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| | | Invité / Invité Sam 8 Sep 2012 - 23:26 | |
| Il est très rare que j'en écrive, je n'aime pas en lire chez les autres, il y en a assez à la tv, dans la rue.Je préfère faire passer la colère autrement qu'avec des gros mots, dans la gestuelle, dans la façon d'écrire le dialogue etc. |
| | Nombre de messages : 253 Âge : 33 Pensée du jour : Longues agonies d'un hiver trop tardif Date d'inscription : 10/06/2012 | Natanaël Esykie / Autostoppeur galactique Dim 9 Sep 2012 - 11:01 | |
| Je suis plutôt de l'avis de shaniali, cependant, tout dépend du contexte. Tu pourrais peut-être poster un extrait (genre 1 page ou 2) où tu utilises des jurons, histoire qu'on te dise si tu dois aller rôtir en enfer avec les autres mauvaises langues ou si tu auras ta place au paradis puisque cet écart t'ouvre des portes |
| | Nombre de messages : 1398 Âge : 33 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/08/2012 | Mahili / Tentatrice chauve Dim 9 Sep 2012 - 11:10 | |
| Un exemple condensé de mon nouveau roman en cours.. J'ai sentie une certain gêne en l'écrivant, et on le retrouve deux paragraphes plus loin, dans le même contexte... - Citation :
- Une nouvelle vague de douleur me transperça, et m’arracha un sanglot long, profond.
Et maintenant, que devais-je croire ? Comment pourrais-je lui faire confiance à nouveau ? Depuis que nous étions petits, pourquoi venait-il me voir, chaque jour, si ce n’était pour entretenir son « objet de ruse ». Forcément, si l’on se fâchait, je ne pouvais plus lui être utile. Mais comment avais-je pu être aussi conne ? Comment avais-je pu croire, ne serait-ce qu’un instant, qu’il aurait pu m’aimer pour ce que j’étais ? Quand je pensais à tout ce que j’avais sacrifié, pour lui. Quand je pensais à tous ceux que j’avais envoyé paitre, pour lui. J’étais prête à tout, pour lui, prête à m’effacer, même. Il avait gâché ma vie, gâché ma famille. Et maintenant, qu’allais-je faire ? Sans lui, comment allais-je vivre ? C'est le seul "gros-mots" que j'utilise pour l'instant dans ce roman... |
| | | Invité / Invité Dim 9 Sep 2012 - 11:20 | |
| Le probleme de ce genre de mots c'est l'écart de registre qui peut en résulter. si dans ton écriture, tu y laisses une place régulière, le lecteur va faire avec ( pas forcement apprécier selon sa sensibilité, mais toi en tant qu'auteur c'est pas ton probleme) Si par contre, tu écris avec un registre assez soutenu et d'un coup tu fous une injure de ce genre, non, ça ne passera pas... Et là c'est un peu le problème. D'ailleurs ce n'est pas que le mot qui chiffonne, c'est toute ta phrase qui soudain se fait plus relâchée que le reste. J'ai tendance à croire que le registre choisi doit etre constant. Et c'est souvent ce qui est le plus difficile à maitriser quand on débute ( surtout quand on utilise la première personne comme narrateur) Donc à toi de te demander, mon narrateur parlerait comment ? Et a toi de trouver le ton qui te conviendra. Il peut etre soutenu, plus familier, peu importe, mais faut que tu te donnes une ligne et ne pas en sortir... Tiens j'ai un personnage dans un roman qui est écrit à la 1ere personne aussi : le gars est très pudique, réservé et bien il dit testicules, pas couilles... Dans un autre roman, c 'est le contraire. |
| | Nombre de messages : 253 Âge : 33 Pensée du jour : Longues agonies d'un hiver trop tardif Date d'inscription : 10/06/2012 | Natanaël Esykie / Autostoppeur galactique Dim 9 Sep 2012 - 11:24 | |
| Alors, à chaud, je dirais que :
D'un point de vue littéraire, ça pourrait éventuellement être modifié. Ca ne choque pas vraiment, mais c'est peut-être un peu fort, comme terme, dans un roman destiné à des jeunes (pas qu'ils ne l'utilisent pas, mais autant l'éviter au maximum pour minimiser la place des "méchants mots" dans leurs habitudes). "Bête" par exemple, me paraîtrait plus indiqué à première vue, pour garder l'idée de base tout en effaçant le juron. "Stupide" pourrait convenir aussi, mais je préfère bête, car dans ma vision des choses, c'est plus dégradant, faisant référence en plus de le connerie à une condition mortelle et imparfaite de l'homme, sa bestialité et son instinct, qui aurait en quelque sorte trahi l'héroïne.
D'un point de vue humain, je ne peux qu'approuver, vu que personnellement, je me suis déjà cogné la tête contre les murs en me traitant de con, s'agissant d'histoires de coeur. C'est d'ailleurs le premier qualificatif qui me vienne à l'esprit pour me définir lorsqu'un cas comme celui que tu décris se produit. "ah mais quel con, mais quel con! Ah je suis con, comment j'ai même osé croire que..." D'ailleurs, en y réfléchissant un peu, dans certaines histoires passées, si je devais les répéter à quelqu'un, je pense que je dirai le plus facilement comme mot de la fin : bref, j'ai été con, quoi. |
| | Nombre de messages : 1398 Âge : 33 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/08/2012 | Mahili / Tentatrice chauve Dim 9 Sep 2012 - 11:47 | |
| Merci pour vos avis !
du coup, je pense que je vais le changer... mais c'est vrai que c'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit, à moi aussi ^^
Bon après, je trouve que "bête", que tu as proposé Nathanaël est tout aussi approprié. C'est vrai que dans mes quatre autres romans, c'est surtout dans les dialogues, et du coup, ça passe mieux...
Mais j'avais surtout un doute sur celui-ci ^^
Et puis c'est vrai que, comme elle l'explique, ce personnage est particulièrement naïf et sensible... donc. Ouais, je vais le changer xD
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