Bonjour. Je ne sais pas si je suis sur le bon topic. Voilà, j'ai un problème de page blanche depuis quatre jours.
Dans mon histoire, je parle d'un prêtre catholique qui a fait voeu de pauvreté. Arrive dans la vie du curé, une fillette de quatre ans, sa nièce, orpheline. Il ne veut pas s'encombrer d'un enfant qu'il ne pourra pas élever et décide de la confier aux religieuses de l'orphelinat sans vouloir préciser qu'ils sont parents.
L'enfant n'a pas été reconnue, ses parents sont morts à la naissance pour la mère et le frère du prêtre s'est suicidé à la suite de la mort de sa compagne. Ayant 21ans au moment des faits, réformé pour un souffle au cœur, il n'a, malgré tout, pas eu l'autorisation de se marier et le couple était illégitime. Tous ces éléments font que le prêtre juge cet événement honteux et contraire à ses principes et va le cacher, tout en gardant un oeil sur la petite et sa future descendance. Ok, il va faire preuve d'egousme et de lâcheté mais il n'est pas né non-plus avec une auréole sur la tête.
Ma question est la suivante : le prêtre ayant fait voeu de pauvreté et étant devenu seul héritier de ses parents, est-ce lui qui fait don de sa fortune et à qui? Son évêché ? Ou cela est-il automatique et entendu avec, éventuellement, le notaire de la famille ? A-t-il la possibilité de prélever une somme de cet héritage pour le léguer à sa nièce illégitime, laquelle en aura connaissance à la mort du curé ? J'ai cherché des pistes mais n'ai pas été beaucoup éclairée sinon pas du tout.

Hello Madeline,
je vais essayer de répondre à ta question avec les éléments que je possède.
D'abord, il faut savoir que les prêtres diocésains ne font pas vœu de pauvreté. Les vœux sont réservés aux religieux, c'est à dire ceux qui font partie d'un ordre (dominicains, cisterciens, Jésuites...). Le prêtre de ton histoire appartient-il à une communauté religieuse? Si c'est le cas, alors il ne possède rien en propre à ma connaissance (tout appartient à la communauté). Si c'est un prêtre diocésain (c'est à dire sous l'autorité unique d'un évêque) alors il doit vivre la chasteté, l'obeissance à son évêque et le détachement des biens matériels (mais ce ne sont pas des vœux) S'il possède des biens propres, il est possible pour lui faire un testament.
fiche pratique Testament pour prêtre diocésain
Voilà, j'espère avoir répondu à ta question.

Liréo a écrit:

Hello Madeline,
je vais essayer de répondre à ta question avec les éléments que je possède.
D'abord, il faut savoir que les prêtres diocésains ne font pas vœu de pauvreté. Les vœux sont réservés aux religieux, c'est à dire ceux qui font partie d'un ordre (dominicains, cisterciens, Jésuites...). Le prêtre de ton histoire appartient-il à une communauté religieuse? Si c'est le cas, alors il ne possède rien en propre à ma connaissance (tout appartient à la communauté). Si c'est un prêtre diocésain (c'est à dire sous l'autorité unique d'un évêque) alors il doit vivre la chasteté, l'obeissance à son évêque et le détachement des biens matériels (mais ce ne sont pas des vœux) S'il possède des biens propres, il est possible pour lui faire un testament.
fiche pratique Testament pour prêtre diocésain
Voilà, j'espère avoir répondu à ta question.

Bonjour Liréo et merci pour tes renseignements. Je vais donc modifier le passage où il est question de son vœu de pauvreté. Donc, le curé peut jouir, s'il le souhaite, de ses biens hérités. Mais, dans la pratique, je me demande si c'est bien vu qu'un curé de campagne devienne plus riche que ses paroissiens. Quoique cela doit relever du domaine de la vie privée et que son évêque ou sa paroisse ne l'apprendront que s'il veut bien le dévoiler. Je vais lire le lien que tu m'as donné et que je n'ai pas trouvé malgré tous mes mots clé. Merci!

Liréo a écrit:

Hello Madeline,
S'il possède des biens propres, il est possible pour lui faire un testament.
fiche pratique Testament pour prêtre diocésain
Voilà, j'espère avoir répondu à ta question.

Je suis allée sur ton lien. Comme tu sembles avoir des connaissances dans ce domaine, je me permets de te poser une autre question. Ces dispositions étaient-elles déjà en vigueur dans la deuxième moitié du XIX° siècle, vu que le prêtre commence son ministère en 1853 et mourra aux alentours de 1919?

Madeline a écrit:

Ces dispositions étaient-elles déjà en vigueur dans la deuxième moitié du XIX° siècle, vu que le prêtre commence son ministère en 1853 et mourra aux alentours de 1919?

Alors là, je ne suis pas assez calée en la matière pour savoir comment ça se passait avant Vatican II... Désolée. Je vais essayer de regarder si je trouve quelque chose sur internet.

Merci, c'est gentil mais ne t'embête pas avec ça. Je vais continuer mes recherches et je n'y ai jamais pensé mais je vais aller directement demander à un prêtre ( on dit chanoine pour celui qui dit la messe dans une cathédrale?)avec qui j'ai pu parler de temps en temps

Je pense que c'est effectivement ce qu'il y a de mieux à faire si tu en connais un. Bon courage pour ton roman, et dans tes recherches aussi.