Mon enfant... Cette adolescence dont tu parles dure depuis 14 ans, avec 2 enfants en prime,des dechirures familiales, des nuits dans la rue et le vertige de l'argent. Inspire et ecoute: les mots n'ont pas le meme sens quand les annees d'experience les prononcent. Quand. a tes propres doutes, essaie : tu verras bien. Les miens se concentraient sur une seule et meme personne, ma femme, mais j'ai rien contre les homos , aussi refoules soient-ils

Papa... Je doute fort que tu aies fait preuve d'honnêteté en affirmant cela. Car tu le détestes, l'être aimé quand il te montre ses défauts, tu le détestes à en crever. Il n'y aucun doute. C'est pour ça que tu es amoureux. Quand tu doutes tu es dans la contemplation, tu es dans la frustration, ce n'est pas de l'amour. 80 % des gens ressentent ça adolescent, les autres... Je n'en suis pas.

J'ai l'impression que c'est toi, 1989, qui a la bite congelée.

Alors, c'est des façon de s'adresser à un inconnu cher Rozbaum ? Où est passé votre amour pour Racine et la belle littérature ? Déniaisez-vous bon sang ! Ça vous évitera de sortir connerie sur connerie sur des sujets dont visiblement, vous ne maîtrisez pas les subtilités.

1989 a 22 ans (c'est un argument sordide, mais puisque tu te montres sordide, sordidisons ensemble) et sait mieux que bosie que ce dernier n'est pas du tout amoureux de la mère de ses enfants, scinde le bon goût littéraire d'avec la vulgarité, bref, 1989 a tout compris lui (tel Victor).

Toi tu les maîtrises les subtilités, c'est certain. Tu débites des opinions à l'emporte-pièce sur un vécu très personnel que tu juges sans aucun doute être de la profonde frustration sexuelle et une homosexualité refoulée. Ça me rappelle un de ces livres de pseudo-psychanalyse à la con qui taxe les gens d'homos dès lors qu'ils rêvent de la forêt. Et puis alors le comble est de scinder amour et adolescence. Grouillement d'hormones et mer de foutre avec vie de couple simple et raisonnable. L'adolescence dont tu parles, avec les doutes, les frustrations, les contemplations, c'est tout ça le vrai amour, qui parfois perdure chez les esprits sensibles et artistes jusqu'à l'âge adulte, tout le reste n'est que fade vie commune. Comprend que l'amour, à l'origine, c'est la passion, et que la passion outre son extase remuante est aussi parsemée de doutes.

Et puis maintenant je sais que je suis bi. Cool. Merci 1989, si la prochaine lecon, c' est comment payer les factures, je suis preneur

@Pasiphae

Je n'ai jamais affirmé que Bosie n'aimait pas sa femme, j'ai parlé d'amour de façon théorique. Je ne le connais pas personnellement et je ne l'aurais de toute manière pas fait si ça avait été le cas.
Et quand bien même ma démonstration s'adresserait à son cas particulier, ça voudrait au contraire dire qu'il est vraiment amoureux (ce dont je ne doute pas).

Il faut lire avec attention.

1989 a écrit:

Je n'ai jamais affirmé que Bosie n'aimait pas sa femme

Bosie a écrit:

Sur l'amour j'ai en souvenir des doutes a rendre fou, des errances qui me rapprochaient encore plus d'Elle, des douleurs qui donnent un sens a des expressions comme un poignard dans le coeur.

1989 a écrit:

Ce n'est pas de l'amour, c'est de l'adolescence.

1989 a écrit:

Quand tu doutes tu es dans la contemplation, tu es dans la frustration, ce n'est pas de l'amour.

Ouais. Soit tu dis n'importe quoi, soit tu prétends que l'adolescence est une passion sans aucun rapport avec l'amour, et qui se manifeste par pics dans une continuité amoureuse, ce qui n'en est pas moins n'importe quoi.

1989, 'faut pas non plus tout associer à de l'amour d'ado' qui dans la plupart des cas à ses débuts est surtout alimenté d'hormones qui induisent une excitation folle et l'aliénation momentanée de la raison. Aux dernières nouvelles, la frustration entraînée par la pulsion sexuelle n'est pas amour. Aussi, celui qui se farcit le dernier porno de je ne sais quelle production américaine n'est pas amoureux de l'actrice (ou acteur, après tout) qu'il contemple.
Avec la maturation de soi, ce truc qui échappe à certains parfois, la montée d'hormone est beaucoup mieux comprise et se dissocie de l'amour effectif. Ceci étant, faut aussi arrêter d'assimiler les mal-êtres de l'amour à une espèce de frustration sexuelle d'inspiration pseudo-psychanalytique comme dit précédemment. Parce que c'est de la vision d'ado qui commence à peine à piger la logique de ses pulsions.

On ne doute pas que les estimations de 1989 (80% vivent ce que tu as décrit, c'est ça?) soient fondées. Toutefois, méfiance, je ne doute pas que tu sois sorti dans la rue faire des sondages, mais généralement les gens racontent n'importe quoi face à un ado refoulé.

On ne peut donc jamais suivre un débat sur le forum sans que chacun essaye de descendre l'autre avec des répartis de son cru ? Je peux comprendre qu'à certains moments, il y est des engueulades. Mais là c'est pas des fois, c'est tout le temps.

Et puis, tant qu'on y est, les sujets sur l'amour, il y en a eu des tripotées. Pourquoi ne pas continuer ceux entamé, ou alors tous les supprimés et commencer sur de vrais bases de discussions et de débats, pour ne pas que cela se termine comme à chaque fois par des combats de coq ?

Dingue, sur ce forum, l'amour a la même capacité que l'immigration sur d'autre à créer des controverses et des inimitiés. La dernière fois c'était déjà sur l'"amour" entre parents et enfants.

Vous allez interdire les sujets qui abordent les sentiments sur JE, comme vous avez interdit les sujets politiques ?

Ce que je disais, c'est que l'amour est quelque-chose de réciproque. Il ne peut donc y avoir que de la colère dans les conflits. À partir du moment où on entre dans l'incertitude, la suspicion ou des sentiment de ce type, cela signifie un déséquilibre et un déséquilibre est vecteur de frustrations. C'est dans ce genre de situation qu'on se dit des choses du genre "je ne toucherai plus jamais son corps" ou "elle est avec un autre" etc. Ce n'est déjà plus de l'amour, on est dans le passé, l'hypothétique, l'impossible...

Autrement dit lorsque tu vis l'amour, tu es sur de l'autre, tu ne doutes jamais.

Voilà, bonne fin de soirée sur Doctissimo, demain, nous palerons destinée avec notre voyante.

1989 a écrit:

Ce que je disais, c'est que l'amour est quelque-chose de réciproque.

Ce serait coule

Moi ce que j'aime c'est la volonté de réfléchir malgré la merditude apparente de la question initiale. Pas de cynisme, ça transpire le jus de cerveau. Je trouve que justement, ça change des débats stériles qu'on peut voir ailleurs. Même si, c'est vrai ça tourne assez vite en gueguerre de je-sais-tout.

Ma participation au débat : l'amour c'est beau, mais faut le vouloir. Et la deuxième chance en amour c'est une notion trop abstraite, je pense qu'il faut un objet pour se projeter et vouloir une autre chance, ou une possibilité. Dans l'absolu, mieux vaut être seul que mal accompagné.

Après si vous voulez vraiment mon avis (non je sais que vous vous en foutez mais je le dis quand même), je pense qu'il vaut mieux être seul tout court.