|
|
| |  Nombre de messages : 1398 Âge : 33 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/08/2012 | Mahili / Tentatrice chauve
Dim 2 Sep 2012 - 17:07 | |
|
Bonjour à tous,
Je réfléchissais à une question, qui peut paraître bête, mais qui me turlupine...
Il m'arrive parfois d'utiliser des mots vulgaires dans mes romans, particulièrement lors des moments de colère ou de mépris. Bref, des gros mots, quoi.
Savez vous s'il y a une quelconque réglementation ?
je suppose que ça dépend aussi du genre et de la tranche d'âge des lecteurs, mais les gros mots sont-ils interdits totalement pour un livre jeunesse (voire ados/ jeunes adultes) ?
Enfin voilà, parce que si je dois retirer tous les gros mots de mes livres... (y'en a pas tant que ça, hein, mais ça permet tout de même, je trouve, d'ajouter de l'intensité et du réalisme à une dispute, par exemple).
Et vous, utilisez-vous des insultes/gros mots ?
ps : désolée si le post fait doublon, j'ai cherché mais n'aie rien trouvé de semblable...
|
| | Nombre de messages : 569 Âge : 26 Localisation : La Réunion Date d'inscription : 04/12/2011 | flavie / Gloire de son pair
Dim 2 Sep 2012 - 17:12 | |
| Je peux pas trop t'aider, mais moi aussi j'utilises quelques gros mots, quand le personnage est en colère. Ton topic m’intéresse, je vais suivre les autres réponses. |
| |  Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau
Dim 2 Sep 2012 - 17:14 | |
| Je crois qu'on est assez libre sur ce forum, je me rappelle d'un extrait posté qui restait assez fleuri ! (fais-toi une idée) - Spoiler:
- Citation :
-
Bizarre, ce matin, j’ai mal à ma main.
Pourquoi cette main gauche me fait-elle souffrir autant aujourd’hui ?
J’ai surement dû m’endormir dessus et la plier négligemment durant la nuit.
Deux, trois calmants là-dessus et passons à autre chose.
La journée s’est passée, mais la douleur, non !
Et cela malgré la prise d’une boite complète d’antalgique. La mort dans l’âme, je suis parti me coucher, espérant réussir à m’endormir. Demain est un autre jour !
Jour 1
Inutile de dire que je n’ai pas fermé l’œil de la nuit !
Que m’arrive-t-il ? Cette maudite main ne semble pas décider à me laisser en paix. C’est fou !
La journée s’est passée entre massage et prise de cachet. Effroyable, je commence à avoir vraiment peur !
Finalement, afin d’avoir un peu de répit, j’ai placé ma main sous le robinet.
L’eau froide finit par me soulager et c’est dans cette position que j’ai réussis à m’endormir.
[...]
Jour 7
Je ne dors plus !
Cela fait plusieurs heures que je sanglote dans mon coin. Je n’ai plus le choix, je ne peux plus subir ainsi la situation, je vais devoir agir et j’ai peur !
Lentement, je saisis le large hachoir sur la table de la cuisine et je reste ainsi à maudire cette main, je laisse éclater ma colère :
- Nous y voilà, sale pute de main !
- Tu croyais pouvoir me rendre dingue ? Mais tu vas vite comprendre que moi je suis un fou ! et je ne rigole plus ! si je dois te butter, je ne vais pas me gêner !
- On ne joue pas au plus con avec moi !
- Tu croies que je n’ai pas les couilles de le faire ?
- MOI !
- Tu te trompes ma vieille ! Je vais te faire la peau !
Lentement, le ton est monté, comme pour me donner du courage. Oui, il faut être fort pour se trancher la main. Le regard fiévreux, je cherche de l’alcool, il me faut beaucoup d’alcool.
NON ! Je dois opérer à la dure, comme un soldat sur un champ de bataille. Oui c’est ça ! Dieu me lance un défi, c’est le prix de ma rédemption.
Je reste ainsi plusieurs minutes devant le fer à repasser qui chauffe sur son support. Cette folie va se finir par notre confrontation. Je prie Dieu de survivre à son baiser, mais je ne suis déjà plus en mesure de comprendre l'énormité de mon geste.
Lentement, je retire ma main du congélateur et la pose devant moi sur la table. Insidieuse et sournoise la douleur s’éveille, il faut agir vite. D’un coup sec, je me tranche la main !
Une gerbe de sang s’est rependue dans toute la pièce, mais je suis libéré !
À l’aide de plusieurs chiffons, j’ai stoppé l’hémorragie. Je suis heureux !
J’ai mal oui, mais cela n’a plus rien à voir avec la souffrance qui me torturait depuis une semaine. Sans même réfléchir, j’ai attrapé le fer à repasser et en hurlant de douleur j’ai cautérisé la plaie.
Épuisé, mais soulagé, j’allume la télévision et prends une cigarette, puis je m’assois dans le canapé.
Et tous cela avec une seule main, bel exploit !
J’avoue être un peu sur le cul. Je m’en suis assez bien sorti tout compte fait, mal en point, mais vivant !
Mais quelle épreuve !
Libéré et fier de moi, je me suis endormi heureux !
Jour 8
Bizarre, ce matin j’ai mal au pied !
Dernière édition par Le_conteur le Dim 2 Sep 2012 - 18:02, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde
Dim 2 Sep 2012 - 17:16 | |
| ... cautériser une plaie avec un fer à repasser ??? |
| | Nombre de messages : 61 Âge : 27 Date d'inscription : 25/08/2012 | Iranon / Clochard céleste
Dim 2 Sep 2012 - 17:21 | |
| Ca vient d'où, ça ? C'est excellent !  |
| | Nombre de messages : 1398 Âge : 33 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/08/2012 | Mahili / Tentatrice chauve
Dim 2 Sep 2012 - 17:24 | |
| (oui, condor, il paraît que quand on brûle la plaie, ça cicatrise  ) Le_conteur : oui, j'ai moi même posté un texte assez...cru, ici. Mais je me demandais par rapport aux maisons d'éditions, surtout, si jamais un jour je suis amenée à présenter mes textes... Est-ce que c'est rédhibitoire ? |
| | Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy)
Dim 2 Sep 2012 - 17:27 | |
| Certains éditeurs ne l'apprécient pas, mais ça dépend de leurs lignes, de leurs exigences, de leurs goûts personnels...
Pourquoi parles-tu de réglementation? |
| | | | Invité / Invité
Dim 2 Sep 2012 - 17:31 | |
| En tant que diariste amateur, je proscris moi aussi tous les gros mots, sauf dans de très rares citations de protagonistes que je rencontre (et encore). Je pars du principe qu'il faut un minimum de décence et de correction quand on s'adresse à un public! Marmouscule  |
| | Nombre de messages : 1398 Âge : 33 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/08/2012 | Mahili / Tentatrice chauve
Dim 2 Sep 2012 - 17:34 | |
| - Quia scorpio sum a écrit:
- Certains éditeurs ne l'apprécient pas, mais ça dépend de leurs lignes, de leurs exigences, de leurs goûts personnels...
Pourquoi parles-tu de réglementation? Eh bien, je ne sais pas... je n'y connais rien, là dedans, alors comme le dis Marmouscule, je me disais qu'il y avait peut-être des règles de décence et d'éthique a respecter... donc en fait, selon toi, il faudrait que je m'adresse directement à différents éditeurs ? |
| | Nombre de messages : 341 Âge : 31 Localisation : Lille, ville humide. Pensée du jour : Et in Mincraft ego. Date d'inscription : 09/05/2010 | Anatole Deibler / Tapage au bout de la nuit
Dim 2 Sep 2012 - 17:34 | |
| Il y avait eu un début de discussion ici : Vulgarité dans les romans jeunesse concernant les 12/15 ans.
Tu y trouveras quelques remarques intéressantes sans doutes. |
| | Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy)
Dim 2 Sep 2012 - 17:36 | |
| Le mieux, c'est de feuilleter les ouvrages des éditeurs que tu vises, et voir si le langage qu'ils privilégient est châtié ou pas.
Si tu veux garder le texte tel quel, pense aux auteurs que tu connais qui usent de ce genre de langage, et adresse le texte de préférence aux éditeurs qui ont publié les auteurs sus-cités. |
| | Nombre de messages : 1398 Âge : 33 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/08/2012 | Mahili / Tentatrice chauve
Dim 2 Sep 2012 - 17:40 | |
| Effectivement, il y a des réponses très intéressante ! merci pour ce lien Anatole Deribler !
Du coup, ça soulève une nouvelle question : Est-ce que notre roman doit apporter un exemple à la jeunesse ?
(parce que bon, s'il y a des insultes, un jeune aura tendance à se dire "bon bah, il y en a même dans le roman, alors...") (c'est comme, à un moment, l'un de mes personnages un peu fragile se fait vomir... ça dénonce en partie les problèmes de l'adolescence, mais j'ai peur que ce soit interprété comme "ah mais oui, mais elle pousse les jeunes à le faire")
d'où la question d'éthique...
Edit : Merci Quia, donc j'ai tout intérêt à cibler les maisons d'éditions, encore plus, en fait xD
|
| | | | Invité / Invité
Dim 2 Sep 2012 - 17:50 | |
| - Citation :
- (c'est comme, à un moment, l'un de mes personnages un peu fragile se fait vomir... ça dénonce en partie les problèmes de l'adolescence, mais j'ai peur que ce soit interprété comme "ah mais oui, mais elle pousse les jeunes à le faire")
Hum, là c'est quand même différent. Après, ça dépend comment tu le tournes, mais ça m'étonnerait que tu sous-entendes que c'est quelque chose de bien... Sinon, personnellement, j'utilise pas mal de grossièreté (on m'a même parfois dit que j'en mettais trop...) |
| | Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy)
Dim 2 Sep 2012 - 17:52 | |
| Tu écris pour la jeunesse, Ehweyn? |
| | Nombre de messages : 1398 Âge : 33 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/08/2012 | Mahili / Tentatrice chauve
Dim 2 Sep 2012 - 17:55 | |
|
Ehweyn, oui, c'est différent, mais finalement, ça rejoint un peu le débat des choses "sensibles". Mais non, rassures toi, je ne sous-entends pas que c'est bien ^^
Personnellement, je trouve que les grossièretés donnent du cachet à l'histoire (peut-être pas ponctuellement, comme je le fais) mais dans ton roman par exemple, ehweyn, je trouve que ça passe bien, parce que c'est en accord avec le caractère de ton perso...
C'est ça aussi, le problème, il faut adapter le vocabulaire aux personnages, et du coup, parfois... bah ça peut coincer.
|
| | |
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|
