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 IA et auto édition

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Azaby
   
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Kavanaugh a écrit:
Oui, honnêtement, il faudrait que je me renseigne davantage sur le sujet (d'où mon "je pense"). J'avais une proposition très fermée "c'est du vol point barre" et une discussion avec un chercheur doctorant dans le domaine des intelligences artificielles m'a un peu fait réfléchir sur le sujet. Sa position n'était pas aussi catégorique et pour lui, ça n'était pas plus du vol que quand n'importe qui créé et s'inspire de tout un tas de choses pré-existantes.

Ceci dit, il restait prudent. Et même en supposant évacuer cette problématique là (ce que je ne fais pas), reste le fait que cela pénalise forcément les illustrateurices.

J'aurais tendance à dire que si l'on veut se lancer en auto-édition, c'est comme pour n'importe quel auto-entrepreneur.se, il faut s'assurer d'avoir les fonds pour le faire (graphiste, correcteurice, illustrateurices, etc.) C'est peut-être une vision élitiste, je ne sais pas.


Je me demande si ce chercheur doctorant était également artiste à côté. Parce que ça n'a strictement rien à voir avec l'inspiration humaine que de reproduire une technique aveuglément en suivant des prompts.

En tout cas, je doute que l'argument suffise à convaincre nos collègues graphistes ou illustrateur(ices) qui perdent  des revenus, voient leur travail reproduit ou se voient proposer des projets indécents (voilà, j'ai 50 euros pour faire la couverture de mon roman, si tu refuses je ferai par l'IA ça fera le taf aussi).

De mon côté, même en ayant discuté du côté plus scientifique/informatique de la chose, je suis restée aussi - sinon plus xD - catégorique.

Surtout quand on entrevoit que la littérature, si elle est par sa nature relativement protégée par l'IA, finira vraisemblablement par être gangrénée par l'IA aussi si on ne fait rien d'un point de vue légal. Il est impossible d'interdire l'IA, qui existe et sera de toute façon mobilisée et améliorée... mais on peut dès maintenant envisager un cadre légal, et ne pas voir ça comme un "accès à l'art pour personnes précaires". study
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Ahava-brumes
   
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Kavanaugh a écrit:
Oui, honnêtement, il faudrait que je me renseigne davantage sur le sujet (d'où mon "je pense"). J'avais une proposition très fermée "c'est du vol point barre" et une discussion avec un chercheur doctorant dans le domaine des intelligences artificielles m'a un peu fait réfléchir sur le sujet. Sa position n'était pas aussi catégorique et pour lui, ça n'était pas plus du vol que quand n'importe qui créé et s'inspire de tout un tas de choses pré-existantes.

Pareil. En discutant avec les chercheurs dans ce domaine, je suis davantage réservée. C'est un nouvel outil révolutionnaire qu'il va nous falloir domestiquer et si possible sans le diaboliser à tout va comme ce fut historiquement le cas avec internet (et qui a mené à sa privatisation, au tracking banalisé et aux restrictions de certaines "libertés"). La Norvège, les pays-bas, et le Danemark ont de gros laboratoires philosophico-scientifiques concernant l'appréhension des intelligences artificielles. De plus en plus d'artistes s'intègrent à ces projets et tentent de dégager des problématiques et des alternatives (ça se voit en Écosse et au Danemark, de tête…je discute avec certains d'entre eux et je sais que d'autres gros projets se montent à Londres et à Manchester pour réfléchir à cette nouvelle reconfiguration qui se profile et ce que constitue notamment un vol, un plagiat, dans la sphère de l'IA).

Maintenant, pour en revenir au sujet qui nous concerne, dans l'idéal je m'abstiendrai de soutenir un projet fait avec l'IA même si je peux entendre l'argument du manque d'argent. Se targuer d'agir éthiquement, c'est aussi une question de privilège et de taille de porte-monnaie. Tu ne peux pas toujours, pas grave, on fait comme on peut.

Mais comme beaucoup le soulignent, il y a d'autres alternatives peu coûteuses, et éventuellement gratuites, pour se permettre de se passer de l'IA. Surtout que dans ton cas, ce n'est pas tant que tu souhaites proposer un projet artistique avec l'IA comme allié conceptuel, mais plutôt (enfin c'est ce que je comprends) de l'utiliser parce que bon voilà, tu n'as pas réussi à publier et que tu aimerais quand même marchander ton roman en investissant au minimum. C'est un peu comme vouloir le beurre, l'argent du beurre et la pauvre crémière. Pourquoi le lecteur devrait débourser ne serait-ce qu'un euro pour te soutenir en tant qu'artiste, si toi-même tu ne soutiens pas tes pairs?
Les réponses catégoriques de ce forum ne m'étonnent pas.
J'entends que ce n'est pas facile pour tout le monde de dépenser telle ou telle somme, mais dans ce cas-là produis de bout en bout (sois ta propre graphiste) ton projet ou demande que l'on t'aide, plutôt que de t'en remettre à l'IA.
Pour tout te dire, il m'arrive d'envisager l'auto-édition quand je ne parviens pas à placer un texte. Et au final, je me suis toujours ravisée en voyant que je n'avais pas les moyens de mes ambitions (financièrement ou mentalement). N'utilise pas des chemins de traverses hasardeux, juste parce que tu veux publier. Joue le jeu, ou alors ne joue pas. C'est mon point de vue.
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Et surtout attention à bien lire les clauses d'utilisation des I.A parce que non, en fait, produire un contenu commercial avec une I.A, c'est souvent pas gratuit. La plupart l'interdisent ou exigent un abonnement professionnel payant (et plus cher qu'un abo de base).
 
Tsume
   
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Tsume  /  Pour qui sonne Lestat


un peu hors-sujet:
 

Personnellement, je boycotterai aussi un tel roman. L'auto-édition est difficile, demande des compétences multiples, c'est vrai. Mais la mise en avant du vol de travail effectué est, à terme, préjudiciable pour toute personne créant des œuvres de l'esprit. Pour répondre à la question posée plus haut, je pense que préférer des images gratuites est plus honnête et n’empêche pas une jolie couverture. Smile
 
Azaby
   
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Azaby  /  Tentatrice chauve


Citation :
Se targuer d'agir éthiquement, c'est aussi une question de privilège et de taille de porte-monnaie

Je suis tout à fait d'accord avec cette phrase dans beaucoup de domaines (notamment celui de l'alimentation et de la consommation) mais pas du tout dans le contexte de l'IA artistique.

L'IA s'est popularisée particulièrement récemment, avec les travers qu'on lui connaît. Elle ne répond pas à un besoin (l'auto-édition a toujours existé, avec des moyens qui ne reposaient pas sur du vol), mais plutôt à l'envie de beaucoup d'auto-édités d'avoir un rendu plus professionnel sans payer les professionnels en question. Il y a pour moi quelque chose d'insidieux à utiliser l'argument de la précarité. Dans le cadre de l'alimentation, par exemple : se nourrir de façon éthique (qu'on parle de végétarisme ou de traitement des employés) est souvent plus cher. Se nourrir reste un besoin, et l'accès aux solutions les plus éthiques relève du privilège.
Dans le cas de l'auto-édition ou de la réalisation de commandes artistiques, il n'y a aucun besoin. Que l'on ait pas l'argent de s'offrir les commandes d'un(e) artiste est une chose, mais ça n'est pas une raison pour précariser encore plus des collègues artistes, qui sont en train de désespérer juste à côté de nous.

Le jour où des maisons d'édition commenceront à envisager de publier des romans générés par IA (quand on aura atteint ce genre de performance) plutôt que des primo-romanciers qui réclameront le même genre de retravail pour atteindre un rendu publiable... peut-être qu'on arrivera un peu mieux en tant que communauté à se mettre à la place des artistes graphiques.

C'est à mon sens pour que ce jour n'arrive jamais qu'il faut d'emblée se montrer catégorique face à l'IA, le temps que soient posées des règles légales qui protègent les artistes.
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Audel'ash
   
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Je vais parler du point de vue de l'illustratrice en cours de formation et non plus de l'autrice.

L'IA fait très mal aux illustrateurs. Combien de discussions du même genre j'ai pu lire, avec des personnes qui se forment depuis des années et qui envisagent d'abandonner face à la montée des IA. Des personnes talentueuses, noyées sous une concurrence de plus en plus en rude. Au delà de la facilité d'accès des images générées par IA pour le grand public, il y aussi des "artistes" qui vendent leurs "créations" générées par IA, parce qu'on distingue de moins en moins la différence entre une œuvre humaine et artificielle.

Certains diront : "oui, mais ça prend du temps de générer un prompt, trouver les bons mots-clé, choisir la bonne image... Allez, ça prend quoi deux heures ? Quand un artiste passera peut-être 40 heures, sans compter les milliers d'heures à se former avant. Ne méritent-ils pas d'être payés dignement après tout ce travail ?

Tout le monde n'a pas les moyens de se payer une couverture d'un artiste reconnu, mais soyons un peu éthiques, comme d'autres camarades JE l'ont soulignés avant moi. Parce que le jour où un "auteur" se présentera avec son soman pondu en deux heures et qu'il arrivera à le vendre, alors que notre côté, on y aura passé des mois, on trouvera ça moins pratique, tout à coup l'IA.
 
Ahava-brumes
   
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Ahava-brumes  /  Sang-Chaud Panza


As-t-on un rendu professionnel avec l'IA ? (Vrai question) Est-ce qu'au fond l'IA ne se trahit pas d'elle-même ?

Quand ChatGPT est apparu, les professeurs d'université (au RU) en tout cas ont commencé à paniquer en s'imaginant ne plus être capable de reconnaitre des dissertations artificiellement produites, des efforts écrits authentiques (c'est un peu naze d'opposer l'authenticité et l'artificialité, mais flemme de le formuler autrement). Au final, il n'y a pas eu énormément de dissertations générées par l'IA et celles qui l'étaient furent facilement démasquées tant c'était pauvre et générique. Les logiciels de détection (payés une blinde dans l'effroi général) ne furent d'une aide que très relative.

Pareil pour la traduction. J'en fais et il se trouve que les traducteurs ont commencé eux aussi à paniquer, en se disant que leur savoir allait devenir obsolète (bon peut-être que ce sera le cas…mais des métiers et des arts qui disparaissent face à l'évolution des technologies, ce n'est pas nouveau, ne traitons pas ça comme un phénomène sans précédent. Par ailleurs, d'autres savoirs se développent en contrepartie).
Pour l'instant, on est loin du grand remplacement. Traduire demande des capacité réflexives que l'IA n'a pas. Elle pourra se montrer efficace au cas par cas, mais plus comme un allié, un support pour le traducteur, que comme son rival.
Oui, l'IA va s'améliorer, oui elle va apporter d'énormes modifications sociétales, et c'est bien pour ça que des projets de recherche sont montés un peu partout pour être capable d'affronter ce challenge, mais j'avoue que je ne saisie pas bien la terreur qu'elle suscite pour l'instant car je trouve les premiers essais… "peu convaincants"?

Je ne défends ni l'apolitisme, ni le relativisme, attention. Je n'adhère pas à l'incrimination unilatérale, c'est tout. Je me pose des questions, et j'ai mes réserves.

C'est intéressant quand tu dis, Azaby, qu'en l'absence de cadre légal, les auteurs vont être tentés de recourir à l'IA pour avoir un rendu professionnel sans passer par des professionnels.
Certains, oui. Je suppose…
Cela dit, de ce que j'en vois, les rendus restent en général peu professionnels. Et donc il y a déjà un côté sabotage, un aveu de faiblesse du produit. (EDIT: Audelash' semble dire le contraire, j'avoue que ce n'est pas mon expérience…j'aimerais vraiment voir ces fameuses couvertures réussies du coup, je pourrais repenser mon approche qui, j'en ai conscience aussi, peut paraitre trop large et abstraite vis-à-vis d'un problème très concret pour les artistes).

J'ai peut-être tort de ne pas plonger dans le catastrophisme, car parfois, celui-ci peut nous sauver de certaines impasses (le climat), j'ai aussi conscience que c'est suite à des négligences légales ainsi que la minimisation répétée de l'impact du numérique sur la vie réelle, que des entreprises comme Amazon et Apple ont pu s'accaparer internet et exercer un monopole effroyable sur les interactions sociales contemporaines, quitte à mettre en péril nos droits fondamentaux.  On ne peut pas minimiser, c'est certain.
Quand tu dis qu'il faut mettre le hola, je suis d'une certaine manière d'accord - tout en gardant à l'esprit que c'est souvent en anticipant le pire qu'on finit par le provoquer - mais mettre le hola à quoi ?
J'attends toujours l'hécatombe des dissertations toutes plus fake les unes que les autres. J'attends toujours les traductions automatisées…
Cette gangrène que nous craignons, que nous redoutons et que l'on veut repousser de toutes nos forces, c'est le fardeau de toute l'histoire des technologies en Occident. Elle est une entité menaçante qui colonise, là où en Asie, les mythes fondateurs la présentent comme un cadeau (et de ce fait, on commence à comprendre pourquoi les soucis éthiques vis-à-vis de la technologie en Europe et en Chine par exemple ne sont pas les mêmes).

Il est sain à ce stade d'exercer une méfiance vis-à-vis de l'IA et de garder un oeil critique sur son évolution. Il est sain de s'interroger. L'historien des techniques Bertrand Gilles explique qu'à chaque innovation, nous traversons une période de turbulences au cours de laquelle les pratiques à la sauvage se multiplient (mais aussi les plus expérimentales), avant que ne surgisse l'étape de l'adaptation et de la socialisation du nouvel outil. Je me dis qu'on en est là, au choc de la nouveauté, et aux turbulences que celle-ci engendre.
Le bon côté des choses, c'est que nous avons (un peu) appris de nos erreurs et que les chercheurs (juristes, designers, architectes, techniciens, programmateurs…) ne prennent pas ces avancées à la légère.

 
Azaby
   
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Azaby  /  Tentatrice chauve


Ahava-brumes a écrit:
As-t-on un rendu professionnel avec l'IA ? (Vrai question) Est-ce qu'au fond l'IA ne se trahit pas d'elle-même ?


Pour l'instant, non : pas pour nous auteurs. Pour les traducteurs non plus car il y a une idée littéraire à restituer. La littérature relève encore trop de l'analyse humaine, de la capacité à dépiauter nos âmes respectives, pour qu'un rendu soit convaincant avec l'IA.

Mais pour les illustrateurs, c'est une autre affaire. Certains ont déjà été remplacés y compris par des grosses maisons (il y a eu un tas de polémiques sur ça notamment sur le dernier Paolini il me semble). Parce que dans le cas de couvertures, l'idée n'est pas de rendre une intention artistique, mais de traduire un contenu par un prisme visuel. Et ça, l'IA peut le faire. Elle le fait déjà suffisamment bien pour obtenir un rendu commercialisable.

Je ne dis pas que les auteurs "vont" être tentés d'utiliser l'IA pour court-circuiter l'appel à un professionnel, je dis qu'ils le sont déjà. J'ai déjà été confrontés à plusieurs autrices en AE qui y ont recours, et j'ai récemment passé commande à une illustratrice qui n'en peut plus de cette situation. Bien sûr, pour un œil profane ou pour un rendu purement utilitaire (avatar, couverture de livre, illustration de carte de jeu, usage personnel...) on a pas besoin d'un rendu "artistique". Il est évident que beaucoup préfèreront toujours se tourner vers l'IA plutôt que vers des artistes professionnels.

Mais les arts graphiques ne sont que les premiers : je suis complètement d'accord que l'IA, en l'état, ne peut pas produire d'oeuvre de qualité humaine (en littérature, parce que d'un point de vue graphique ça se défend). En revanche, dans 10 ans (c'est tôt, 10 ans, quand on sait qu'on met en moyenne plus d'un an à publier un roman), c'est une autre paire de manches.

Pour moi, bien sûr que l'IA va évoluer. Et si elle n'est pas encore capable d'une autonomie nécessaire pour inventer des mondes, elle finira par l'être. Et il ne suffit pas qu'elle soit parfaite : il suffit qu'une relecture humaine suffise pour la polir et la peaufiner un peu après coup.

Je n'ai pas peur de l'évolution de l'IA, c'est une technologie qui finira par s'installer et qui, dans d'autres champs, apporte des choses merveilleuses. Je crains en revanche qu'elle évolue sans ce cadre légal nécessaire. Parce qu'elle pose des problèmes légaux absolument inédits.

C'est une technologie à part (on l'a beaucoup comparée à la photographie pour les peintres, ou à la télévision par rapport aux livres, qui n'ont pas fait disparaître leurs prédécesseurs), qui présente des risques inédits pour la création. Parce qu'elle ne fonctionne qu'en ponctionnant ce qui existe déjà : ça n'était le cas d'aucune technologie jusque là.

Elle soulève énormément de questions autour de ce qu'est l'art, et autour de ce que ça n'est pas. Mais ce qui est certain, c'est que contrairement à la photographie, le cinéma, la musique électronique ou le dessin digital (bref, d'autres technologies qui ont mené à repenser les arts existants) elle menace l'art pré-existant car elle ne fonctionne que sur du vol, et qu'elle n'existe pas sans ce vol.

On peut assumer que ce soit du vol, ou on peut faire profil bas à ce niveau. Mais en aucun cas on ne peut le nier. Pas tant que les bases de données dans lesquelles piocheront les IA ne seront pas régulées, et pas tant que tous les artistes apparaissant dans ces bases de donnée n'auront pas donné de consentement et n'auront pas le droit à une rémunération appropriée.
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Raven Twelve
   
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Quelle incroyable surprise de voir cette levée de bouclier contre l'IA, particulièrement au regard de la création d'une couverture. Je comprends encore moins le boycott d'un texte parce que l'auteur se serait servi d'une IA pour sa couverture.

Citation :
Moi c'est un truc qui me cringe fortement et me pousse au boycott.
Citation :
Si je vois une couverture réalisée par IA, comme Jimilie, je boycotte. Certains éditeurs s'y sont frottés et je trouve que ça leur donne une sale image.
Citation :
Dans le cas de l'auto-édition (...), il n'y a aucun besoin. Que l'on ait pas l'argent de s'offrir les commandes d'un(e) artiste est une chose, mais ça n'est pas une raison pour précariser encore plus des collègues artistes, qui sont en train de désespérer juste à côté de nous.

Au pif, cinq besoins d'une jolie couverture d'IA, dans l'autoédition :
1. Tenter de faire remonter son livre dans l'océan d'autoédité / édité qui sort chaque année. Le problème étant que les "concurrents" ont soit des couverture pro de 500€ à XXXX€, soit se sont servis de l'IA pour générer leurs propres couvertures. Et ces dernières, du point de vue de n'importe quel néophyte, font pro. J'ai tenté de me crafter des couvertures sur photoshop, avec de solides notions, et le rendu était moyen au mieux, en plus de m'avoir demandé une semaine de travail qui aurait pu être employée sur mon texte.
2. Pour les non-marketeux, non-illustrateur, une couverture est un défi supplémentaire dans le sens où l'on ne sait pas vraiment quelle couverture serait appropriée pour le livre. Alors payer >500€ fait peur:
- et si nous décrivions mal ce que nous voulions ?
- et si la couverture finale ne correspondait pas au contenu du livre ?
- (pour les moins assertifs) comment refuser l'illustration de quelqu'un qui a travaillé des semaines pour la fabriquer ?
L'IA permet de réaliser 10 couvertures différentes, et avec un look professionnel, en moins d'une minute. Permettant par la même de s'entrainer à décrire exactement ce que l'on souhaite.
3. Les auto-édité doivent absolument tout gérer dans l'édition de leur bouquin, et tout est nouveau. Et tout est excitant. Et tout est effrayant. Le principal focus des autoédités est de produire un texte de qualité, sans fautes - car nous sommes avant tout écrivain, il me semble . Alors j'ai du mal à voir comment n'importe quel auto-édité ne verrait pas l'IA comme une bénédiction, tout comme j'ai du mal à comprendre ce boycott des écrivains d'un texte pour une illustration.
4. La seule certitude dans l'autoédition, c'est que 99% des livres, même ceux qui ont nécessité des années à créer, font "plouf" quand ils arrivent en ligne, donc le moindre investissement est en pure perte.
5. Pour un auteur autoédité, ses priorités financière sont la correction de son texte, puis s'il lui reste de l'argent, le marketing, ce qui va déjà lui coûté XXXX€ pour un livre qui va peut-être générer 100€ de revenu max.

Là où je vais devoir modérer mon propos, c'est que malgré mes précédentes recherches (pré-IA) sur les couvertures, je ne suis jamais tombé sur l'alternative d'acheter les droits d'une image - dont il est question dans ce topic. Ça, c'est une vraie bonne alternative mais qui demande un sérieux investissement temporel - et les autoédités ont généralement un taf à côté, et leur texte à travailler, et peut-être aussi une plateforme à gérer.

J'entends tout à fait le désire de boycotter les [i]textes[/i ] générés par des IA, mais les couvertures... ? Notre cœur de métier n'est pas l'illustration. De surcroit, à l'ère de l'IA, comment moi je suis censé m'y prendre pour savoir si l'illustrateur - que ce soit pour ses images à acheter ou pour une commission - ne s'est pas servi de l'IA pour  prémâcher son travail ? Comment pourrais-je savoir si l'illustration qu'il me vends cinquante balle ne vient pas d'une IA ?

Oui, l'avènement de l'IA est extrêmement triste pour les illustrateurs et les copywriters, et je n'aimerais pas être à leur place. Malheureusement, l'IA, comme toute technologie la précédent, elle restera en place, sera utilisée par de plus en plus de monde, et progressera. Peu importe la résistance qu'on lui opposera, elle progressera car des gens sont payer pour la faire progresser, car toute les technologies qui nous simplifie la vie pour un maigre coût sont de facto adoptées.

Citation :
Une autre option, c'est lever des fonds en organisant des préventes

C'est peut-être juste moi, mais je m'imagine très mal demander de l'argent à quiconque pour mon premier roman sans avoir une certaine légitimité pour m'appuyer. La plupart des auteurs débutants doivent déjà "assumer" leur texte, alors faire des préventes, et sans couverture ? :/

Suite à la lecture de ce topic, je tenterais le coup des images achetables à 50€, mais je ne mentirais pas: ce sera toujours sous réserve que l'IA ne puisse pas m'en crafter une mieux. Après huit ans passées sur mon texte, il est hors de question qu'il sorte en autoédition sans avoir les meilleurs atouts possibles pour attirer un maximum de regards.


Dernière édition par Raven Twelve le Mer 17 Jan 2024 - 10:27, édité 1 fois
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Raven Twelve a écrit:
Citation :
Une autre option, c'est lever des fonds en organisant des préventes

C'est peut-être juste moi, mais je m'imagine très mal demander de l'argent à quiconque pour mon premier roman sans avoir une certaine légitimité pour m'appuyer. La plupart des auteurs débutants doivent déjà "assumer" leur texte, alors faire des préventes, et sans couverture ? :/

Comme je le disais, je connais plusieurs auto-édités qui ont lancé leur premier roman avec une campagne de crowdfunding. J'ai surtout l'exemple de Paige en tête qui, elle, avait déjà sa couverture, mais en fait... ça revient à faire un budget prévisionnel, estimer qu'on peut gagner X avec sa campagne et donc adapter le budget en conséquent, quitte à pimper l'objet après coup si la campagne marche bien (dans le cas de Paige, il me semble qu'elle a ajouté une carte).

Oui, ça implique de mettre de l'argent sur la table au début, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi ça choque autant : un artisan qui commence à travailler, il est bien obligé d'investir de l'argent et du temps dans son activité au départ, personne ne trouverait normal qu'il vole son matos à d'autres artisans sous prétexte que ses futurs revenus sont incertains...?

Et si on ne veut pas développer une activité pro avec son auto-édition, qu'on n'a pas espoir de vendre plus de 20 livres, qu'on veut pas y investir du temps et de l'argent, il existe des solutions pour tous les budgets, comme on l'a dit plusieurs fois dans ce topic. C'est drôle, parce que d'un côté, tu insistes bien sur le fait que c'est le texte qui compte, qu'on ne devrait pas s'arrêter à une couverture (générée par IA)... et à côté de ça, tu conclus en disant qu'il te faut la meilleure couverture possible pour ton livre.

Bien sûr, que la couverture compte.
Et bien sûr, que l'éthique de l'auteur compte aussi. C'est ça, qu'on critique. Un auteur ou une autrice qui dit "J'ai choisi une couverture générée par IA parce que vous comprenez, je n'ai pas d'argent, mon boulot est précaire" : oui, et donc, l'illustrateur ou l'illustratrice dont les images ont été volées par l'IA, tu ne penses pas que son boulot est précaire...? On ne peut pas se plaindre d'être mal considéré tout en piétinant les autres. Je trouve ça assez fou de balayer le problème en pointant que "Notre cœur de métier n'est pas l'illustration".
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Alors Raven Twelve, je vais dire un truc pas sympa mais : Quand on est pas prêt à mettre de l'argent dans l'auto édition et à perdre cet argent, on auto édite pas.

Éditer son livre et réussir à le vendre n'est pas un droit fondamental. C'est comme si tu disais que tu veux devenir peintre mais tu veux pas payer la peinture parce que tu ne sais pas si tu vas vendre ton tableau, ou que tu vas voler une tablette graphique parce que tu sais pas si on t'achètera des commissions. Il y a une solution quand on ne veut pas prendre de risque financier et ça s'appelle les maisons d'édition.

Alors oui, elles sont sélectives. Oui il faut attendre des réponses. Oui c'est chiant et déprimant. Mais la solution 100% gratuite, c'est celle ci, et pas de se prendre une couverture avec une I.A qui pour rappel, ne sera sans doute gratuite que si on ne respecte pas les conditions d'utilisation (une couverture est un usage commercial et la plupart des I.A ne l'autorisent pas, ou pas avec la version gratuite).

Cette attitude là :
Citation :
Après huit ans passées sur mon texte, il est hors de question qu'il sorte en autoédition sans avoir les meilleurs atouts possibles pour attirer un maximum de regards.
Je trouve ça égoïste. Tu as peut-être passé du temps dessus, mais les artistes aussi ont passé des années (parfois des décennies) à peaufiner l'art qui est ensuite volé par les I.A. Cette logique du "moi je" alors que des alternatives existent (= passer par une maison d'édition qui en plus, vendra certainement mieux que toi), ça revient à dire que parce que toi tu y as passé du temps, on peut piétiner nos collègues artistes.
Encore une fois, être vu, vendre des livres, n'est pas un droit. C'est un luxe et même une chance quand on voit combien de livres passeront totalement inaperçus, même quand ils sortent d'une ME.

En plus, si la couverture est réalisée par une I.A, qu'est-ce qui me dit que le texte n'a pas partiellement été écrit par ChatGPT ? Et avec la masse de livres disponibles, désolée mais si j'ai le moindre doute sur la provenance de la couverture, je passe mon chemin, je trouvai d'autres livres à acheter.

 
Raven Twelve
   
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Raven Twelve  /  Barge de Radetzky


Flora a écrit:
Oui, ça implique de mettre de l'argent sur la table au début, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi ça choque autant : un artisan qui commence à travailler, il est bien obligé d'investir de l'argent et du temps dans son activité au départ, personne ne trouverait normal qu'il vole son matos à d'autres artisans sous prétexte que ses futurs revenus sont incertains...?

Je ne sais pas si la phrase est pour moi, car je ne suis pas choqué de devoir mettre un minimum d'argent sur la table pour un artisanat. Là où par contre je suis extrêmement surpris, c'est de voir qu'après avoir payé XXXX€ pour une correction/ relecture, et/ou du marketing, on voudrait boycotter un AE qui aurait voulu limiter les coûts en se prenant une illu' d'IA. Encore une fois, l'illustration n'est que du paratexte, elle n'a rien à voir avec le travail d'auteur. Or, le travail de l'auteur, c'est ce qui m'intéresse. La couverture n'est que l'appât pour me faire découvrir son texte.

Flora a écrit:
C'est drôle, parce que d'un côté, tu insistes bien sur le fait que c'est le texte qui compte, qu'on ne devrait pas s'arrêter à une couverture (générée par IA)... et à côté de ça, tu conclus en disant qu'il te faut la meilleure couverture possible pour ton livre.

C'est drôle, parce que tu assembles ici deux problématiques différentes:
- En temps qu'écrivain, j'estime effectivement que nous ne devrions pas nous arrêter à une couv' générée par une IA. Si ladite couv' n'était qu'à mon attention, je serais volontiers resté avec celles que j'avais craftées.
- En temps que futur commercial / auto-édité, j'ai besoin d'attirer un maximum de regard sur mon texte afin qu'il ai un maximum de chances d'être découvert. Je ne t'apprends rien, mais la couverture est en première ligne de mire, puis la 4ème, puis le titre. En elle-même la couverture ne générera aucun vente, par contre, elle contribuera à toutes celles que réalisera mon texte.

Flora a écrit:
oui, et donc, l'illustrateur ou l'illustratrice dont les images ont été volées par l'IA, tu ne penses pas que son boulot est précaire...?

Je te renvoie à mon commentaire précédent :

Citation :
Oui, l'avènement de l'IA est extrêmement triste pour les illustrateurs et les copywriters, et je n'aimerais pas être à leur place. Malheureusement, l'IA, comme toute technologie la précédent, elle restera en place (...) car toute les technologies qui nous simplifie la vie pour un maigre coût sont de facto adoptées.

Citation :
On ne peut pas se plaindre d'être mal considéré tout en piétinant les autres. Je trouve ça assez fou de balayer le problème en pointant que "Notre cœur de métier n'est pas l'illustration".

Jamais je ne me suis plains d'être "mal considéré". Mon avis précédent ne portait que sur le boycotte des textes à cause d'une illustration d'IA.

Kal' a écrit:
Alors Raven Twelve, je vais dire un truc pas sympa mais : Quand on est pas prêt à mettre de l'argent dans l'auto édition et à perdre cet argent, on auto édite pas.

Encore une fois, merci de ne pas déformer mes propos, je n'ai jamais dit qu'il ne faillait pas mettre d'argent sur la table... Voici ce que j'ai dit:

Citation :
Pour un auteur autoédité, ses priorités financière sont la correction de son texte, puis s'il lui reste de l'argent, le marketing, ce qui va déjà lui coûté XXXX€ pour un livre qui va peut-être générer 100€ de revenu max.

De plus, tu ne livres ici qu'une conclusion, pas un argument. Je pourrais te dire exactement le contraire: des AE n'ont rien payés et ont plutôt bien réussi. Il n'y pas de règles: ceux qui veulent (et peuvent) payer, payent.

Je ne comprends pas bien le reste de ta réponse qui est bourrée de HS
Personne n'a dit ça.:
d'exemples douteux
?:
et de raccourcis dangereux.
Spoiler:

Kal' a écrit:
une I.A qui pour rappel, ne sera sans doute gratuite que si on ne respecte pas les conditions d'utilisation (une couverture est un usage commercial et la plupart des I.A ne l'autorisent pas, ou pas avec la version gratuite).

https://docs.midjourney.com/docs/terms-of-service
https://maximechamare.com
 
Flora
   
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Raven Twelve a écrit:
Je ne sais pas si la phrase est pour moi, car je ne suis pas choqué de devoir mettre un minimum d'argent sur la table pour un artisanat. Là où par contre je suis extrêmement surpris, c'est de voir qu'après avoir payé XXXX€ pour une correction/ relecture, et/ou du marketing, on voudrait boycotter un AE qui aurait voulu limiter les coûts en se prenant une illu' d'IA. Encore une fois, l'illustration n'est que du paratexte, elle n'a rien à voir avec le travail d'auteur.

On peut aussi limiter les coûts en utilisant un logiciel de correction ou en ne corrigeant pas du tout... ou en ne faisant pas de marketing (qui n'est pas non plus le travail de l'auteur, car l'auteur, son boulot, c'est d'écrire)... mais là, bizarrement, tu as l'air de considérer que ce sont des coûts incompressibles : alors pourquoi pas la couverture ? Pour moi, un livre, c'est un tout, et tu as l'air assez d'accord pour dire que c'est un élément essentiel pour que le livre fonctionne. En conséquence, ça me semble absolument normal que ça fasse partie de l'investissement.

Et si tu as déjà payé XXXX€ pour le reste, 50€ pour une premade ou une image gratuite adaptée pour ton livre, ça ne devrait pas être le bout du monde. Comme je l'ai dit en première page, si la couverture a été générée par IA, ça donne une image que je ne trouve pas professionnelle, car :
• Cet auteur ou cette autrice considère manifestement que les créations des autres peuvent être volées et utilisées gratuitement... et donc pourquoi son livre est-il payant ?
• Si elle ou il n'avait pas 50€ à mettre dans la couverture, il ou elle a probablement fait des économies ailleurs aussi : quid de la bêta-lecture, de la correction, de la mise en page ?

J'avoue que j'ai souri en lisant que tu ne savais pas qu'il existait des solutions en dehors des couvertures personnalisées à 500€ : à ton avis, comment faisaient les petits auto-édités avant l'IA ?
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Oui donc tout le monde peut reprendre ta couverture pour faire, par exemple, une parodie de ton livre sur ChatGPT.

Et non, je ne trouve pas que la question de "éditer n'est pas un droit" soit HS. Car un argument qui revient souvent de la part d'auteurs AE qui comme toi, justifient leur usage de l'AE, c'est : "j'ai de le droit/je mérite d'être vu/de vendre et pour ça j'ai besoin d'une belle couverture gratos".
Ou, comme tu l'as dit : "j'ai bossé 8 ans, dont c'est normal que je mette toutes les chances de mon côté".
Ma réponse à ça c'est que non, ce n'est pas un argument recevable. Dire qu'on a travaillé sur son roman, qu'on mérite d'être lu/vu, qu'on y a passé des années, ce n'est pas un argument pour ignorer le manque d'éthique des I.A et de leur fonctionnement. Et le fait d'avoir payé le correcteur et le marketing ne change rien au fait que tu participes au vol des artistes à côté, c'est pas parce que tu en payes certains que ça justifie de ne pas payer les autres.

Les exemples ne sont pas "douteux" non plus puisque OpenAI vient d'admettre qu'ils travaillaient avec des images volées et que Midjourney n'aurait pas pu exister sans ce vol. Ce n'est pas parce que ce qui a été volé est intangible que ce n'est pas du vol.

Et si en tant qu'écrivain, tu estimes qu'on ne doit pas s'arrêter à une couverture en I.A, moi en tant que lectrice et écrivaine, j'estime que je veux lire les ouvrages de personnes qui ont un certain respect pour l'art et les artistes de façon générale. Je préfère une couverture blanche (sérieusement les couvertures des collections en blanche, on en parle du fait qu'elles sont totalement osef tiers ? Et ça les empêche pas de se vendre) qu'une bouillie de pixels pondue par Midjourney.
 
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Raven, je trouve que c'est CSC ("contre son camp") de vouloir "mettre les chances de son côte" "en adoptant une couv en IA".

Je suis peut-être trop exigeante mais justement, je trouve que les IA sont dégueulasses. Pour moi c'est no-go. C'est l'inverse de mettre les chances de son côté. C'est se fermer une partie du public.
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 IA et auto édition

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