Démarrer une histoire sans même connaître les évolutions de ses personnages c'est inconscient je trouve.

je n'ai jamais écrit autrement. 2 romans sont en ligne, t'as qu'à en juger

Les éditeurs le feront pour moi.

Que D-ieu t'entende (des fois que les éditeurs lisent effectivement les manuscrits)

J'écris aussi dans le désordre, selon le passage qui m'inspire.
Mais en effet ça implique d'avoir un plan extrêmement détaillé et de savoir à l'avance quelle sera l'évolution des personnages. Cela dit, il faut quand même que chacun des passages soit assez conséquent pour justement se plonger dans les états-d'âme du personnage à ce moment là et ne pas zapper sans cesse d'un passage à l'autre. Et puis au final il y a une grosse part de travail pour rendre le tout cohérent et fluide.
Enfin, je ne trouve pas l'exercice plus périlleux que lorsque l'on écrit de façon linéaire (je faisais ça avant) et qu'on se rend compte qu'il faudrait rajouter un passage ou en déplacer un.

Quand j'écris sans plan, sans vision d'ensemble, sans la fin toute prête, je me vautre comme une bouse à tous les coups. Quand j'écris posément et avec méthode et avec un plan, je me vautre moins souvent.

David a écrit:

(des fois que les éditeurs lisent effectivement les manuscrits)

Oh mais yen a qui lisent ! Bon peut être pas tous... ou alors à la diagonale... mais yen a qui lisent ! (ou alors ils tirent à pile ou face...)

Sinon écrire de manière désordonnée n'est pas incompatible avec la cohérence du moment où l'on est dans son histoire, même si on ne connait pas encore son déroulement complet, ni même la fin. Je fonctionne comme ça et je crois que je ne pourrais pas fonctionner autrement... et mis bout à bout c'est cohérent. Le tout, c'est de vivre son texte !

Il n'y a pas de règle ni de meilleure méthode.

Pour ma part je fais une synthèse de l'histoire dans mon esprit et la pose grossièrement sur papier.
Je sais plus ou moins ou je vais atterrir en laissant malgré tout beaucoup de marge d'action afin de pouvoir laisser "l’inspiration"se libérer au cours de l'écriture.

Le plan doit être un élément de crédibilité pour l'histoire mais non une camisole.

Si nous sommes inspirés pour la chute...pourquoi ne pas en profiter pour l'écrire. Je pense que le quotidien inspire des choses uniques à un moment clé.

Exemple: Ma petite amie me trompe. Pourquoi ne pas écrire le passage où le personnage principal se fait trahir? L'émotion y sera d'autant plus vive.

Sinon, j'aime être surpris par l'histoire lorsque je l'écris cela aura pour effet de surprendre le lecteur (logiquement). C'est pour cela que j'écris de manière chronologique. Je fais un transfert. Le personnage avance vers l'inconnu, vers le lendemain...moi aussi.

L'écriture me fait rêver, me fait voyager. Ce n'est pas un devoir. La personne doit avant tout écrire pour elle même donc la seule règle essentielle à mon avis est d'avoir une base solide (background) mais surtout de se laisser porter par la vague du plaisir.

Hellow,

Personnellement les scènes de mon roman se joue dans mon esprit, la nuit lorsque je n'écrit pas, c'est comme si je faisais du théâtre libre. Puis, je prends ma plume et j'écris. Ces scènes ont donc tous une idée, générale, un évènement clé mais je ne me casse pas la tête dans l'ordre tant que le tout a de la cohérence.
En somme je ne suis pas très linaire la plus part du temps mais je peux l'être sans problème.

Moi non plus le linéaire je peux pas.

j'écris des passages quand les idées me viennent, je les reprends après et je les retouches. Juste le prologues je l'ai écrit en premier sinon c'est plutôt anarchique mais sa avance tranquillement ces temps ci

Je suis très non-linéaire. Il m'est arrivé d'essayer d'écrire dans l'ordre de l'histoire et je fini toujours par m'emmerder au max. Donc, question de garder le gout de l'histoire, j'écris les moments qui m'inspirent à l'instant où ils se révèlent à moi.

En fait, c'est ça qui me motive, essayer de rejoindre deux sections. Je découvre mes personnages comme ça. Il est aussi plus facile de faire des liens subtils entre deux périodes du récit. Parfois, je fais du va-et-vient entre les sections pour justement approfondir la continuité. Je me sens omnisciente face à mon personnage qui n'a aucune idée de ce qui l'attend.

Pour ce qui est d'écrire la fin, bein, je le fais toujours à la fin. Ça, ça change pas. J'ai une idée de la fin, mais jamais assez pour l'écrire tôt.

J'écris principalement des romans policiers, et j'écris en linéaire; Mais, connaissant le résumé du roman, je passe souvent après les trente premières pages directement aux résultats de l'intrigue, puis je reviens ou j'en étais.

Quand je commence un roman je sais comment il va se terminer. Je fais toujours un résumé de 10 à 20 pages avant de débuter. Avant de commencer, je connais les lieux et les personnages (préparation de 1 à 2 mois). Ensuite 3 semaines à un mois d'écriture, et deux à quatre mois de corrections. Il m'arrive souvent en cours d'écriture d'ajouter 1 ou 2 chapitres étoffant le roman et conduisant à des pistes et des fausses pistes.

Personnellement, j'écris de manière linéaire. Je commence par le début et je finis par la fin, sinon, je m'y perdrais. Ensuite, je reviens sur le texte global pour faire des corrections ou des rajouts.

Mais je ne savais pas que ça se disait une écriture linéaire. Je connaissais la lecture linéaire, qui est de lire un texte sans sentiments et sans émotions. Je ne rentre pas dans le personnage, ce qui me permet d'avoir un regard extérieur pour faire une correction de qualité. Mais quand un texte me plait, il faut que je le lise plusieurs afin de me concentrer sur le texte et non sur l'histoire.

Waow, je suis quelque peu surpris de voir autant de personnes qui écrivent de façon non-linéaire, si je n'étais jamais passé sur ce topic, ça ne m'aurait même jamais effleuré l'esprit.

Si vraiment je suis en panne, j'essayerai, ça peut être intéressant...