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 Carnet de voyage vers l'Heure dorée

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Hibiscus
   
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Hibiscus  /  Barge de Radetzky


L'Heure dorée

Un jardin dans une bibliothèque

Le projet

  • Genre : romantasy FxF
  • Tropes : Grumpy x Sunshine, scolaire, proximité forcée (enfin presque)
  • Thèmes : confiance, réussite scolaire, accomplissement personnel, famille

Les commentaires du présent carnet

Le pitch qui va bien... quand il sera rédigé !

Personnages principaux

Roxane et Linnéa ont dix-sept ans toutes les deux, elles étudient dans une école de magie liée aux saisons.

Roxane est une Automne secrète, très introvertie et peu expansive. Elève brillante, elle ne tire pourtant aucune gloire de ses résultats… et à bien y regarder, ce serait même plutôt le contraire.

Linnéa, elle, est une Printemps joyeuse et volubile qui manque cruellement de confiance en elle. Rêvant de devenir vétérinaire équin spécialiste des licornes, elle vise une école prestigieuse mais craint que ses résultats ne lui permettent pas d’y accéder.

Progression

  • Brainstorming : Quasiment terminé, ne restent plus que les inévitables points à traiter en cours de route
  • Outline : Malgré les facéties du logiciel puis de l'imprimante, la bête est imprimée ! Evidemment, il pourra subir des retouches dans les jours et semaines à venir
  • Stylos tombés au combat : 2

  • Rédaction : 12k et quelques au 12/11/2024, ainsi que des éléments de la V0 qui peuvent resservir... ou pas

  • Relecture : /
  • Repérage de gentils bêta-lecteurs à esclavagiser : entre 2 et 5 selon leurs disponibilités et l'alignement des astres
  • Esclavagisation de gentils bêta-lecteurs : 0

  • Pitch : /
  • Synopsis : /
  • Lettre d'intention : /
  • Quatrième de couverture : /

  • Envois : 0


Dernière édition par Hibiscus le Mer 13 Nov 2024 - 15:43, édité 6 fois
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Hibiscus
   
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Embarquement

On pourrait penser que je sais où je vais. En fait non. Enfin pas vraiment. Le guide qu'on m'a fourni est très minimaliste. Ca ressemble plus à une brochure pour un lycée magique qu'à autre chose. J'ai l'image d'un éternel automne. C'est tout juste si je sais que la magie des lieux est liée aux saisons !

Le sac sur mon dos commence à peser : kit de premiers secours, de quoi manger quelques jours (oui), des habits pour quelques jours, quelques babioles sentimentales. Oui, je sais que dans un lycée normalement on a juste besoin des habits et des souvenirs, mais imagine que j'atterrisse à côté, hein ? J'ai une tête à m'y connaître en téléportation par pierre magique qui fait aussi le café ?

J'aurais bien aimé avoir quelqu'un avec moi, ça m'aurait évité de fixer bêtement le caillou brillant supposé m'emmener à destination. Le papier disait quoi déjà ? "Se focaliser sur ses émotions". Ben merci, ça m'aide beaucoup. Je suis stressée là, ça se voit pas ? Stressée et fébrile. Ce prospectus, c'est la lettre à Poudlard que j'attends depuis vingt ans, mais en différent ! C'est trop bien ! Mais est-ce que ça va bien se passer ? Oh là là le stress...

Euuuh attends, il brille vraiment beaucoup là le caillou. Une lumière chaude, dorée. Moutarde ? Jolie hein, mais euh c'est normal ? Quelqu'un ? Il disait quoi le prospectus déjà pour le transport ? Juste les émotions ? Rien sur le stress ?

Shlourp.

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Jour 0 et précédents

Je suis un boulet qui a complètement oublié qu'elle avait ouvert un carnet pour la V0 de l'Heure dorée. C'est par ici, et quand j'aurai fini de mettre au propre le présent topic j'irai lancer plein de paillettes sur CLe dont j'ai complètement zappé le commentaire.

Déshonneur sur ma vache !

Pour résumer simplement les mois écoulés entre le dernier message de ce carnet et ce message, disons que le projet a changé d'envergure. Comme j'en avais le pressentiment de plus en plus vif, le projet tel que je le concevais n'aurait jamais tenu en 50k SEC. Je souhaitais en faire deux versions, une pour le concours Nathan et une version plus longue, plus élaborée, pour moi-même et, pourquoi pas, d'autres éditeurs. Ca, c'était le plan. Sauf que le plan, il avait pas prévu un tout-mini détail.

Mi-août, PAF, écran bleu de la mort. BSoD. Impossible d'effectuer la moindre manoeuvre de restauration. Plus accès à mon texte. Par chance j'en avais envoyé une copie sur le cloud quelques temps auparavant, et n'y avais que peu touché depuis. Je récupère donc cette version sur mon téléphone, et je tente d'écrire la suite.

AHAHA, pauvre innocente.

Le logiciel d'écriture n'est pas exactement conciliant (quoi comment ça "il sait pas ouvrir les .odt et pour ouvrir un fichier .doc ou .docx faut PAYER" ?), je décide donc que, tant pis, je lirai le fichier sur une application et écrirai sur une autre. Pas très ergonomique, mais bon ça passe, et puis c'est provisoire, n'est-ce pas ? C'était oublier que le clavier Bluetooth me mange systématiquement un caractère sur cinq ou six, et ai-je déjà mentionné qu'il ne se calme sur cette drôle d'obsession alimentaire que lorsqu'il est à plus de 30cm voire idéalement 50cm de mon téléphone ? Sauf que je ne sais pas vous, mais moi, un téléphone à 50cm de mes yeux, je ne risque pas de voir ce qu'il affiche. Bref, je lâche l'affaire...

...ou pas. En effet, puisque la technologie ne veut pas de moi, c'est l'occasion d'un retour aux sources : papier, crayons, stylo(s), me voici !

Hardie et déterminée (et m'ennuyant prodigieusement, surtout, ce qui améliore nettement ma productivité), je mets ainsi à profit l'absence forcée de ma principale source de distraction pour produire plein de matériel utile. D'abord, je commets une jolie fiche de notes sur le déroulement supposé, théorique, et "idéal(isé)" d'une romance, et il était grand temps ! D'ordinaire je me réfère aux sites et documents où les méthodes sont expliquées, mais les écrire me permet à la fois de les mémoriser et de les avoir sous la main en cas de, par exemple, BSoD. S'ensuit un premier outline d'une quinzaine de chapitres, chacun décrit en quelques lignes, et une tentative de premier jet a mano. Oui oui. Un chapitre 3 d'environ 3500 mots est ainsi rédigé, suivi d'un début de chapitre 4... et un premier stylo passe l'arme à gauche. Dommage, il était joli et il écrivait bien. C'est idiot sans doute, mais je l'ai gardé. Je lui achète un joli remplaçant, bien girly, bien rose, bien dans le thème d'une de mes protagonistes : un stylo licorne, dont je découvre avec horreur en l'étrennant qu'il écrit ROSE. Et rose fluo hein attention. Je m'y fais très vite néanmoins, et à l'heure où j'écris ces lignes je n'imagine plus cette histoire brainstormée et outlinée autrement qu'en rose fluo.

D'un point de vue narratif, l'intrigue des chapitres 3 et 4 est toutefois passée de "réussissons notre bac ensemble et tombons peut-être amoureuses dans le processus" à "démasquons ensemble l'horrible individu qui braconne des chats". N'étant vraiment, mais alors VRAIMENT pas disposée à écrire un roman policier, je décide l'adoption de mesures d'urgence : stop la rédaction, on n'écrit plus rien tant qu'on n'a pas d'outline détaillé à suivre à la lettre !

S'ensuit donc un mois et demi de brainstorming quasi-quotidien, de prise de notes passionnée, de listes de points à éclaircir chez l'une ou l'autre des protagonistes. Le premier jet d'outline devient un deuxième jet, puis un découpage détaillé où chaque chapitre bénéficie d'une grosse demi-page manuscrite pour raconter son déroulement, ses enjeux parfois, les points importants à mentionner souvent, l'état d'esprit et les réactions de ses protagonistes toujours. Des idées sont notées à part en quelques mots, puis développées au point de devenir des chapitres entiers. Bref, l'histoire prend doucement forme !

Arrivée au moment de structurer et détailler le chapitre 9, il commence à devenir compliqué d'être efficace : les éléments à ajouter se multiplient, parfois ce sont des arcs de plusieurs chapitres qui se profilent pour le dernier tiers de l'histoire mais doivent être annoncés bien en amont pour ne pas sortir de nulle part... En plus, j'ai utilisé mes feuilles recto-verso : impossible de découper les chapitres et de les réagencer ! Et puis surtout, signe que cette étape est terminée, en tout cas si on croit aux signes : mon stylo-licorne décède à la toute fin du chapitre 8. Dans l'attente de trouver des recharges, je le range avec le précédent.

Je peux finalement squatter un ordinateur quelques heures par jour, en attendant de faire réparer le mien ; je commence par saisir les résumés détaillés de mes premiers chapitres, puis l'ensemble des événements qui doivent avoir lieu mais que je ne sais pas encore dans quel ordre placer. C'est un nouvel épisode qui commence : jouer au Tetris avec les éléments à intégrer pour obtenir, à la fin, un tout harmonieux avec un minimum de trous !

Il m'arrive de me faire pleurer d'émotion en écrivant certains résumés de chapitres. Je suppose que c'est bon signe pour la justesse de l'histoire, ou au moins pour la beauté de la scène ; peut-être que je suis juste très fatiguée.

Le 31 au soir, dernier jour que je m'étais fixé, je tente d'imprimer l'outline détaillé et quasiment terminé (certains points mériteraient d'être approfondis, surtout vers la fin, mais on a le temps de voir venir).

Vous y croyez, vous, que le traitement de texte ne reconnaît pas l'imprimante ?!

J'ai dû l'exporter en PDF et passer par le navigateur pour l'imprimer ! J'vous jure, l'ordinateur reconnaît l'imprimante, le navigateur reconnaît l'imprimante, le traitement de texte ne reconnaît pas l'imprimante, elle n'apparaît même pas dans la liste des imprimantes proposées quand on fait Fichier > Imprimer. Je ne sais pas si c'est que la version d'OpenOffice installée sur l'ordinateur est cassée ou incomplète ou autrement fautive, si c'est juste le logiciel lui-même qui est pourri, ou autre chose, mais heureusement que je savais où vérifier que le problème ne venait pas de l'imprimante...

Et c'est ainsi que s'achève le jour 0 de la version longue de l'Heure dorée ! Maintenant, on passe au Challenge-dont-on-ne-prononce-plus-le-nom, celui qui consiste à écrire 50k mots en novembre là vous savez.



Jour 1

Départ laborieux. Si les préparatifs concernant la rédaction proprement dite ont été terminés juste à temps pour novembre (enfin à peu près), j'ai commis un certain nombre de boulettes dans l'organisation qui risquent de peser assez lourdement sur ma gestion d'un exercice que j'ai déjà du mal à réaliser en temps normal.

Par chance, d'ici quelques jours une partie du problème devrait être réglée, mais aurai-je le jus de repartir avec une ardeur renouvelée ? Pas sûr. Sans doute pas, en fait, mais restons optimistes.

Environ 1800 mots pour ce premier jour du Challenge-dont-on-ne-prononce-plus-le-nom (et qui a désormais tellement de noms que ça ne sert à rien de donner celui qu'on utilise, personne ne connaîtra), c'est honnête. En revanche, c'est beaucoup trop peu pour compenser les inévitables baisses de régime à venir.



Jour 2

C'est le jour de ma vie où je crois avoir été le plus enragée contre tout ce qui avait le malheur d'exister à moins de trois mètres de moi. J'ai sincèrement regretté que mon répertoire d'insultes soit si limité - et reflète si peu ma pensée. Pas mon meilleur jour. J'ai quand même réussi à me calmer en fin de journée, et surtout à tirer les 1500 et quelques mots nécessaires pour atteindre le total requis à J2. J'ai donc perdu le peu d'avance que j'avais, et les jours qui viennent risquent de ne pas être beaucoup plus productifs, mais au moins c'est fait pour aujourd'hui !

Les fleurs de tomates ont été une merveilleuse surprise qui m'a beaucoup touchée. Radis, Epi, vous êtes des sucres <3



Jour 3

Contre toute attente, aujourd'hui ça va beaucoup mieux derrière le clavier. Ai-je pour autant écrit ? Bien sûr que non. Il reste encore quelques heures, on est large.

J'ai redécouvert avec joie que j'avais un outline imprimé, sur mon bureau, à côté de moi, et que le suivre pouvait m'aider à savoir où j'allais... et à y aller un peu plus vite. C'est pas comme si je venais d'y passer deux mois et de l'imprimer, après moult péripéties, le 31 au soir... on s'occupera de tout ça après manger.

D'ailleurs, qu'il soit dit ici que je compte les mots du présent message dans le total du jour. Ca concerne le projet, après tout !



Dernière édition par Hibiscus le Lun 4 Nov 2024 - 23:28, édité 2 fois
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Jour 4

Sans surprise, hier soir, pas de reprise de l'écriture. Après le précédent post, j'ai mené quelques recherches d'images pas toujours très concluantes (j'ai notamment trouvé l'incarnation de la protagoniste d'un autre projet... sauf que ce projet n'existe actuellement que sous la forme d'un résumé d'une ligne...), et je suis allée manger. Après manger, j'ai tenté d'écrire un peu, mais finalement dodo. Ca a fait du bien.

Aujourd'hui, j'ai donc environ 2600 mots à écrire. J'ai commencé par tâtonner pour (re)trouver la voix de Roxane. Pas trop sèche, pas aimable non plus, plutôt soutenue - ça aura son importance plus tard. Beaucoup, beaucoup plus tard. Mais la narration doit en rendre compte dès le départ, je n'ai pas envie de réécrire intégralement une dizaine de chapitres pour quelque chose que j'aurais pu prévoir dès maintenant.

Après avoir écrit environ 900 mots, satisfaite, je décide de faire une pause d'une heure. Elle en dure tout naturellement cinq.

Il est 21h51 à l'heure où j'écris ces lignes, et j'ai encore très exactement 1942 mots à rattraper pour retomber sur mes pattes. Un objectif plus réaliste sera de passer sous les 1000 mots à rattraper, l'objectif n'est pas de péter une durite dès le quatrième jour de novembre.

Demain je devrais avoir un ou deux moments sympathiques. J'aimerais en profiter pour recharger les batteries créatives, sinon j'écrirai à la place. Après tout, l'important en novembre c'est d'avancer. Il paraît même que c'est pour ça que j'ai consacré les deux derniers mois à rédiger un outline détaillé.

En attendant, j'ai mis à jour le présent carnet avec un descriptif succinct (ou pas) des événements s'étant déroulés entre mi-août et fin octobre. Pour ceux que ça intéresse, c'est dans le post précédent, et moi ça me fait 1k à ajouter à mon compteur. Après de savants calculs, réitérés plusieurs fois tant la chose me semble incroyable, je découvre donc que j'ai quasiment épongé mon retard : il ne reste plus que 135 petits mots ! C'est merveilleux, et je vais me coucher avec la satisfaction du devoir (presque) accompli (en tout cas beaucoup plus que s'il me restait 1k à écrire). Objectif pour les jours à venir : être aussi efficace et productive sur mon texte ! XD

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Jour 11

Tiens, déjà une semaine, quelle surprise XD serais-je irrégulière, je n’ose l’envisager !

Les jours ont passé… je dirais bien en dents de scie, mais mon graphique de suivi ressemble plutôt à une pente ascendante entrecoupée de paliers horizontaux, alors on va dire en escalier. C’est bien, ça sonne mieux, y a une idée de progression verticale, d’ascension, plutôt que de progression horizontale voire de stagnation comme on pourrait l’imaginer en imaginant une scie. Ca avance, ça recule. L’escalier, il monte ou il descend, il faut plus ou moins bouger les jambes pour l’étape suivante, mais au moins les marches sont plates.

Cette nuit je me suis inscrite à la 666e Constance du forum – bon anniversaire les Constances du forum ! – avec un objectif de 11 111 mots. J’ai espoir d’arriver à produire assez de mots pour, d’une part rattraper mon retard d’environ 4k, d’autre part faire les mots de la semaine prochaine. Toute personne ayant un jour participé au Challenge-dont-on-ne-prononce-plus-le-nom et munie d’une calculatrice pourra néanmoins constater habilement que 1667 x 7 = 11 669 et me signaler plus ou moins délicatement que si je voulais rattraper 4k et faire mes mots de la semaine, j’aurais mieux fait de viser 16k. A cette hypothétique personne, je répondrai ceci : « oui, mais 666e Constance, donc je voulais les mêmes chiffres partout, et 22 222 même pas en rêve je les fais en une semaine ». Déjà que 11k et quelques ça va être tendu… mais chut, je veux mon nouveau rang. Enfin non, j’ai très peur de ce que sera le nouveau rang, mais de toute façon il me faudra mes 11k alors si en prendre l’engagement public peut m’aider à y arriver, c’est valide.

Et aujourd'hui, je redécouvre que mes chapitres censés faire entre 3k et 3,5k mots en moyenne, c'est mal barré. Le chapitre 1 fait 3k, le 2 fait 4k, donc là encore ça va, mais le 3 est pas fini et fait déjà 3,7k :') par contre le chapitre 5 je ne sais pas s'il va dépasser les 2k. On verra bien au moment venu, n’est-ce pas.

Sinon, que dire des conditions de kriture du mois, des bruits parasites, des gens disponibles pour papoter dont la seule existence suffit à me distraire de mon noble but même si je ne leur parle même pas, des gens qui n’ont le temps de rien mais font des tas de trucs quand même… hm, non, on va plutôt parler de mon bureau. Mon bureau, figurez-vous, n’est pas très coopératif, surtout ma chaise à roulettes qui adore manger ses housses improvisées. Mais si, vous savez, les housses improvisées ! Vous posez un tissu sur le dossier d’une chaise dans l’espoir que ce soit un peu moins moche et qu’elle dure un peu plus longtemps, et puis ça glisse, et puis fatalement ça se prend dans les roulettes, et là vous êtes carotte. Semblerait d’ailleurs qu’on dise plutôt « se faire carotte » que « être carotte », mais c’est mon journal, je dis c’que j’veux. Il y a probablement eu un glissement depuis « être charrette », c’est intéressant d’ailleurs, mais ça n’a rien à voir avec le Challenge-dont-on-ne-prononce-plus-le-nom et les embûches diverses sur la route des 50k et du premier jet terminé (enfin sauf au plan de la procrastination, mais depuis le temps vous avez bien compris que c’était une des raisons d’être de ce journal n’est-ce pas…). Cette fois-ci j’ai trouvé un tissu assez grand pour le nouer sous l’assise et derrière le dossier, j’espère qu’il va tenir. Il a intérêt à tenir, en fait.

Et là je viens d’écrire 600 mots en peut-être une demi-heure (j’ai pas noté l’heure de début, dommage), ça donne une idée de ce que je peux faire quand j’écris sans trop réfléchir et en sachant à peu près ce que je vais raconter. Je peux tenir deux ou trois heures comme ça, tant que j’ai du matériau. Le problème, c’est que malgré mon outline bien solide, mes fiches de personnage, mes refs visuelles pour les endroits les plus importants de l’histoire, je suis contente quand je fais du 200 mots/h. Et ça m’énerve. Là, à la minute où j’écris ce message dans mon traitement de texte (d’habitude j’écris sur forum, mais là je sais pas, j’ai un reste d’instinct de survie je crois), j’ai coupé les logiciels de discussion, j’ai… ah bah je pensais avoir coupé le navigateur mais en fait non, j’ai fait la recherche carotte/charrette évoquée dans le paragraphe précédent. Et là, un paragraphe de 153 mots en 3 minutes. Vraiment.

Alors pourquoi j’arrive pas à faire pareil pour le premier jet de ma romantasy mignonne, hein ?

Je vous laisse, je vais tenter. Sur un malentendu, ça peut marcher. 800 mots en « peut-être une demi-heure + 5 minutes », moi j’dis, faut profiter du flow.

40 minutes plus tard… 500 mots et quelques en plus sur le projet, je dirais. Ca reste largement mieux que ma productivité habituelle. Il faudrait que je prenne l’habitude de venir raconter n’importe quoi ici avant de commencer l’écriture proprement dite, peut-être en écrivant le journal de la veille.

Maintenant il est tard. Il fait bien nuit. J’ai mes écouteurs, du calme autour de moi, et je e suis entourée de bougies LED qui font une atmosphère très rousse et très douce autour de l’ordinateur. C’est joli. Ca m’évite aussi de trop me flinguer les yeux sur l’écran, malgré le mode sombre de tout ce qui peut en avoir un – même le traitement de texte, oui. Pour ceux que ça intéresse, pour mettre LibreOffice en mode sombre (la démarche sur OpenOffice est probablement très similaire, ailleurs je n’en sais rien) : Outils > Options > LibreOffice > Apparence > Mode sombre ; à compléter avec, toujours dans le menu LibreOffice, Couleurs de l’interface. Ca change la vie.

Objectif du soir : finir le chapitre 3, comme ça je pourrai embrayer sur le recopiage du chapitre 4 demain. Haut les cœurs !

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Jour 12

Pas beaucoup écrit aujourd'hui (enfin hier, aujourd'hui on est jour 13). Les nouvelles du jour, tout de même, parce qu'il y en a pas mal malgré un faramineux total d'environ 700 mots sur la journée au lieu des 2700 attendus :

  • Grâce à une question tardive qu'on pourrait résumer en "et les univers étendus, comment ça marche en édition ?", j'ai gratté environ 500 mots sur mon compteur, c'est mieux que rien. N'hésitez pas à faire un tour sur ce topic si ça vous intéresse, y a déjà plein de chouettes avis ! EN PLUS JE VIENS DE VOIR EN COPIANT LE LIEN, C'EST LE TOPIC N°66666 DU FORUM. SI CA C'EST PAS UNE BONNE RAISON D'ALLER VOIR !
  • Les 200 mots restants, c'est dans mon premier jet... et je les trouve tellement impactants que je n'arrive pas à continuer ! C'est ballot parce que c'est un début de chapitre, je ne peux vraiment pas couper là.
  • Il paraît que quand on n'arrive pas à se fixer sur un projet et qu'on passe son temps à le procrastiner dès qu'on bloque un peu, on peut feinter la procrastination en se concentrant sur un deuxième projet ; et que quand on bloque sur ce deuxième projet, on le procrastine en avançant le premier. La ruse est machiavélique et dangereuse. J'ai envie de tester. J'ai donc tout naturellement ressorti des tiroirs de mon esprit le projet de novembre 2021, retiré les derniers chapitres qui introduisaient une intrigue encore plus tentaculaire que ne l'annonçait le début (ainsi qu'un personnage que j'aimais beaucoup, tkt Poussin on te trouvera un autre roman rien que pour toi), et obtenu quelque chose de suspicieusement prometteur. J'ai envie de brainstormer et snowflakiser ce projet. J'ai déjà commencé je crois en fait. Dans ma tête. Et dans les notes de mon téléphone. La nuit à pas d'heure, au lieu de dormir comme les gens normaux, ou d'écrire comme les participants au Challenge-dont-on-ne-prononce-plus-le-nom.
  • Peut-être qu'un jour très prochain je créerai donc une annexe "Droit du sang" à ce carnet. Peut-être que je mettrai tout dans les même boîtes. Peut-être que demain j'aurai renoncé à l'idée de brainstormer ce deuxième projet.

En attendant, petit partage :


Citation :
Inspirer.

Attendre.

Expirer.

Attendre.

Répéter.

Examiner.

La respiration de Roxane est presque apaisée, mais dès qu’elle relâche ses efforts les battements de son cœur déraillent à nouveau. C’est comme une crise d’angoisse qu’elle aurait retenue toute la journée et qu’elle essaierait de faire sortir par petits coups, pour ne rien casser, pour ne pas saturer non plus.

Et dès que ses pensées déraillent, l’angoisse revient, prête à tout ravager.

Maudite pierre. Maudite, maudite, maudite. Inspire. Un. Deux. Trois. Quatre. Attends. Un, deux. Moins vite, trois. Quatre. Cinq, six, sept. Huit. Expire. Un. Deux. Trois. Quatre. Attends. Maudite pierre, deux…

Sur un caillou tout proche, elle la nargue, la maudite pierre. Elle a l’air inoffensive pourtant, enlacée dans son cordon de cuir, innocente et belle. Elle est toujours de cet orange roux et chaud qui lui avait paru si joli au moment du Choix, les reflets sont toujours ceux de sa magie.

Ce serait si facile et si terrible de la jeter.

Le mot du jour : Marcescence.
État d'une plante, d'une fleur qui se flétrit ; concerne notamment la rétention des feuilles en hiver chez certaines espèces de plantes.

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