ?
En tout cas, bravo pour ta promo, tu te débrouilles vraiment bien !