C'est un conseil que je viens à l'instant de donner à un camarade JE (conseil de style) :

Ne cherchez pas à faire joli : les phrases compliquées, avec plein de jolis mots, un excès d'adjectifs, du langage soutenu, c'est indigeste à la lecture et ça fait "débutant". Le plus important est de transmettre un message, une intention, une émotion. Pas besoin de parcourir un dictionnaire des synonymes pour trouver LE mot compliqué que personne d'autre n'emploie.
Et ce principe s'applique notamment aux dialogues : les "cela", les "ne" superflus, les questions en mode "As-tu peur ? Parlez-vous notre langue ?", c'est du français correct mais pas du langage oral. Et au final, ça sonne faux.
N'ayez pas peur de sortir du cadre "français littéraire"  

Les appels à textes de nouvelles sont extrêmement bénéfiques à tout auteur·ice qui souhaite être édité·e pour des romans.
Très formateurs, déjà : ils apprennent à respecter un thème, une longueur de texte, une méthodologie ; à étudier une ligne éditoriale. Dans le cas d'une réponse positive, ils sont un premier pas dans le monde de l'édition, avec de premières corrections éditoriales sur un texte court (et donc moins éprouvant à travailler) et des deadlines à tenir, puis des premières sorties moins stressantes car notre nom n'est pas le seul sur le recueil : la pression est partagée, allégée, et les ventes ne sont de toute façon pas très importantes (les recueils se vendent généralement peu, indépendamment de la qualité des textes).
Bons pour le CV d'auteur·ice, aussi : chaque publication compte. Les éditeurs contactés pour des romans auront davantage confiance en un·e auteur·ice déjà un minimum expérimentée. Avoir quelques nouvelles publiées à votre actif constitue un premier pas dans la constitution de votre bibliographie, ce qui est un atout non-négligeable.
Enfin, ils aident à se constituer un réseau : rencontrer des auteur·ice·s, des éditeur·ice·s, des acteur·ice·s du monde littéraire et remplir votre carnet d'adresses pour la suite de vos aventures éditoriales. Avoir un réseau, même réduit, dans un univers aussi petit et fermé que l'édition, est un avantage immense.

Parlez de ce que vous connaissez. Appuyez-vous sur votre expérience. Un décor dans lequel vous insufflez des détails "vrais " pour vous, de  vraies sensations, un personnage qui ressemble sur tel point à telle personne, voilà qui va vous aider à  accrocher les lecteurices car vos émotions transpirent dans votre écriture. Ne pas chercher donc à tout inventer, ni à coller à des modes, ce qui vous préoccupe, ce que vous aimez/détestez, voilà la bonne matière à exploiter.

Je vais me permettre un conseil que je serais peut-être un peu seul à défendre, mais pour les 2 ou 3 personnes qui se sentiront concernées, ça peut compter :

Tu as le droit de laisser tomber.

Tu as le droit de changer d'avis, de considérer que l'écriture n'est pas faite pour toi, qu'il existe mille autres façons d'exister et de s'exprimer, que ce n'est peut-être pas le bon moment, que ce moment n'arrivera peut-être jamais. Tu as le droit de repousser à plus tard et de t'en foutre de quand ça sera. Tu as le droit de douter de ton talent, tu n'as peut-être pas autant que les autres le croient. Tu as le droit de le penser, tu es légitime pour le faire. Il est possible que cela ne soit qu'une question de mot. Le talent ne fait pas tout. Tu peux aussi ne pas avoir la capacité de travail, la motivation, l'envie... Tu peux ne pas te servir de ce talent, ou questionner ton envie d'écrire, tu peux mettre en doute tes motivations. Tu peux considérer qu'un texte de quelques pages tous les 2-3 ans, c'est toute l’œuvre littéraire que tu as à offrir au monde. C'est OK. Tu as le droit d'être toi, seulement toi. Le forum est plein de personnes qui ont cessé d'écrire. Le roman n'est qu'une forme parmi bien d'autres. Un poème n'est rien, ce qui compte ce sont les gens à qui tu le fais lire. La littérature te décevra toujours. La seule chose qui compte, sur laquelle tu ne dois surtout pas te mentir, c'est la satisfaction d'écrire. Le reste est au-delà de cet acte. Le reste ne compte pas, ou si peu, ou tant, selon le degré d'importance que tu y accordes. D'où te vient cette importance ?
Si la question compte pour toi, la réponse comptera plus encore.

Tu as le droit d'abandonner.

Parfois, il faut trahir une loyauté pour ne pas se trahir.
Où ira ta loyauté ?

A ton cœur seulement
(A ton cœur seulement)

Bonne chance !

Les deux conseils principaux qui me viennent après l'écriture de ma thèse (ça s'applique tout aussi bien à de la fiction ou autre ! et il faut que je me remette à suivre ça pour mon projet )

1) Consistance. Écrivez régulièrement, un peu tous les jours ou toutes les semaines selon vos objectifs et le temps que vous avez. Je faisais des sessions pomodoros de 2h (parfois plus, parfois 1h) consacrées à l'écriture. À la fin, vous passez à autre chose. Ainsi, vous avancez petit à petit, mais vous avancez.

2) Réécriture. Pas de secret, les premières choses que vous allez écrire ne seront pas forcément les meilleures. Vous allez devoir réécrire, couper des passages, en rajouter, etc. D'où le fait d'être consistant dans votre écriture : ainsi, vous avez de la matière à retravailler.

Ne vous concentrez pas sur votre premier roman. Vos premiers romans (et écrits en général) seront moches. Ne partez pas du principe qu'ils sont voués à la publication, ou alors, écrivez d'autres choses avant d'y revenir. Chaque projet vous fait gagner en expérience et en style, alors entrainez-vous et amusez-vous avant de penser à l'édition.

Conseils narration:

1) Savoir définir sa narration et s'y tenir autant que possible : première personne, omnisciente, troisième personne focalisée...
2) Apprendre à remplacer les adverbes ainsi que les verbes ternes pour fluidifier son récit et enrichir son vocabulaire et son expression.

1. Soyez concis.
Un film de 2h tient en 120 pages de scénario.
Un bouquin n'a pas besoin de faire 700 pages pour raconter une bonne histoire.

2. Apprenez la différence entre raconter une histoire, et écrire un roman.
Raconter une histoire = comprendre et maîtriser les rouages de la dramaturgie.
Écrire un roman = comprendre et maîtriser une technique narrative.
Ça fait donc deux choses à travailler, pour raconter une bonne histoire dans un bon roman.

Ne croyez pas que l'auto édition est la voie facile pour publier son livre. Ça nécessite beaucoup de temps, des compétences, de la communication et de l'argent.

Persévérez. C'est en écrivant qu'on devient écrivain.

n'écoutez aucuns conseils et malgré tout je vous conseille de faire tout le contraire de ce qu'on vous dit.

Faites attention à l'évolution des personnages.  Si votre récit est terminé, sans suite prévue, clôturer l'évolution de votre ou vos protagonistes est pardonnable. Mais si l'histoire est en cours ou se poursuit, alors assurez-vous que l'être de papier conserve une bonne partie de son attrait.

A titre d'exemple, j'ai visionné il y a longtemps un film d'animation. Dans ce dernier, le protagoniste côtoyait une anti-héroïne, ce qui est peu dire puisqu'elle était froide, méchante, voire même cruelle avec lui. Cela instaurait un climat intéressant car on pouvait, par moment, ressentir l'amour qu'elle portait pour lui, et qu'elle tentait absolument de dissimuler en adoptant une façade de méchanceté.

A la fin, l'anti-héroïne s'était rendue compte que cela ne fonctionnait pas ; elle devint alors honnête sur la sympathie qu'elle porte au protagoniste.

Le problème, c'est qu'il y a eu une suite. Rien de gênant si les scénaristes étaient parvenus à trouver un nouvel enjeu psychologique, une caractéristique intéressante, quelque chose qui apporte de la couleur à cette ex anti-héroïne. Ce ne fut pas le cas. Elle était devenue une adjuvante plate, une héroïne tout ce qu'il y a de plus classique. J'ai trouvé ça très ennuyeux et ai mis un terme à mon visionnage.

Bonjour,

Mon premier (et mon seul) conseil serait : ne suis aucun conseil, aucune règle.

Non pas que les conseils et les règles soient inutiles : il faut se les approprier pour les faire voler en éclats. Les comprendre, voir comment ils fonctionnent, pourquoi ils sont là, et les jeter pour faire comme on veut, comme on le sent, comme ça s'accorde le mieux à notre façon d'écrire et notre histoire.
En écriture, tout est autorisé. Tout est possible.

+ 1 conseil HORTENSE, mot pour mot, et je rajouterais : prendre les conseils puis déterminer ce qu’on veut ajuster, suivre, jeter, interroger, pousser, contredire, modifier, écouter, etc.

Bonjour !

1er conseil : Avoir une idée plutôt précise du dénouement d'un récit avant de se lancer est un précieux allié dans l'écriture sur la durée. C'est un objectif, un cap à tenir, peu importe si la route diffère de celle à laquelle tu avais pensé au départ, tous les chemins menant à Rome. Souvent, on a à l'esprit un point de départ, une accroche, sans vraiment savoir si ça sera suffisant pour constituer une histoire. Mais si tu sais où tu veux emmener le lecteur, ça devient tout de suite plus limpide, plus simple de construire ton jalon narratif, qu'il soit tortueux ou non. Le dénouement, c'est un but que tu te fixes, et c'est beaucoup plus motivant pour aller au bout de ton projet que de partir sans savoir où tu vas. Perso, c'est ce point en ligne de mire qui m'a permis de terminer mes deux premiers romans (l'un bouclé en un an et demi, et le second en sept ans et demi).

2eme conseil : N'oublie jamais que c'est toi l'auteur, toi qui sais ce que tu veux raconter et comment tu veux le raconter. C'est quelque chose qu'il faut bien que tu aies en tête lorsque tu reçois des critiques sur ton projet. Ne réagis pas à chaud, prends le temps de l'analyse de ce qu'on te dit et compare-le avec ton texte, ton intention d'auteur. Dis-toi qu'au fond, c'est toi qui décides au final, de ce qui te paraît pertinent ou non, toi qui choisis, écris. Parce que ton récit doit te ressembler, pas être celui de quelqu'un d'autre, pas se conformer à un standard uniforme pour plaire. A titre personnel, une amie co-autrice et moi-même, après deux phases de corrections éditoriales à la demande de la ME qui nous avait signés, avons fini par rompre à l'amiable le contrat avec cette dernière pour mésentente sur le manuscrit final car nous ne voulions pas dénaturer notre roman en en sacrifiant l'essence sur l'autel du marketing et des diktats du genre auquel il était apparenté. Parce que si on avait cédé, ce roman n'aurait plus été le nôtre.

Soyez intransigeant envers vous-même : visez l'excellence !