- Alacala a écrit:
- J'ai hésité avant de répondre, parce que tu te donnes beaucoup de mal pour respecter la propriété intellectuelle.
C'est juste que l'on peut employer le non-commercial non pas pour dire : les autres ne doivent pas faire d'argent sans m'en faire profiter, mais pour dire : aucune utilisation commerciale. Donc pas de possibilité de juste payer une part.
J'aimerais pouvoir l'interpréter comme ça mais la licence non commerciale renvoie vers une définition sans équivoque : "
NonCommercial — You may not use the material for commercial purposes." et l'usage commercial est défini ainsi : "
A commercial use is one primarily intended for commercial advantage or monetary compensation."
@Hibiscus : merci pour ta réponse développée!
- Citation :
- (soit dit en passant je me demande si on peut attribuer une telle licence à un écrit dont on n'est pas l'auteur, comme par exemple une prière du XVIe siècle... à demander au professionnel susmentionné peut-être),
La prière en soi est dans le domaine public, ça j'en suis sure, cependant la translittération (réécriture en alphabet latin) et la traduction sont protégées car je sais que les traductions sont considérées légalement comme des créations, ce que je trouve tout à fait logique car le traducteur ou la traductrice fait des choix, et les traductions d'un même texte peuvent varier. (je m'y connais bien en traduction, j'en ai fais à la fac d'archéo, avec des langues anciennes et je sais le boulot que c'est !)
Je sais de cette prière qu'elle a été traduite et sans doute translittérée par le lama tibétain que j'avais cité et qui est mort en 1987. Avant les années 50, et l'invasion du Tibet par la Chine, le Bouddhisme était peut répandu chez nous, je ne sais pas si cette prière a été translittérée à une époque plus ancienne (j'ai cherché sans rien trouver mais internet est vaste!)
Je préfèrerais éviter le discours indirect pour deux raisons.
La première est que ma nouvelle est du genre fantastique mais un fantastique rattaché aux traditions locales et qui reste assez discret/distillé (ça peut être réel comme ça peut ne pas l'être). La prière du moine permet d'ouvrir la porte d'un sanctuaire rupestre qui a été "verrouillée" par des mauvais esprits. J'ai peur que le côté magique (auquel croient les population himalayennes) ne soit perdu. Mais je n'ai pas envie non plus de le "placarder" en disant que le prêtre récite une prière magique qui fait disparaître ce qui bloque la porte. Cela ferait trop "tell" et pas assez "show" je trouve (seconde raison pour moi d'éviter le discours indirect).
J'attendrai sans doute d'avoir un éditeur pour soit prendre un conseil juridique, soit contacter les gens du site ou en dernier lieu refaire faire une traduction.
En attendant je vous mets le textes tel que je l'ai traduit (je l'ai un peu simplifié, et certains termes sont difficiles à traduire, j'espère pouvoir mettre des notes explicatives à la fin, comme par exemple sur le "root Guru" ou "lineage Guru", de même que les Yidam (chaque Bouddhiste a un ou une Yidam, divinité tutélaire qui sert à la méditation si j'ai bien compris ce que j'ai lu) auxquels il s'adresse au début. Je conserve aussi quelques mots tibétains importants comme namo (salutation) ou bhyo (en gros qui veut dire "assez") ou encore le mantra de la déesse (chaque syllabe a une signification).
— Je m’incline devant Devi Simhamukha,
«
A ka sa ma ra tsa sha da ra sa ma ra ya pé », prononça-t-il de nombreuses fois.
Namo ! Gurus racines et de la lignée, Déité Yidam ;
Et la Dakini, la Mère courroucée qui soumet les
mâras (esprits tentateurs)A travers les bénédictions de ta grande vérité,
Révoque toutes les malédictions, les sorts et la sorcellerie démoniaque,
Toute forme d’adversité, de tragédie et de menace de danger !
Renvoie-les sur les ennemis hostiles :
bhyo !
Renvoie-les sur ceux qui créent les obstacles qui nous blessent :
bhyo !
Renvoie-les sur les influences néfastes, les ennemis et les sorciers :
bhyo !
Puissent-ils être entièrement écartés sans laisser aucune trace derrière eux !