Salut à tous,

J'ai toujours eu un rêve : celui d'écrire et d'éditer mon propre livre, mais j'ai passé des années à chercher l'idée sur laquelle je serais prêt à écrire dessus des mois durant. Un jour, alors que j'étais en voyage aux USA, je suis tombé sur les séquoias géants du Yosemite national parc. Et là, je me suis pris une telle claque que j'ai décidé d'en faire un, de me lancer. Je ne pourrais pas vous expliquer pourquoi ni comment, mais j'ai été touché par quelque chose ce jour-là, au fond de moi. Alors, j'ai commencé ce projet fou : créer un nouvel univers de Fantasy ambitieux, novateur, peu vu avant.

Et à partir de là, ma descente aux enfers commence.

J'ai passé mes nuits, mes aprèms, tout mon temps libre à travailler sans relâche, à me former en narratologie, en figures de style. J'ai créé encore et encore sans relâche en testant, challengeant, pensant et repensant encore à mon univers, mes personnages, mon histoire. Et lorsque tout était prêt, je me suis mis à écrire. J'étais très régulier (+ 1500 mots / jours) j'avais une structure, je connaissais mes personnages, je savais ou j'allais.  

Mon histoire me plaisait, et j'ai tout donné. Sacrifié des soirées avec ma copine, mes amis. Et lorsque le fruit des entrailles de mon esprit était couché sur le papier, je l'ai donné à lire à mes proches.
Je savais que je n'avais pas écrit du Shakespeare, mais l'histoire dans la globalité se tient et j'étais fier de ce que j'avais fait.

Mais la béta lecture a été une véritable douche froide. Ma sœur n'a pas fini le livre. Trainait pour me faire ses retours.
Mon meilleur ami non plus.
Même ma copine m'a laissé tomber dans cette étape.  

6 mois après, je me retrouve là, sans nouvelles de leur part.
Lorsque je les vois, ils font comme si de rien n'était.
Ma copine m'a juré de finir, mais n'a jamais dépassé le chapitre 10 sur 22.
Ma sœur ne m'a jamais relancé sur le sujet alors qu'elle aurait pu me donner de bons conseils, même si le livre est mauvais : elle a une formation littéraire de base, a fait cagne, hypocagne, l'école du Louvre...  

Et là, je me retrouve à avoir l'impression d'avoir gâché 6 ans de ma vie.
La douche froide est absolument terrible. J'ai une terrible estime de moi, je me sens tout petit. J'ai honte de leur avoir donné mon texte.
Moi qui ai toujours été très créatif, j'ai un vide absolu à ce niveau et je n'arrive plus à rien écrire ou imaginer, comme un trou au fond de moi.

Avez-vous déjà vécu des choses dans ce genre ?  

Bonjour, pourquoi ne pas poster ton premier chapitre. Les membres de la communauté vont pouvoir t'aider. Il faut persévérer.

Citation :

Et là, je me retrouve à avoir l'impression d'avoir gâché 6 ans de ma vie.

OK, cependant :

Citation :

Mon histoire me plaisait

= tu as consacré du temps à un loisir qui t'apportait de la satisfaction.

Citation :

à me former en narratologie, en figures de style.

= tu t'es formé dans plusieurs domaines dont tu avais besoin pour un projet.

Citation :

tout mon temps libre à travailler sans relâche

= tu as développé et/ou mis en œuvre une éthique de travail.

Citation :

j'ai été touché par quelque chose ce jour-là, au fond de moi.

= tu as écouté ta sensibilité et suivi ton instinct.

Ça fait beaucoup de victoires pour une défaite.

Citation :

Mais la béta lecture a été une véritable douche froide. Ma sœur n'a pas fini le livre. Trainait pour me faire ses retours.
Mon meilleur ami non plus.
Même ma copine m'a laissé tomber dans cette étape.

Les proches ne sont pas souvent les bonnes personnes. De mon côté, j'écris de la SF et de la fantasy ; mes parents sont des lecteurs acharnés de policier. Quand ils m'ont lue dans mon adolescence, leur retour a été : "C'est bien écrit, mais ce serait mieux si c'était du policier." Même ta khâgneuse de sœur est pas forcément la bonne personne pour ce livre-là. Je plussoie Renan, pour t'assurer des qualités littéraires de ton manuscrit l'avis de la foule a plus de chance d'être instructif que l'avis d'une poignée d'élus choisis pour leur proximité avec toi plutôt que pour leur intérêt pour le genre littéraire dans lequel tu t'inscris.

En conséquence, si tu restes un peu avec nous, ce serait cool que tu ailles te présenter dans le sous-forum Présentations.

Bonjour Nadov, je le dis avant que la modération passe par là, mais le premier message sur le forum doit la Présentation dans la section dédiée, suivant les règles indiquées.

Concernant ton expérience, tu n'es certainement pas seul. Avoir un rêve d'écrire, pondre enfin le premier roman que tu avais au fond de toi, en être tellement fier que tu veux le faire lire à tes proches en premier parce qu'ils comptent pour toi et que tu veux leur montrer le meilleur de toi-même, c'est très courant.

Mon premier roman fini, j'avais 15 ans. C'était affreux, des copains en avaient fait une blague tellement certains passages étaient ridicules. Le manuscrit est passé au fond des W-C (littéralement, c'est le cas de le dire, heureusement les canalisations ont pu l'avaler).

Quand j'ai commencé un des "grands projets de ma vie", j'imaginais quelque chose d'énorme, en trois volets. Moi aussi, j'avais le sentiment d'avoir trouvé l'inspiration unique et originale (je le dis sans ironie) qui m'a boosté en quelques semaines (je n'avais pas fait toutes ces formations).

Quand j'ai fini le premier volet, les retours (un seul, en vrai, heureusement mon texte n'était pas trop long) étaient plus que mitigés. Pas possible, m'étais-je dit, il faut que ce soit bon pour que je passe à la suite.

Et j'ai laissé reposer des années.

Et quand je l'ai retravaillé, je ne l'ai pas fait relire à mes plus proches. J'ai choisi des personnes de mon 2e, 3e cercle de relations.

Donc, premier conseil : trouver d'autres personnes, plus neutres, dont on attend moins l'approbation, qui ne prendront aucun risque en te froissant, parce que vous êtes moins proches. Mais peut-être aussi des gens qui ont du temps (il y a plein de retraités dans les cercles de lecture des MJC).

Voilà, en attendant de lire ta présentation.

J'ai déjà connu la même situation que toi pour mon premier roman, comme énormément de primo-romanciers !

Il est extrêmement fréquent qu'on soit persuadés d'avoir touché du doigt une idée aussi originale que géniale, mais il est tout aussi fréquent que notre enthousiasme soit porté par la fougue du débutant et que la qualité du texte soit vite limitée par notre niveau !

Mon attitude personnelle (qui n'est pas la seule valable mais qui a été la plus saine pour moi) a été de faire le deuil de ce manuscrit et d'en commencer un autre, et d'essayer jusqu'à décrocher les publications que je visais. C'est une période difficile, mais rétrospectivement beaucoup plus riche qu'on ne le croit. Bien sûr que non, ton rêve d'écrire n'a rien détruit. Il a au contraire beaucoup construit, de ce que tu nous racontes, mais ça, tu ne t'en rendras compte que lorsque tu émergeras du creux de la vague !

Nadov, comme dit plus haut ; essaie d'autres bêta-lecteurs.
Tes proches n'ont peut-être aucun goût pour ce genre de littérature, pour cette histoire (ce qui ne veut pas dire que c'est forcément nul ; aucun roman ne peut faire consensus, de toute façon) ou n'ont pas osé te dire "non" (alors que ça aurait été bien plus simple pour tout le monde, d'après ce que tu dis ils se sentent un peu péteux).
Les proches trop proches ne font pas de bons BL en général, ils sont trop impliqués émotionnellement.

Bref, avant de dire que tu as perdu 6 ans de ta vie (pareil, comme dit plus haut, ce n'est pas vrai de toute façon ; tu as bossé, tu t'est formé, ça servira toujours à quelque chose), trouve d'autres BL !

Et, si ça peut te consoler ; tu sembles t'exprimer de manière tout à fait claire, structurée et concise, sans fautes d'orthographe, ce qui est déjà un très bon point…

Bonjour à tous, Nadov, oui je comprends totalement ta situation, bien sûr en premier on fait lire à note entourage. Moi j’ai eu plus de chances que toi, plusieurs l’ont lu rapidement et en entier, mais beaucoup on fait comme ton entourage, pas finis, trainer le pied etc… En analysant la situation je les comprends, les gens ont en général des préjugés sur un proche qui veut leur faire lire son premier ouvrage, c’est forcément dans leur tête peu abouti, pas intéressant, et puis ils ont la flemme, ils préfèrent jouer a la xbox, regarder des vidéos sur youtube, ça leur demande un travail psychologique qui les soulent. Il ne faut pas leur en vouloir, d’ailleurs étrangement ils liront tes textes une fois publiés (si, si). Le star système et la littérature a la française, c’est que ce qui est publié vaut, ça en vaut la peine, pas le reste. Ce sont des préjugés mais si on cherche bien on les portent aussi en nous dans le fond.
Donc n’insiste pas avec tes proches qui ne l’ont pas lu.
Après moi personnellement je ne te dirais pas comme azaby qui sous entend peut être malgré elle que ton premier roman pour être premier est mauvais et qu’il faut l’abandonner. Pas forcément. Mais tu peux le laisser reposer et le relire dans 6 mois et là avec ton nouveau recul ses faiblesses te sauteront aux yeux.
Et ainsi de suite…
Et ainsi de suite.
Je ne te dirais pas non plus de continuer à écrire jusqu’à percer, je te dirais que selon moi, ce qui peut aider, c’est écrire d’autres choses en parallèle parce que ça te change les idées. Écris des choses qui te font plaisir en parallèle, parce que ça te permettra de prendre de la distance sur ton propre texte et de prendre du plaisir en écrivant, et ça te permet de ne pas te sentir enfermé dans un cadre unique d’un seul texte qu’on peut ressentir comme une impasse et un échec personnel.
Je comprends totalement ce que tu ressens et cette notion de temps « gâché » ou perdu. Je ne sais pas quoi te dire par rapport à ça, mais je le comprends tout à fait. J’ai eu les mêmes réflexions à un moment. Écris des choses qui te paraissent peut être plus simple et plus facile et agréables à écrire alors. Perdu pour perdu ? À quoi bon continuer à se torturer avec des écrits difficiles ? Et tu seras peut être surpris (surprise? Pardon je n’ai pas vérifier si tu es un homme ou une femme) du résultat .

Salut Nadov,
Déjà, non, tu n'es pas seul. Comme on dit les autres plus haut, je pense qu'on est beaucoup à passer ou être passé par là. J'ai passé 8 ans sur un roman, je suis encore dans les corrections. Et aujourd'hui je suis aussi un peu démotivé car je passe des heures et des heures à relire un roman que quasiment personne n'a lu. Contrairement à toi, j'ai la chance d'avoir un copain qui a tout lu et s'y intéresse beaucoup (il aime la fantasy comme moi), et un fan de la première heure qui me soutiendra toujours. Mais pour mes amis, ma famille...mon père m'a biberonné à la fantasy, il lit énormément. Il n'a pas fini le chapitre 1. Deux amis qui lisent beaucoup et aiment la fantasy...à peine commencé. Alors que pour certains ça fait plus d'un an qu'ils ont le manuscrit entre les mains. Une ancienne amie avait aussi fait des études de lettres, d'édition même, me parlait d'une camarade à elle qui allait se faire éditer...mais n'avait pas lu une page de mon roman.
C'est dur. On écrit pour soi, mais perso, comme beaucoup je pense, j'espère aussi pouvoir le partager et être lue. Pour ça que je suis venue sur ce forum. Ici, on connaît ce soucis, et par exemple, je suis complètement motivée par lire ton roman, te faire mes retours, et savoir que d'autres ici feront pareil pour le mien quand je le posterai !
Garde le courage ! Tu n'as pas perdu 6 ans, même si au final ce roman n'est pas aussi abouti que tu l'aimerais, c'est un sacré entrainement et tu sembles avoir énormément travaillé et appris ! C'est un formidable investissement !
N'hésite pas à échanger ici :-)

CalédoniaRob a écrit:

Après moi personnellement je ne te dirais pas comme azaby qui sous entend peut être malgré elle que ton premier roman pour être premier est mauvais et qu’il faut l’abandonner. Pas forcément. Mais tu peux le laisser reposer et le relire dans 6 mois et là avec ton nouveau recul ses faiblesses te sauteront aux yeux.

Je n'ai jamais dit que son roman était mauvais d'une part parce que je n'en sais rien, ensuite parce que j'estime que l'échec éditorial ne signifie pas que le projet en lui-même est mauvais. Parfois, il souffre encore trop de l'inexpérience de l'auteur, ou n'est pas encore au niveau pour éditer (ce qui est loin d'être inhabituel pour un premier roman). Je n'ai jamais parlé non plus d'abandon, et faire le deuil d'un manuscrit, c'est moins jeter le texte aux oubliettes que de repenser les espoirs et les attentes qu'on avait pour lui dans sa forme initiale. Ça peut être un texte laissé au placard, mais ça peut également être un texte laissé à décanter et repris plus tard, dans de meilleures conditions.

Un texte endormi n'est pas un texte mort. Mais quand on en arrive au stade où l'écriture fait mal, c'est qu'il faut repenser notre rapport à l'écriture, et le plus souvent, au projet qui catalyse nos créations du moment.

Je n'ai jamais connu ce que tu traverses, mais ton message m'inspire plusieurs remarques ou questions.

Tes proches aiment-ils lire ? Tu nous parles notamment de ta soeur, qui a fait une prépa littéraire, mais ça ne veut rien dire, à part que c'était une bonne élève. Et, s'ils aiment lire, lisent-ils de la fantasy ? Dans mon cas, c'est un genre qui ne m'attire pas. Je préfère les histoires qui s'ancrent dans l'univers que je connais (ce qui peut inclure la SF par exemple, mais pas la fantasy). Je serais vraiment à la peine si je devais lire ton roman, tout comme je serais à la peine si je devais lire un chef-d'oeuvre du genre.

Mes proches n'aiment pas lire, sans exception. Je leur soumets quand même ce que j'écris, sans trop savoir pourquoi, alors que je n'attends rien d'eux de ce côté-là. Ils vont au bout, en général. Peut-être que c'est du sadisme de ma part, après tout  En ce qui te concerne, tu en as trop attendu d'eux. C'est une petite erreur parfaitement légitime mais lourde de conséquences pour toi. Il va donc falloir que tu détaches ton travail de leur regard. Cherche d'autres bêta-lecteurs, qui aiment le genre de roman que tu écris.

Il reste une dernière possibilité (qui n'exclut pas nécessairement mes précédentes remarques), celle que ton roman ne soit pas aussi bon que tu l'espérais. Dans ce cas, pas de panique ! Les avis éclairés de bêta-lecteurs choisis avec soin te permettront de prendre conscience de certains problèmes et de les corriger. N'oublie jamais une chose : devenir écrivain prend du temps, demande beaucoup d'efforts et cause pas mal de souffrances. C'est à toi de voir si le jeu en vaut la chandelle, mais le violent découragement dont tu fais aujourd'hui l'expérience est presque un rite de passage.

Je vais me rajouter à tous les autres JE avant moi, on passe tous par là !
Il y a des bêta-lecteurs qui n'aimeront pas, d'autres qui adoreront, certains te feront modifier des passages entiers tandis que le reste te dira de ne rien changer.

C'est une douleur commune à tous les auteurs, comment plaire au plus grand nombre sans renier les mots qu'on a mis tant de temps à composer et à chérir ? Un livre, fini ou non, c'est un enfant, une part de soi et il est difficile d'être objectif.

Je rejoins aussi les avis qui te proposent de te faire lire par des inconnus, c'est une expérience enrichissante et qui te permettra d'avoir un œil neuf sur ton travail.

Je serais d'avis, tout comme CalédoniaRob, que tu écrives autre chose. Pour te vider la tête de ton écrit. C'est plus facile à dire qu'à faire mais je viens tout juste d'en faire l'expérience et ça m'a beaucoup apporté. Même si tu écris quelques pages, même si tu ne vas pas au bout de cette idée, le simple fait de changer d'air te permettra d'ouvrir ton esprit à une autre vision de l'écriture.
Si tu as écrit de la fantasy, pourquoi ne pas t'essayer à une comédie ? Ou un polar ? Ou de la science-fiction ? Même si ça tient sur deux pages, même si ça ne dépasse pas la taille d'une petite nouvelle, c'est une porte qui mérite d'être entrouverte

Et ne t'en fais pas, mon homme, même après 7 ans d'amour et de soutien, n'a toujours pas fini mon tome 1 et ça ne change rien à notre amour l'un pour l'autre, n'en veux pas à ta chérie pour cela. Elle n'a peut-être pas conscience de l'importance de ton texte, la communication dans un couple est délicate, parle-lui, dis-lui ce que tu ressens. Ne vous culpabilisez pas l'un l'autre, soutenez-vous, c'est le plus important

Citation :

Et ne t'en fais pas, mon homme, même après 7 ans d'amour et de soutien, n'a toujours pas fini mon tome 1 et ça ne change rien à notre amour l'un pour l'autre, n'en veux pas à ta chérie pour cela.

Là-dessus je ne suis pas d'accord. Je pense que vous devriez larguer vos conjoints respectifs. C'est ce que je ferais, à votre place

Hello à tous,

Je tiens à vous remercier pour vos messages.
Je les ai tous lus plusieurs fois : j'y ai trouvé du réconfort et une forme d'apaisement qui m'a permis de lâcher prise. Et grâce à cela, les idées ont de nouveau fait surface : je me suis même surpris à écrire une aprèm entière sans que ma plume ne lâche le papier plus de cinq minutes, ce qui m'a fait beaucoup de bien !

Je vais donc faire souvent un tour ici et approfondir ma connaissance du forum. Ce sera un plaisir pour moi d'apprendre à vous connaitre  .

Encore un immense merci pour vos mots si précieux...

Winger a écrit:

Là-dessus je ne suis pas d'accord. Je pense que vous devriez larguer vos conjoints respectifs. C'est ce que je ferais, à votre place Wink

Mais
J'avoue que mon conjoint a toujours fini mes romans aussi, mais ça me choque quand même de lire ça En tout cas, c'est un manque cruel de recul sur la psychologie humaine. Tu as beaucoup de comportements qui peuvent être inconscients, du genre ton esprit qui se dit dans ton dos "si je ne finis jamais ce roman, je ne serai pas obligé de donner mon avis qui risque de blesser la personne que j'aime, tiens j'ai plein de trucs urgents à faire à la place"

Cela dit, je rejoins les autres, c'est peut-être juste pas ce que le conjoint aime lire ou ce n'est pas à son goût. Quoi qu'il arrive, le conjoint est la PIRE personne (les proches, en général, à part dans certains cas exceptionnels) vers qui se tourner pour avoir un avis objectif et franc, en général

Mavis Gary a écrit:

Cela dit, je rejoins les autres, c'est peut-être juste pas ce que le conjoint aime lire ou ce n'est pas à son goût. Quoi qu'il arrive, le conjoint est la PIRE personne (les proches, en général, à part dans certains cas exceptionnels) vers qui se tourner pour avoir un avis objectif et franc, en général

Parfaitement d'accord avec ceci. Le meilleur scénario c'est d'avoir un·e conjoint·e dont le retour ressemble à : "Il est trop bien ton roman !! On voit tellement ta personnalité dedans !! J'ai passé un si bon moment à le lire !! Et puis tu écris trop bien !! Ton roman il est formidable comme toi "

Ce qui n'est pas destructeur pour la confiance en soi, mais qui n'est pas non plus utile pour la réécriture. (J'ai le meilleur scénario à la maison. )