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 La santé mentale des artistes-auteurs

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Et vous, votre santé mentale, ça va comment ?
Génial
La santé mentale des artistes-auteurs Vote_lcap19%La santé mentale des artistes-auteurs Vote_rcap
 19% [ 11 ]
Ça va
La santé mentale des artistes-auteurs Vote_lcap34%La santé mentale des artistes-auteurs Vote_rcap
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Moyen
La santé mentale des artistes-auteurs Vote_lcap22%La santé mentale des artistes-auteurs Vote_rcap
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Bof bof
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Ça va pas
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Total des votes : 59
 

 
Mavis Gary
   
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Mavis Gary  /  Sang-Chaud Panza


Pardon, je viens de recevoir ça de la sécurité sociale, ça m'a donné envie de lancer un sujet Laughing

Il paraît que c'est mentalement éprouvant d'écrire et/ou de publier.

Vous en pensez quoi ?  rendeer

La santé mentale des artistes-auteurs Captur23


santa Vice-présidente du NéouFanClub rendeer
(Ne fait pas grand-chose à part son petit chef)
 
hodobema
   
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hodobema  /  Six-Cent-Team


Je trouve justement que c'est libérateur d'écrire, je mets toutes mes émotions négatives dans mes romans (d'où pq ils sont aussi négatifs et pessimistes Laughing ), donc ça a le don de guérir mes problèmes de santé mentale. Par contre, la publication c'est touuuuut l'inverse. C'est démoralisant et déprimant. Entre les refus, les galères etc, faut vraiment s'accrocher pour vouloir publier un écrit
En ligne
 
CalédoniaRob
   
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CalédoniaRob  /  Tentatrice chauve


Je suis entièrement d’accord avec hodobema, la partie tentatives de publication est totalement déprimante.
 
Excelsio
   
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   Pensée du jour  :  Il n’est pas bon que l’écrivain joue au savant, ni le savant à l’écrivain ; mais il n’est pas interdit à l’écrivain de savoir, ni au savant d’écrire.
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Excelsio  /  Clochard céleste


Je n'en suis encore à la partie tentative de publication, je redoute même l'instant où je vais devoir m'y coller.

Pour ce qui est d'écrire, je passe par tous les stades, des phases d'euphorie où tout déroule à merveille à de grands blancs où je n'arrive pas à poser la moindre ligne, parce que bloqué dans mon inspiration. Cependant, tout fini toujours par se décanter (à mon avis, ces phases sont normales).

Côté santé mentale, ça va pas de souci. Ceci dit, depuis que j'écris, j'ai mes personnages en tête du matin au soir, quoique je fasse, j'ai l'impression de vivre à l'intérieur de mon propre roman, c'est étrange. A priori, pas bien grave, ça aussi ça doit être normal après tout.

Ce sujet est très intéressant. Ca mérite commentaires.
 
HilnaMacPhom
   
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HilnaMacPhom  /  Hé ! Makarénine


Peut être que le sondage est un peu trop global? La question c'est peut être davantage en lien avec l'écriture.
Ma santé mentale d'écrivaine est un des engrenages de ma santé mentale globale, elle tourne dans le même sens.
Quand je vais bien écrire me permet de me sentir encore mieux, d'apaiser mes émotions et d'esprimer ma sensibilité paisiblement.
Quand je vais moins bien, l'écriture devient un échec de plus, un domaine où j'ai le sentiment de ne pas avoir réussi comme j'aurais voulu et où je me compare trop, ce qui baisse mon estime de moi et donc me fait aller encore moins bien.
 
Ouendi
   
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Ouendi  /  Pippin le Bref


Peut-être que c'est davantage vrai quand on veut vivre de l'écriture ? Parce qu'alors, il y a intérêt à publier, être publié,  et à vendre suffisamment pour en tirer des revenus décents  et que cela induit une forme de pression ?
Je vis confortablement sans l'écriture et mon métier (J'en ai changé) m'a permis de me réaliser, alors l'écriture, c'est un terrain d'expériences, de jeu. Parfois rageant, souvent jouissif.
Donc, je pense que ça prémunit davantage de troubles mentaux que ça n'en fabrique.
Mais c'est parce que j'ai "désinvesti" l'idée d'être publiée. Je n'en fais plus l'alpha et l'oméga, l'objectif ultime qui marque ma valeur en même temps que celle de mon manuscrit.
Pour cette raison, j'aurais tendance à relier positivement écriture et santé mentale.
(Quand j'aurais commencé ma quête éditoriale pour mon second opus et reçu mes premiers refus, je reconsidérerai peut-être ma réponse affraid  affraid  affraid
Spoiler:
 
Blackmamba
   
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   Pensée du jour  :  Crachez-le aussi fort que vous voulez, ça ne sert à rien. Car je ne suis pas un déviant.
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Blackmamba  /  Guère épais


L'écriture et travailler sur mes différents projets, c'est la bouée qui m'empêche de couler, alors que je ne sais pas nager. Donc on pourrait résumer ça comme du positif ? Excepté que je n'ai pas tellement l'envie et la force d'apprendre à nager. Et cette bouée est parfois confortable, donc ne m'y pousse pas des masses. Ce qui veut dire que l'écriture ne me pousse pas tant non plus à trouver l'envie de vivre pour autre chose. Mais aussi, même malgré ça, ben j'ai souvent envie de lâcher cette bouée et me laisser couler. Donc... Un beau bordel pas vrai ? Lol

C'est juste pour résumer un peu et dire que je n'ai pas répondu au sondage, car je n'ai pas tant de reponse claire à donner. Ma productivité dans l'écriture, et accessoirement sur le forum, peut se considérer comme un signe de vie, d'une flamme qui brille et veut continuer de briller. Elle vacille trop souvent malheureusement, mais sans elle... De base, l'écriture me maintient en survie, et je ne me trouverais pas ici, dans mon sursis d'existence, si je ne m'étais pas plongé dedans. Donc même si c'est le seul truc qui me maintient à flot, et ne donne pas un rapport très sain... On pourrait dire que c'est positif et mieux que rien ? Je l'ignore moi-même en tout cas...

Mais voilà, pour tenter de contribuer un peu. D'une manière étrange... Lol
 
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Scarlet Dream  /  Tentatrice chauve


Je suis actuellement  dans le même état psychologique que le perso principal dans mon premier tome.
Heureusement que j'ai pas publié cette version ici.

Je dirais qu'avant, l'écriture était la carotte qui me permettait d'avancer, de me projeter.
Maintenant, c'est de la morphine en soins palliatifs.
 
GF
   
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   Pensée du jour  :  L’accent circonflexe est l’hirondelle de l’écriture ! - Jules Renard
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GF  /  Pour qui sonne Lestat


Allô tous !!
C'est curieux cet amalgame: artiste/auteur. L'un va-t-il sans l'autre ? - je ne sais pas. Mais je réfléchis... Et l'écriture est sûrement une catharsis pour la santé de notre humeur mentale.
https://gferlandecriture.weebly.com/
 
Cath
   
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Cath  /  Tentatrice chauve


J'ai globalement une santé mentale à tendance merdique, mais l'écriture n'en est pas la cause. En revanche, mon lien à l'écriture dépend de mon état : quand ça ne va pas du tout, je n'écris pas le même genre de textes, ou je peux même arrêter complètement. Pendant des mois, voire des années.

Quant à l'autre face de l'écriture, la recherche éditoriale, soyons honnêtes : c'est l'horreur affraid. Je suis sûre que ça peut nuire gravement à notre santé mentale, si on ne s'y est pas préparé.
Et même si on s'y est préparé, d'ailleurs. Rolling Eyes
https://catherinephanvan.fr/
 
Fedora
   
    Autre / Ne pas divulguer
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Fedora  /  Pour qui sonne Lestat


la santé physique est bien souvent aussi mentale et la santé mentale est bien aussi souvent physique

il s'agit juste de santé en fait
(et comprendre cela a été un tournant très important pour moi)
 
Mavis Gary
   
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Mavis Gary  /  Sang-Chaud Panza


Coucou !

Merci pour toutes vos réponses, c'est intéressant à lire Smile

Pour le sondage, je voulais juste voir (de manière un peu aléatoire, sur une communauté d'écrivains) s'il y avait une tendance de difficultés mentales dans ce milieu. Genre si la plupart des votes étaient négatifs, la question aurait été vite répondue Laughing

De manière globale (et ça confirme mon ressenti), l'écriture a l'air de faire du bien mentalement et la recherche éditoriale du mal. J'ai l'impression que la publication peut faire du mal aussi, mais je ne peux pas en juger.
En tout cas, j'ai remarqué que je vivais de moins en moins bien le fait d'écrire quand je souhaitais à tout prix publier. Comme ça a déjà été dit plus haut, j'imagine que c'est compliqué surtout quand on écrit pour publier ou vivre de l'écriture.

Je rebondis sur un autre message aussi : l'écriture comme fuite du réel. J'ai beaucoup fait ça, m'investir à fond dans l'écriture pour éviter d'affronter la vie IRL. Ça peut être une manière de survivre efficace le temps de trouver les armes pour affronter ses problèmes, de retrouver des projets de vie qui donnent envie de vivre. Bon par contre, je déconseille les recherches éditoriales dans ce cas : j'ai littéralement senti un moment où le monde de l'écriture/éditorial dans lequel j'avais fui est devenu pire pour ma santé mentale que mes problèmes IRL :mrgreen:
Bon, au moins, ça m'a fait tout reconsidérer et je pense être sur la bonne voie dans les deux domaines clown


santa Vice-présidente du NéouFanClub rendeer
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Blackmamba
   
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Blackmamba  /  Guère épais


Je ne sais pas si c'était mon message où celui d'un autre, mais cette appellation "écriture comme fuite du réel" me parle. Car je suis en désaccord complet et total avec. Question de nuance, de subjectivité aussi. Je ne veux pas créer de débat parallèle, ou manquer de respect. Mais ce n'est pas une fuite, c'est une évasion pour moi. Ça peut paraitre futile comme distinction, mais pas pour moi. Ça change tout. C'est quelque chose de très ancré en moi, avec cette citation qui me parle beaucoup (point de départ de mon journal en plus) : "Il ne faut pas confondre l'évasion du prisonnier avec la fuite du déserteur."

Fuir le réel a trop une connotation péjorative, alors je la refuse catégoriquement quand elle m'est adressée. Ce n'est pas forcément le cas ici, et je ne le prends pas comme une insulte ou quoi. Mais faire ce rappel me tient énormément à cœur, même si ça paraît inutile, je le fais pour moi.
 
Mavis Gary
   
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Mavis Gary  /  Sang-Chaud Panza


Ah pardon. En fait, oui, ton message m'a fait penser à mon propre cas, un investissement excessif dans l'écriture qui ressemble à une fuite plutôt qu'une évasion, mais je comprends que ce n'est pas le tien et que ça te tienne à cœur de bien faire la distinction Smile
Désolée, du coup. Je le disais sans jugement, juste objectivement pour mon cas.


santa Vice-présidente du NéouFanClub rendeer
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Blackmamba
   
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Blackmamba  /  Guère épais


Aucun souci à titre perso. Comme j'ai dit, c'était plus moi et mon rapport autour de cette sensibilité sémantique, où j'y place beaucoup de choses perso. À partir du moment où j'ai répondu au sujet, je dois assumer et accepter derrière, c'est normal. Mais tu n'as pas à être désolé pour ça, vraiment, t'inquiète.
 

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