Bonsoir, bonjour !
Voici les tant attendus résultats…
Pas de suspens on commence de suite et on attend de pieds fermes le nouveau thème !
6/10/3-14/13/17/7/8/11/5/2/1/4/15/9/12/16
Poème numéro 1 :
Déchiffrement d’une énigme invisible
- J’aime les sonorités et les messages qui veulent être transmis, c’est très proche de ma vision de l’art olfactif. Néanmoins, je ne sais pourquoi, je n’ai réussi à accrocher et j’en suis désolé, pour l’auteur comme pour moi. EVCY
- Difficile à juger, j’ai eu l’impression que ça parlait de parfum, le paradoxe entre la chimie synthétique et organique, mais sans parler d’une personne. Encore s’il y a des rimes, je peux davantage me prononcer. Mais c’est très abstrait pour moi, le propos n’a pas percé en moi.
- Je ne trouve pas le rythme à cause des écarts entre les nombres de pieds et les nombres de vers par strophe ? Je ne sais pas pourquoi un vers est entre parenthèses. Le poème ne parle pas de l’être aimé mais des odeurs en général. J’aime bien les deux derniers vers.
- 3 premières strophes parfaites à mes yeux ainsi que l’aphorisme final
- « il faut choisir » : dispensable je pense, et puis, justement, y a-t-il choix ?
« les hommes nomment » : pas les femmes ? (un sacrifice du sens pour le son, dommage)
« corruption des végétaux
Dans la forêt juste mouillée
Macération ? » : Je fais pas le lien de cette partie avec le reste du poème. Ça m’échappe. Tout le poème est visuellement “nulle part“, dans cette sorte de “nuage“ invisible des substances du corps ou dans une vaporeuse image d’une essence mystique ; et là, pouf, on se retrouve en forêt.
J’aime plutôt bien les jeux de sonorité/rythme de ton texte, mais c’est ce qui reste le plus facile à faire, finalement. C’est, du coup, plutôt agréable à lire, mais on a, pour ainsi dire, tout le poème dans la première strophe (voire le premier vers). J’exagère ; il y a la dualité science/religion (pour résumer) qui n’est pas inintéressante, mais qui, personnellement, me gonfle un peu.
Globalement, je trouve que tu sacrifies trop au jeu du rythme et des sonorités, dans le sens : « les hommes nomment », « l’acre du cheveux ocre », ou bien dans le découpage : « ce je-ne-sais-quoi », « les odeurs », « qui te marque », je pense que tout cela doit se justifier plus que de “faire joli“.
-Un peu trop d’enluminures à mon goût, mais le fond est là.
(Constantine)
-Je n’ai pas compris ou voulais en venir une véritable énigme pour le coup.
-Je me trouve le cul entre deux chaises, parce que j’aime ce poème, et le thème est respecté. Toutefois je trouve une ambivalence dans cette lecture, bien musicale et agréable au palais, mais également un côté un peu ampoulé dans l’ensemble.
-J’aime beaucoup le titre, une invitation. L’idée du choix me plait, en ouverture. Le détail aussi, le reproche d’une sensation, un retour vers le mystère, c’est très prenant avec le rythme apparent, la suspension rendue tangible par quelques mots. Et puis la preuve, l’idée, cela germe dans le second paragraphe. J’aime l’idée des éléments naturels qui transforme les choses avec le temps d’une réaction. Le quatrième paragraphe renvoie à ce choix à travers notre être, cela résonne très fort. Et puis cette précision, ceux des sensations, le corps qui renvoie de nouveau en rebond sur les mystères du monde. Les couleurs sont importantes dans ce poème coliforme, généreux, terrestre. C’est un excellent poème, car avec peu, il est souple. Mon impression, c’est que ce texte propose de sous-tendre une dramaturgie du micro qui est dansante, les phénomènes invisibles et fragiles.
5/5
-Euh… Je ne sais pas quoi dire, vraiment, sur ce poème… Très spécial pour moi, un peu trop… Je n’ai pas vraiment compris le sens de ce poème Smile J’aime juste les deux derniers vers… (Pénélope)
-En tant que premier poème, je trouve qu’il a donné un joli La. (Alice)
-ce poème ne m’a pas touché, je le trouve peu subtile, je suis pas sensible à son message de fond (l’odeur est un destin ?)
J’ai l’impression d’une collection du champ lexicale de l’odeur un peu gratuite, un peu pompeuse
Aussi je trouve que le thème est trop légèrement respecté vis-à-vis de « la personne que vous aimez », tout le poème est général, seulement à la fin on trouve u « te ».
L’esprit saint, épicure, les hommes….
Les formes interrogatives, toutes ces images ne m’ont vraiment pas parlé, j’ai eu le sentiment de lire un poème qui voulait faire de la poésie gratuitement plutôt que de proposer quelque chose sur le fond, avec la bonne référence, antique, le bon mot soutenu, les perles du champ lexical, un msg sur l’humanité universelle, une chute un peu téléphonée
Poème numéro 2
Testostérone
- Intéressant poème joliment rythmé et assonancé, où il est question de se régaler de ses propres odeurs corporelles, voire excrémentielles. -joseph
-Si j’ai beaucoup apprécié le début, et encore plus la fin, la partie centrale (Et j’inhale… l’amour ne saurait sentir la fleur) m’a paru en léger surplus, je suis un peu sorti de la lecture, bien qu’en le relisant, dans la continuité du texte, ces vers aient toute leur place. EVCY
-Plus abordable pour moi et ma piètre sensibilité. J’ai bien aimé les rimes, c’est varié, pareil pour les formats des vers, ça alterne, c’était plaisant. Le thème est bien présent, original en parlant d’amour pour soi-même, et en plus ça parle de testo alors… lol mais c’est original l’idée de parler de sécrétion hormonale et de mêler ça à une odeur, j'ai bien aimé le principe.
-un poème en rimes dont certaines manquent peut-être de « finesse ». Je ne sais pas pourquoi une strophe est entre parenthèses et une autre entre guillemets. Le texte me semble plus autocentré sur ses odeurs que sur les odeurs de l’être aimé.
-Un poème qui sent fort !
Plutôt marrant et… dégoutant
Je trouve ton texte un peu pataud, dans le fond comme dans la forme ; ce qui, finalement, est peut-être pour le mieux, compte tenu de l’esprit qui s’en dégage. A titre personnel, j’aurais préféré quelque chose de plus subtile et nuancé. Il y a des choses à dire sur l’appréciation de sa propre odeur, et si je conviens que le parti-pris est osé, tu aurais pu traiter ça avec plus de finesse ; et c’est justement là où tu te dédouanes du risque : un rire gras, plutôt qu’un rire fin.
A mon sens, tu digresses trop, c’est trop long et trop narratif, tu attaches trop d’importance aux rimes, parfois des vers ne servent qu’à rimer, par exemple : « De ces moissons clandestines D’une discrétion exemplaire » : le dernier vers n’est là que pour la rime avec « outrancières » au prix d’une répétition de sens. Globalement, les termes employés sacrifient le sens aux sonorités, avec des choix imprécis et hasardeux pour permettre un jeu sonore.
Globalement, t’en fais un peu trop à mon goût.
- [size=39]pas du tout fan de l'univers proposé ni de cet égotrip qui pour moi est un détournement du thème.[/size]
[size=39]Le poème se veut sûrement drôle, original, choquant ? Il ne l'est pas tant, mais il n'est pas non plus convainquant, on a dû mal à adhérer à la thèse du poème,[/size]
[size=39]« Ce n'est rien de moins que le sens de la vie[/size]
[size=39]Que d'aimer tout ce que son corps produit »[/size]
[size=39]peu de gens adhéreront à cette proposition, peu de gens seront à mon avis touchés par cet égotrip olfactif, pour la simple raison que le dégout de ce que « produit son corps » est biologiquement commandé. Peu de gens seront enclin à apprécier leurs excréments, et ce poème n'y pourra rien.[/size]
[size=39]Ce poème inspire le dégoût alors qu'il cherche à exprimer l'inverse, il y pour moi un hiatus qui fait que ça ne fonctionne pas.[/size]
[size=39]Enfin, je comprends pas bien en quoi tout ce qui figure dans ce poème serait lié à la testostérone, qui est le titre... Il y a là une forme d'androcentrisme de la crasse autorisée et autosatisfaite que je trouve pour le moins malaisant. Alors être un homme c'est s'autocomplaire dans ses humeurs crasseuses ? Par comparaison à quoi ? C'est un privilège de la testo ? C'est quoi l'idée ? Bref, j'ai pas compris, j'ai pas aimé, j'ai trouvé ça attendu (attendu mais à éviter, idée facile mais dont on saisit vite l'impasse), et une fois la piste révélée, j'ai rien trouvé comme un trait d'esprit qui donne une nouvelle lecture/dimenssion intéressante, surprenante à ce qui est attendu depuis le début.[/size]
[size=39]Donc pour conclure, je trouve que ce poème se donne un air subversif tout en manquant clairement sa cible.[/size]
-C’est joliment proposé, irrévérencieux, on bascule par moment un peu trop dans un réalisme qui me plait moins, mais c’est vite rattrapé.
(Constantine)
-On comprends l’intention même si pour moi on en fait un peu trop.
-J’ai trouvé longue la lecture après la quatrième strophe, ça m’a perdu en complexité, peut-être trop alambiqué dans son ensemble. J’y vois, deux poèmes, et je m’y perd, tant la dernière strophe était un retour agréable à mon début de lecture, mais qu’entre-temps je m’étais noyé dans la masse d’informations.
-Là on touche. À la vie du solitaire enfumée. Mais on sent les abattements tantôt physiques, tantôt psychologiques. C’est très bien équilibré. Le rythme du temps du poète se ressent avec une certaine impertinence, surtout ces déchirures, ces moments de crises dans la 5e strophe. Ces répressions subjectives, ces acclamations, voilà de la vie ! Et ce final flamboyant. Brule, poète ! Brule !
5/5
-C’est assez spécial aussi, moins que le premier… Mais certains vers restent vraiment énigmatiques pour moi ! Très brut aussi, pas très poétique je trouve ! Peut-être à essayer de rendre plus joli à lire ? (Pénélope)
-Olala fallait oser ! ^^’ (Alice)
-pas du tout fan de l’univers proposé ni de cet égotrip qui pour moi est un détournement du thème.
Le poème se veut sûrement drôle, original, choquant ? Il ne l’est pas tant, mais il n’est pas non plus convainquant, on a dû mal à adhérer à la thèse du poème,
« Ce n’est rien de moins que le sens de la vie
Que d’aimer tout ce que son corps produit »
Peu de gens adhéreront à cette proposition, peu de gens seront à mon avis touchés par cet égotrip olfactif, pour la simple raison que le dégout de ce que « produit son corps » est biologiquement commandé. Peu de gens seront enclin à apprécier leurs excréments, et ce poème n’y pourra rien.
Ce poème inspire le dégoût alors qu’il cherche à exprimer l’inverse, il y pour moi un hiatus qui fait que ça ne fonctionne pas.
Enfin, je comprends pas bien en quoi tout ce qui figure dans ce poème serait lié à la testostérone, qui est le titre… Il y a là une forme d’androcentrisme de la crasse autorisée et autosatisfaite que je trouve pour le moins malaisant. Alors être un homme c’est s’autocomplaire dans ses humeurs crasseuses ? Par comparaison à quoi ? C’est un privilège de la testo ? C’est quoi l’idée ? Bref, j’ai pas compris, j’ai pas aimé, j’ai trouvé ça attendu (attendu mais à éviter, idée facile mais dont on saisit vite l’impasse), et une fois la piste révélée, j’ai rien trouvé comme un trait d’esprit qui donne une nouvelle lecture/dimenssion intéressante, surprenante à ce qui est attendu depuis le début.
Donc pour conclure, je trouve que ce poème se donne un air subversif tout en manquant clairement sa cible.
Poème numéro 3
(Sans titre)
-Poème court et charmant, évoquant l’amour physique. Ce vers surprenant : En dessous dessus, nous révulsons le paratonnerre. -joseph
-Très joli, en particulier les 3 premiers vers. EVCY
-Le lien avec le thème est bien présent, j’ai bien aimé le lien intime et personnel avec la personne et l’odeur qu’elle renvoie. L’utilisation du verbe lover, c’est original, et ça me dérange pas, j’ai même trouvé ça joli. J’ai moins perçu de rimes, mais le lien avec le thème fonctionne bien.
-plaisir de l’odeur bien retranscrit et association au temps judicieuse (lien entre souvenir et odeur bien établi) mais odeur peu décrite et pourquoi au pluriel ?
-Un lyrisme amoureux peu inspiré à mon sens. Je ne vois pas trop la pertinence de l’analogie odeur/ancre (qui plus est une ancre retient plus qu’elle ne guide) ; dommage car l’image du réveil « Des abysses nocturnes à la surface du jour » était plutôt sympa, mais du coup, dans ce poème, comme ça, bof.
On dirait que tu cherches à faire un poème en alexandrins, mais plusieurs vers n’en sont pas ; quoiqu’il en soit, je ne vois pas trop l’intérêt de faire des alexandrins sans rimes (certes, c’est mon humble avis).
« Au couchant tes désirs sont des bouquets floraux
Qui enivrent mes sens, me rendent dépendant
De tes aromes intimes, jusqu’à la fin des temps. » : franchement désolé, mais, pour moi, on est au summum de la niaiserie amoureuse ; alors, ça peut être assumé, pas de problème, mais il faut que ce soit, ou bien “plus plus plus“, “trop“ quoi, pour nous sortir de la niaiserie, ou bien qu’il y ait un pendant cynique pour contrebalancer – je ne sais pas – mais en l’état, personnellement, ça m’écœure. Je ne te jette pas la pierre : c’est sans doute un des sentiments les plus compliqués à exprimer, tout en gardant le lecteur, mais « désir + fleur + dépendance + fin des temps », aïe. Enfin, j’imagine qu’il y a des gens pour qui ça marchera toujours, mais pas chez moi.
-Bon le titre est dommage, on a explicitement la mention du thème, c'était pas forcément nécessaire pour moi d'annoncer aussi directement la couleur
Mis à part ça je trouve le poème plutôt intéressant. Là on est dans le thème, on a quelque chose de très sensible qui n'en fait pas des caisses, qui essaye avec des images précises et un vocabulaire humble de décrire des sensations qui se mêlent à des sentiments. Et en écrivant ça je me rends compte que c'est vraiment l'axe principal du sujet, que de traiter cette rencontre entre sensation, notamment liée à l'odeur, et sentiment pour LA personne aimée.
Je trouve ce poème pertinent et juste, crédible.
« sentir ton souffle », évidement polysémie attendue mais incontournable.
« Ta toilette achevée, dans ton cou je respire
Un parfum inventé qui n’est plus vraiment toi
Et que d’autres humeront sans jamais te connaître. »
La pointe d'originalité du poème pour moi
et sinon un bémol sur « se lover » dont je ne suis pas fan
-On vient soulever beaucoup de pierres qu’on a déjà eu entre les mains, forcément, les ricochets prennent moins.
(Constantine)
-J’aime bien le coté boucle, J’aime l’idée de la transition entre le toi et le toi
-Mignon et dans le thème. Agréable dans le texte, mais mon rythme de lecture est un peu mis à mal. J’ai envie de l’aimer ce poème, son texte vient supplanter mes attentes de musicalité, donc ce qui me pose souci habituellement ne le fait pas ici (Moi non plus j’ai pas vraiment compris ma phrase). I love you
-Le malheureux, l’anglicisme. L’anglais c’est non.
-Joli ! Bravo ! Je l’aime bien dans le fond et la forme… Des vers mesurés, une compréhension pas difficile et une belle écriture ! Je songerais un peu à Horus… Mais je ne suis pas sûre du tout ! (Pénélope)
-Tout mignon (Alice)
Poème numéro 4
(sans titre)
-Poème court et charmant, évoquant l’amour physique. Ce vers surprenant : En dessous dessus, nous révulsons le paratonnerre. -joseph
-Je suis un peu passé à côté, malgré quelques vers qui me restent. Peut-être la faute à la ponctuation qui saccade la lecture, ou quelques images un peu trop lourdes.
(Constantine)
-Le thème est là, moins sur le côté parfumé, mais plus l’odeur, la sensation en elle-même, un angle intéressant. Il y a un côté désir,le partage de l’amour et du lien avec la personne, qui fonctionne bien aussi. L’acte charnel est évoqué avec pudeur, j’ai aimé
-un moment d’intimité dont je ne comprends pas toute la subtilité. Je ne vois pas d’odeurs explicite (sueur ?), dommage, c’était le thème.
-plaisir de l’odeur bien retranscrit et recours aux autres sens judicieux mais odeur peu décrite, je ne l’ai pas sentie.
-Bon, déjà, il y a des fautes. Ce n’est pas très grave, mais bon…
Le thème de l’odeur me semble absent. Si tu nous parles des sens, c’est plutôt du touché et un peu du goût ; tu mentionnes les sueurs, c’est tout ce qui nous ramène à l’odorat.
Je ne compre »ds pas l’utilisation de certains termes : « zieutes » « clamé » « trépasser ».
Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce poème, je le trouve maladroit et peu intéressant. Je pourrais sauver : « Les soucis de la journée se couchent
Sur les draps qui estompent nos nuages »
-J’ai pas assez senti le thème…
J’ai senti qu’il y avait un travail sur les images mais je ne suis pas arriver à leur trouver une interprétation qui me parle ou me touche
Après l’ambiance générale du poème reste cohérente et « douce », elle ne semble pas forcée, elle manifeste un équilibre, une sorte de sincérité
-On sent l’intention « les « sels » » c’est joliment fait
-Mignon, bien qu’un peu maladroit dans sa structure. Mes sens sont sollicités, mais trop peu mon nez c’est dommage !
-Beaucoup de couleurs, d’odeur ? Je ne sais pas trop, un peu trop simple. Il s’est cru dans un cirque pour pouvoir faire des cabrioles ? Il est horrible, c’est le mien.
1/5
-Où sont les odeurs ? Le thème n’est pas respecté. Le poème est beau, joli à lire et poétique je trouve mais comme le thème n’est pas respecté à mon sens, je ne peux bien le classer. (Pénélope)
-joli (Alice)
Poème numéro 5
Rose-Tonnerre
-J’ai trouvé la proposition très originale ! Centrée autour du parfum, déclinée en différentes sections et sphères, c’est bien pensé, et joli à lire. Par contre j’ai moins senti le thème dans le texte. J’ai eu l’impression que l’enjeu du texte était davantage le parfum que la personne qui le portait, la personne aimée. C’est dommage pour le lien avec le thème, mais j’ai bien aimé.
-Poème précieux et savant, vocabulaire soigné. De la belle ouvrage à n’en pas douter. -joseph
-Un parfumeur incroyable dans un moment fort, forcément, ça fait une belle matière. Le dernier vers est peut-être de trop, le reste s’enchaine bien.
(Constantine)
-bel effort de mise en forme ressemblant à une bouteille de parfum. Trois moments intimes qui sont bien écrits.
-j’ai beaucoup aimé l’idée mais j’aurais opté pour des sauts de lignes plutôt que des changements typographiques qui fatiguent l’œil et empêche le plaisir de reparcourir et de se balader de vers en vers. Même frustration qu’avec une odeur évanouie !
-Dommage de commencer par une note explicative.
En fait, deux notes explicatives, car les trois « notes » parfumées du début en sont une aussi.
J’ai un peu du mal à comprendre la mise en forme du poème. Je pense qu’il s’agit des marches de l’église, peut-être… Ou la traine ! …de la mariée. Enfin, je ne sais pas… il y a un travail de mise en forme en tout cas, c’est joli ; mais ce n’est pas trop mon truc.
Je suis assez dubitatif sur certaines formules : « un pollen poudré tétant le sein d’un musc », « un patchouli complice », « l’odeur d’une peau amoureuse se désaltérant » « creusant la terre humide pour y puiser le miel ambré ».
J’ai du mal à trouver une justesse ou une justification dans les termes employés, je pourrais prendre l’ensemble du vocabulaire du texte et changer les mots de place ; j’ai le sentiment que ça marcherait tout autant.
« un accord lie-de-vin enivrant » : l’idée est marrante, mais je pense que tu peux proposer quelque chose de plus élaboré.
Sinon, « absolue », le nom ne prend pas de « e ».
-On est ici explicitement dans le thème , au sens propre, peut être trop propre même, mais je trouve le poème beaucoup trop fermé et uniquement consacré à la description d’un parfum. Pas assez de fond pour moi. Un travail pour étirer le poème à la fois sur cette description et sur la forme de fiole ( ?).
Cette débauche de vocabulaire me donne envie de vomir, comme quelqu’un qui cocotte à mort. Et j’ai jamais été fan des calligrammes, si c’en est
-la forme est jolie mais j’ai un peu du mal avec « tetant le sein d’un lusc animal. » toujours est-il que je trouve l’nesemble un peu lourd
-Hors donc, nous y voilà. Les grands sont arrivés pour étaler les bébés JE de toute leur magnificence Laughing
La mise en page, très agréable, me fait ressentir une intensité grandissante dans les trois parties (préférence pour les notes de cœur).
Le thème est là, et bien là ! Et étrangement je m’attendais à trouver le texte trop inutilement alambiqué, ou pompeux. Mais non, plus je le relis, plus je le trouve très équilibré ! J’aime bien.
-Ça aurait pu être un jardin, mais c’est devenu une structure, bancale.
2/5
-Je l’aime bien. J’ai du mal à le comprendre, certains mots sont assez compliqués, j’avoue mais il est beau. La forme est bien entendu originale en plus donc bravo à celui/celle qui l’a écrit ! (je suppose celui…) (Pénélope)
-Je crois que j’ai réussi à sentir ! (Alice)
Poème numéro 6
Imprégné
-De nouveau l’évocation du parfum de l’être aimé dans ce joli poème. -joseph
-L’odeur, le parfum, est ce qui reste le plus dans la mémoire, malgré le temps, il reste vivace. Poème sublime. 2ème place mais cela s’est joué a peu de choses. EVCY
-Il y a de belles idées, mais c’est encore à affiner.
(Constantine)
-Très joli ! La forme et les rimes plus abordables pour moi, le thème vraiment bien présent, l’impact fort de cette odeur et ces senteurs sur le narrateur, j’ai beaucoup aimé ! Même les constructions des vers et des rimes, c'était fluide et très joli à la lecture. Le côté plus accessible pour moi m’a plu et m’a permis d’apprécier, de m’impliquer, et de passer un bon moment.
-un beau poème en rimes sur un être disparu mais avec lequel on maintien un lien grâce au parfum ?
-j’ai aimé le rythme et la mise en situation dans une foule, comme un aveugle qui ne se fie plus qu’à l’odeur.
-Bon, ce n’est vraiment pas mon truc, ce genre de poésie. Utiliser le terme « toison » pour faire une rime, ça me ramène deux siècles en arrière, ça ne m’intéresse pas vraiment ; enfin, pas fait comme ça. Ou encore : l’inversion « violet champ », pour faire une rime, même chose. On est dans un lyrisme de forme hérité du passé.
Je pense vraiment qu’on est, là, dans une forme qui te bride. Je crois que si tu avais exprimé cette “histoire“, ses sentiments, simplement, juste avec tes mots (peut-être en prose, admettons), tu aurais, non seulement une forme d’écriture plus singulière, et donc plus intéressante, mais aussi un fond qui s’en trouverait porté ; il en ressortirait sans doute plus que ce que j’ai lu ici.
-« rousse toison »
Déjà là je sors du poème…
Ici je dois dire que c’est une critique récurrente que j’ai à faire, il faut à mon avis arréter d’utiliser des synonymes pour utiliser des synonymes (ici de cheveux, c’est très bien cheveux), pour exhiber gratuitement un vocabulaire. Le vocabulaire ça doit servir à être précis à enrichir le sens quand c’est nécessaire, à connoter, à utiliser des niveau de langage de manière justifiée, mais ça doit pas être un costume d’apparat pour faire genre « poétique ». Ca créé ce genre de cliché gratuit kitch
« ces baisers, sucrés, »
Pareil, cette image….
« patchouli »
Pourquoi quand on parle d’odeur on se retrouve avec ce cliché récurrent, là encore ce n’est pas uniquement pour ce poème, mais du coup ça affaiblit tous les poèmes, en voulant faire de ce parfum quelque choses d’unique à une personne aimée, finalement on se rend compte qu’il n’y a rien de plus commun… voir on se demande si c’est pas juste pour le mot, pour faire poétique
Ceci étant dit, malgré ces détails, je suis rerentré dans le poème, le poème en général se tient bien, le thème est clairement identifié, le propos de fond est intéressant et sensible (idem sentiment/sensation),
« A présent continue, cette vie sans fantaisie.
Je revêts ton marbre d’essence de patchouli,
M’en imbibe l’écharpe, héritage de ta vie,
Avec toi dans les fleurs, illumine mon esprit. »
L’oxymore marbre/essence évocatrice
Le parfum est support de mémoire, la métonymie de l’écharpe est touchante. Le parfum est ici une forme de magie de liaison entre 2 mondes, deux espaces-temps, un au-delà, c’est poétique.
-J’adore le patchouli, Le poème sur la forme est réussi
Il manque quelque chose
-Rien que pour Patchouli, j’ai envie de mettre le max. Mais l’idée de l’écharpe qui me serre le cou me renvoie à celui qui me le serra. Une vraie pendaison poétique, bien à l’heure du deuil, on sent son odeur, mais dommage pour la dernière couleur.
3/5
-Bravo ! Avec des rimes qui ne semblent pas trop contraintes, ce poème me semble bien écrit. Simple mais avec pas mal de technique. Mais ce poème est écrit à l’imparfait… ça revêt un caractère triste, vraiment, qui me semble un peu trop présent et prend un peu trop le dessus sur la beauté du texte je trouve. (Pénélope)
-Bravo ! (Alice)
Poème numéro 7
(sans titre)
-Poème court et évocateur de senteurs marines. Un verbe peu courant : épivarde. -joseph
-Si court ? Je trouve que c’est dommage. Ça ne m’a pas laissé le temps de m’imprégner du thème et ce qu’il transmettait. Il y a bien le côté parfum d’océan, mais à peine plongé dedans, déjà fini. Désolé, il en fallait un peu plus pour le bougre que je suis.
-Et pourquoi pas ?
(Constantine)
-un court moment de rêverie matinale. A peine une odeur d’océan. Pas assez à mon goût.
-c’est joli mais je vois plutôt que je sens
-C’est bref, c’est cool, pas besoin de plus. T’exprimes la simplicité d’un moment, d’un sentiment, peut-être, justement, inexplicable, par cette brièveté. Je suis bien sur le lit et je peux m’épivarder à relire ton poème, juste pour continuer à rien faire.
Les trois derniers vers :heart :
-« ton odeur comme océan .. »
Ici pour moi c’est la seule image qui raccroche au thème, je trouve ça vraiment léger. En plus de n’être pas forcément emporté par le parallélisme entre le lit île et l’odeur océan. Je trouve ça un peu bateau…
-J’aime bien c’est c’est simple efficace et …. Salé
-Me suis perdu dans les réminiscences d’un instant d’égarement, dans le territoire de l’autre, son îlot de sommeil privé.
Environnement chargé de son odeur, où l’on entre dans une intimité, où l’on dépose nos senteurs, et l’on se plaît à y sombrer.
J’avais peur qu’il soit trop court, et pourtant, il m’évoque une suite silencieuse.
Je le dis sans plus de détours, ce fut une lecture heureuse ~
-Un peu simple, connu.
2/5
-Très court mais très joli, très mignon… Mais l’odeur est présente seulement au dernier vers avec l’odeur de l’océan et elle aurait mérité un développement je trouve. Ce poème me semble être une strophe d’une poésie plus complète… Je reste sur ma faim ! (Pénélope)
- Mignon (Alice)
Poème numéro 8
(sans titre)
-poème en prose original et naturaliste évoquant les odeurs de voiture, de bouses de vache, d’essence. Un mot rare : pétrichor. -joseph
-Je note une pointe de Bukowski, ce poème est magnifique, nous accompagne, j’étais totalement plongé dedans. Poème sublime. Mon préféré. EVCY
-Dommage pour la fin, le reste est
(Constantine)
-Le côté trash/sans concession me fair penser à Smooth… lol désolé pour le délit de sale gueule ! La proposition était bonne, j’ai bien aimé, même si j’étais partagé : la forme m’a rendu ma plongée difficile, mais je sais que ça vient de moi. Mais d’autres fois, certaines rimes et formulations étaient très belles,et vraiment bien trouvées.
-la forme du texte ne me rappelle pas celle d’un poème mais d’une courte histoire. Du coup je bute sur les tirets et j’ai du mal à profiter.
-je ne comprends pas l’intérêt de recourir à la prose et de renoncer aux sauts de ligne si c’est pour opter pour des tirets aussi nombreux. Cet effet saccadé et de bloc ne semble pas servir le thème
-N’est pas pour moi parfaitement dans le thème. C’est un patchwork d’odeurs lié à une relation, mais pas proprement l’odeur de la personne aimée. Ce sont des souvenirs olfaffectifs.
Je suis pas fan des tirets, mais il y a des choses intéressantes dans le détails précis de la vie témoignée, remémorée grâce aux odeurs ou avec les odeurs, parfois ça semble un peu trop se donner l’air littéraire à mon goût, un peu prétentieux dans l’écriture. Est-ce un poème ou une liste d’impressions littéraires ?
Mais la précision descriptive donne un corps réel et vécu au texte, c’est pour moi son point fort, qui n’est pas proprement poétique
-J’aime bien ce coté ramassé du texte qui m’évoque plsuieurs odeurs et souvenir que je connais bien.ce n’est pas qu’une odeur c’est toute une athmosphère
-Paysage urbain, peu enclin au rêve et à la douceur. Et pourtant je me suis senti nostalgique. Pas nostalgique comme Bud Spencer après dix litres de whisky non, plutôt nostalgique d’un moment que je n’ai pas vécu, mais assimilé tout de même comme s’ il m’appartenait.
Je suis plutôt perplexe, car j’apprécie beaucoup ce texte, sans même savoir pourquoi Laughing
-Un vrai Pierrot le fou c es tuila. Ça démarre, en trombe, le soleil, le plomb, l’asphalte, c’est la chaude roue qui surf ligne sur ligne, ça démarque fort et ne s’arrête point. Mais Tiret moi ça avant tout.
3/5
-Personnellement, je n’aime pas les poèmes aussi débridés… Donc il m’est difficile de le classer et de le commenter. Malgré cela, je tiens à dire qu’il me plaît dans son ensemble (sans compter sa forme). Pour une fois, celui/celle qui l’a écrit a mis l’accent sur des odeurs désagréables, ce qui ajoute une touche d’exotisme dans ce poème. Je ne sais pas du tout le classer… (Pénélope)
-je maintiens : on dirait le mien mais en différent. (Alice)
Poème numéro 9
(Sans titre)
-Mais encore ?
(Constantine)
-Très bel Haiku, alors que je n’y suis pas très sensible en général. EVCY
- Haîku en 5-7-5 parlant de l’odeur d’un chat. -joseph
-Mais… mais pourquoi aussi court ? En plus sur un chat, il y avait autre chose de plus à trouver ! C’est frustrant du coup. Le thème ou même mon implication n’ont pas eu le temps de se faire.
-un joli haïku sur un moment complice avec son chat.
-choix très astucieux de l’haiku ! Je le trouve un peu facile.
-J’aime bien mon chat aussi.
-Haiku simple, bon c’est à la limite du thème, mais on peut considérer que le chat est la personne aimée pour la personne, ça aurait presque été marrant d’inverser le truc en prenant le point de vue du chat pour qui le poète ou la poétesse est pour le coup la personne aimée. Pour moi le haiku manque d’une dimension qui ferait un regard proprement poétique sur cette scène de sentir son chat qui ronronne. Il manque pour moi une dimension supplémentaire au fait de parler assez gratuitement de son chat, et hormis le fait de penser que c’est un angle original et surprenant pour un thème sur « la personne aimée »
-Bah on se demande justement … un peu court pour vraiment développer
-Touchant et, les chats quoi I love you Mais un peu succinct à mon goût.
-Bisous du chat, les moustaches.
2/5
-Poésie très (très !) courte, je l’aime bien malgré sa longueur… Même si elle va être aussi compliquée à classer vu ses trois vers. Le thème de l’odeur est là, mais, pour qu’il soit vraiment présent, il aurait fallu étoffer un peu plus ton texte…(Pénélope)
-miaouw (Alice)
Poème numéro 10
(Sans titre)
-Ça manque un peu d’amertume à mon goût.
(Constantine)
-poème aussi neuf et délicat que le nourrisson qu’il décrit. EVCY
-Voilà, à jacqueter dans la chat boîte, on reconnaît évidemment les gens s’ils partagent leur participation dessus avant même le concours Mawu !!! Lol mais j’aime beaucoup. Les rimes, parce que comme pour un enfant, il me faut des rimes accessibles. J’ai beaucoup aimé le côté doux et sucré. Après, c’est moins centré sur l’odeur plus que d’autres sens, raison pour laquelle il n’est pas numéro 1.
-un joli poème en rimes sur l’odeur si particulière de son enfant
-j’ai beaucoup aimé
-Tu me fais marrer. Tu vois, on peut lire pas mal de poésie lyrico-niaise, à droite et à gauche, et personnellement, ça me sort par les yeux ; mais, chez toi, y a un truc hyper naturel et sincère (ce qui manquent aux autres lyricistes ( ?) peut-être) qui fait que ça fonctionne ; et aussi parce que c’est simple, sans prétention. Je ne vais pas te mentir : à mon goût, il manque un peu d’originalité d’écriture, un peu de “tiens, on ne lit pas ça tous les jours“, et c’est tout à fait personnel ; mais en tout cas, je trouve que ça fonctionne pas mal, dans son genre.
J’aurais sauté une ligne avant les deux derniers vers.
Je le déclasse malheureusement car le thème est trop peu présent.
-J’ai pas été très touché par ce poème, on pouvait s’attendre à ce genre de proposition. Néanmoins, le poème fonctionne bien, il est dans le thème, il mêle sentiments et sensations, aussi, il en va implicitement amener au fait qu’on parle d’un enfant avec un champ lexical de l’enfance (bonbon dès le 1er vers), p-e « polisson » arrive un peu trop tôt et on sait déjà bien de quoi il est question, ce qui peut enlever un petit effet de surprise et le sourire qui irait avec si ça arrivait plus tard, que le doute était entretenu, filé.
Bon le propos qui conclu que ce qu’il y a de plus beau c’est sont propre enfant n’est pas original, mais c’est joliment dit, avec l’image que l’enfant qui se repose « imprègne le monde » de la maman.
-Oh mon dieu rien qu’en lisant ça j’ai l’odeur du collant. Vous savez cette odeur de truc qui colle ? oh dieu
-L’odeur ne m’est que brièvement évoquée, le goût est bien plus sollicité à ma lecture, voire le visuel. A-t’il les cheveux gras cet enfant ?
C’est dommage pour les syllabes 12/13/12/13/12/15, on était pas loin du full acab Laughing (mais trêve de bref), le dernier vers casse un peu la rythmique de cette strophe. Léger, peut-être un peu trop pour le coup.
-Je sens le caca du bébé.
2/5
-Aaahhhh Mawu ! J’adore ton poème. Il est beau, simple comme tout et se démarque vu que tu parles de l’amour pour ton enfant ! Franchement, pour l’instant, dans l’ordre de lecture, c’est mon préféré… Je te dirai si c’est toujours lui mon premier Smile (Pénélope)
-miam un poème qui donne faim ! (Alice)
Poème numéro 11
Un courant d’air
-J’ai failli mettre ce poème en premier, car sur le fond du texte, la manière dont il est amené, sa simplicité et sa précision en quelques images, j’ai trouvé la scène évocatrice, le vocabulaire adapté, pas de grande démonstrations lyriques, un texte qui ne se donne pas de grands airs. Le thème est bien mis en scène. On a bien un fil conducteur sur la figure des odeurs liés à la personne aimée, on a une odeur substitue en l’absence de cette personne, là encore support d’un lien, et la petite originalité tient à la chute qui est de conserver le lien au-delà du départ, à travers l’inspiration du parfum, tout ce qu’on peut retenir et ressentir de la personne qui s’en va le matin
Cependant, mis à part le titre et le dernier vers, qui sont pour moi véritablement poétiques, car ils portent en eux plus qu’une image descriptive (le courant d’air figure à lui seul tous les enjeux de la scène au sens propre comme au figuré, apparemment simple et anodin mais très bon titre pour le coup), et le « relent du départ » est une image évocatrice, le reste du texte est plutôt prosaïque. Et comme il s’agit de commenter la poésie des textes….
-Petit poème matinal se terminant sur une note mélancolique de départ. -joseph
-Le début est un peu erratique et finalement tu prends ton envol, j’aurai aimé que le poème se poursuivre, qu’on nous raconte l’après.
(Constantine)
-Original, le côté odeur brève du réveil. Même si j’ai moins senti le thème en vérité. La proposition reste plaisante, j’ai bien aimé l’ensemble de vers courts, ça donnait un truc harmonieux, autour d’une proposition singulière, mais trop loin du thème je trouve, dommage.
-un moment d’éveil qui précède le départ de celui/celle avec qui on a partagé la nuit. Juste une évocation de l’odeur de l’être aimé à la fin. J’aurais aimé en avoir davantage.
-j’aime l’ancrage temporel (souvenir et odeur associés)
-Je trouve ton texte beaucoup trop narratif. Même, à le mettre en prose, on aurait quelque chose de très descriptif et peu enclin à m’inviter au voyage, peu enclin aux interprétations ou à la surprise.
- Simple et efficace, ni trop ni trop peu. Le thème est respecté. J’aime bien, malgré une musicalité et un rythme un peu inconstants à mon goût.
-Je déteste les fumeurs, le matin, je préfère quand il sort loin de chez eux et de chez moi.
1/5
-J’aime bien la poétique de ce poème. Il me semble bien complet mais en même temps, ça reste un petit instant volé au petit matin… Mais j’aurais aimé connaître plus en détail l’odeur du parfum que tu mentionnes… (Pénélope)
-je suis fatiguée mais j’ai bientôt fini !
Il est bien (Alice)
Poème numéro 12
Brises nordiques
-Poème original un peu surréaliste. Bravo pour les « ovaires cosmogoniques ». -joseph
-Flagrances qui es-tu, où te caches-tu ? Trop chou d’avoir parlé son animal.
(Constantine)
-Ouh, plutôt sensuel… ou bien j’ai l’esprit mal placé ? Lol j’espère que non. Le texte côtoyait une proposition d’acte charnel, jouant sur le champ lexical tout en évitant toujours de trop formaliser. Malheureusement, je perçois trop peu la transmission, mais c’est moi le souci. J’ai tout de même aimé le dosage et l’exercice que ça donne.
-je n’ai pas réussi à comprendre de quoi le poème parlait.
-je n’ai pas compris mais c’est hypnotique
-Ton texte a au moins le mérite de me surprendre, mais sinon je n’en tire pas grand-chose.
-Je mets ce poème avant d’autres car il est dans le thème, mais je suis vraiment pas fan du style très « baroque », avec une débauche de vocabulaire, un champ lexical des odeurs envahissant, pas subtile, des images que je trouve téléphonées, frisant le ridicule, dès le 1er vers
« Aux tarentules magiques de tes flagrances,
Les fascinants poisons de nos perditions. »
??!! qu’est ce qu.. ? Ça par exemple !?
« De lourdes odeurs prolixes, giclent et glissent
Sur les plaines chassagne de ton ventre acier. »
Très très lourd(ingue) à mon goût
« le o parfait de tes ovaires cosmogoniques,
Et moi, petit chien gourmand, je lape et je suce
La glace mûre, fraise, vanille, cassis,
Abricot, melon, cerises que sais-je encore ?
De ta jolie tarentule, rose, joufflue,
Hirsute, touffue, si seule, perdue parmi
Les pyramides d’ors, sucrées de tes odeurs. »
………
Toujours aussi lourd, une lourdeur gratuite et pesante, où est la poésie ?
« Alors, remontent en moi
Les odeurs évadés d’un tombeau égaré,
Oublié d’une princesse rouge d’Essex »
Un enchaînement de participes passés, lourdeur toujours, avec un jeu de mot final purement gratuit. Ça fait pas sens pour moi, mais au moins, la lourdeur est assumée jusqu’au dernier mot…
-Je comprends pas trop les tarentules mais j’ai bien l’odeur des croquettes dans le nez maintenant
-Trop alambiqué pour ma lecture. Il y a une intention, mais je n’arrive pas à la déceler, ou à être touché.
-C’est le nouveau script de Myazaki Jr ? C’est feuillu, fouillis, fouillu, turlututu. Salade de fruit, joli joli. Mais pas poétique, mais c’est que mon opinion.
1/5
-It’s very particular… Je ne sais pas quoi dire, à part que je ne peux te dire que je l’aime bien Smile Désolé, je ne suis pas du tout réceptive à ton poème ! Il me semble être dans le thème, c’est déjà ça, mais je n’ai pas vraiment compris… (Pénélope)
- Salut Minou, on te voit plus trop aux soirées… (Alice)
Poème numéro 13
(sans titre)
-belle évocation de l’absence, de l’évanescence d’un présence disparue. Un style simple et efficace, élégant. -joseph
-Plus focalisé sur le sentiment que la senteur elle-même, c’est osé comme parti pris, surtout avec un format aussi court. Le côté mélancolique qui se dégage était sympa, et ça reste dans le thème.
-un texte que je trouve trop haché pour évoquer une mélodie. Je ressens de la tristesse et de l’espoir évoqués autour de l’odeur.
-Hm… Je ne sais pas trop quoi dire. (et c’est n’est pas un mal, vu que je com’ surtout par la négative Laughing)
-
« l’odeur
C’est celle qui me reste
Après les jours
A explorer
Les recoins
Des tapisseries
De vide
Qui creusent mes joues
L’odeur
De celui que j’ai quitté
Celle que je cherche
Dans celui qui m’attends
Et me fait partir
Aux premiers mots
Des expressions
Qui entachent
Ma parole »
Ici il y a quelque chose. Quelque chose d’original et simplement évocateur, l’odeur comme révélateur du vide (« qui creuse les joues », belle trouvaille pour évoquer les effets de l’absence sur le corps et l'esprit), l'odeur encore comme on l'a vu ailleurs comme évocation d’une absence, comme lien à l’absence. Ici l’odeur est le point d’entrée vers une introspection de la relation à la personne aimée (qui n’est pas une personne en particulier, qui est un motif récurrent, la personne aimée est de passage dans la vie, son odeur n’est pas son odeur propre, c’est l’odeur de la personne aimée de manière générique), et la figure de l’odeur permet subtilement d’évoquer le mouvement de quitter/chercher, et ses causes/conséquence sur le ou la poétesse
Franchement je trouve ce poème original, subtile, touchant, sans manières ni airs. En quelques images simples, efficaces (flemme de les analyser une à une), on a des états précis et les enjeux de ce qu’on veut nous raconter, nous évoquer, du point de vue de celui ou celle qui quitte dans le mouvement des relations, suivant une trame olfaffective
-C’est triste mais c’est joliment triste
-Sentiment doux-amer, elle colle à la peau, cette odeur. Un de mes favoris
-Asthmatique.
1/5
-Ce poème est beau mais je n’aime pas trop le style des vers coupés, comme si on cherchait à découdre le poème… Bref, à part le style, je suis en manque d’odeur un peu… Seul le mot apparaît et j’attends pour savoir quelle est cette odeur que la personne cherche. (Pénélope)
-ohr… c’est beau… (Alice)
Poème numéro 14
Toi
-poème gourmand et sensuel, érotique. Serait-ce horus ? -joseph
-!! <3 !!
(Constantine)
-difficile à classe au début, je le trouve très beau, flottant, mais certains vers semblaient lourd lors de la première lecture. A la relecture et la re relecture, je n’arrive plus à identifier ces points de gravité, et je le trouve plus fluide. J’ai beaucoup apprécié. EVCY
-Mon niveau zéro en poésie pleure le manque de rime accessibles pour que ça plaise à mes oreilles faiblardes… Car j’ai bien aimé la proposition, la présence de l’être : pile dans le thème l’odeur d’un être aimé. C’est une belle déclaration d’amour, la place forte de cette odeur, mais qui même n’est rien à côté de la personne aimée.
-une très belle déclaration d’amour autour de l’odeur de l’être aimé.
-Un peu long et ça se répète un peu. Trop narratif à mon goût, pas assez d’images et/ou de surprises dans le texte, pas de jeux de sonorité ou de sens.
-« lle me permet de me sentir
Moins seule. Mais, jamais,
Elle ne te remplacera.
Mélange de différentes odeurs,
Devenant une senteur unique,
Je l’aime… Mais moins que toi. »
Ce poème très accessible, en plein cœur de l’horizon d’attente du thème, il paraît presque naïf, un peu guimauve, mais c’est ça qui le rend touchant aussi, dans sa simplicité et sa sincérité.
On a encore la figure de l’odeur-mémoire comme substitue à l’absence de la personne aimée, mais ici on à une originalité en ce que l’odeur est un substitue de moindre valeur (évidement)
C’est ce rapport présence/absence qui est exploré dans ce poème à travers l’odeur, l’odeur pouvant être à la fois la marque de la présence de la personne (« j’ai droit aux deux »), et la marque de son absence, un élément de présence qui perdure, en l’absence. C’est bien mis en jeu et ça fait l’intérêt et la poésie de ce poème pour moi
-Ca je suis pas fan mais j’apprécie l’effort
-C’est mignon, c’est doux, mais je trouve qu’il y a des longueurs, un peu maladroit dans la forme, mais touchant.
-Le sexe. Mais ça ne prend pas trop. C’est évident ?
1/5
-Bravo ! (Alice)
Poème numéro 15
Hygiène
-un titre surprenant pour ce poème en prose qui me rappelle un peu la façon de rené char. -joseph
-Pas saisi l’intérêt du titre, j’ai adoré le reste.
(Constantine)
-Plutôt sympa les sensations qu’évoquent cette sentier particulier. Mais j’ai l’impression qu’il me manque un bout pour bien comprendre ? Il y a tentative de me transporter, mais j’ai peiné à bien comprendre malheureusement, je suis passé un peu à côté.
-la forme du texte n’est pas celle que j’attends d’un poème. Trop peu d’odeurs explicites. Néanmoins je ressens quelque chose de rythmé.
-pourquoi hygiène ?
-Pas mal. Je ne suis pas sûr de saisir toutes les images de ce court poème, mais il me fait voyager ; dans des endroits et des époques, c’est tristou-nostalgique, ça me parle un peu.
-je n’ai pas retrouvé le thème dans ce poème, bien qu’on puisse trouvé un travail sur les images, plutôt original et stylé, je ne peux pas honnêtement le mettre au dessus des autres. Il est question d’amour en général, pas vraiment d’une personne et encore moins de son odeur.
Aussi j’ai trouvé qu’il cherchait à faire poésie dans le style plus qu’à exprimer une poésie spontanée, propre
Pourquoi les oranges, pourquoi les oliviers, pourquoi jericho ? Tout ça semble sortir de nulle part… ou plutôt ça semble sortir d’un autre poème que ce poème.
Bref, j’ai pas vraiment compris mais le potentiel de l’écriture qui se cache derrière ce poème est pour moi ici un peu gâché. Je me sens obligé de le mettre en bas pour les raisons évoquése, au regard des autres poèmes qui ont selon moi plus respecté le thème, mais je pense qu’il y aurait eu de quoi faire en travaillant l’idée, en la rendant plus accessible et plus signifiante, en laissant une piste de compréhension sur le pk du comment de ces images et de cet univers, p-e en introduisant mieux le poème qui semble sortir d’un univers dont on a pas les clefs
-Je suis pas sur d’avoir compris celui la pour le coup mais je crois reconnaitre l’odeur dont il est question
-L’odeur d’un amour mise en image et suggérée subtilement, j’apprécie.
-Enfin UN CADRE, une image ! Enfin ! Enfin ! Ma joie ! Et enfin on glisse tranquillement dans votre paysage, on flotte même et on sent la terre, les maisons, la chaleur enfin ! L’odeur fidèle de notre terre.
5/5
-J’ai commencé à voir ton titre, ça m’a fait sourire et il m’intrigue… Mais désolé, je n’ai jamais été réceptive à la poésie en prose donc ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer à aimer… À part ce souci pour moi, je ne retrouve pas vraiment le thème non plus je trouve. C’est peut-être moi qui a mal analysé le thème aussi mais… (Pénélope)
Poème numéro 16
Mon cœur se laisse aller
-Poème en prose à la syntaxe torturée et surprenante. Certain.e.s n’accrocheront pas et seront désorienté.e.s . mais j’aime. -joseph
-Beaucoup d’essoufflements, de choses à dire, à nous faire comprendre, sans répit dans la lecture. C’est dommage parce que si on dégrossit un peu, qu’on clarifie, on reviendrait justement pour ça.
(Constantine)
-Aucune ponctuation, phrases très longues. Et c’est justement ça qui en fait la beauté. Je l’ai relu 5x, j’y ai mis ma propre ponctuation en plaçant les pauses ici et là, les changeant, jouant avec, et ce fut à chaque fois de nouveaux poèmes qui apparaissaient, de nouvelles images. Très bien travaillé. J’ai énormément aimé. EVCY
-J’ai eu beaucoup de mal à m’immerger à cause du manque de ponctuation. Tout s’enchaînait sans temps mort, et du coup je ne parviens pas du tout à voir ce que me transmettent ces deux immenses phrases. Le propos s’est perdu dans la longueur des phrases je trouve, c’est dommage, je suis passé à côté.
-la forme du texte ne me rappelle pas celle d’un poème mais d’une courte histoire que j’ai du mal à comprendre. Je passe à côté.
-J’aime plutôt bien l’exercice – même si je ne vois pas très bien de quoi il s’agit – mais le résultat ne me parle pas beaucoup, malheureusement. J’y vois quelque chose de très spontané et dans cette mesure je dirais qu’ils se trouven t quelques heureuses formules qui me plaisent « ta méfiance dans le silence va loin de moi », « cette pensée de la voir perdue m’hante le quotidien. », par exemple.
-là j’ai rien capté du tout, le poème ne semble même pas avoir été relu. Est-ce de « l’écriture automatique » ?
-Sur celui-ci l’odeur est discrète j’ai pas vraiment compris ou ça voulais aller non plus
-C’est dommage parce qu’il y avait une idée, mais j’ai dû le relire à plusieurs reprises, et mes relectures n’ont fait que me perdre un peu plus, tant dans le propos que la structure. J’ai l’impression que le thème à été glissé dedans un peu à la va-vite pour coller à ce qui était demandé.
-Ça pue un mot anglais, mais on va éviter de le prononcer parce que le mystère n’est pas si épais. Je dirais même vulgaire. Antipoétique. Cependant, c’est quoi cet éperon lâché vis-à-vis des femmes ?
Je n’ai pas compris ce malheur.
2/5
-Toujours pareil, poème en prose, ce n’est vraiment pas pour moi ! Sinon, je préférerais presque ne pas commenter… Il est trop décousu, aucune pause possible car pas de virgules ou de points, je ne peux pas le lire et je n’y comprends rien ! (Pénélope)
- Tu peux mieux faire je suis sûre. (Alice)
Poème numéro 17
Chair éméchée
-Belle évocation subtilement érotique et sensuelle. -joseph
-Le rythme, très saccadé, rend ce poème magnifique, avec des doubles voire des triples lectures. Il pourrait très bien avoir écrit d’une traite comme avoir été écrit petit à petit et retravaillé. EVCY
-Un essai différent, et j’ai aimé les sensations autour de la nuque et des cheveux, et la beauté qu’elle représente pour le narrateur. Mais pour le lien avec le thème, c’était plus sensations physiques que odeur. C’est dommage, ça c’était une belle proposition.
-un peu trop de répétitions du mot nuque. Je ne retrouve pas assez de référence sur le thème de l’odeur. Je n’aime pas le dernier vers qui me semble contredire le sens du poème.
-Ça s’éternise un peu, je trouve. J’aurais aimé quelque chose de plus bref, épuré, que tu ne gardes que l’essentiel. Je trouve que tu te répètes un peu.
-Alors la je sais pas si j’ai ton odeur mais en tout cas j’ai une odeur de ce genre de circonstance je l’aime plutôt bien celui la j’ai bien aimer le rythme aussi
-Il m’est compliqué de classer celui-ci. J’aime beaucoup comment le texte est construit, l’avant dernière strophe surtout ! Je tique toutefois à la récurrence des termes employés.
[size=44]-La mauvaise baise qui pue.[/size]
2/5
-Je l’aime bien quand même. J’ai trouvé la notion de “peau-pourrie” intéressante… Mais, le poème est un peu trop décousu aussi pour moi. Mais c’est mon genre qui fait ça ! Je suis assez classique, même si je tends à l’être de moins en moins ! (Pénélope)
-Bravo ! (Alice)