(je suis revenu remercier le concierge pour le livre.
je lui donne un dessin qui caricature le concierge en explorateur dans l'Amazonie.
je lui parle des devoirs de la doña.
je lui fais part de mes difficultés en mathématiques.
je lui demande si il connaît d'autres Carballar et si Luna Carballar-Murillo est une cousine ou une nièce.)

Toc, toc !
J'aimerai vous parler concierge !

Faites en bon usage.

Esperanza glisse ce mot sous la porte en réponse à celui qu'elle a reçue

Concierge, Merci de dire à Imanuel, mon voisin de palier, d'arrêter de jouer de la trompette aussi fort. Ou alors dites-lui qu'il prenne des cours car il me fait mal aux oreilles, vu toutes les fausses notes qu'il émet. Merci.

Toc, toc, toc.

– Il faut qu'on parle, Concierge. Viens prendre le thé à 17h.

Toc, toc, toc.

Nous devons parler aussi Monsieur Carballar.

"Bonjour monsieur Carballar. Ya-t-il un amateur de charcuterie quelque part dans cet immeuble? Vous allez me demander pourquoi je vous demande ça mais j'avoue que moi même je ne sais pas trop...
Mais en tout cas j'ai retrouvé une étiquette de charcuterie et je suis moi même un grand amateur."

J'espère ne pas être trop louche... Je dois vite retrouver qui a laisser ce petit mot... "Vous m'intéressé" Il me prends pour un jambon ou quoi celui la?

_ Me réveiller à cet heure-là pour une histoire de charcuterie ? Mais vous avez quoi, tous, avec ces histoires-là de jambon, ou je-ne-sais-quoi ? Monsieur Jacquetot, Diaz et maintenant vous : laissez-moi tranquille, par pitié. Je sais que Monsieur Jacquetot se gargarise depuis des années au sujet de ses compétences en la matière et même de son art, dit-il. Moi, si vous voulez mon avis, il ne sait pas faire cuire un oeuf. Allez le voir, peut-être qu'il vous montrera comment faire de la saucisse, mais laissez-moi DORMIR.

Le Concierge claque la porte au nez de Paco

Écrit supprimé définitivement, à mon initiative. Les textes associés mettaient en scène un prototype de protagoniste et des scènes prévues pour un futur projet de roman à l'époque. Comme le roman a enfin vu le jour et va être soumis en ME à terme, les mentions du protagoniste ici et là n'ont plus vraiment leur place. Merci à tous ceux qui l'ont lu, ont interagi avec lui et m'ont ainsi permis de le travailler et le peaufiner, l'ancrer dans mon esprit pour donner la version finale qui me tient à cœur.

Je gratte férocement à la porte du viel homme. Elle sent cette odeur fraîche et piquante comme lui et les sols de l'immeuble. Il y a aussi une autre odeur que je ne reconnais pas 

Qu'est-ce que ça me relaxe de faire ça. Je regarde avec satisfaction les nombreux morceaux de bois se décrocher et tomber au sol. Ça sera pour toutes les fois où il m'a chassé ! En vrai ça me manque un peu. Je me demande si je lui manque aussi ? En tout cas je suis sûre qu'il serait surpris de me voir si douce et belle !

Une fois satisfaite je regarde aux alentours bien décidé à profité un maximum de son absence pour explorer cette partie inconnue de l'immeuble.

Plus loin dans le couloir il y a un meuble et... Un panier. Je m'approche intriguée.

C'est bien un panier. Un panier pile à ma taille. Un comme ceux où j'ai l'habitude de voir de gros chats d'intérieur se vautrer depuis les fenêtres. Il sent le frais et le piquant. C'est le viel homme qui l'a mis là. J'ai vraiment du lui manquer.

Mon cœur se serre dans ma poitrine. Je regrette d'avoir dévasté sa porte. Personne ne m'a jamais offert de panier. Pas la femme du 602, pas l'homme étrange, même pas l'homme du 102. Est-ce que ça veut dire qu'il veut que je soit son chat ? Est-ce que moi je veux être son chat ?

Je ne sais pas quoi penser de tout ça, alors je me concentre sur le meuble. Le vieil homme y a mis des jouets pour moi. Je les fais tomber avec mes pattes et m'amuse avec.

Ça se déchire et facilement et c'est plein de couleurs. Ça me rend folle. Qu'est-ce que je m'amuse ! C'est bien plus drôle que les murs ou les portes !

Toute à ma tempête de couleurs j'en oublie de prêter attention à mes alentours.