L'Odieux embarque, bien tard mais il embarque. Et en embarquant il abandonne la forme, l'Odieux est simple, direct, efficace. Il est odieux aussi, mais ça, on s'y attends.
Le roman :
L'Odieux Marcel Mandarine relate, de la main même de l'intéressé, l'adolescence, l'ascension et la chute de l'Odieux. A qui et pourquoi il écrit ce résumé de sa vie, presque un plaidoyer pour son innocence, ou du moins ses circonstances tant il insiste sur elles, n'est pas clair. Mais le texte est là, presque comme une excuse lâchée à la face du monde ou un défi de faire mieux, ou pire.
Le roman suit donc le début de vie d'un jeune magicien qui va très mal tourner, au point de mériter le qualificatif d'Odieux comme d'autres portent "le juste", "le grand" ou "le cruel". On y parle (beaucoup) de reproduction sociale, de classes, d'ambition et de l'amoralité de tout ça. On y parle aussi (un peu) de l'adolescence et de se trouver une place dans le monde, de se positionner par rapport à ses ainés et ses idoles, de se créer une identité à soi. Le tout saupoudré de l'ironie dramatique basée sur le fait que le lecteur sait que tout cela va mal finir.
Le récit, malgré ses airs parfois fantasques, se veut matérialiste.
Il se déroule dans le même univers que mon autre roman "Un Destin Contrefait", mais environ quarante ans plus tôt et à quelques milliers de kilomètres.
Objectif :
Terminer le roman d'ici fin novembre. Le plan général est en place. Je pense commencer ce carnet un peu après la moitié.