En outre, plutôt que de dénigrer les personnes qui essaient de glaner et partager les informations mise à disposition par cette ME sur son site, il serait peut-être judicieux d'argumenter au sujet de "cette maison d'édition qui fait du très bon boulot" ? Avez-vous plus d'infos à nous partager à ce sujet ?

Gilles GJU a écrit:

Bonjour,
Je vous trouve un peu dur avec cette maison d'édition qui fait du très bon boulot.

Je ne voulais pas répondre, mais… On devine que vous êtes directement impliqué chez MVO (MV sors de ce corps !   ). Ce forum est fait pour donner son avis afin que les nouveaux auteurs s'y retrouvent dans ce véritable marigot que sont les petites ME. Je ne fais que décrire la stricte réalité, tout en soulignant la qualité éditoriale, ce que vous ne remarquez pas.
Concernant le grand nombre d'auteurs publiés (de manière exponentielle depuis le début "officiel"), il ne fait que confirmer mes doutes sur les capacités de promotion de MVO. Le système est fait pour tourner en autarcie entre auteurs. Ce sont eux qui alimentent la caisse par leurs achats et ventes directes (car il faut bien l'alimenter, personne ne trouverait à redire à ce sujet). En multipliant le nombre d'auteurs et en vendant à un prix public égal à celui de livres d'auteurs reconnus, la marge est suffisante pour tourner tant bien que mal. On se doute cependant que ce n'est pas d'un grand rapport.
Il est clair que la grande majorité des "petites" ME (souvent une seule personne) fonctionnent de cette façon.
Personnellement, j'ai dépassé maintenant le stade narcissique   où l'on est fier d'être publié dans une ME,  et préfère l'auto-édition quitte à ne plus être distribué en librairie. Mais là encore, c'est un vaste sujet, qui mériterait un développement séparé.
A noter aussi que mon livre édité chez MVO faisait 320 pages (j'en fus surpris) et que réédité par moi en respectant les normes éditoriales, il n'en fait plus que 215 et reste aussi lisible. Je peux donc le vendre à 12 €.  Il y là aussi sans doute un choix économique chez MVO, pas forcément très écolo..

voyezpasser a écrit:

A noter aussi que mon livre édité chez MVO faisait 320 pages (j'en fus surpris) et que réédité par moi en respectant les normes éditoriales, il n'en fait plus que 215 et reste aussi lisible. Je peux donc le vendre à 12 €.  Il y là aussi sans doute un choix économique chez MVO, pas forcément très écolo..

En effet, on peut réduire considérablement le nombre de pages, en jouant sur les marges, les interlignes et la police de caractères, même sans sortir du "lisible".
D'un point de vue pratique, en plus d'économiser la forêt amazonienne, un livre moins épais présente aussi l'avantage d'être plus facile à envoyer par la Poste. Surtout pour les très épais, car au-delà de 3 cm, on sort du "tarif lettre".

Mais ce n'est pas forcément un choix économique. Ça peut aussi être simplement pour rester dans les standards. Il y a des gens qui n'aiment pas les marges étroites hors collection poche.
Ou bien parce que le modèle présenté par les imprimeurs à la demande comporte une marge de cette taille, c'est à dire ne pas remanier le modèle.

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voyezpasser a écrit:

Gilles GJU a écrit:

Bonjour,
Je vous trouve un peu dur avec cette maison d'édition qui fait du très bon boulot.

Je ne voulais pas répondre, mais… On devine que vous êtes directement impliqué chez MVO (MV sors de ce corps !   ). Ce forum est fait pour donner son avis afin que les nouveaux auteurs s'y retrouvent dans ce véritable marigot que sont les petites ME. Je ne fais que décrire la stricte réalité, tout en soulignant la qualité éditoriale, ce que vous ne remarquez pas.
Concernant le grand nombre d'auteurs publiés (de manière exponentielle depuis le début "officiel"), il ne fait que confirmer mes doutes sur les capacités de promotion de MVO. Le système est fait pour tourner en autarcie entre auteurs. Ce sont eux qui alimentent la caisse par leurs achats et ventes directes (car il faut bien l'alimenter, personne ne trouverait à redire à ce sujet). En multipliant le nombre d'auteurs et en vendant à un prix public égal à celui de livres d'auteurs reconnus, la marge est suffisante pour tourner tant bien que mal. On se doute cependant que ce n'est pas d'un grand rapport.
Il est clair que la grande majorité des "petites" ME (souvent une seule personne) fonctionnent de cette façon.
Personnellement, j'ai dépassé maintenant le stade narcissique   où l'on est fier d'être publié dans une ME,  et préfère l'auto-édition quitte à ne plus être distribué en librairie. Mais là encore, c'est un vaste sujet, qui mériterait un développement séparé.
A noter aussi que mon livre édité chez MVO faisait 320 pages (j'en fus surpris) et que réédité par moi en respectant les normes éditoriales, il n'en fait plus que 215 et reste aussi lisible. Je peux donc le vendre à 12 €.  Il y là aussi sans doute un choix économique chez MVO, pas forcément très écolo..

Non, je ne suis pas Marc, et encore moins Jean-Claude , et on peut même dire que je ne porte pas le sieur dans mon cœur, mais à l'évidence vous crachez dans le soupiot alors que cette maison d'édition vous a tendu la main. Et ça, c'est pas joli, joli.
Oh que non.
Dites-moi, comme vous semblez juge et partie, c'est vrai que MVO fait payer une correction plus poussée ou une couverture plus élaborée ?

Je vous propose d'arrêter ici les chamailleries. Ce topic est ici pour regrouper des avis et retours d'expérience au sujet d'une ME, pas pour s'envoyer des piques entre membres du forum.
Merci.

Par ailleurs, aucun·e auteur·ice ne doit la moindre gratitude à une ME qui l'a édité·e. Un contrat d'édition est une collaboration, pas une faveur de l'éditeur·ice à l'auteur·ice. Si ladite collaboration ne s'est pas bien passée, l'auteur·ice a entièrement le droit d'en parler.

Point de chamailleries, une simple mise au point sur "cette maison d'édition à compte d'éditeur" qui semble bien déguisée mais dont le masque est en train de tomber.
On en attend plus des auteurs    

Citation :

je ne porte pas le sieur dans mon cœur, mais à l'évidence vous crachez dans le soupiot alors que cette maison d'édition vous a tendu la main.

On ne doit jamais rien à un éditeur ou à une maison d'édition, sinon de respecter son travail et la collaboration attendue.

Peu importe qu'elle nous ait mis le pied à l'étrier ou "tendu la main" (comme si l'auteur n'était pas celui qui se fait le plus pigeonner dans tout contrat éditorial classique). Il y a de bons éditeurs qui ont un impact très positif sur la carrière de leurs auteurs, qui travaillent effectivement avec bienveillance. Mais même à eux, on ne leur doit rien d'autre que ce qu'exige le professionnalisme.