Pravda a écrit:

Genre... Toi tu en as trop envie qu'il se fasse dépuceler ton héros. Grande dégeulace !!

Bref... Je faisais que flooder.

C'est quoi ce pervers ignoble là?

Lord Dam's a écrit:

"Expliquer quelqu'un en train d'uriner n'a aucun charme littéraire ou artistique d'aucune sorte"

Parce que décrire des gens qui baisent, ça en a un ?

Oui, ça peut en avoir dans les mains d'un artiste, c'est purement subjectif bien sûr, mais l'art lui même est subjectif, donc je ne vois pas d'objection à dire qu'art et érotisme sont liés non seulement par l'histoire mais aussi part une pensée artistique quasi-universellement reconnue.

Wong Fei Ma a écrit:

Le flux doré vrombissait dans l'herbe, les remous tumultueux de ma petite production personnelle glougloutaient en s'enfonçant dans la terre. Au loin un chevreuil passa, je lui souris inconsciemment et, heureux d'être vide, je me tortilla vigoureusement avant de faire rentrer l'animal.

Pourquoi il faut toujours que tu casse tout ce que je dis.....

Bahhhrk!! Il n'y a rien de poetique dans l'action d'uriner je reste sur ma pensee...
Et oui, je trouve que la description d'une scene d'amour a bien entendu une certaine poesie, une certaine beaute, c'est evident. C'est decrire l'amour profond qui relie deux personnes, c'est bien plus dans ce cas la que simplement un acte charnel.
Non je ne suis pas quelqu'un de terre a terre et oui je vois des choses belles la ou certains blases n'en verraient pas.
D'autres de mon avis ?

Citation :

Non je ne suis pas quelqu'un de terre a terre et oui je vois des choses belles la ou certains blases n'en verraient pas.

Je dirais plutôt que tu as l'avis d'une jeune fille bien cucul, comme 80% des jeunes filles ¬¬ Je t'en présente si tu veux, ici, t'as qu'a chercher celles qui m'aiment pas.

Je rajouterai : mièèèèèèvre (en imitant la chèvre).

Je suis terre à terre moi, et pourtant sur un forum artistique comme celui ci ('écriture est avant tout un art, comme toute recherche créative de la beauté), on ne peux que résonner que de manière subjective, sinon autant abandonner carrément l'écriture et s'exiler dans un labo.
D'ailleurs de manière objective, ni la beauté ni la laideur n'existent, c'est dans notre esprit qu'elles le deviennent, donc je ne vois pas en quoi "des gens qui baisent", ce serait moins beau que l'Everest.

D'accord avec Nimlad à 100%! Ce qui compte c'est la poésie et non des détails gores! C'est pas ça la fonction d'écrivain, il faut avant tout faire passer une émotion.:gné?:

Je rejoins Kylliolos et je rajoute même qu'être un écrivain c'est pouvoir créer de la poésie dans tout, même des trucs gores. Tout peut etre beau, c'est même un thème plutôt banal, Poe disait que la chose la plus belle au monde c'était le meurtre d'une belle femme.

Possible, mais même avec mots osés, on peut faire la poésie, je suis d'accord. Seulement il y a une façon précise de faire passer ce message.

Mais bien sur, et pas besoin de mots osés pour decrire quelque chose de peu ragoutant.

:jesors:

Aaah!
Beurk, caca!!! Faites venir l'exorciste de suite ou je vais défaillir.

Dans les romans, il ne devrait y avoir que des papillons et de l'amour et de la poésie et de la nature et tout, et les persos, bah ils font pas pipi parce que c'est cacaa.

J'avoue qu'une bonne dose de sexe dans un roman me rend tout de suite client. En particulier le cocktail sexe/mort que je trouve tout simplement fascinant, notamment au niveau individuel quand cela fait partie des thèmes qui hantent un personnage.

Peut-être, Nox, qu'à la base la dualité eros/thanatos était une bonne idée, qui pouvait mener vers de très bons textes. Le problème, c'est qu'aujourd'hui (principalement dans la littérature française, à mon goût), c'est devenu pire que cliché, c'est devenu une règle !

Ah oui, la fameuse littérature française de la rentrée littéraire, nombriliste et insupportable (Christine Angot si tu me lis), celle qui nous sert les mêmes autobiographies "provocantes" chaque année.

Effectivement, c'est inintéressant au possible. Mais heureusement, il y a d'autres traitement du sujet (et notamment dans la littérature anglosaxonne !)

Je crois que c'est dans "à l'ouest rien de nouveau", ou dans un de ses semblables, il y a une scène de pisserie et défécation collective franchement poignante, sur laquelle on s'attarde. Lisez ce bouquin, vous verrez toute l'importance que ça peut avoir.