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| Avez-vous des personnages féminins antagonistes ? | |
| | Nombre de messages : 163 Âge : 46 Date d'inscription : 28/03/2022 | Gernier / Tycho l'homoncule Mer 15 Mai 2024 - 13:16 | |
| Bonjour, J'avais lu dans un fil une remarque qui m'a interpellé, et je pense qu'elle est signée @Pages de Bâton : - Citation :
- Aussi attention, en général les actions amorales par des personnages féminins sont moins bien accueillies que lorsqu’elles sont accomplies par des personnages masculins, donc selon ce que tu veux accomplir et à quel point tu souhaites que le lectorat empathise avec ton personnage, c’est quelque chose à garder en tête.
Mais du coup, je me demande : pourquoi ? Je veux dire, de mon point de vue, c'est l'essence même de la contingence humaine que d'avoir autant de possibilité destructrice que créatrice, et ce quelque soit le sexe. Je pense qu'au contraire, construire ce genre de personnage est plutôt une bonne chose. Moi-même, j'avoue avoir une certaine appétence pour les personnages "bigger than life" et aux comportements jusqu'au boutiste et mes deux protagonistes principales en lice sont une parfaite application de ce principe, dans le sens où elles font tant de victimes collatérales dans leurs quêtes qu'elles apparaissent absolument ambivalentes, selon le point de vue que vous adoptez... Du coup, est-ce que l'égalité, ce n'est pas d'accorder aux dames autant des rôles diversifiés, celui d'antagoniste rentrant dans cette catégorie ? Du coup, je remets en introduction, le questionnaire de @Radischat : - Citation :
- 1° Est-ce que vous avez écrit ou écrivez des personnages féminins amorales, méchantes, antipathiques, ou qui ne répondent pas, selon vous, ou les autres, aux canons de la société ? Vous aimez en écrire ? Pourquoi, pourquoi pas ?
2° Dans quels rôles les avaient vous casé : héroïne, anti-héros, antagoniste ? Quelles fins, pour ces femmes ? Vaguement, ou en détails.
3° Qu'est-ce qui vous a posé problème, ou demandé de l'attention, lorsque vous avez créé ce personnage ? Sur quel point avez vous le plus réfléchis ? Qu'est-ce que vous avez voulu mettre en avant, et, au contraire, voulu éviter (tropes ou ressors convenus, selon vous) ?
4° Quelles ont été les réactions de vos lecteurices face à ses personnages : mauvaises, bonnes ? La moralité, les actions de votre personnage ont-elles empêché un attachement, un engouement ?
5° Si vous voulez bien spoiler un peu : qu'est-ce qui fait que votre personnage est amorale, irascible, détestable, etc. ? Qu'est-ce qui ne la rend pas aimable ?
6° On retourne la question : vous n'aviez pas prévu que votre personnage soit vu de cette manière, mais quelqu'un vous a fait la remarque : votre personnage féminin ... [insert commentaire inattendu qui vous a marqué à vie, visage choqué] parce que...[suite du commentaire légendaire] ou assimilé.
7° Les personnages féminins ambigües, choquantes, me semblent légion et souvent iconiques. Je sais qu'elles existent, je sais qu'elles sont lues, alors : quelles personnages vous a surpris, vous a ému, marqué ou fait rire ? Faites vos recommendations ! Donnez nous des noms (et aussi, des titres) !
8° À contrario, quelles personnages ont raté le coche, pour vous ? Qui vous a fait chier, qui vous a agacé, et pourquoi ? Qu'est-ce qui vous, vous énerve, dans ces portraits féminins ratés ?
9° Quels types de personnages féminins manque-il, dans les livres, à votre avis ? Quelles représentations voudraient-vous voir, ou ne plus voir ? Moi j'attends de lire
Dernière édition par Gernier le Ven 17 Mai 2024 - 15:06, édité 2 fois |
| | Nombre de messages : 118 Âge : 59 Date d'inscription : 22/04/2024 | Véra Baäo / Barge de Radetzky Mer 15 Mai 2024 - 13:43 | |
| Bah c'est une question sociologique: la femme incarne dans l'imaginaire collectif la douceur, la fragilité, l'empathie. Mais en même temps elle représente le péché, la tentatrice. Les réactions ne sont que le fruit de ces aprioris sociaux.
Pour ma part, je suis plutôt pour accorder aux personnages féminins tous les défauts et qualités, et toutes les actions possibles. Mais le choix du personnage ne changera pas le fait qu'il peut y avoir des réactions tendancieuses et problématiques... On n'a pas la main sur le ressenti du lecteur, ça fait partie du choix, même si on trouve ça déplorable. |
| | Nombre de messages : 3763 Âge : 40 Pensée du jour : /kick lundi Date d'inscription : 19/03/2018 | Mardi / Panda de Bibliothèque Mer 15 Mai 2024 - 13:46 | |
| Je ne crois pas que la personne qui a écrit ça voulait dire "faites pas ça c'est pas bien", mais "attention à la réception en face". On est bien d'accord qu'hommes comme femmes, que personnages masculins comme personnages féminins, peuvent faire des choses répréhensibles, sauf que dans l'inconscient collectif, les femmes sont douces et aimantes et les hommes font la guerre et la bagarre, du coup on observe souvent un rejet plus violent des personnages féminins "mauvais" que de leurs pendants masculins. Je crois que c'était une simple observation qui n'avait vraiment rien de polémique ^^
Bon Véra a répondu pendant que j'écrivais et je redis donc à peu près la même chose, en substance ^^
| Ta gueule, c'est cosmique. |
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| | Nombre de messages : 369 Âge : 33 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 31/01/2017 | Lilia / Tapage au bout de la nuit Mer 15 Mai 2024 - 13:55 | |
| - Mardi a écrit:
- Je ne crois pas que la personne qui a écrit ça voulait dire "faites pas ça c'est pas bien", mais "attention à la réception en face". On est bien d'accord qu'hommes comme femmes, que personnages masculins comme personnages féminins, peuvent faire des choses répréhensibles, sauf que dans l'inconscient collectif, les femmes sont douces et aimantes et les hommes font la guerre et la bagarre, du coup on observe souvent un rejet plus violent des personnages féminins "mauvais" que de leurs pendants masculins.
Je crois que c'était une simple observation qui n'avait vraiment rien de polémique ^^
Je pense que c'est plus ça aussi. J'ai tendance à écrire des personnages principaux assez antipathiques (malgré moi, parce que j'adore mes perso ! xD). Mais j'ai vu que mes lecteurs sont bien plus rebuté par mes perso féminins un peu antipathique alors même qu'ils pardonnent énormément à mes perso masculins. Je pense à la dernière en date, qui n'est pas spécialement méchante ou quoi que ce soit, je l'adore ! Mais elle porte sur la vie un regard sarcastique un peu grinçant, cynique. Bah, je vois bien que la réception n'est pas la même que pour un personnage amer masculin. Les antagonistes, en revanche, n'ont jamais trop causé de soucis, hommes ou femmes. j'ai l'impression que c'est moins les actes qui choquent que l'attitude (ma pirate qui émascule l'un de ses hommes, ça passe plus que mon héroïne à l'humour noire) |
| | Nombre de messages : 760 Âge : 27 Localisation : Seoul Pensée du jour : 1011000011 Date d'inscription : 04/11/2017 | Agent Seven / Blanchisseur de campagnes Mer 15 Mai 2024 - 14:01 | |
| En effet, c'est tout à fait ça, l'égalité, que de créer des personnages féminins mauvais et amoraux. Après, Pages de Bâton soulève un bon point: les lecteurs auront moins d'empathie/détesteront de façon négative (je veux dire, il y a des personnages qu'on adore détester et d'autres qu'ont fait juste détester, ce dernier cas est négatif). C'est parce que, de façon inconsciente, les femmes et les filles sont toutes ou doivent être toute gentilles dans l'esprit de nombreuses personnes. Malheureusement, c'est une vieille mentalité qui perdure.
Personnellement, dépendamment des actes, homme ou femme, je ne vais pas aimer le personnage. Il y a aussi les raisons qui jouent. Dans ma propre série, je ne considère pas ma protagoniste particulièrement amorale, mais il est vrai qu'elle fouille dans les pensées des gens. Elle ne le fait plusieurs fois, pas juste une. Elle tue aussi quelqu'un par vengeance, en se trouvant une excuse bidon. À la fin du deuxième roman, elle se rend compte qu'elle est une «bête», parce qu'elle est habitée par la même violence que son peuple. Elle ne tue pas non plus à chaque coin de rue, quoi. Elle est peut-être pire que je me l'imagine, mais bon.
Je crois que les personnages amoraux sont mieux reçus en général si ce sont des hommes. Après, Dolores Ombrage est un personnage particulièrement exécrable qu'on adore détester, ce qui est bien. Cependant, elle est plutôt immorale.
D'ailleurs, c'est peut-être la différence entre amoral et immoral qui joue. Selon moi, l'immoralité place presque automatiquement un personnage dans la catégorie mauvais. Souvent, il adopte la position d'antagoniste et il est possiblement plus facile de l'accepter comme tel, même si c'est une femme? Je suppose, mais j'ai peut-être tort. Un personnage amoral est ambivalant, et bien souvent, les gens n'aiment pas l'ambivalance. Le personnage amoral agit pour lui en ignorant la morale (oui, c'est la définition, bravo à moi-même) . Il est donc fort probablement égoïste. Un homme égoïste passe, une femme égoïste, un peu moins.
Je n'ai pas l'impression que ma réponse est complète, mais là je dois vraiment aller dormir.
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| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 15 Mai 2024 - 14:17 | |
| J'ai vu passer une publi insta sur l'imaginaire collectif dans lequel les PRINCESSES sont gentilles et les REINES méchantes. Alice / la reine de coeur (alice au pays des merveilles) Blanche-Neige / la reine (blanche neige) Princesse serenity / Reine Beryl (Sailor Moon) Barbie : Reine Ariana (Barbie princesse de l'île merveilleuse) Princesse Peach / reine des ténèbres (Mario bros) Princesse Elena / Reine Shuriki (Elena et le secret d'Avalon) Princesses Celestia, Luna, Cadance, Twilight Sparkle / Reine Chrysalis (mon petit poney) Et pour celles qui ne sont pas à proprement parler des "reines" : Cendrillon / La marâtre (cendrillon) Raiponce / Mère Goethel Une hypothèse : "notre société préfère les jeunes filles aux femmes plus âgées. Une jeune fille coche les cases de la beauté conventionnelle, elle est aussi plus malléable, plus inoffensive pour l'ordre [patriarcal] du monde. La figure de la Reine, c'est une femme qui exprime ses désirs de pouvoir à l'égal des hommes : c'est une menace pour la culture dominante. La façon dont on utilise la figure de la reine dans nos fictions montre que notre culture patriarcale pose toujours les femmes ambitieuses et puissantes comme agressives, autoritaires et égoïstes." Source : petitelectureinclusive sur instagram. Mon avis : on peut tout écrire tant que c'est bien fait. Ecrivez des humains riches et variés, pas caricaturaux, pas manichéens, évitez les essentialisations et les préjugés. Valable pour les hommes, les femmes et les non-binaires. Et tout se passera bien. On adore détester Cercei Lannister, Kriss de Valnor, Dolores Ombrage. |
| | Nombre de messages : 1544 Âge : 31 Date d'inscription : 25/01/2021 | Page de Bâtons / Roland curieux Mer 15 Mai 2024 - 14:41 | |
| Alors oui je tiens à dire que moi perso j’adore les personnages féminins « mauvais », j’en veux plus, on en a pas assez Je faisais juste remarquer le double standard qui s’applique aux personnages selon leur sexe ! Il n’y a qu’à voir la réception faite à l’anti-héros de Jaworski (il indiquait lui-même qu’il avait été « obligé » de lui faire commettre un viol sur une fille de 14 ans pour bien appuyer sur le fait que c’est un méchant, car les lecteurs l’aimaient trop sinon, et même avec ça…), vs celles faites aux anti-héroïnes, comme celle de Bleuenn Guillou (qui est pourtant bien moins « mauvaise » que le héros de Jaworski) ou même comme le personnage féminin un peu froid de Patrick Morvan dans la Crécerelle. Je parle même pas des love interest masculin complètement horribles que le public adore, tout en étant très dur envers les personnages féminins pourtant tout à fait morales. Bref, double standard. C’est important à garder en tête malheureusement quand on écrit un personnage féminin qui casse les normes morales ET les normes de genre. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas casser ces normes, au contraire ! En tant que lectrice je suis friande de ces textes. Mais en tant qu’autrice je préfère donner toutes les cartes à un autre auteur très jeune qui se lance dans cette entreprise Et Véra et Mardi ont bien complété ce que je voulais dire. |
| | Nombre de messages : 118 Âge : 59 Date d'inscription : 22/04/2024 | Véra Baäo / Barge de Radetzky Mer 15 Mai 2024 - 15:43 | |
| - Jimilie Croquette a écrit:
Une hypothèse : "notre société préfère les jeunes filles aux femmes plus âgées. Une jeune fille coche les cases de la beauté conventionnelle, elle est aussi plus malléable, plus inoffensive pour l'ordre [patriarcal] du monde. La figure de la Reine, c'est une femme qui exprime ses désirs de pouvoir à l'égal des hommes : c'est une menace pour la culture dominante. La façon dont on utilise la figure de la reine dans nos fictions montre que notre culture patriarcale pose toujours les femmes ambitieuses et puissantes comme agressives, autoritaires et égoïstes."
Tout à fait d'accord. Et les sorcières ? encore pire ! Elles sont vieilles, moches, autonomes, compétentes, érudites... et même pas baisables ! Une menace forcément ! |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 15 Mai 2024 - 15:56 | |
| Bin blague à part, ça a mené à des meurtres en séries au 17ème siècle. Toute femme qui n'était pas sous le joug d'un homme avait de fortes chances de finir cramée.On peut lire "sorcières" de Mona Chollet, gratuitement et légalement, sur le lien suivant : https://www.editions-zones.fr/lyber?sorcieres - Spoiler:
On ressort glacé de ces récits, et encore davantage quand on est une femme. Certes, de nombreux hommes ont été exécutés pour sorcellerie ; mais la misogynie a été au cœur des persécutions. « Les sorciers sont peu de chose », assure leMalleus maleficarum. Ses auteurs estiment que s’il n’y avait pas la « malice » des femmes, « même en ne disant rien des sorcières, le monde serait libéré d’innombrables périls ». Faibles de corps et d’esprit, animées par un insatiable désir de luxure, elles sont censées faire des proies faciles pour le Diable. Dans les procès, elles ont représenté en moyenne 80 % des accusés et 85 % des condamnés*10. Elles étaient aussi plus démunies face à la machine judiciaire : en France, les hommes comptaient pour 20 % des accusés, mais ils furent à l’origine de 50 % des procédures en appel auprès du Parlement. Alors qu’auparavant les tribunaux refusaient leur témoignage, les Européennes n’accédèrent au statut de sujets à part entière aux yeux de la loi que pour être accusées en masse de sorcellerie*11. La campagne menée entre 1587 et 1593 dans vingt-deux villages des environs de Trèves, en Allemagne – lieu d’apparition et épicentre, avec la Suisse, des chasses aux sorcières –, fut si féroce que, dans deux d’entre eux, elle ne laissa plus qu’une femme encore en vie ; en tout, on en avait brûlé 368. Des lignées féminines entières furent éliminées : les charges contre Magdelaine Denas, brûlée dans le Cambrésis en 1670, à l’âge de soixante-dix-sept ans, n’étaient pas très claires, mais on avait déjà exécuté sa tante, sa mère et sa fille, et on pensait que la sorcellerie était héréditaire*12.
Sources : 10. Anne L. BARSTOW,Witchcraze,op. cit. 11. Idem. 12. Guy BECHTEL,La Sorcière et l’Occident,op. cit.
Son bilan en vies humaines reste très discuté et ne sera probablement jamais établi avec certitude. Dans les années 1970, on évoquait un million de victimes, voire bien plus. Aujourd’hui, on parle plutôt de cinquante ou cent mille*27. N’y sont pas incluses celles qui ont été lynchées, ni celles qui se sont suicidées ou qui sont mortes en prison – soit des suites de la torture, soit en raison de leurs conditions de détention sordides. D’autres, sans perdre la vie, ont été bannies, ou ont vu leur réputation et celle de leur famille ruinées. Mais toutes les femmes, même celles qui n’ont jamais été accusées, ont subi les effets de la chasse aux sorcières. La mise en scène publique des supplices, puissant instrument de terreur et de discipline collective, leur intimait de se montrer discrètes, dociles, soumises, de ne pas faire de vagues.
Source 27. Barbara EHRENREICH et Deirdre ENGLISH,Sorcières, sages-femmes et infirmières. Une histoire des femmes soignantes [1973], Cambourakis, « Sorcières », Paris, 2014.
En 2016, le Musée Saint-Jean de Bruges a consacré une exposition aux « Sorcières de Bruegel », le maître flamand ayant été le premier peintre à s’emparer de ce thème. Sur un panneau figuraient les noms des dizaines de femmes de la ville brûlées comme sorcières sur la place publique. « Beaucoup d’habitants de Bruges portent toujours ces noms de famille et ignoraient, avant de visiter l’exposition, qu’ils ont peut-être eu une ancêtre accusée de sorcellerie », commentait le directeur du musée*4. Il disait cela en souriant, comme si le fait de compter dans son arbre généalogique une innocente massacrée sur la base d’allégations délirantes était une petite anecdote trop sympa à raconter à ses amis. Et l’on s’interroge : de quel autre crime de masse, même ancien, est-il possible de parler ainsi le sourire aux lèvres ?
Source : 4. « Dans le sillage des sorcières de Bruegel »,Arte Journal, Arte, 8 avril 2016.
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| | Nombre de messages : 163 Âge : 46 Date d'inscription : 28/03/2022 | Gernier / Tycho l'homoncule Mer 15 Mai 2024 - 17:31 | |
| - Agent Seven a écrit:
- D'ailleurs, c'est peut-être la différence entre amoral et immoral qui joue. Selon moi, l'immoralité place presque automatiquement un personnage dans la catégorie mauvais. Souvent, il adopte la position d'antagoniste et il est possiblement plus facile de l'accepter comme tel, même si c'est une femme? Je suppose, mais j'ai peut-être tort. Un personnage amoral est ambivalent, et bien souvent, les gens n'aiment pas l'ambivalence. Le personnage amoral agit pour lui en ignorant la morale (oui, c'est la définition, bravo à moi-même) . Il est donc fort probablement égoïste. Un homme égoïste passe, une femme égoïste, un peu moins.
Amusant, c'est exactement ainsi que je définis mes personnages principaux : des personnes amorales, au lieux d'immorales. Plutôt pragmatiques, la plupart du temps. En tout cas c'est la direction de caractère que je leurs ai apposé, donc je plussoie ce commentaire. - Page de Bâtons a écrit:
- Bref, double standard. C’est important à garder en tête malheureusement quand on écrit un personnage féminin qui casse les normes morales ET les normes de genre. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas casser ces normes, au contraire ! En tant que lectrice je suis friande de ces textes. Mais en tant qu’autrice je préfère donner toutes les cartes à un autre auteur très jeune qui se lance dans cette entreprise
Ben déjà je suis vieux, donc ça vas ! . Ensuite, je vais souligner ici que mes personnages féminins sont... féminins, ce que je veux dire ici, c'est que je ne compte pas les transformer en cyborg asexué façon "Captain Marvel". Ce qui ne les empêchera pas de filer des mornifles à des demi-sel de temps de temps à autre... Il faut ce qu'il faut ! Pour autant sur le double standard, j'avoue ne pas trop comprendre... Si un personnage possède du charisme, je pense qu'on se fout un peu de son sexe ! |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 15 Mai 2024 - 17:39 | |
| Personne ne te demande de ne mettre en scène que des "cyborgs asexués" mais que tu l'interprêtes comme ça m'interroge.
Quant au tacle sur captain Marvel, je roule fort des yeux. |
| | Nombre de messages : 163 Âge : 46 Date d'inscription : 28/03/2022 | Gernier / Tycho l'homoncule Mer 15 Mai 2024 - 17:49 | |
| - Jimilie Croquette a écrit:
- Personne ne te demande de ne mettre en scène que des "cyborgs asexués" mais que tu l'interprêtes comme ça m'interroge.
Quant au tacle sur captain Marvel, je roule fort des yeux. Il faudrait un autre sujet pour revenir là-dessus, et ce n'est pas l'espace pour ici... Après, personne ne me forcera à écrire comme ça, j'écris pour les humains, pas les cyborgs (même si mes personnages sont inhumains... Argh ! Ca devient compliqué !) Quant au tacle, il est tout à fait justifié, de l'écriture de personnage aussi honteuse, c'est du grand art. |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 15 Mai 2024 - 17:51 | |
| - Citation :
- Il faudrait un autre sujet pour revenir là-dessus, et ce n'est pas l'espace pour ici..
Bin du coup pourquoi l'avoir mentionné ? Par ailleurs : cyborg asexué est une insulte au physique, pas à l'écriture. Et ça, c'est bien une exclusivité réservée aux personnages féminins. |
| | Nombre de messages : 163 Âge : 46 Date d'inscription : 28/03/2022 | Gernier / Tycho l'homoncule Mer 15 Mai 2024 - 18:10 | |
| - Jimilie Croquette a écrit:
- cyborg asexué est une insulte au physique, pas à l'écriture. Et ça, c'est bien une exclusivité réservée aux personnages féminins.
C'est à l'écriture, mais ce n'est pas le sujet... |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 15 Mai 2024 - 18:11 | |
| C'est pourtant bien toi qui en as parlé mais ok. |
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