Nombre de messages : 32 Âge : 37 Date d'inscription : 07/04/2017
DartyGascogne/ Petit chose Mar 8 Nov 2022 - 12:20
Salut, c'est Liam ! Je ne retrouve pas mes identifiants, la flemme, alors j'emprunte le compte de DartyGascogne.
Je me disais la poésie, c'est bien, ouais, c'est bien. Mais... bon en fait, à part dans le rap game, c'est un peu mort non ? On est combien à lire de la poésie ? J'ai l'impression qu'on se compte sur les doigts d'une main.
J'ai l'impression aussi que les rappeur·euse·s ont comprit une chose que peut-être beaucoup de poéte·sse·s de ce forum ne parviennent pas à accepter. La poésie-des-mots-seulement, ça ne marche plus, ça ne se suffit plus, c'est mort, on ne se lit plus qu'entre nous. Il faut en faire le deuil un jour. Depuis un moment les rappeur·euse·s l'on compris et accompagnent leurs mots avec des images et des sons. Ça ne dénature évidement pas les textes, au contraire, ça les sublime.
Du coup : qu'est-ce qu'on attend, sérieux ?
On pourrait me rétorquer que la poésie ça ne demande qu'un crayon, un morceau de papier ou un clavier et qu'on a pas toustes les moyens de faire du cinéma. Mais que nenni ! C'est là qu'intervient ce qui doit exister sous d'autres noms et que j'appelle le hard cinéma. Bon ok, certes on n'a pas toustes les moyens de la 4k, mais on a toustes les moyens de filmer avec avec smartphone ou un appareil photo emprunté. Et si la bourgeoisie s'est emparée des moyens de production du cinéma, il ne tient qu'à nous de se révolter.
sur le hard cinéma:
Par ailleurs, le hard cinéma n'a pas rien à voir avec le sexe, car c'est une pratique qui fait appel à tous les sens. C'est aussi une danse des corps coordonnés horizontalement. Horizontalement, car il n'y a pas de chef, pas d'assistant, pas de responsabilité, ni de dissolution de la responsabilité. Le hard cinéma, ça s'improvise tout seul, à deux, à trois, mais rarement à beaucoup plus de cinq. Le hard cinéma ne demande pas beaucoup d'accessoires, encore moins de budget. Aucune expérience n'est requise, c'est le cinéma des pauvres et des analphabètes, il est accessible à tout le monde. C'est le cinéma qui fait la lutte des classes, qui refuse de se laisser confisquer par la bourgeoisie, c'est le cinéma de la rue. Le hard cinéma ne demande pas à être beau à l'écran. Il est déjà intrinsèquement beau, puisqu'il se révolte contre l'industrie du cinéma, la bourgeoisie et la misère, en somme contre le capitalisme patriarcal, ses milliers d'interdictions et ses assassinats.
D'ailleurs, si vous voulez un exemple de hard cinéma et que vous voulez voir ma gueule, vous pouvez voir ce que j'ai fait en plein couvre-feu, avec deux autres, dans des lieux interdits avec zéro moyens :
L'Éclaireuse · COURT-MÉTRAGE :
Bref. Je compte sur vous pour lâcher vos plumes et vos claviers de temps en temps pour prendre la caméra et me sortir une œuvre cinématographique du genre qu'on ne verra jamais au cinéma.
Faites votre deuil !
*
Dernière édition par DartyGascogne le Mar 15 Nov 2022 - 22:23, édité 2 fois
Nombre de messages : 241 Âge : 26 Date d'inscription : 24/10/2022
Ozone/ Autostoppeur galactique Mar 8 Nov 2022 - 12:44
Allons faire le deuil si j'ai bien compris !
Nombre de messages : 549 Âge : 30 Localisation : République Anarcho-Nécessitariste Occitane Pensée du jour : Libérons-nous du libre arbitre ! Date d'inscription : 12/02/2017
Liam Daläa/ Gloire de son pair Mar 15 Nov 2022 - 22:17
J'ai retrouvé mon compte !
Alors, merci pour ce partage ! Je pense que si j'avais regardé ton film en entier j'aurais fini par perdre la raison, mais sinon, j'aime bien l'ambiance qui s'en dégage. J'ai remarqué que parfois ça marchait bien aussi en vitesse x2.
Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010
Pasiphae/ Truquage geniphasien Lun 21 Nov 2022 - 13:27
Il y a pas mal de gens qui font de la vidéopoésie sur le forum ! Aomph, Fédora, Catastrophe, une.ligne, Noise in 1953, Doliprane, Urkeuse, Fraise des bois, moi (je dois en oublier)
Nombre de messages : 5132 Âge : 34 Pensée du jour : ... Date d'inscription : 07/10/2013
Érème/ /quit Lun 21 Nov 2022 - 13:47
quelques exemples
Fedora :
Pasiphae :
Catastrophe :
Moi-même :
etc. !
Nombre de messages : 5448 Âge : 57 Localisation : Paris Pensée du jour : Three blinds rabbits. Date d'inscription : 05/11/2017
Jdoo/ Maîtrise en tropes Lun 21 Nov 2022 - 18:37
c'est pô mal ! Vous faites ça avec des smartphones ?. si on n'a pas de smartphone on peut en faire quand même ?
Nombre de messages : 241 Âge : 26 Date d'inscription : 24/10/2022
Ozone/ Autostoppeur galactique Lun 21 Nov 2022 - 18:42
JDOO : J'ai toujours filmé avec le smartphone, je n'ai jamais eu les moyens de m'acheter une caméra DV. LIam : Merci beaucoup, en effet en vitesse x2 c'est assez particulier...
Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021
Nuage-Rouge/ Tapage au bout de la nuit Jeu 24 Nov 2022 - 19:14
Citation :
On pourrait me rétorquer que la poésie ça ne demande qu'un crayon, un morceau de papier ou un clavier et qu'on a pas toustes les moyens de faire du cinéma. Mais que nenni ! C'est là qu'intervient ce qui doit exister sous d'autres noms et que j'appelle le hard cinéma. Bon ok, certes on n'a pas toustes les moyens de la 4k, mais on a toustes les moyens de filmer avec avec smartphone ou un appareil photo emprunté. Et si la bourgeoisie s'est emparée des moyens de production du cinéma, il ne tient qu'à nous de se révolter.
sur le hard cinéma:
Par ailleurs, le hard cinéma n'a pas rien à voir avec le sexe, car c'est une pratique qui fait appel à tous les sens. C'est aussi une danse des corps coordonnés horizontalement. Horizontalement, car il n'y a pas de chef, pas d'assistant, pas de responsabilité, ni de dissolution de la responsabilité. Le hard cinéma, ça s'improvise tout seul, à deux, à trois, mais rarement à beaucoup plus de cinq. Le hard cinéma ne demande pas beaucoup d'accessoires, encore moins de budget. Aucune expérience n'est requise, c'est le cinéma des pauvres et des analphabètes, il est accessible à tout le monde. C'est le cinéma qui fait la lutte des classes, qui refuse de se laisser confisquer par la bourgeoisie, c'est le cinéma de la rue. Le hard cinéma ne demande pas à être beau à l'écran. Il est déjà intrinsèquement beau, puisqu'il se révolte contre l'industrie du cinéma, la bourgeoisie et la misère, en somme contre le capitalisme patriarcal, ses milliers d'interdictions et ses assassinats.
Sur le papier c'est un beau « projet » je trouve... dans la forme j'aurais plutôt vu de l'écriture du réel, un peu en mode autodocu/vlog collectif, ou fictions collectives plus ou moins improvisées à la jean rouch, mais démocratisées. Y a un peu de ça dans certains sketchs de groupes de youtuber qu'on a pu voir fleurir ces dernières années, sur tiktok aussi.
Mais en fait, dans la production, tout ce que vous partagez là, ça ne répond, à mon avis, absolument pas au juste problème qui est posé ici en introduction du sujet sur la « mort » (ou l’élitisme sclérosé) de certains médiums privilégiés pour l'expression poétique (et je partage pourtant tes observations/préoccupations). A savoir que, ce qui est proposé ici en « exemples », que ce soit jugé bon ou mauvais par rapport au genre n'est pas mon affaire, est largement inaccessible et ennuyeux pour la plupart des spectateurs de notre époque (dont je fais partie). Il me faut me projeter dans votre intention, me concentrer et vous accorder beaucoup de crédit et de bienveillance, a priori, pour trouver du sens dans la contemplation/compréhension de ces travaux. Je l'ai fait pour un « concours » ici même une fois, mais en dehors d'un tel engagement, je n'ai pas de goût particulier pour cette tâche presque exclusivement analytique et contraignante.
A la limite quand Debord fait son « Igni grinium ...blablablapalimdrôme cheplus quoi » il a le mérite d'assumer qu'il ne compte pas ménager le spectateur de son époque, dans une rupture formelle avec « la société du spectacle ». En carton, blanc sur fond noir, on peut alors lire : « ici les spectateurs privés de tout, seront en outre privés d'images ». Son film est formellement chiant, il faut s’accrocher pour le suivre, mais c'est de l'anticinéma assumé, c'est du discours politique. On reste dans le « film », si on le veut, pour le discours, et pas pour le cinéma. On est prévenu. Debord a à la fois raison de critiquer les impasses, aliénations et absurdités de sa « société du spectacle », mais en même temps son non-film chiant qui prive le spectateur de spectacle, de plaisir spectaculaire en toute conscience, est un aveu de la suprématie du spectaculaire sur le reste. Et les pédagogues et vulgarisateurs d'aujourd'hui observent plutôt qu'il est préférable de spectaculariser un contenu pour le rendre accessible et attractif à l'esprit humain (N'est ce pas Jamy ???). La poésie arabe contemporaine est populaire parce qu'elle a été capable de se spectaculariser dans des superproductions télévisuelles. Et p-e qu'elle avait déjà une dimension spectaculaire dans la culture traditionnelle à travers joutes et déclamations.
Ici on a la prétention p-e du populaire, on se veut accessible (p-e, ou pas, je ne sais pas?), mais un spectateur « normal » qui ne vient pas parce qu'il vous connaît, pour vous connaître personnellement ou dans un désir de connaître votre univers culturel particulier qui lui est presque assurément étranger, il décroche, il feuillette votre produit pour voir si ça vaut la peine de perdre son temps dans l’œuvre et il abandonne. Il n'a pas toute son attention et pas tout son temps pour s'ennuyer, il y a des tas d'autres manières de passer son temps sur internet. A la limite lire un texte c’est presque moins exigeant, tu peux balayer la lecture en écoutant quelque chose en même temps et si y a un truc qui t'accroche tu te concentres un peu, tu reprends, tu es libre. Là c'est linéaire et carcéral, nos oreilles et nos yeux sont prisonniers du médium (quand bien même c'est titré l'inverse, c'est une injonction paradoxale entre la forme et le message).
Il faut alors une sacré dose de générosité et de motivation au spectateur pour accepter de vous faire aveuglément confiance, pour vous donner une chance d'être écoutés. Surtout quand il sent que l'auteur n'a pas cette générosité à son égard. "J'vais pas vous mentir" comme on dit maintenant, à mon avis la plupart des gens ne vont pas rester sur vos œuvres, n'ayant rien trouvé qui retient suffisamment leur attention, leur intérêt. A qui la faute ?
Où est la connivence avec le spectateur ? Qui se sent invité, concerné par ces vidéos ?
Les formes populaires de la vidéo sur internet, j'en ai parlé plus haut, c'est aussi le vlog et ses déclinaisons, ou l'humour. C'est sûrement tiktok aussi, que je ne fréquente pas (encore?) Les gens racontent des trucs et se racontent. Ils n'ont pas attendu une avant garde artistique pour se saisir de la vidéo et de sa diffusion qui sont à disposition de tout possesseur de smartphone. On peut dire ce qu'on veut de leurs contenus, aimer ou pas, mais il y a des choses à retenir sur ce qui intéresse les gens, sur comment raconter des histoires et les partager sous la forme audiovisuelle. J'ai déjà partagé dans le fil dédié une vidéo de Amy Plant qui fait ça particulièrement bien à mon goût sous certains aspects. Et peu importe le mélange des genres, qui n'est qu'une catégorie classificatoire à posteriori, reste qu'il y a aujourd'hui de l'expression vidéo amateure et « autoprofessionelle » à ne plus savoir qu'en faire.
Quant au rap (mais la chanson c'est pareil), quand il plaît à tels ou tels goûts, il est populaire parce qu'il sait se rendre intéressant, d'abord capturer l'attention et l'intérêt de celui ou celle qui l'écoute, par la musique et/ou les paroles, il déclenche des affects, un sentiment d’identité qui fait que ça fait sens pour les gens, musicalement, dans le ton, le vocabulaire et dans le propos, d'écouter ce genre de production.
De même ça fait sens pour tout un tas de personnes de suivre la vie ou les gags ou les conseils ou les chroniques d'autres personnes en vidéo, ou de les écouter parler etc. ca va du tuto, au vlog en passant par l'asmr et d'autres formes j'imagine. Ce sont des formes endogènes à l'écosystème des novelles technologies numériques et audiovisuelles.
Faire de la poésie audiovisuelle juste pour la forme, pour coller à l'ère du 4k, je crois pas que ça change quoique ce soit au problème. La vidéo n'est pas un médium magique qui transforme un truc élitiste et austère en truc populaire par la magie du son et de l'image. Il faut travailler ses codes dans un sens ou dans l'autre.
J'en profite pour élargir, Il y a par exemple eu un événement incroyable sur twitch il y a un peu plus d'un an, dont on trouve nécessairement des traces sur internet : le RPZ. Il s'agissait de réunir des streamers (plus ou moins connus) dans le jeu GTA, pour jouer en mode RP (roleplay). Les streamers, débutants en la matière pour la plupart, ont incarné leur personnage pendant les 2 semaines où le serveur était ouvert 24h/24. C'était une pièce géante, continue, dont le théâtre était la map du jeu, le décor "virtuel" d'une ville toute entière (Los Santos) dans laquelle les joueurs et joueuses sont libres. Elles et ils sont représentés par leur personnage in game et peuvent le personnaliser, bouger et avoir certains mouvements/positions, conduire des voitures ou d'autres engins, il peuvent se blesser etc. Et ils peuvent parler dans le jeu et être entendus des autres joueurs qui sont à proximité de leur personnage dans le jeu.
Des histoires et des scènes se sont tissées, télescopées dans un jeu d'improvisation à faire pâlir tout scénariste. Aucun personnage n'était principal puisque le spectateur pouvait aller d'un stream à l'autre voir le point de vue de tel ou tel personnage qui était en jeu et diffusé par le streamer. D'ailleurs certains spectateurs qui suivaient plutôt un streamer/personnage qu'un autre pouvaient percevoir d'autre personnages comme des antagonistes, de mauvais personnages ou ne pas comprendre toutes les intrigues car ils n'avaient pas toutes les informations et tous les points de vue à l'instant t ou se déroule l'action, en direct . Une plateforme avait été mise en place pour permettre au spectateur d'accéder facilement à n'importe quel stream, donc à n'importe quel point de vue de personnage. Un théâtre d’impro populaire qui a suscité un engouement spontané, de la part des spectateurs comme des acteurs/streamers totalement novices.
Extraits de RPZ (les 2 premières séquences ont été montées après l’événement. A l'origine tout est en continu, comme dans la troisième séquence, suivant le point de vue du joueur qu'on regarde, et les spectateurs peuvent communiquer avec le streamer en direct pendant la diffusion via le chat) :
Une manière très singulière et non moins efficace d'inventer, de raconter des histoires, de représenter le monde, de produire du spectacle et du sens, parfois absurde et cynique, parfois touchant et sensible, et de l'orchestrer.
Edit : D'ailleurs quand je relis ta définition du "hard cinéma" je trouve énormément d’aspects convergents avec cet exemple là. Sachant que, hors ce type d'événement singulier, il y a tout un "vivier" de joueurs anonymes ou connus qui pratiquent ce RP au quotidien et au long court.
Sur un autre domaine, il y a par exemple Usul et Ostpolique qui réinventent l'éditorial politique sur la chaîne youtube de médiapart, Usul qui déjà plusieurs années avant, sur jeuxvidéo.com, était pionnier dans la maîtrise de ces nouvelles formes d'écriture avec son 3615 (3615 Usul - La poésie), alliant plus ou moins subtilement chronique jeux vidéo et critique sociale, cheval de Troie de génie de la gauche dans la culture geek. Il a su captiver son spectateur avec une forme ultra populaire sans pour autant se censurer sur le fond. Il est passé de la critique jeux vidéos à l'éditorialisme politique sans sacrifier sa popularité, ni son ton, avec certes quelques tâtonnements dans l'entre deux. Je dis pas que c'est facile, ni même parfait, je dis qu'on des exemples, des modèles. Et qu'ils ne surgissent pas forcément où on les cherche/attend.
La question qu'on peut se poser alors c'est comment intégrer de la proposition "poétique" dans tout ça p-e ? sachant que la poésie existe déjà par touches dans cet écosystème culturel, dans ces productions, sûrement à travers certaines formes, et notamment à travers les cultures hip hop, les musiciens et chanteurs amateurs des réseaux sociaux, mais aussi dans le jeu vidéo.
Ou alors on reste confiné à son exercice ultracodifié de « vidéopoème » pur, inconnu de tous, qui n'intéresse pas grand monde (comme la poésie écrite éditée) à part les initiés et producteurs de salons, de cénacles, d'amphis ou que sais-je, de ces œuvres austères et ultraconfidentielles...
Citation :
J'ai l'impression aussi que les rappeur·euse·s ont comprit une chose que peut-être beaucoup de poéte·sse·s de ce forum ne parviennent pas à accepter. La poésie-des-mots-seulement, ça ne marche plus, ça ne se suffit plus, c'est mort, on ne se lit plus qu'entre nous.
Donc pour en revenir à la question de départ, je pense pas que "la poésie en 4k", ça suffisse non plus (cf les exemples ci-dessus), même si je crois que c'est une très bonne piste. Car de toute évidence, remplacer "se lire entre nous" par "se regarder entre nous" ne change pas une seule ligne du problème...
Nombre de messages : 192 Âge : 36 Localisation : Paris Pensée du jour : Ou pas ? Date d'inscription : 31/10/2021
Hortense/ Tycho l'homoncule Sam 7 Jan 2023 - 15:11
Pour moi, c'est un peu le même débat que "les livres c'est du passé, les films c'est l'avenir".
Ce n'est pas mieux, c'est différent. Ca ouvre d'autres perspectives qu'on n'a pas quand on n'utilise que des mots, mais on perd quelque chose que les mots seuls ont : la possibilité de faire un recueil sur un thème donné, de faire des variations autour de ce thème, de renouveler avec un autre recueil, de laisser le lecteur s'approprier les mots et les lire comme il les ressent.
Est-ce que c'est mieux ? Je n'en sais rien. C'est un peu comme demander si Picasso est mieux que Vermeer. Dans l'art comme dans la poésie, la notion de mieux ou moins bien me laisse perplexe. On peut aimer (ou pas). On peut n'aimer ni la poésie ni le rap, ou les deux, ou l'un des deux seulement, avoir une préférence ou aucune.
Je préfère des termes comme : "innovant" et "contemporain" à des termes comme : "mieux". Mais là aussi, ce n'est qu'une préférence personnelle
Nombre de messages : 691 Âge : 28 Date d'inscription : 23/05/2015
Holopherne/ Hé ! Makarénine Dim 8 Jan 2023 - 13:59
Oui perso "ma "poésie" est une sorte de méditation libre sur une culture ultra (bien qu'un peu faussement) savante, inaccessible à à peu près n'importe qui de normal. J'y intègre des éléments autobiographiques en mode "journal intime". C'est justement le coté marrant de la poésie, on peut se permettre d'être snob et narcissique en tout impunité. Heureusement que la plupart de mes amis ne me lisent pas. Ton film est sympa Liam, j'adore la théorie du "hard cinéma", mais le film ne fait pas beaucoup plus de vues que nos poèmes.
Invité/ Invité Lun 9 Jan 2023 - 23:24
Nuage-Rouge a écrit:
Où est la connivence avec le spectateur ? Qui se sent invité, concerné par ces vidéos ?
Tout est dit.
Nombre de messages : 5448 Âge : 57 Localisation : Paris Pensée du jour : Three blinds rabbits. Date d'inscription : 05/11/2017
Jdoo/ Maîtrise en tropes Mar 10 Jan 2023 - 0:14
Tout est dit de la part d'une personne ayant un discours systématiquement totalitaire, sectaire et dépourvue de toute imagination. Est-il vraiment nécessaire de répondre à une telle question ? ou un haussement d'épaule suffit ?
Invité/ Invité Mar 10 Jan 2023 - 10:54
Honnêtement je n'ai pas trop prêté attention à ce qui a cours en ce moment dans l'agora.
jdoo a écrit:
Est-il vraiment nécessaire de répondre à une telle question ? ou un haussement d'épaule suffit ?
Mais effectivement, tu as sans doute raison.
Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021
Nuage-Rouge/ Tapage au bout de la nuit Mar 10 Jan 2023 - 13:17
Citation :
Honnêtement je n'ai pas trop prêté attention à ce qui a cours en ce moment dans l'agora.
Tu penses avoir besoin de savoir "ce qu'il se passe dans l'agora" (et ce qu'il se raconte dans certaines bouches) pour raviser ton opinion sur un sujet à la suite d'un coup de pression désinformatif d'un troll notable ? C'est justement tout à ton honneur de juger sur ce que tu lis sans prêter attention aux mouvements de foule, au récit majoritaire, ou à ce que le fait d'exprimer ton opinion aurait comme effet sur ta position sociale et tes affinités dans cet espace. C'est une preuve d'honnêteté et d'intelligence.
Tu l'as surement remarqué et ta réponse diplomate est généreuse, mais Jdoo n'intervient ici seulement parce que tu l'as trigger avec mon pseudo, il n'a aucun intérêt pour le sujet, qu'il avait abandonné et qu'il n'a pas commenté suite à mon intervention.
Citation :
Tout est dit de la part d'une personne ayant un discours systématiquement totalitaire, sectaire et dépourvue de toute imagination. Est-il vraiment nécessaire de répondre à une telle question ? ou un haussement d'épaule suffit ?
Le lourdaud des musées devrait prendre garde à ce que son obsession pour mon personnage ne vire pas au harcèlement. A un moment ça va se voir, même pour les modérateurs les plus aveugles ou de mauvaise foi, que ce troll intervient de manière systématique pour shitposter dans tous les fils ou mon personnage est soutenu par d'autres membres (alors que je ne m'adresse pas à lui, que je ne sollicite pas sa participation au débat et que je ne commente pas ses propos), qu'il se permet d'attaquer strictement la personne à grand renfort de propos diffamatoires et sans aucun rapport avec les sujets qui concernent les fils où il vient déféquer puisqu'il s'agit régulièrement de monolignes sans aucune information ni argumentation.
On serait en droit d'attendre une sanction de la part de la modération pour ce comportement monolignesque et diffamatoire sans aucun intérêt pour les discussions et les participants, constituant en des attaques gratuites et ciblées censées jeter le discrédit non sur la base de propos ou positionnement mais uniquement de la personne.
nb : En amateur autoproclamé, ce balourd des strapontins aurait pu s'intéresser à la forme d'hybridation avec le jeu vidéo que je présente, qui est un exemple intéressant relativement à ce que l'auteur du sujet propose sur le "hard cinéma", mais de toute évidence il n'a pas d'intérêt pour les discussions mais plutôt l'amour de se montrer, d'occuper l'espace, et d'aboyer comme un chien de garde, p-e même qu'il n'apprécie pas tant le théâtre que le fait de se voir s'y rendre, et qu'on l'y voit, et qu'il puisse se la raconter. Peut-être même, je dis bien, on ne sait pas....
Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010
Pasiphae/ Truquage geniphasien Mar 10 Jan 2023 - 17:20
Moïra a écrit:
Nuage-Rouge a écrit:
Où est la connivence avec le spectateur ? Qui se sent invité, concerné par ces vidéos ?