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 Comédie romantique : psychologie des personnages superficielle ?

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Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Je ne comprends pas pourquoi tu dis que Feel-good = un peu naze. (le vocabulaire employé va dans ce sens "petit univers copinesque" "basique et cliché" "une autre cour que cette du feel good de base (par opposition à "la culture")

De même que je ne suis pas d'accord avec Plumerose qui est partie du postulat que "comédie" = superficiel.

Les romans de Virginie Sarah-Lou (une autrice découverte sur Fyctia, tiens) édités chez Ramsay dont des feel-good qui ne sont ni superficiels ni concons. J'ai pris un vrai plaisir à en lire, et pour le coup, c'était du feel-good qui feels good. Je me sentais rassérénée après ma lecture.

Et non, les "grands éditeurs" n'ont rien contre les happy endings... Marie Valogne, Virginie Grimaldi etc font des best-sellers.
(pour le coup, j'aime pas les livres de Marie Valogne, mais visiblement je suis la seule, vu combien elle cartonne)
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Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


elopez7228 a écrit:
Je ne comprends pas pourquoi tu dis que Feel-good = un peu naze. (le vocabulaire employé va dans ce sens "petit univers copinesque" "basique et cliché" "une autre cour que cette du feel good de base (par opposition à "la culture")

Et non, les "grands éditeurs" n'ont rien contre les happy endings...  Marie Valogne, Virginie Grimaldi etc font des best-sellers.
(pour le coup, j'aime pas les livres de Marie Valogne, mais visiblement  je suis la seule, vu combien elle cartonne)

Je n'ai pas jugé "nazes" les romans feel good basiques, je les ai juste dits souvent basiques dans l'écriture (vocabulaire, ponctuation...). Et assez limité à un univers qu'on devine inspiré par la famille ou le cercle de connaissances sociales des auteurs/autrices. C'est ma perception en tout cas de ceux que je connais.
Quant aux autrices que tu cites, Valogne et Grimaldi... ben... euh... justement, elles font partie de ce que j'appelle les feel good basiques. Je ne sais pas quel est leur" grand éditeur", je les croyais éditées par le livre de poche, qui n'est pas un grand éditeur au sens où je l'entends, mais elles sont peut être éditées ailleurs (pas le temps d'aller voir, je consulterai ça ce soir).

 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Le livre de poche (comme "Pocket") n'est pas un "éditeur" ; il n'éditent aucun inédit. Ils se contentent d'exploiter le format poche, en partenariat avec les éditeurs. (Ils ne font donc aucun travail éditorial, par exemple).

L'éditeur de Grimaldi, c'est Fayard.
Citation :
Virginie Grimaldi a vendu 165 785 exemplaires de son roman " Et que ne durent que les moments doux", paru chez Fayard.
source : https://www.sudouest.fr/culture/litterature/litterature-la-bordelaise-virginie-grimaldi-dans-le-top-10-des-meilleures-ventes-de-l-annee-1564692.php#:~:text=Virginie%20Grimaldi%20a%20vendu%20165,Virginie%20Grimaldi.
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Plumerose
   
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EMSI a écrit:
Souvent les romans feel good basiques pêchent par une écriture qui reste assez basique et cliché.  

Alors oui, j'ai remarqué que j'écris "moins bien" quand j'écris des romances...  mais je veux sortir de ce cliché qui enferme mon écriture dans "du moins bien", du coup.

ELOPEZ a écrit:
Plumerose qui est partie du postulat que "comédie" = superficiel.

Pas vraiment : c'est un postulat pour moi seulement, pas un postulat général...  parce que si on veut, on a aussi pas mal de "polars" et de thrillers très superficiels...

Donc en fait, ça ne tient pas forcément au genre, mais moi dans ma tête, j'associe "superficiel" au genre de la comédie et c'est là où c'est embêtant (je ne sais pas si mon truc est très clair, là...   Comédie romantique : psychologie des personnages superficielle ? - Page 2 1f605  ).
 
Emsi
   
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Plumerose a écrit:
EMSI a écrit:
Souvent les romans feel good basiques pêchent par une écriture qui reste assez basique et cliché.  

Alors oui, j'ai remarqué que j'écris "moins bien" quand j'écris des romances...  mais je veux sortir de ce cliché qui enferme mon écriture dans "du moins bien", du coup.

C'est là où justement on se heurte à l'écueil "hybride" : je pense que quand ils reçoivent un manuscrit feel good du type VG (Valogne, Grimaldi, Colgan...), les éditeurs concernés voient que côté vocabulaire et grosse modo culture générale, ça ne fait pas appel à de grandes connaissances, et que donc ça va plaire au public typique de ce genre d'histoires ou d'écriture. Donc si c'est tout de même "bien écrit" (sans étincelles, mais bien) ils prennent.
Si tu "écris mieux" (par opposition à ton "moins bien") c'est là que le bât risque de blesser, car l'éditeur va se dire qu tu fais appel à des références culturelles (quel qu'en soit le domaine : histoire, musique, sculpture, archéologie, que sais-je...) que tout le monde n'a pas, et que tes phrases ne sont pas sur le mode simple des phrases VG, qu'elles comportent peut-être une petite dimension supplémentaire dans le style ou la forme (vocabulaire, ponctuation, longueur des phrases...), dimension qui peut freiner la lecture chez les personnes plutôt habituées à du "qui coule tout seul".

Moi aussi je me dis que la mode feel good a installé ce réflexe qu'on peut avoir d'associer "comédie" et "écriture facile", alors qu'en effet cette "écriture facile" existe dans plein de genres, à commencer par les polars. Mais peut-être que cette association vient du fait que 1°) le "feel good" est tombé à un moment où la société avait besoin de ce type de lecture, 2°) que le marketing a savamment exploité ce "besoin", et 3°) que l'accès à l'édition est nettement plus facile de nos jours qu'à l'époque de l'explosion du polar, par exemple, d'où offre pléthorique de feel good, avec ce qu'on peut en penser...
C'est juste un avis. Smile
 
Plumerose
   
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EMSI a écrit:
 "comédie" et "écriture facile", alors qu'en effet cette "écriture facile" existe dans plein de genres, à commencer par les polars.  

Oui, c'est ce que j'ai dit concernant "le polar"...


Pour le reste : en fait, "écriture facile" est faux. Pour ma part, en tous les cas, j'écris avec difficulté la romance et le feel good, ce sont les manuscrits que je dois le plus reprendre, donc non, ça dépend vraiment des gens.

Je parlerais plutôt de "lecture facile". Et c'est là où ça devient plus difficile qu'il n'y paraît, parce qu'il faut faire naître toutes sortes d'émotions, construire son histoire sans temps (trop) morts, etc, etc... sur des sujets qui sont quand même "basiques".

Par "basiques", j'entends par exemple :

- pour la comédie : le couple finira ensemble malgré les péripéties : il faut rendre les péripéties attrayantes et se démarquer des autres histoires...

- même chose pour le polar de base : on a un cadavre, un meurtrier, des soupçonnés... à la fin, le meurtrier sera chopé. Il faut rendre "toujours la même histoire" passionnante... heu.... c'est dur !


Donc c'est plus dur que le thriller, qui peut présenter des surprises, est plus large...

Et n'oublions pas que oui, il faut rendre la lecture accessible à tous, et ce n'est pas "une écriture facile", que de viser "une lecture facile". C'est l'inverse.

En gros, c'est un peu comme un bon film : que de boulot !! Mais les "ficelles" du tournage ne doivent pas être visibles, sinon ça fout en l'air le film.
C'est dur à faire, et au fond, bien plus dur qu'une écriture "de type littéraire" où on peut se permettre beaucoup de choses, des références en effet, mais aussi des figures de style, et une histoire parfois très bizarre et hors des clous.
 
Emsi
   
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Plumerose a écrit:
EMSI a écrit:
 "comédie" et "écriture facile", alors qu'en effet cette "écriture facile" existe dans plein de genres, à commencer par les polars.  

Oui, c'est ce que j'ai dit concernant "le polar"...

Oui j'aurais dû ajouter "en effet" pour montrer que je disais ça justement en écho à toi. Désolée.

Plumerose a écrit:

Pour le reste : en fait, "écriture facile" est faux. Pour ma part, en tous les cas, j'écris avec difficulté la romance et le feel good, ce sont les manuscrits que je dois le plus reprendre, donc non, ça dépend vraiment des gens.

On ne s'est pas comprises sur le sens de "facile" : en l'appliquant à l'écriture, je ne parlais pas de la technique, je ne voulais pas dire que c'était "techniquement facile", par "facile" je voulais dire "sans recherche, sans personnalité". Comme tu dirais d'un tableau "de la peinture facile" (qui va plaire à tout le monde, qui n'a pas de style particulier).

Je peux très bien comprendre qu'on trouve difficile de faire "du facile", simplement je pense que dans ce cas,  c'est sans doute que justement on a une personnalité, qu'on est fait pour autre chose, et que donc, il vaut peut-être mieux creuser du côté de cette autre chose, même si ça prend du temps avant d'éclore, plutôt que de chercher à faire "du ceci" ou "du cela" alors qu'on ne s'y sent pas bien. Mais bien sûr, on peut aussi trouver du plaisir dans le challenge :  s'essayer à un genre qui n'est pas le sien. Ce ne serait pas mon truc, mais y réussir est sûrement gratifiant.

Bref, c'est sûr que la question de départ, donner de la profondeur des  personnages de "comédie", comment donner une vraie consistance à des gens d'apparence superficielle, est une vraie question. Il y a quelqu'un qui se l'est visiblement posée, et à mon sens y a magnifiquement réussi, c'est Marivaux, qu'on nous présente toujours comme un auteur léger, jusqu'à avoir créé le terme "marivaudage" alors que quand on regarde de près les interrogations de ses personnages, c'est bien plus profond...

Donc non je ne ferais sûrement pas coïncider les termes "comédie" et "personnages superficiels". Il faut juste avoir ses références en matière de "comédie" : qui prendre comme exemple de ce qu'on aimerait écrire...

(Désolée pour les corrections multiples : souci de clavier, dont je ne me rends pas toujours compte en première relecture)

.
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau



Oui, c'est intéressant de citer Marivaux ... effectivement...

Citation :
Il faut juste avoir ses références en matière de "comédie" : qui prendre comme exemple de ce qu'on aimerait écrire...

Et ça, peut-être aussi... tout en conservant sa personnalité, sa patte...

Ce n'est pas facile (le mot revient... Comédie romantique : psychologie des personnages superficielle ? - Page 2 1f605 ) mais j'aime l'atmosphère des comédies, le fait que ça se finisse bien, etc, etc...

Alors, je continue à en écrire, mais ceci dit, si tout est refusé partout, ou bien si ça ne reste que "des petites ventes", alors je ne n'insisterai peut-être pas... (mais pour le moment, je n'arrive pas à lâcher... ).
 
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Le genre policier a pas mal évolué depuis les années 1920. Ça fait bientôt un siècle que le roman noir est apparu, et qu'il a au passage acquis ses lettres de noblesse auprès des lecteurs même les plus snobs (de manière pas toujours justifiée selon moi, mais c'est un autre détail). Pour les lecteurs qui veulent de la facilité, ce n'est plus forcément là qu'il faut s'orienter.
https://fabiendelorme.fr
 
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Citation :
Pour les lecteurs qui veulent de la facilité, ce n'est plus forcément là qu'il faut s'orienter.

Bien sûr, on disait seulement que là AUSSI, on peut trouver de la facilité de lecture... (on n'a pas dit TOUS les polars, à tous les coups, etc... )

 

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