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| Le plan, avantages et inconvénients | |
| | Nombre de messages : 67 Pensée du jour : C'est le vide qui donne le vertige, pas la grandeur. Date d'inscription : 20/05/2012 | Gowelt / Clochard céleste Mer 15 Aoû 2012 - 19:25 | |
| - Citation :
- Bien sûr, il ne s'agit que de mon avis : si certains écrivent mieux avec un plan que sans, je ne vais pas les jeter au bûcher
Et vice versa Toutes les méthodes se valent, c'est le résultat qui compte... Le résultat étant le plaisir que l'on prend à écrire. |
| | | Invité / Invité Mer 15 Aoû 2012 - 19:44 | |
| J'ai toujours un début, un fin, quelques étapes intermédiaires bien claires, mais on ne peut pas parler de plan.
Je vais en faire pour l'un de mes romans en cours de correction, pour une réécriture, mais pour remédier à un problème de structure sur l'intrigue. Mais c'est plus un outil de circonstance qu'une méthode habituelle. Un peu comme Garnele, quoi. Rien de tel qu'un plan très détaillé pour m'oter toute envie d'écrire un premier jet. |
| | Nombre de messages : 253 Âge : 33 Pensée du jour : Longues agonies d'un hiver trop tardif Date d'inscription : 10/06/2012 | Natanaël Esykie / Autostoppeur galactique Ven 17 Aoû 2012 - 18:24 | |
| J'avais un plan précis, avec le déroulement des différentes intrigues, les évolutions des personnages, les lieux, ... pour un roman commencé il y a quelques temps.
Je pense que c'est ce plan qui m'empêche d'écrire cette histoire. Dans ma tête, elle est déjà écrite de A à Z, et à chaque fois que j'écris quelques pages, je m'arrête, souhaitant arriver plus loin, à tel passage que j'apprécie, et je finis par me dégoûter moi-même.
Je pense commencer un ... essai, dirons-nous (pas dans le sens essai littéraire, mais une expérience), où je ne suivrai pas de fil conducteur, je laisserai faire ma plume, en espérant arriver à quelque chose que je pourrai ensuite reconstruire pour en faire un roman. |
| | Nombre de messages : 581 Âge : 29 Localisation : Un bled paumé où il pleut toujours... Pensée du jour : Rien, uniquement des jours sans lendemain au rythme de la veille. Date d'inscription : 16/07/2012 | AbImoPectore / Gloire de son pair Ven 17 Aoû 2012 - 21:04 | |
| Un plan...Une contrainte inutile dans le cadre d’un roman. Personnellement, je ne dresse jamais de plan de mes écrits et si j’en dressais un, je ne saurais jamais le suivre, ce serait m’encarter. L’écriture doit laisser des surprises pour être passionnante. Comment laisser courir son imagination lorsqu’on a un plan détaillé ? Je crois que le plan a plus sa place dans une dissertation, puisqu’elle doit respecter un schéma de base (et répondre aux critères imposés par le professeur). Pour les romans, il m’arrive d’écrire des idées en vrac, mais rien de plus. Généralement, dès que j’ai une idée, j’écris le chapitre qu’elle m’a inspiré sans trop me soucier de l’histoire ; et une fois au terme, j’assemble les parties en un tout cohérent et j’apporte les éventuelles modifications pour. Je sais que c’est très bordélique, mais le cocktail définitif me plait bien plus que quelques chapitres aux phrases symétriques et à l’histoire dénuée de rebondissements. Dans mon roman actuel, la fin est déjà écrite, le début vient de l’être et le milieu...il est en cours de rédaction. Bon, maintenant, chacun écrit comme il le sent, pourquoi se poser des questions sur votre manière d’écrire ?
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| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Ven 17 Aoû 2012 - 23:11 | |
| Au début j'y allais toujours au feeling, j'improvisais en permanence et c'est cool d'écrire comme ça, sauf que maintenant je fais systématiquement un plan aussi détaillé que possible parce que sinon le texte n'a aucune structure, aucun squelette et c'est très emmerdant. Même pour écrire un texte déstructuré, donnant l'impression d'improvisation, il faut un plan derrière. C'est ce qui fait que le lecteur ne décroche pas. |
| | | Invité / Invité Ven 17 Aoû 2012 - 23:24 | |
| Bof, stephen king écrit sans plan tu sais. Bon ok, quand il pond des bouquins de 1500 pages ou pire 7 ou 8 volumes sur la tour sombre, parfois ça part un peu n'importe comment. Mais bon, il n'est pas le seul en écrivains publiés à succès à procéder ainsi. Tout dépend de ta façon de réfléchir, au fond... D'ailleurs, je fais pareil pour mes articles (ou bien faut vraiment un sujet très complexe et très très long pour que j'ai besoin de structurer sur papier) J'ai plus de mal sur la longueur, ou certains types de récit, mais sur un roman court, j'ai absolument pas besoin d'un plan pour le structurer. Donc bon, y'a pas à dire "il faut". Ca dépend de chacun. Si tu m'obliges à faire un plan détaillé, perso , j'ai plus aucune envie d'écrire après : la messe est dite, y'a plus aucun plaisir pour moi. Donc le "il faut", il se pose là... |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Ven 17 Aoû 2012 - 23:39 | |
| Non mais il y a plan et plan. Entre un vague plan qui reste dans la tête où on visualise le début, le milieu et la fin et un plan ultra détaillé, il y a quelques nuances. J'imagine bien que certains génies, surdoués sont capables d'avancer sans plan, de la même façon qu'avec l'expérience et une vingtaine de romans derrière soi on chope des automatismes mais à notre modeste niveau, je vois mal comment on peut écrire un texte structuré sans savoir un minimum où on va. Déjà le roman c'est introduction, élément qui provoque l'histoire, intrigue, rebondissement, dénouement. Ca c'est la base sur laquelle on peut s'amuser en zappant, déplaçant, égarant le lecteur mais dès le départ il faut l'avoir en tête. |
| | | Invité / Invité Sam 18 Aoû 2012 - 0:48 | |
| Bah, j'ai quelques scènes où je sais où je veux aller ainsi qu'une fin... mais est-ce qu'on peut appeler ça un plan ? Moi j'ai du mal à comprendre ceux qui ont besoin de construire un scénario hyper détaillé, de le polir de vérifier que tout fonctionne avant d'écrire. Ca ne veut pas dire que leur façon de faire est plus mauvaise que la mienne... Je ne comprends pas, mais je constate que ça marche pour eux et pas pour moi. Sérieusement, je suis capable d'écrire un article relativement long ( 5000 -10 000 signes au delà c'est plus compliqué, je trouve. Mais c'est rare d'avoir à écrire aussi long) sans plan. J'suis capable d'organiser ma pensée au fur et à mesure, de dérouler mon raisonnement, sans oublier ce qui est important... Pareil sur un roman, l'histoire se précise au fur et à mesure. Ok, y'a une base narrative, mais on l'a tellement intégrée dans nos lectures qu'elle est automatique, enfin pour moi en tout cas, je ne me pose meme plus la question ! Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas de probleme de structures dans mes récits. J'en ai ! Et vois tu , j'ai meme essayé de combler ça par l'élaboration d 'un plan ! si, si ! résultat, même probleme ! Pour moi, le plan n'est pas une solution. Mais je ne parle que pour moi. Toi, t'en as besoin. Pas tout le monde... tout le monde ne fonctionne pas de la même façon. Ca même été étudié je crois. Entre les structuralistes (plan) et les autres, j'ai oublié le nom ( pas plan). Tu es persuadé que si parce que c'est inconcevable pour toi de t'en passer... et pourtant si, crois moi il y en a à s'en passer...
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| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Sam 18 Aoû 2012 - 1:14 | |
| J'étais quand même plus nuancé et oui avoir une vague idée de où on va, c'est déjà un plan. J'entends bien que ça dépend de la personne et aussi des ambitions. Clairement, c'est beaucoup moins fun d'écrire en sachant déjà où on va, ça dépend aussi du type de texte mais même pour des poèmes j'ai déjà vu des ébauches de Baudelaire et de Mallarmé (si je ne m'abuse) et c'était impressionnant: pas une place pour l'improvisation. Pourtant, de la poésie, on pourrait penser que... Mais non, un poème leur prenait plusieurs mois, ils dessinaient la trame, la redessinaient, laissaient des blancs... Donc si on est dans le loisir, dans le surréalisme (et encore...) ou tout type de texte particulier n'appelant pas à former un plan, bien évidemment que ça n'a aucun intérêt. Si on a des automatismes, du génie, un talent ou une configuration mentale particulière, on peut aussi s'en passer... même si on le fait plus ou moins consciemment. Mais sinon non la lecture ne suffit pas à nous rentrer les structures du roman dans le crâne, j'en sais quelque chose. Ou bien c'est juste moi, c'est possible aussi et ce serait orgueilleux d'affirmer le contraire, néanmoins je continue à penser que dans tous les autres cas, ça reste absolument nécessaire. |
| | Nombre de messages : 183 Âge : 30 Pensée du jour : Definitely. Date d'inscription : 30/03/2012 | Berlinerin / Tycho l'homoncule Sam 18 Aoû 2012 - 2:26 | |
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Je me vois mal sans "plan" pour le roman que j'écris, vu que je transforme une nouvelle. Il y a donc certains passages qui sont écrits, mais d'autres qu'il faut que je rajoute. J'ai aussi besoin de descriptions, de beaucoup beaucoup de description vu la tête de la nouvelle à la base (qui se voulait être le plus "épurée" possible. Ahem) J'avais ouvert un nouveau doc histoire de marquer tout ça, mais finalement, tout est beaucoup plus simple quand j'écris directement entre les paragraphes de l'ancienne version ce que je dois rajouter. Les scènes que je ne sais pas encore où caser mais que j'ai déjà écrites se trouvent après la fin ... C'est donc une nouvelle-plan plus qu'autre chose pour l'instant, même si ça commence à prendre forme ^^
Mais pour les nouvelles à proprement parler, je ne crois pas avoir fait de plan.
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| | | Invité / Invité Sam 18 Aoû 2012 - 2:33 | |
| Que D-ieu me vienne en aide si je fais un plan un jour pour écrire |
| | | Invité / Invité Sam 18 Aoû 2012 - 4:21 | |
| Marc, je ne nie absolument pas que des gens aussi talentueux que tu cites travaillaient ainsi et que d'autres le font aujourd'hui et ne peuvent absolument pas se passer de cette méthode de travail. Mais je te trouve bien catégorique sur ce sujet... Franchement, je ne considère pas avoir du talent ou un quelconque génie, ni avoir un façon de réfléchir si particulière que ça dans ce domaine, mais j'ai intégré au fil des années, par mes lectures, que tu le veuilles ou non comment c"était foutu un roman. J'ai eu un cours sur le sujet en 6e et basta ! J'ai pas fait d 'études littéraires, je suis meme une brele dans ce domaine comparée à d'autres ici, mais j'estime que je sais mener un récit. J'ai fait des erreurs, j'en fais encore et j'apprends d'elles à chaque fois que je me vautre dans un récit et que j'estime que c'est raté, que je dois recommencer encore. Je n'ai pas peur de réécrire. c'est ma méthode de travail, de dérouler l'idée que j'ai, à l'instinct presque et puis de voir ce qui cloche. Parfois la structure est bonne, surtout dans les petits romans. Parfois c'est à revoir complètement ou presque. Et la, la question du plan ou pas plan c'est secondaire pour moi. Je te dis, j'en ai fait, ça n'a pas corrigé les problemes que je rencontrais. Ca ne m'a pas aidé. Ok, je savais où j'allais mais c'était dans les mêmes écueils !!! Je reproduisais les mêmes erreurs que sans plan... J'ai abandonné du coup. Parce que construire une intrigue, ça n'a rien à voir avec l'existence d'un plan. Je peux monter une intrigue, ses rouages, la décrire minutieusement au besoin sur un document de travail mais je ne vais certainement pas l'écrire de la façon dont ce document de travail est écrit ! Ce sont deux tâches différentes.
Bon sinon, j'insiste pas, t'as l'air persuadé de ton truc. Faudrait p'tre juste essayer de comprendre comment peuvent fonctionner différemment les gens. :-) L'humanité est complexe et plurielle, pas une et homogène. |
| | | Invité / Invité Sam 18 Aoû 2012 - 5:13 | |
| Je crois que le plan "planifié" n'est pas une priorité. Par contre, selon moi, il est important de prendre en note tous ce que l'on écrit pour ne pas faire d'erreur de... (j'ai un blanc ). En tous cas, des erreurs au niveau du fil du récit (pas capable de me rappeler du mot ). Bref, pour moi un plan, ça régi ce que j'ai déjà écrit sur le fonctionnement de la magie, des caractéristiques des personnages, de l'environnement, des les créatures... En gros, pour moi, c'est un calepin de note de tout se que j'ai déjà inventé sur l'histoire et non ce qui ce passeras dans le récit. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Sam 18 Aoû 2012 - 5:38 | |
| abanem : scénario ? Cohérence ?
Marc Anciel n'a pas besoin d'être persuadé et il n'est pas virulent, pourquoi chercher la peste noire au 21ème siècle ? Ca va se transformer en jeracontemylife.com en devenant HS sinon :s ce serait dommage.
Difficile de répondre dès lors qu'on ne précise pas si le plan doit être papier, ou si on parle d'un plan mental. Le sens de la question en elle-même m'échappe un peu à cause de ce double sens.
Un plan, comme un architecte, des notes sur papier et tout, j'en fais rarement l'usage. Un plan dans ma tête, petit à petit dessiné, ça oui, et en même temps je crois que les cas de gens qui "veulent écrire mais savent pas du tout quoi" sont peu fréquents. ils ont plutôt un blanc les empêchant de rejoindre une autre scène d'un fil rouge, même vaguement élaboré, en eux.
l'absence de structure, j'ai du mal à y croire. Mais la variétés des structures, chez certains plus construites petit à petit et dans le cerveau, chez d'autres plus une bonne fois sur papier en détail, chez d'autres encore des cas différents, oui. |
| | | Invité / Invité Sam 18 Aoû 2012 - 7:26 | |
| Bah non, tu vois... je laissais tomber Mon avant derniere phrase est p'tre maladroite, mais elle ne disait que cela : tu as ton point de vue, on a fait le tour, restons en là. Désolée si ça a paru vouloir dire autre chose. P'tre qu'à trois heures du mat, en jonglant avec la douleur, j'ai été pas très adroite dans mon propos. bon en relisant c'est vrai que le ton de la toute dernière phrase est donneur de leçon, je reconnais. J'aurais du tourner ça autrement, faire attention, bref... Mille excuses à Marc. Mais je sens quand meme une difficulté à se projeter dans une façon d'etre, de faire différente de soi. Et je suis un peu ébahie que vous persistiez à contredire quelque chose que moi je vis personnellement. Je crois donc savoir de quoi je parle et ne pas dire trop de betises ( ce serait grave). Sinon, je ne racontais pas ma vie, je prenais juste en exemple ma façon de faire pour illustrer. J'avais pas envie de causer que de stephen king, seul exemple qui venait à cette heure indue et pas l'envie de faire des recherches sur le net pour vérifier d'autres exemples que j'avais en tete, mais moins certains. Sur ce, restons en là. Vraiment mille excuses pour ma dernière phrase et passons à autre chose Par contre un p'tit mot pour finir. Tu parles de fil rouge, ça m'irait mieux perso comme concept. J'ai un fil rouge, une idée que je suis. Et si tu veux vraiment de la structure, oui cette idée en est porteuse. Mais c'est l'idée que je suis pas un plan... Et j'arrête là |
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