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 L'influence de l'écriture dans vos choix de vie ?

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Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Citation :
C’est souvent ce que je me dis en regardant ce forum, il y a je le pense au moins 2 écoles d’écritures, certains restent dans leur coin sur leur bureau à imaginer le monde et la vie à la lueur d’une lampe à chevet, et d’autres se confrontent à la réalité et essaient de l’expérimenter et de la sentir pour ensuite pouvoir la décrire

Je ne sais pas quoi penser de cette phrase...
Ça m'a l'air un peu réducteur et surtout, un peu jugement de valeur ? non ?
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
CalédoniaRob
   
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CalédoniaRob  /  Tentatrice chauve


Jimilie Croquette a écrit:
Citation :
C’est souvent ce que je me dis en regardant ce forum, il y a je le pense au moins 2 écoles d’écritures, certains restent dans leur coin sur leur bureau à imaginer le monde et la vie à la lueur d’une lampe à chevet, et d’autres se confrontent à la réalité et essaient de l’expérimenter et de la sentir pour ensuite pouvoir la décrire

Je ne sais pas quoi penser de cette phrase...
Ça m'a l'air un peu réducteur et surtout, un peu jugement de valeur ? non ?

oui je me suis demandé si ça pouvait pas être mal interprété et si je devais pas modifier qq mots pour la rendre plus neutre 🤔
 
Chofienette
   
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Chofienette  /  Autostoppeur galactique


Jimilie Croquette a écrit:
Citation :
C’est souvent ce que je me dis en regardant ce forum, il y a je le pense au moins 2 écoles d’écritures, certains restent dans leur coin sur leur bureau à imaginer le monde et la vie à la lueur d’une lampe à chevet, et d’autres se confrontent à la réalité et essaient de l’expérimenter et de la sentir pour ensuite pouvoir la décrire

Je ne sais pas quoi penser de cette phrase...
Ça m'a l'air un peu réducteur et surtout, un peu jugement de valeur ? non ?

Petite aparté, pour tous les amoureux de leur coin de bureau et qui n'ont nulle intention de le quitter, je me permets de recommander la lecture du magnifique "Chez soi" de Mona Chollet qui est une formidable réhabilitation des pantouflards de toute sorte (dont je fais également partie).
http://www.super-chouette.net/
 
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Invité  /  Invité


Pour revenir au sujet du post, depuis que j'ai commencé à écrire, je ne peux plus lire de livres.

J'en suis maintenant incapable. Je ne peux plus m'abandonner et plonger, me laisser porter par l'histoire. Je ne fais qu'analyser...

J'analyse les tournures de phrases, les moyens que l'auteurice prend pour amener ses idées, les mots employés, etc... Je suis en constant débat avec moi-même, me disant comment moi je l'aurais fait. Ou tout simplement, parfois, en admiration devant le travail de moine de l'auteurice.

Mes courtes séances de lecture se terminent souvent par : moi aussi je peux écrire. Et je me craque les doigts et j'ouvre mon fichier de traitement de texte.

C'est con, j'aimerais pouvoir m'abandonner à l'histoire comme avant,  mais j'ai maintenant cette maladie. J'ai ce sentiment constant que si je le fais, je vais tout looper les trucs et astuces. J'imagine ne pas être le/la seul(e)...
 
Lilie
   
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Lilie  /  Homme invisible


bonjour

comme PICH je n'ouvre plus un livre pour le lire depuis que j'écris, car je me sais éponge et je ferais des clones de ce que j'ai lu

mais cela ne m'empêche pas de me projeter parfois dans mes écrits quand je suis dans une situation similaire à ce fait un de mes personnages ou le contraire en l'interpellant et lui disant : ce serait bien pour toi (sourire je ne parle pas encore seule)
ayant un pied de chaque coté des "deux mondes d'écriture" sincèrement je pense que tous le sommes, mais avons juste une préférence
 
Le Manticore
   
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Le Manticore  /  Barge de Radetzky


Pich a écrit:
Pour revenir au sujet du post, depuis que j'ai commencé à écrire, je ne peux plus lire de livres.

J'en suis maintenant incapable. Je ne peux plus m'abandonner et plonger, me laisser porter par l'histoire. Je ne fais qu'analyser...

J'analyse les tournures de phrases, les moyens que l'auteurice prend pour amener ses idées, les mots employés, etc... Je suis en constant débat avec moi-même, me disant comment moi je l'aurais fait. Ou tout simplement, parfois, en admiration devant le travail de moine de l'auteurice.

Mes courtes séances de lecture se terminent souvent par : moi aussi je peux écrire. Et je me craque les doigts et j'ouvre mon fichier de traitement de texte.

C'est con, j'aimerais pouvoir m'abandonner à l'histoire comme avant,  mais j'ai maintenant cette maladie. J'ai ce sentiment constant que si je le fais, je vais tout looper les trucs et astuces. J'imagine ne pas être le/la seul(e)...

Je me retrouve beaucoup dans ton témoignage. Very Happy
Mais à l'inverse de toi qui semble le regretter ( et je peux largement le comprendre ... pale )  moi ça ne me dérange pas. Je puise mon imaginaire ailleurs et ce, depuis longtemps; dans les jeux videos et la musique, les jeux de plateaux ou de figurines, plus récemment avec le cinéma aussi dont j'arrive à m'émerveiller comme je le faisais avec un roman quand j'étais bien plus jeune.

Mais le fait de ne pas lire de romans provoque parfois chez moi un début de syndrome de l'imposteur qu'on connait tous bien je pense.
"Si je ne lis pas, comment savoir écrire? Comment avoir le vocabulaire? Les techniques?"
J'arrive pas trop mal à museler cette petite voix pour le moment cela dit.

Et pour la racine de la question: non, l'écriture n'influence pas ma vie à grande échelle et c'est surement mieux comme ça.
C'est une passion, un exutoir, oui, mais je ne sacrifierai jamais ce qui est important pour moi: ma Manticorette, mes chats, ma famille, mes amis, mes autres passions ect. J'ai déjà "construit" mon parcours professionnel avec ça en tête, avec cette volonté de pouvoir me dégager du temps pour tout ça. L'écriture en faisant partie sans être l'élément principal.

Pour finir, je me suis souvent demandé: si j'avais la chance inouie de vivre de mes écrits, cela me conviendrait-il? Je n'avais pas encore tous les éléments jusqu'à récemment, et la réponse, amère au départ, je l'ai finalement trouvé. Et accepté.

Non.

Non, car déjà ça n'arrivera pas au vu de ce que j'écris.
Non, car pour en vivre il faut produire beaucoup et vite, un rythme qui ne me convient pas. Me poser chaque jour pendant 7h ou beaucoup plus pour plancher sur mes écrits je ne m'en sens pas capable et je ne veux pas être esclave de mon travail, qu'il soit un travail-passion ou non.
Non, si ca me demandait de sacrifier de ce que j'ai cité plus haut.

Tout ça ne m'empêchera toutefois pas de continuer à écrire en tout cas. Very Happy


Dernière édition par Le Manticore le Mer 28 Fév 2024 - 12:20, édité 3 fois
 
Docal
   
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Docal  /  Fiancée roide


Pich : perso, vu que ce qui m'intéresse c'est plus la narration que l'écriture en elle même, ça me fait un peu ça avec toutes les oeuvres de fiction.

Mais je ne dirais pas que ça m'empêche d'en profiter. Cela change juste le plaisir.
 
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Invité  /  Invité


Est-ce qu'en analysant les procédés vous n'en venez pas à douter de la sincérité de l'écriture ? On peut très bien utiliser des artifices de manière machinale, sans s'en rendre compte, là-dessus analyser n'est pas un problème, mais réduire la parole juste à des procédés intentionnels, construits, c'est le vider de sa sincérité, et effectivement je comprends que ce soit difficile d'apprécier ce qui est perçu comme tel.

D'une manière générale, je trouve assez génial cette fictionalisation de la vie qu'on voit dans la première page. On est dans le Bovarysme. On peut très bien imaginer un écrivain qui se provoque des situations rocambolesque juste pour pouvoir l'écrire dans sa biographie. Very Happy Blague à part, ne faites pas ça chez vous !
 
Docal
   
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Docal  /  Fiancée roide


Taratata : je ne considère pas les structures narratives comme des procédés forcément intentionnels, on reproduit beaucoup de schémas malgré nous. Une œuvre est avant tout un témoin de la culture dans laquelle elle a émergé. Mais même ces marqueurs non intentionnels suivent des formules récurrentes et parfois prévisibles. Les histoires aussi ont une lignée et existent malgré nous et à travers nous, presque comme des parasites culturels qui suivent leur propre évolution.
 
Calathea
   
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Calathea  /  Autostoppeur galactique


Je ne peux pas dire que je fais des choix de vivre pour enrichir mon écriture (des choix de lectures, peut-être), mais j'aime bien l'idée. Je vois la vie comme une sorte de roman, en quelque sorte. J'ai besoin qu'elle ait du sens. Quand c'est le calme plat au niveau émotionnel, j'ai tendance à craquer. L'écriture et l'imagination aident, pour ça, d'ailleurs.

Avec ça, mon style de vie actuel facilite l'écriture. Même si on parle d'avoir une vie riche pour entretenir ça, c'est au final quand ce n'est pas vraiment le cas (ou disons que je n'ai pas besoin d'aller à droite à gauche, de me fatiguer et d'aller contre ma nature pour rien) que je suis le plus productive.
 
Mika
   
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Mika  /  Tentatrice chauve


Le Manticore a écrit:
Pich a écrit:
Pour revenir au sujet du post, depuis que j'ai commencé à écrire, je ne peux plus lire de livres.

J'en suis maintenant incapable. Je ne peux plus m'abandonner et plonger, me laisser porter par l'histoire. Je ne fais qu'analyser...

J'analyse les tournures de phrases, les moyens que l'auteurice prend pour amener ses idées, les mots employés, etc... Je suis en constant débat avec moi-même, me disant comment moi je l'aurais fait. Ou tout simplement, parfois, en admiration devant le travail de moine de l'auteurice.

Mes courtes séances de lecture se terminent souvent par : moi aussi je peux écrire. Et je me craque les doigts et j'ouvre mon fichier de traitement de texte.

C'est con, j'aimerais pouvoir m'abandonner à l'histoire comme avant,  mais j'ai maintenant cette maladie. J'ai ce sentiment constant que si je le fais, je vais tout looper les trucs et astuces. J'imagine ne pas être le/la seul(e)...

Je me retrouve beaucoup dans ton témoignage. Very Happy
Mais à l'inverse de toi qui semble le regretter ( et je peux largement le comprendre ... pale )  moi ça ne me dérange pas. Je puise mon imaginaire ailleurs et ce, depuis longtemps; dans les jeux videos et la musique, les jeux de plateaux ou de figurines, plus récemment avec le cinéma aussi dont j'arrive à m'émerveiller comme je le faisais avec un roman quand j'étais bien plus jeune.

Mais le fait de ne pas lire de romans provoque parfois chez moi un début de syndrome de l'imposteur qu'on connait tous bien je pense.
"Si je ne lis pas, comment savoir écrire? Comment avoir le vocabulaire? Les techniques?"
J'arrive pas trop mal à museler cette petite voix pour le moment cela dit.

Et pour la racine de la question: non, l'écriture n'influence pas ma vie à grande échelle et c'est surement mieux comme ça.
C'est une passion, un exutoir, oui, mais je ne sacrifierai jamais ce qui est important pour moi: ma Manticorette, mes chats, ma famille, mes amis, mes autres passions ect. J'ai déjà "construit" mon parcours professionnel avec ça en tête, avec cette volonté de pouvoir me dégager du temps pour tout ça. L'écriture en faisant partie sans être l'élément principal.

Pour finir, je me suis souvent demandé: si j'avais la chance inouie de vivre de mes écrits, cela me conviendrait-il? Je n'avais pas encore tous les éléments jusqu'à récemment, et la réponse, amère au départ, je l'ai finalement trouvé. Et accepté.

Non.

Non, car déjà ça n'arrivera pas au vu de ce que j'écris.
Non, car pour en vivre il faut produire beaucoup et vite, un rythme qui ne me convient pas. Me poser chaque jour pendant 7h ou beaucoup plus pour plancher sur mes écrits je ne m'en sens pas capable et je ne veux pas être esclave de mon travail, qu'il soit un travail-passion ou non.
Non, si ca me demandait de sacrifier de ce que j'ai cité plus haut.

Tout ça ne m'empêchera toutefois pas de continuer à écrire en tout cas. Very Happy


Je crois que je pense tout pareil au Manticore. 🙂 Vraiment, je ne l'aurais pas dit mieux. 

J'ai mes plages horaires consacrées à l'écriture, parfois je me mets un coup de boost si j'ai de l'inspiration ou que je veux finir un truc, des fois j'écris moins. Mais je ne me verrais pas sacrifier le temps avec mes amis ou ma famille ni fréquenter des gens que j'analyserais pour en faire des personnages. 

Je lis beaucoup de livres historiques ou de sciences, j'aime l'archéologie donc j'ai tendance à visiter des monuments historiques. Je fais aussi beaucoup de randos en eté ou de ski en hiver. Ça m'aide pour l'inspiration pour mes romans, mais honnêtement, je le ferais même si je n'écrivais pas. 

Je ne rêve pas non plus de vivre de ma plume. Le métier est trop précaire, il faudrait un très gros succès pour conserver un certain train de vie ou alors je devrais m'appuyer sur le salaire de mon mari et ça, il en est hors de question. Et je devrais écrire plus vite ou à la demande d'un éditeur, publier plus pour que ça rapporte du fric, et écrire ne serait plus une passion.
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Chofienette
   
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Chofienette  /  Autostoppeur galactique


En fait je pense que ça peut également être la démarche inverse.

À la base je n'avais pas d'intérêt particulier pour l'écriture (de fiction, parce que pour la non fiction je passe ma vie à pondre des tartines). Par contre c'est mon intérêt pour la littérature jeunesse qui m'a finalement amenée à écrire. Donc l'écriture est une conséquence de mes choix de vie et non le contraire.
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Sarashina
   
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Sarashina  /  Effleure du mal


C'est drôle car moi, je peux lire sans souci. Je lis d'ailleurs beaucoup dans les sujets sur lesquels j'écris car mes récits sont souvent ancrés dans des cultures réelles éloignées et dans le passé, donc j'ai vraiment besoin de me nourrir de ça. Ayant étudié l'Histoire et l'Archéologie, je veux pouvoir écrire des textes les plus fidèles possibles aux époques et cultures que j'explore dans mes écrits.

En revanche, c'est plutôt pour les films et séries que j'ai un souci depuis quelques années que je considère dû à l'écriture. Je ne suis quasiment plus jamais surprise par rien, et mon cerveau analyse malgré moi la structure de films et séries que je regarde ce qui fait que je devine assez vite ce qui va se passer. Je suis même  capable de deviner des dialogues dans des films ou séries que je n'avais jamais vu avant. Ça surprend souvent mes amis avec qui je les regarde ! Laughing Mais bon pour moi il n'y a rien de bien sorcier, c'est que les scénaristes répètent souvent les schémas qui marchent, jusqu'aux dialogues.
Mais bon du coup je suis devenue assez difficile. Le pire c'est les séries policières où je trouve tout le temps l'assassin très vite (j'ai remarqué que dès qu'on parle d'un truc qui semble ne rien avoir à faire avec l'intrigue policière, la solution vient de là lol).
 
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Invité  /  Invité


Quand j'ai rédigé le premier jet de mon premier roman, j'étais moralement bien mal en point. Puis j'ai dû relire, corriger, et ré-écrire intégralement mon livre. Plusieurs fois au fil des années. Ce faisant, je me suis aperçu que je me transformais moralement quand j'écrivais et que je pensais à mon œuvre. Mon personnage principal n'est pas mon double, c'est mon modèle. Une version idéale de moi-même. Ce à quoi j'ai envie de ressembler. Parce que ses valeurs me parlent, me touchent, me plaisent. Ce sont aussi les miennes mais pour diverses raisons, je ne les ai pas toujours appliquées. À mon grand désarroi. Ce qui m'a permis de clairement identifier les composantes de ma véritable nature. De la réflexion à l'application, on peut dire que mon personnage principal m'a montré la voie alors que je l'avais conçue pour montrer la voie aux autres. Ce qui peut m'aider à vanter les bienfaits de mon livre auprès de qui veut bien m'entendre.
 
Gernier
   
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Gernier  /  Tycho l'homoncule


J'écris une heure par jour, tous les jours, sauf le WE.
A part ça, je lis beaucoup. Je pense que j'ai dédié une partie de ma vie à mes récits et en particulier à Ethel Arkady, (ma chère héroïne, v. mon avatar). Globalement, plutôt que de me préoccuper d'un ou de Dieux inexistants, je crois en l'Art. C'est à dire à la magie, selon Alan Moore (qui est lui même un magicien). C'est ce qui m'aide à survivre dans l'incroyable enfer ambiant et à ordonner ma pensée.
Si je n'écris ou ne dessine pas, je plonge assez rapidement dans la dépression... Donc, je n'ai pas vraiment le choix.
http://imaginatechdaily.blogspot.com/ En ligne
 

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