Si tu n'as pas envie de rallonger, alors passe à un autre projet et fais-en un roman dès le départ.

Apprentieautrice78 a écrit:

Bonjour,
J’ai fini une nouvelle , vu le nombre de mots . Je souhaite pourtant écrire un roman mais j’ai du mal à tenir la distance .
1: j’ai besoin de voir le résultat final assez vite

Aucune solution !!!
A part apprendre la patience...

Apprentieautrice78 a écrit:

2: je n’arrive pas à prolonger
Comment faire ? Avez vous des conseils ou astuces svp ?
Mercii;)
Apprentieautrice

Laisse libre cours à ton imagination, afin que des éléments secondaires s'ajoutent au fil narratif principal.

Si ça ne vient pas facilement, prends une feuille de papier (ou un autre fichier texte) et fais une interview à tes personnages, avant, pendant ou après l'histoire à raconter.
Cela permettra d'étoffer ton background et donnera des pistes pour les intrigues secondaires.

Ne pas tomber dans l'extrême inverse à ton problème actuel !!!
Une fois l'inspiration lancée, elle peut mener à un pavé sans qu'on s'en rende compte.

Je croyais que tu voulais rallonger ta nouvelle pour arriver au format roman.

Si la question c'est "comment écrire un roman" et que tu n'arrives pas à faire spontanément des textes longs, je pense que tu ne vas pas avoir d'autres choix que de passer par un plan, pour contrôler que tu as assez de matière / péripéties pour un roman. Comparé à une nouvelle, un roman a souvent plus de personnages et plusieurs intrigues qui se croisent, le ou les personnages principaux ne sont pas les seuls à avoir une histoire, les personnages secondaires ont (souvent) aussi des problèmes à résoudre (généralement en lien avec l'intrigue des personnages principaux). Comme l'a dit Marybat, tu prends aussi davantage le temps pour poser les ambiances, décrire les lieux, etc.

Et sinon, pas de secret, c'est de la pratique...

Oui je pensais en effet à faire un plan cette fois ,cela va m’aider .
Il faudra en revanche cette fois que j’ai toute l’idée du roman en tête , c’est un vrai défi pour moi mais j’ai bien envie de le relever .
Merci pour votre aide à tous .

Un petit commentaire en passant pour t'éviter de nombreuses corrections sur ton document : quand tu écris, tu ne dois pas mettre d'espace entre un mot et la virgule qui le suit, ni entre un mot et le point qui suit

Coucou Apprentie,

Je n'ai pas vraiment de conseil à te donner car je n'ai pas ce problème et j'écris sans plan, je pars d'une idée de base et l'inspiration fait le reste.

Je vois que tu veux vite voir le résultat final, malheureusement l'écriture d'un roman est un marathon, non un sprint.
A part faire preuve de beaucoup, beaucoup de patience je ne peux rien te conseiller d'autre.

Au vu de ton impatience, ce que je peux comprendre, qui n(a pas hâte d'admirer son bébé terminé ?, peut-être que tu es plus à l'aise dans un format plutôt qu'un autre et que la nouvelle te correspond mieux.

Je ne doute pas de ta volonté concernant le roman, mais il arrive que l'on se sente plus à l'aise dans un format plutôt qu'un autre.

En tout cas tout ce que je peux te dire c'est de ne pas lâcher le morceau, travailler et s'armer de patience car le voyage peut être très long    

Apprentieautrice78 a écrit:

Il faudra en revanche cette fois que j’ai toute l’idée du roman en tête

Pas forcément.

Il y a deux tendances opposées, pour l'écriture d'un roman :
> Faire un plan etc s'y tenir, en ayant effectivement une idée précise à l'avance.
> Se lancer en suivant l'inspiration, avec une idée de base plus ou moins nette et potentiellement remaniable en cours de route.

Les deux se pratiquent

Certains ne sont à l'aise qu'avec la première méthode
D'autres seulement avec la deuxième
Et il a des tas de "niveaux intermédiaires" où les deux se mélangent.

Pour ma part, je ne fais pas souvent de plan, pour la simple raison que quand j'en fais un, je suis incapable de le suivre !
Mais cette façon de procéder est très fragile. On y est exposé à la "page blanche" et aux étourderies de scénario. Il faut suivre la mise tout en s'assurant qu'elle ne e part pas dans le décor.
A défaut de plan, il est impératif d'avoir une bonne vision de personnages, du background, des problématiques, etc. Pas forcément une idée précise à 100% (c'est impossible), mais une idée tout de même solide.

Bonjour,

1ère chose : le standard pour un roman de SFFF, c'est plutôt 80-120 000 mots pour la SF, 70-100 000 mots pour le fantastique et 90-150 000 mots pour la fantasy.
C'est-à-dire qu'un roman de 50 000 mots, encore plus de 40 000 mots, aura plus de mal à trouver un éditeur dans ces genres-là, parce que le lectorat attend un univers, et qu'on ne développe pas un univers en 50 000 mots.
Oui, vous allez me trouver des contre-exemples, et oui, il y en a. Il n'empêche que le standard d'un roman SFFF, ce n'est pas 40-50 000 mots, mais en gros le double.

2e chose : A titre personnel, et parce que j'écris aussi bien des nouvelles que des romans, j'estime qu'il y a des histoires qui font de bonnes nouvelles, et des histoires qui font de bons romans.
Les deux genres ne sont absolument pas compatibles, parce que leurs règles et leur logique interne sont complètement différentes.
Rappel niveau collège : la nouvelle a en principe une unité de temps/lieu/action.
C'est tout l'inverse d'un roman : un seul personnage pour la nouvelle, plusieurs pour le roman. Une seule intrigue pour la nouvelle, plusieurs pour le roman. Un seul lieu pour la nouvelle, plusieurs pour le roman. Un univers étroit et facile à comprendre pour la nouvelle, un univers complexe et ouvert pour le roman. Pas de personnages secondaires (ou très peu) dans la nouvelle, nombreux dans le roman. Une structure narrative différente : développement et fin dans la nouvelle, début, élément déclencheur, nombreux rebondissements et dénouement dans le roman. Même les fins diffèrent : la fin d'une nouvelle doit surprendre, alors que la fin d'un roman est l'aboutissement inévitable et prévisible d'un long cheminement.

Donc, si ton intrigue est terminée et que tu as 20 000 mots, je dirais que ça ne sert à rien d'en rajouter. Si ton intrigue est prévue pour 20 000 mots, c'est que ton univers n'est pas assez dense pour faire un vrai roman (sinon, tu en aurais au moins 60 000).
Au contraire, je pense qu'il est préférable de la réduire à 10-15 000 mots, pour garder l'essence d'une bonne nouvelle avec une fin soignée, qui vaut largement un mauvais roman plein de remplissage.
Ou à la limite tu gardes l'histoire telle quelle sous le coude pour la reprendre de zéro en améliorant tes intrigues, en développant tes personnages et ton univers, pour en faire un véritable roman quand elle aura un peu plus grandi en toi.

Bonjour,

Si tu ne vois pas quoi ajouter pour étoffer ton histoire, alors peut-être que le format actuel est le bon. Allonger un texte pour l'allonger peut aussi lui faire perdre en qualité.

Je travaille actuellement sur une novella en partant d'une nouvelle qui devait faire six pages à l'origine. J'ai commencé par réfléchir à ce que je voulais développer et à ce qu'il serait intéressant d'ajouter (ici, il s'agit d'un détective donc j'ai rajouté un pan d'enquête qui fini par se fondre au fil rouge). Ensuite, j'ai divisé le texte en chapitres pour les développer un par un, en poussant les descriptions, développant le personnage et en en ajoutant d'autres pour créer de l'interaction.
Au final, j'atteins les 89 000 caractères (35 pages) et aimerait atteindre les 100 000 mais si cela n'ajoute rien à l'histoire alors j'en resterai là.

Tu peux aussi commencer à écrire d'autres nouvelles avec les mêmes personnages ou le même univers. A la fin, au pire, tu aura un recueil de nouvelles et avec un peu de chance, tu trouveras un fil conducteur qui reliera le tout pour constituer un roman.