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| L'influence de l'écriture dans vos choix de vie ? | |
| | Nombre de messages : 81 Âge : 24 Pensée du jour : plaisir, palliatif Date d'inscription : 25/05/2019 | Suzicou / Pippin le Bref Lun 26 Fév 2024 - 23:40 | |
| Bonsoir tout le monde,
Je me demande parfois à quel point le fait d'écrire influence nos choix de vie.
Pour vous donner un exemple de mon propre vécu, j'ai récemment réalisé que presque tous mes récentes décisions (la ville où je vais étudier, les gens que je veux fréquenter, les activités que je veux faire) ont été faites dans le but de me donner une plus large palette d'expériences afin d'enrichir mon écriture. J'ai commencé la pratique théâtrale afin de mieux pouvoir comprendre l'intériorité des personnages fictifs. J'ai travaillé dans un supermarché pour pouvoir mieux comprendre le quotidien d'un employé de magasin dans ma nouvelle. Bien que très introvertie, j'ai décidé de m'ouvrir à plus de gens afin de découvrir de nouvelles facettes de la vie que j'avais ignoré jusqu'à là - et donc de pouvoir les aborder dans l'écriture aussi !
Cela peut sembler stupide, dit comme ça, mais bien que ces expériences soient très enrichissantes en soi, je semble donner davantage de priorité à l'écriture plutôt qu'au développement de ma propre personne, si cela a du sens. En tout cas, ce n'est pas ma priorité. Ce n'est peut-être pas psychologiquement sain, mais si je n'avais pas l'écriture dans ma vie, j'aurais probablement pas envie de vivre tellement de choses. Personnellement, c'est à travers l'écriture que j'arrive à leur donner sens, et à trouver la motivation de chercher de nouvelles expériences.
Et qu'en est-il pour vous ? Quelle influence a (ou a eu) l'écriture dans vos choix de vie ? |
| | Nombre de messages : 2254 Âge : 32 Pensée du jour : Crachez-le aussi fort que vous voulez, ça ne sert à rien. Car je ne suis pas un déviant. Date d'inscription : 28/07/2023 | Blackmamba / Guère épais Mar 27 Fév 2024 - 0:02 | |
| C'est un sujet qui semble fait pour moi ? Ou justement pas... Lol j'aime beaucoup ton implication en tout cas, ce sentiment de vocation que tu as pour l'écriture, il me parle. Mais du coup, à l'excès, ça verse a prioriser ça, et à se mettre en retrait, s'oublier soi-même ? Quid du moi-individu face au moi-artiste ? J'espère que tu t'en sors avec cette question.
Ma manière est encore moins saine, donc ça fera relativiser la tienne ? J'écris pour rester en vie, pour survivre. Littéralement. C'est la seule raison pour laquelle j'ai accepté, en accord avec moi-même, de ne pas mettre fin à mes jours quand ma dépression a éclaté. La seule chose qui a encore un goût, une saveur, une valeur. Un "quelque chose de plus" qui fait que la vie en vaut la peine : l'art narratif.
Écrire, c'est s'exprimer. Et s'exprimer, c'est exister. Peu importe ce que les gens diront, notre récit et ce qu'il contient est bel et bien là, donc il existe. Alors je vais leur montrer. Je mets énormément de moi dans mes œuvres, et surtout mes protagonistes. Ceux qui m'ont lu le savent. Je fais vivre et exister ce qui me traverse tout en racontant une histoire intéressante et qui a du sens. Mon côté excessif dans la détermination est utile. Mais ce n'est pas sain, car je ne fais rien d'autre de base, je sors très peu, tout est organisé autour de ça, c'est mon unique priorité dans ma survie. Pour une fois, je ne vais pas faire de pavé trop long. Je vais éviter trop de détails, car rien que ce que j'ai déjà écrit ici... Respire pas la joie de vivre tout ça, hein ? Lol donc ce qui se cache derrière cette surface est peu reluisant. Mais je fais tout ça pour une raison : être publié en ME. C'est la seule chose qui guide chacun de mes actes. C'est mon nindô ! Encore de la ref à Naruto...
J'ai allié ma sensibilité issue du monde du sport et martial dans mon approche artistique, qui donne un fonctionnement axé performance. Des cycles, des phases de préparation pour une compétition, ect. Une philosophie, le Geido, la voie des Arts, que j'ai reprise dans mon approche. L'idée est aussi générale que difficile à véritablement appliquer au quotidien : la recherche constante de la certitude, tout en acceptant qu'il ne faut pas y rester bloqué. La vraie ouverture vers d'autres sensibilités, et ça passe principalement par côtoyer ses semblables et échanger. Ce pour quoi je suis ici.
Voilà pour ma part, je ne sais pas si ce sera utile ou pertinent, mais c'était histoire de partager. |
| | Nombre de messages : 2377 Âge : 23 Localisation : là où il fait toujours nuit Pensée du jour : bon. écrire. Date d'inscription : 21/02/2022 | Aliénor / Miss Deadline Mar 27 Fév 2024 - 0:30 | |
| Oh, boy. Quelle influence ? Trop d'influence. Ou juste ce qu'il faut. Ça reste à voir. J'ai commencé à écrire il y a... 2 ans et demi. À l'époque, je vivais chez mes parents, j'étais à fond dans une licence de droit qui me plaisait énormément (et que je réussissais très bien). Et puis, l'écriture est arrivée - et, avec elle, de gros soucis de santé mentale. Je suppose que l'écriture est l'échappatoire que je me suis trouvée ; même si, quand j'ai démarré, je ne m'en rendais pas du tout compte. Depuis... - Je me suis soignée. Je vais mieux - ce n'est pas parfait, mais on y travaille. - J'ai arrêté le droit, complètement, après 4 ans (dont 2 à me battre contre moi-même, parce que quand on passe ses nuits à écrire et ses journées à lutter contre son propre cerveau, se concentrer sur des études aussi prenantes devient compliqué). - Je me suis réorientée en lettres modernes (parcours édition & création littéraire) à la rentrée, je suis partie de chez mes parents, je me suis installée dans une nouvelle ville, en coloc avec une amie rencontrée via l'écriture, pour mes études. L'écriture a tout changé. Elle m'a fait du mal, jusqu'à ce que je me rende compte que je n'étais pas là où je voulais être, et que je bouge avec elle. Depuis, elle me fait du bien. Elle a influencé tous mes choix de vie des presque trois dernières années (études, lieu de vie, rencontres, amitiés et relations diverses, et j'en passe). Ce n'est pas simple tous les jours, pas sain tous les jours, mais je n'ai aucun regret, parce que cette décision a porté ses fruits. Doucement. Une première nouvelle signée, une deuxième, plusieurs romans terminés, la finale d'un gros concours d'écriture. J'ai un roman qui sort dans un mois, en démarrage de la nouvelle collection d'une grosse ME. J'ai plein de nouveaux projets en tête. J'ai de magnifiques opportunités qui se profilent. Je ne sais pas si je suis heureuse (c'est un mot compliqué), mais je suis là où je veux être, je ne suis plus dans l'immobilisme qui me détruisait à petit feu, et c'est déjà énorme. Je grandis, finalement. Différemment de si je n'avais pas l'écriture dans ma vie, mais je grandis. Je pense donc, Suzicou, qu'en donnant la priorité à ton écriture, tu te développes en tant que personne. L'un n'exclut pas l'autre ; pas du tout. Et je te souhaite de continuer à évoluer, à grandir, avec l'écriture - jusqu'à ce que tu ne veuilles plus d'elle, évidemment
Alien officiel de la CB since 2022. Modératrice spécialisée dans la Section Édition.
Instagram, pour suivre mes aventures dans la jungle de l'édition. - Parcours éditoriaux:
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| | Nombre de messages : 284 Âge : 28 Date d'inscription : 30/08/2023 | Moïra / Autostoppeur galactique Mar 27 Fév 2024 - 1:36 | |
| Intéressant Aliénor, l'écriture a aussi d'abord eu un effet assez malsain au début chez moi. J'ai commencé à écrire vers le collège lycée d'abord de la fantasy et une dystopie (parce que j'avais lu 1984 lol). C'était une époque où je lisais beaucoup pour m'évader et l'écriture suivait cela. Après est arrivée une volonté un peu particulière, qu'on peut voir comme assez égoïste, celle de laisser une trace. C'est arrivé en même temps que ma découverte de la poésie, entre la fin du lycée et le début de mes études. J'étais en licence sciences de la vie, j'ai très bien réussi mes 2 premières années, le dernier semestre de la dernière année je me suis laissé dégringoler (j'ai validé vraiment de justesse), parce que j'ai commencé à me laisser emporter, à penser qu'il fallait adopter un mode de vie spécial pour écrire, etc. Ça venait aussi avec le fait que j'avais du mal à cerner le monde universitaire et j'avais l'impression d'un mur que je réussirais jamais à pénétrer. J'ai un temps essayé de multiplier les expériences pour l'écriture, ce qui n'était pas sain. J'ai interrompu mes études pendant 2 ans, sans doute motivée par cela. Puis j'ai repris un master et mon rapport à l'écriture poésie/fiction/autre s'est apaisé. Même si j'ai très peu écrit de non-scientifique depuis, je le fais de manière beaucoup plus saine. Pour la partie thèse, bon ça a clairement dirigé mon quotidien pendant 3 ans. Ce qui est intéressant, c'est que ce choix a été, en premier lieu, autant motivé par mon goût d'écrire et de jouer avec les mots que de faire de la science. Disons que ça me permettait de concilier deux intérêts principaux (ou en tout cas de m'en donner l'illusion, parce que l'écriture scientifique c'est genre 5% de liberté en réalité et c'est une écriture assez "froide"). Quant au désir de "laisser une trace", j'y pense toujours, mais c'est plus sain qu'avant. J'ai réussi à canaliser cela, et même de m'en servir comme d'un tremplin pour des projets d'écriture (qui ont énormément évolué et sont plus en lien avec mes activités actuelles). |
| | | Invité / Invité Mar 27 Fév 2024 - 10:05 | |
| L'écriture me donnait des perspectives pour me réaliser dans ma vie, mais je me suis réalisé autrement, mieux, plus vite en faisant les bons choix, les bonnes rencontres et un travail sur moi-même. De fait, mon rapport à l'écriture est devenu plus sain. Là où je courrais après une reconnaissance des éditeurs, d'un public, avec des problématiques égotiques et existentielles, il n'y a plus qu'un hobby, du travail et de la sérénité. |
| | Nombre de messages : 4666 Âge : 28 Localisation : Bureau Pensée du jour : Pétit coucou Date d'inscription : 12/05/2012 | Radischat / Dr. Danielle Jackson Mar 27 Fév 2024 - 10:20 | |
| Je résonne avec ces témoignages à double-tranchant : l'écriture, et par extension ce forum, ont sculpté ma vie, mon identité, mes amitiés, ainsi que mes projets professionnels. L'écriture est tantôt une source de libération et de prise en confiance, tantôt la cause de beaucoup d'anxiété. La clé de voûte des mes hauts et de mes bas.
La création d'intrigues, de personnages et d'univers est un sous-produit constant de mon cerveau alors je ne m'imagine même pas sans. |
| | Nombre de messages : 2338 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 27 Fév 2024 - 10:23 | |
| C'est simple : je suis devenue libraire/bibliothécaire alors que je détestais la lecture avant d'écrire. L'écriture m'a permis d'aimer lire et donc de vouloir faire un métier dans le monde des livres. Elle m'a aussi paradoxalement sorti de la dépression ET provoqué ma bipolarité (des phases maniaques ou je passais mes journées entières à écrire). Bref ça a formé toute ma vie. |
| | Nombre de messages : 156 Âge : 33 Date d'inscription : 13/12/2023 | Pigazus / Tycho l'homoncule Mar 27 Fév 2024 - 10:30 | |
| Salut tous ! Je ne distingue pas moi de l'écriture. C'est tressé, c'est tout ce que je suis. Je comprends tout ce que tu décris Suzicou et ça ne me semble pas problématique du tout. Je pense qu'il y a des gens qui vivent et font plein de choses, dont écrire. Et puis d'autres pour qui écrire n'est pas compté car c'est dans tout, c'est l'essence de tout. Je pense que cette pensée rejoint un peu celle déjà exprimée ici par BM et Radis !
Dernière édition par Pigazus le Mar 27 Fév 2024 - 19:25, édité 2 fois |
| | Nombre de messages : 1149 Âge : 41 Date d'inscription : 14/11/2023 | Seb / Effleure du mal Mar 27 Fév 2024 - 10:30 | |
| Pour ma part je vais dénoter un peu. L'écriture peut aussi amener à se perdre. Bien sûr, ce n'est pas forcément l'écriture en soi qui est en cause. Mais l'envie, voire le besoin d'écrire, d'être lus, publiés, peut nous pousser à faire des choix qui ne nous ressemblent pas, à s'égarer dans son propre labyrinthe. Dans une culture comme la culture française, qui voue une sorte de culte aux auteurs, aux artistes, cela peut conduire à des dérives importantes, à fréquenter des individus qui ne nous conviennent ou ne nous correspondent pas. Voire des personnes mal intentionnées. Je ne vais pas m'étendre davantage, l'écriture reste une aventure passionnante, mais je voulais mentionner qu'elle peut comporter une face plus sombre. |
| | Nombre de messages : 1126 Âge : 51 Localisation : Paris 20 Date d'inscription : 04/08/2022 | josephcurwan / Effleure du mal Mar 27 Fév 2024 - 10:36 | |
| écrire demande avant tout du temps et de la disponibilité,
et surtout, dans 99,99% des cas, ne rapporte pas un rond.
la seule solution est donc chercher un métier alimentaire qui laisse du temps et de l'énergie pour écrire. |
| | Nombre de messages : 284 Âge : 28 Date d'inscription : 30/08/2023 | Moïra / Autostoppeur galactique Mar 27 Fév 2024 - 13:52 | |
| - Seb a écrit:
- Pour ma part je vais dénoter un peu. L'écriture peut aussi amener à se perdre.
Bien sûr, ce n'est pas forcément l'écriture en soi qui est en cause. Mais l'envie, voire le besoin d'écrire, d'être lus, publiés, peut nous pousser à faire des choix qui ne nous ressemblent pas, à s'égarer dans son propre labyrinthe. Dans une culture comme la culture française, qui voue une sorte de culte aux auteurs, aux artistes, cela peut conduire à des dérives importantes, à fréquenter des individus qui ne nous conviennent ou ne nous correspondent pas. Voire des personnes mal intentionnées. Je ne vais pas m'étendre davantage, l'écriture reste une aventure passionnante, mais je voulais mentionner qu'elle peut comporter une face plus sombre. J'approuve ce message ! |
| | Nombre de messages : 1782 Âge : 30 Date d'inscription : 30/03/2023 | Docal / Fiancée roide Mar 27 Fév 2024 - 15:25 | |
| Perso, pas de grande influence dans mes choix de vie.
Mon travail me permet d'écrire, mais je me suis lancé dedans pour avoir un revenu.
A la limite, je pose mes vacances en novembre pour pouvoir faire le nanowrimo mais ça s'arrête là.
Bref, malgré que j'y passe un temps certain, cela n'a pas de grand impact sur ma vie. C'est pour moi un hobby comme un autre. |
| | Nombre de messages : 4068 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mar 27 Fév 2024 - 15:27 | |
| à part que je passe mes journées sur JE, pas d'influence de l'écriture sur mes choix de vie. |
| | Nombre de messages : 16 Âge : 70 Date d'inscription : 01/02/2024 | Lilie / Homme invisible Mar 27 Fév 2024 - 16:53 | |
| bonjour à tous
sujet de très haute importance personnellement je ne pense pas , ou si peu, que l'écriture influence notre vie
je m'explique : nous pouvons effectivement mettre en scène nos écrits dans notre propre vie....mais les personnages, les situations, l'intrigue rien ne vient des étoiles, en fait c'est déjà dans le livre d'image que l'on a en nous, ce truc comme les albums photos il est rempli à raz bord de tas de choses que nous avons attrapés par ci par là
donc à mon sens c'est le contraire nous écrivons notre vie ou tout au moins des choses en nous, d'ailleurs (honneur aux vieux, bhein si ça ce dit encore) plus nous avançons en âge et plus nous collectionnons de choses et plus nous étoffons nos histoires
belle journée |
| | Nombre de messages : 1286 Âge : 43 Localisation : La Paz Bolivie Date d'inscription : 21/01/2022 | CalédoniaRob / Tentatrice chauve Mar 27 Fév 2024 - 16:57 | |
| - Jimilie Croquette a écrit:
- à part que je passe mes journées sur JE, pas d'influence de l'écriture sur mes choix de vie.
loool suzicou, félicitations déjà pour ton investissement et ta prise de conscience aussi sur comment l’écriture te façonne. Moi j’écris depuis que j’ai 8 ans et donc c’est un peu indissociable de ma personnalité dans le sens où je ne l’ai pas senti arrivé dans ma vie comme tant d’autres le mentionnent et où je n’ai pas senti un avant, après. (ou je ne m’en souviens pas vraiment) Par contre oui j’ai totalement conscience que ça influence mes décisions de vie. Je me suis installé en bolivie avec des économies à l’époque parce que je voulais pouvoir me dédier pleinement à l'écriture et changer de voie, et avec le taux de change ça multipliait par 8 à 10 mon temps disponible pour écrire vs si j’étais resté en France. Bon, ma démarche n’a pas abouti, dans le sens je ne suis pas devenu un auteur à succès, je n’ai même pas réussi à publier, mais suite à ça je n’avais plus de sous, et je me suis dis qu’il fallait que je pérennise mes revenus pour pouvoir me dédier à fond à l’écriture à nouveau. Et donc tjs en Bolivie j’ai réussi à gagner suffisamment d’argent pour commencer à investir dans l’immobilier, ( qui est évidemment bcp moins cher qu’en france). Le but était de devenir rentier pour pouvoir me dédier à nouveau à l’écriture à 100 pourcent, et puis le covid est arrivé… Donc ça n’a pas totalement marché mais au final ce qui compte, c’est la santé. Et puis avec le temps je me suis mis à me nourrir de ces expériences sud-américaines pour mes propres histoires donc, je pensais y venir pour écrire et finalement j’écris sur le fait que j’y sois venu. En tout cas félicitations pour ton investissement, pour essayer de sentir et comprendre, et pour pouvoir ensuite retranscrire. PS : N’écris jamais une histoire sur le djihad par exemple ou sur la guerre en ukraine… Auquel cas tu te sentirais obligé de t’investir trop dans tes recherches personnelles. (loool) En parlant de ça, il y a ce film avec clive owen sur hemingway, et l’actrice australienne qui joue sa femme auteure aussi connue. Et on voit qu’il était ce genre d’auteur, il avait besoin de sentir et de vivre à l’excès. On le voit même réaliser une charge avec les brigades internationales durant la guerre contre franco en espagne où il était venu de son plein gré. C’est souvent ce que je me dis en regardant ce forum, il y a je le pense au moins 2 écoles d’écritures, certains restent dans leur coin sur leur bureau à imaginer le monde et la vie à la lueur d’une lampe à chevet, et d’autres se confrontent à la réalité et essaient de l’expérimenter et de la sentir pour ensuite pouvoir la décrire. |
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