Oh, je ne suis pas d'accord, Joséphine et Olympe valent largement le coup
J'ai le souvenir d'avoir apprécié mes lectures.

Blanc autour me fait très envie, je l'ajoute sur ma liste !

Mince Absolute pourquoi je veux t'appeler Jdoo ?

Jasmin : en fait je ne sais pas j'ai lu Kiki > Joséphine puis Olympe, et j'ai vraiment eu le sentiment qu'il y avait un moins à chaque fois. Kiki étant vraiment une perle, Joséphine c'est surtout qu'à la fin les micro chapitre se succèdent sans que j'ai compris leur lien avec le fil rouge du tome, et Olympe j'ai pas vu le fil rouge du tout

Bon eh bien, je me ferai ma propre opinion quoi

Je pense que ce qui peut déstabiliser c'est qu'il s'agit de travaux véritablement autobiographiques (là où d'autres brodent autour des faits historiques). De ce point de vue, j'avoue qu'Olympe m'attire davantage pour sa portée historique que Joséphine.

Peau de Mille Bêtes, de Stéphane Fert.
Charmé par le travail graphique de l’auteur sur Blanc autour, je me suis laissé tenter par cette BD sur laquelle il a travaillé en solo.

Si l’histoire est inspirée d’un conte des frères Grimm, l’auteur a pris beaucoup de libertés, allant jusqu’à se moquer des frères allemands au sein même du récit, de façon assez cocasse. Le scénario se révèle plein de subtilité et de bonnes de surprises, et les échanges entre les différents protagonistes ne manquent pas de saveur. Les protagonistes non plus, qu'il s'agisse de la puissante princesse ogresse, du frêle prince à l'allure androgyne ou de la drôle et mystérieuse fée-sorcière. Graphiquement, si le dessin est moins maîtrisé que dans Blanc autour, on en retrouve toute la poésie, dans un esprit qui n’est pas sans rappeler Tim Burton. J’ai adoré.

- Et c'est quoi, une encyclopédie ?
- Oh, eh bien, c'est une sorte de livre.
- Un livre ?
- "Livre, du latin liber… tissu végétal, situé entre l'écorce et le bois d'arbre ".
- Et ça se mange ?
- Non. Mais on peut y mettre des mots.
- Des mots dans des bouts d'arbre ? C'est une drôle de façon de se parler.
- Ce n'est pas fait pour parler, mais pour voir.
- Voir quoi ?
- L'invisible.



Œdipe, de Clothilde Bruneau et Diego Oddi
Cette BD fait partie de la célèbre série La sagesse des Mythe sur laquelle je lorgnais depuis longtemps sans parvenir à me lancer. Il faut dire que derrière les couvertures aguicheuses et la portée didactique du projet se cachent des graphismes génériques, impersonnels (notez que le collectif regroupe plusieurs et auteurs et autrices, avec des résultats forcément variables). Sur ce point, Œdipe ne fait pas exception à la règle, n’espérez nul plaisir des yeux.

L’histoire en revanche est plutôt bien écrite et suivie de quelques pages explicatives complémentaires. Bref, la série est un bon moyen de s’instruire sur le sujet de façon (relativement) ludique. Ça tombe bien, c’était sans doute le gros du cahier des charges.

Désolé pour le flood, voilà mes dernières lectures BD

L'Esprit Critique, d'Isabelle Bauthian et Gally
Une BD très instructive qui aborde, de façon claire et ludique ce qu'on appelle l'esprit critique. L'ouvrage traite des différents biais cognitifs qui influencent notre pensée et des techniques que nous utilisons (consciemment ou non) pour décrédibiliser nos interlocuteurs. Tout ceci est abordé à travers des exemples historiques et des anecdotes du quotidien qu'on a tous vécu un jour. L'autrice, docteure en biologie, étaye aussi avec brio le principe et les avantages de la méthode scientifique. En plus d'être intéressant, c'est joliment illustré et ponctué d'humour. A mettre entre toutes les mains.



Monsieur désire ?, de Hubert et Virginie Augustin
Ne vous fiez pas à cette couverture un peu triste, cette BD est une pépite. L'histoire prend place dans l'Angleterre victorienne et nous raconte l'histoire d'un jeune aristocrate arrogant, libidineux et autodestructeur qui va faire d'une jeune servante sa confidente privilégiée. A travers un scénario magnifiquement écrit, Hubert aborde tout à la fois les rapports de force entre hommes et femmes, entre puissants et pauvres, ainsi que l'universalité de nos plus bas instincts. La patte graphique de Virginie Augustin me rappelle parfois celle de Joan Sfar, en plus raffiné. On aime ou on n'aime pas, moi je suis tombé sous le charme.



Chroniques de Jérusalem, de Guy Delisle
Un grand classique (depuis le temps que je voulais le lire). L'auteur partage son quotidien d'expatrié à travers une série de scènes du quotidien. Evidemment, les tensions entre les différentes communautés (et au sein même des communautés) occupent ici une place importante. On ressort de cette lecture avec le sentiment que trop de paliers ont été franchis pour espérer voir cette région pacifiée un jour (ce n'est pas l'actualité récente qui me contredira). Intolérance, injustice, haine, désespoir... La ville trois fois sainte ressemble davantage à un enfer qu'à un petit coin de paradis. La narration est simple mais efficace.

ah bah c'est rigolo je les ai lues toutes les trois!
Mention spéciale à l'esprit critique qui vient de sortir, et que je vais devoir relire plusieurs fois pour tout comprendre. (mais n'empêche, des fées?! N'importe quoi - à quoi bon discuter avec cette illuminée ?... j'ai besoin de relire le livre, moi, j'ai beaucoup de biais!!!)

elopez7228 a écrit:

Mention spéciale à l'esprit critique qui vient de sortir, et que je vais devoir relire plusieurs fois pour tout comprendre. (mais n'empêche, des fées?! N'importe quoi - à quoi bon discuter avec cette illuminée ?... j'ai besoin de relire le livre, moi, j'ai beaucoup de biais!!!)

Ah oui, j'ai eu le même sentiment que toi en refermant le livre : il va nécessiter une relecture tant il est dense !

Sinon, voilà mes dernières lectures BD

Blacksad, Tome 6, de Canalès et Guarnido
Après 8 ans d'absence, cette série mythique est enfin de retour ! Un tome que j'attendais avec impatience, mais que j'appréhendais aussi suite à la déception du tome 5. Mes craintes se sont dissipées dès les premières pages. On y retrouve la noirceur caractéristique de la série à travers un scénario ambitieux au thème certes classique (une histoire de mafia et de corruption) mais bien écrite et aux rebondissements réussis. L'histoire est illustrée par Guarnido qui, encore une fois, a réalisé un travail magnifique. Chaque planche est un régal : cadrage, expressions, couleurs. C'est simplement parfait (dommage que la couverture soit si peu inspirée).



Les Cœurs Insolents, d'Ovidie et Audrey Lainé
J'ai d'abord été attiré par le titre, que j'aime beaucoup. Ovidie livre ici des souvenirs de son adolescence dans les années 90, décrivant une jeunesse a priori banale où pourtant la violence (sexiste et sexuelle) est à la fois tue (même entre filles) et omniprésente. Parallèlement, l'autrice confie ses appréhensions pour sa fille de 15 ans, dans un monde où ces violences n'ont pas disparu mais on parfois changé de visage (notamment à travers les réseaux sociaux). Un roman sincère, émouvant, mais également empreint d'optimisme. Ca se lit très vite, peut-être un peu trop.



Asphalt Blues, de Jaouen Salaün
Encore un roman graphique acheté sur un coup de tête... Le début m'a fait peur, la faute à une narration qui manque parfois de naturel et à la présence d'éléments mélo-dramatiques éculés. Mais passé les premières pages, l'auteur livre un scénario solide. Ce roman parle d'amour avec une nostalgie et une tristesse langoureuse que j'ai beaucoup aimées. L'histoire parallèle de deux ex, une créatrice de mode et un connard qui s'efforce de devenir meilleur. Le travail graphique est fascinant et n'est pas sans rappeler l'esthétique des films de Denis Villeneuve. Il  y a certes des maladresses ici ou là dans les proportions, et je suis resté dubitatif face à certaines expressions faciales, mais la patte de l'auteur est un vrai coup de cœur, et son sens du cadrage force clairement le respect.

Ma dernière lecture BD : Les Sentiments du Prince Charles de Liv Strömquist. C’est devenu ma BD de chevet. Si seulement je l’avais eue entre les mains plus tôt…

Ma dernière lecture manga : je suis en train de me relire tous les manga de ma bibliothèque, là je suis sur Fairy Tail. J’en profite pour faire du tri ^^

Les lectures de mes vacances

La jeune fille et la mer, de Catherine Meurisse
C’est l’histoire d’une jeune dessinatrice occidentale désireuse de peindre la nature japonaise. Au cours de son séjour, elle fera des rencontres touchantes et cocasses : un peintre en mal d’inspiration, un tanuki qui parle, une muse mélancolique. L’histoire est à la fois drôle, instructive et empreinte de poésie. On retrouve la beauté délicate de la couverture à travers des paysages magnifiquement réalisés, qui contribuent grandement au charme et à l’identité de ce roman graphique. Les personnages, eux, sont grossièrement schématisé, ce qui m’a un peu rebuté de prime abord. Mais finalement, ce contraste fonctionne bien et trouve sans doute une explication (j’ai bien une hypothèse, mais je préfère la garder pour moi ). Une belle découverte.



La bibliomule de Cordoue, de Wilfrid Lupano et léonard Chemineau
Ce roman, qui se situe au Xe siècle dans le califat de Cordoue, est un pur moment de bonheur ! On y retrouve un bibliothécaire-eunuque qui, avec l’aide d’une esclave-copiste, d’un vaurien-lourdaud et d’une vieille mule, va tenter de sauver des livres de la bibliothèque de Cordoue, alors menacée par l’obscurantisme religieux. Une aventure pleine de rebondissements, ponctuée de dialogues savoureux. Les pérégrinations de cet attachant trio à travers la nature andalouse sont un régal pour les yeux. L’ouvrage, qui repose sur des bases historiques solides, aborde avant tout la question du savoir (son pouvoir et donc la menace qu’il représente, sa transmission, l’obscurantisme idéologique à travers les âges). Le livre est enrichi d’une postface sur l’histoire d’Al ’Andalus : son rapport au savoir, ses relations avec Bagdad, sa conception de l’esclavage, etc. Gros coup de cœur.



Blankets, de Craig Thompson
J’ai enfin lu ce grand classique, qui m’a moins remué que le monumental Habibi, mais…
J’ai beaucoup aimé cette histoire d’amour entre ce jeune mal dans sa peau – tiraillé entre ses désirs et une foi dans laquelle il ne se reconnaît plus tout à fait – et cette jeune fille bien obligée de mûrir avant l’heure. A travers ce récit autobiographique, l’auteur revient aussi sur son enfance et ses principaux traumatismes, avec pudeur et sincérité. Il se dégage de cette lecture une charge mélancolique incroyable, sans doute parce qu’à travers ces planches magnifiquement réalisées, des souvenirs qu'on croyait oubliés finissent par ressurgir, ici ou là.

Hello.

Allez, quelques lectures que j’ai beaucoup aimées. Encore, oui. Soit j’ai une chance de cocu quand je sélectionne mes BD, soit je n’ai aucun esprit critique. A vous de juger

Les strates, Pénélope Bagieu
L’autrice relate ici les souvenirs qui ont marqué sa jeunesse, de la perte de son chat aux complexes physiques de son adolescence, en passant par sa nature frileuse et les agressions sexuelles dont elle a été victime. Comme toujours avec Pénélope Bagieu, c’est raconté avec humour, justesse et beaucoup de sincérité. J’ai ri et pleuré (et pleurer en lisant, je ne crois pas que ça me soit déjà arrivé). Cette lecture m’a fait beaucoup de bien.



La bombe, de Alcante, Bollée et Rodier
Œuvre monumentale, détaillant sur plus de 450 pages la course contre la montre engagée par les Etats-Unis pour développer la bombe atomique. On y apprend quels scientifiques ont contribué à son développement et dans quelles circonstances, comment les alliés ont saboté les recherches allemandes sur le sujet, comment ont été choisies les cibles d’Hiroshima et Nagasaki, etc. Sans omettre les détails les plus sordides de l’affaire, notamment des injections de plutonium réalisées sur des patients à leur insu pour observer l’effet de la radioactivité sur les humains. Ce roman graphique est une mine d’information incroyable. La narration est efficace, tout comme le dessin auquel on pourra peut-être reprocher un manque d’identité. Top.



Beauté, de Hubert et Kerascoët
Morue est une jeune fille laide que tout le monde méprise. Quand une fée qui accepte d’exaucer son vœu en faisant d’elle la plus belle des femmes, Morue devient Beauté. Comme on peut s'en douter, l’héroïne déchante vite quand elle s’aperçoit que sa beauté relève du fardeau. De la malédiction même, car son « don » va plonger tout le royaume dans le chaos.
Trilogie disponible aujourd’hui en intégrale, Beauté est un conte beau et cruel, intelligent et inattendu. Je l’ai littéralement dévoré.

Bon, j'en remets une couche vite fait.

Queenie, la marraine de Harlem, d'Aurélie Levy et Elizabeth Colomba

La passionnante histoire vraie d'une femme noire devenue marraine de la pègre dans l'Amérique des années 1930. Le récit est ponctué de flashback sur sa jeunesse et les événements qui l'ont conduite à fuir la Martinique pour New-York. Le charisme de l'héroïne est parfaitement retranscrit. Le dessin est minimaliste mais agréable. Je recommande, évidemment.



Le monde sans fin, de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain
Si vous voulez appréhender l'essentiel de nos problèmes de demain, qui seront d'ordre énergétique et écologique, la lecture me semble indispensable. La narration est claire, ponctuée de petits traits d'humour. Avec Jancovici, on ne sombre jamais ni dans la naïveté, ni dans l'idéologie, pas davantage dans le fatalisme, et ça fait plutôt du bien. Je rec...



L'Intranquille, de Joseph Kai
Plongée dans le quotidien erratique d'un jeune gay berouthin, évoluant dans une société au bord de l'effondrement, marquée par l'homophobie, l'injustice, l'absence de perspectives meilleures. Le courage et la volonté de changer les choses de la jeunesse libanaise laisse un goût amer, vu le peu de moyens de pression dont elle dispose et donc, le peu d'effets produits. Un bel ouvrage, onirique, marqué par le désespoir.

Je viens de commander "maxi plotte", l'intégrale de Julie Doucet...
Julie Doucet est une bédéiste quebequoise, que j'ai découverte en 2000 via ses albums parus chez l'Association :  "Changements d'adresse" et "Ciboire de crisse".

Je suis ravie et ultra excitée de cette consécration !
J'ai fait confirmer par un ami (aussi un grand fan) que le recueil "maxi plotte" n'est pas juste une reprise des deux albums susnommés ; il m'a confirmé que c'est principalement des inédits. Je l'achète donc, avec grand plaisir.

elle est underground, elle est trash, elle parle de rencontres, de dessin, de règles, de sexe, de trucs de la vie, et elle a totalement influencé mes années d'études de BD. Je suis fière comme si j'étais sa mère !

Tout à fait d'accord avec Absolute pour Le Monde sans fin.

Perso, j'ai découvert récemment Zod.



Le scénario est sympa et mignon, avec une histoire d'amitié touchante et une influence ghibliesque en fond.
J'ai moins accroché au style graphique, à la fois trop calqué sur un modèle japonais, justement, et qui se cherche encore.

Lectures d'avril :

- Blacksad 6 "alors tout tombe"
Guarnido est une espèce de génie, c'est impossible de reprocher quoi que ce soit à son dessin, ce mec est brillant.


- Lightfall 1 "la dernière flamme"
Par Tim Probert
Très joli, et un peu malheureusement, un côté peut-être faible de la narration (?) Qui fait que malgré les 300 pages, la couleur direct et la performance de l'ensemble, ça ne me laisse peu ou pas de souvenirs. ça me semble pas logique et ça me semble un peu dommage. Tous les ingrédients sont là pour que je sous en wahooow mais ça n'est pas le cas.


- Cas d'école, Histoire d'enseignants ordinaires
Par Remedium

Glaçant, mais qui m'a semblé moins documenté que "cas de force majeure". j'aurais aimé des sources.

- L'institutrice 1
Par Carole Maurel
Dans mes rêves les plus fous j'aurais aimé que Carole Maurel adapte en BD mon histoire d'instit' résistante bretonne (les amants interdits, City Edition  ) mais là je crois que c'est fichu.    


- Donjon -82 : survivre aujourd'hui
Par Oiry + Sfar + Trondheim
L'âge "potron minet" est mon préferé de la saga, et j'ai trouvé celui-ci tout à fait en ligne avec le reste.


- l'ombre d'antan, récits de la grande guerre
Divers auteurs
Acheté sur un salon ; des histoires courtes situées dans les Balkans. Un aspect de la Grande guerre que je ne connaissais pas. Beaucoup de très belles planches.

Hello. Voilà rapidement quelques idées de lecture pour les éventuel.les intéressé.ées

Ma Vie Posthume, de Hubert et Zanzim
Vous avez adoré Peau d’homme ? Vous adorerez Ma vie Posthume.



Radium Girls, de Cy
Une belle histoire de sororité sur fond de drame, celle de ces femmes qui, en réalisant des cadrans lumineux pour montres, ont été empoisonnées au radium. Le scénario revêt une dimension à la fois historique et intimiste. Pas totalement conquis en revanche par l’esthétique du roman (qui m'évoque le travail de Léonie Bischoff dans Anaïs Nin, mais en beaucoup plus sommaire).



Tanger sous la pluie, de Abdel de Bruxelles et Fabien Grolleau
Ce roman retrace les deux séjours effectués par un Matisse en quête d’inspiration à Tanger. L’histoire est agréable mais les personnages manquent un peu de consistance, et le caractère émotionnellement détaché de Matisse ne le rend pas très sympathique.



Celle qui parle, d’Alicia Jaraba
Coup de cœur pour ce roman graphique qui retrace (et réinterprète) l’histoire de la Malinche : un scénario habile, émouvant et passionnant, des personnages attachants (mention spéciale pour l’héroïne), des cadrages pertinents… La Malinche s'est rendue indispensable grâce à ses compétences de traductrice, qui lui ont de facto conféré un certain pouvoir. Ce rapport au langage, omniprésent, est décrit avec justesse et originalité. Une très belle découverte.



Les Ages perdus, de Didier Poli et Jérôme Le Gris
Je termine vite fait avec cette histoire en quatre tomes dont deux ont été publiés à ce jour. Je recommande chaudement cette lecture aux adeptes de fantasy. On est ici dans un registre plutôt sombre, avec un bestiaire intéressant, des rebondissements nombreux, souvent inattendus. L'univers décrit est riche et crédible.