| Invité / Invité Jeu 25 Oct 2007 - 16:57 | |
| Et, moi ça a changé c'est vrai ! - Citation :
- Aphex avait toujours été le genre de personne qui se perdait facilement, mais son sens de l’orientation anémié ne le dérangeait pas plus que ça, il voyageait au hasard et avait survécu jusque là. Vers le milieu du septième mois de sa dix-septième année, il parcourut les rues de ce qui semblait être une capitale, un énorme château était l’indice qui avait scellé cette donnée dans l’esprit du jeune homme.
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| Invité / Invité Jeu 25 Oct 2007 - 17:00 | |
| Euh oui, désolé pour la faute...
"Faut que j'arrête la boisson moi !!" |
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Nombre de messages : 2716 Âge : 38 Localisation : Entre les deux. Pensée du jour : Too much skin. Date d'inscription : 27/10/2007 | Menear / Le bruit et la pudeur Sam 3 Nov 2007 - 11:21 | |
| Ah sympa comme topic, je m'y colle à mon tour, du coup : Les deux premières phrases d'une de mes nouvelles : - Citation :
- Quand on est dans le genre de merde dans laquelle je me trouve, la première chose qu'on se dit c'est : de quoi je me souviens ? Et c'est là qu'on cherche.
Et les deux premières d'une autre nouvelle : - Citation :
- Trois tables rondes et vides dans le coin droit et un filet de poussière discret sur leur surface – poussière absente des rebords du comptoir voisin – ; quelques notes distendues, accords incertains, résonnées contre l'angle du mur. Comme une ambiance de fin de rêve.
Pour les romans, c'est plus compliqué (et plus banal aussi) : - Citation :
- L'avion posé à dix-sept heures, heure locale, je me retrouvai catapulté dans le climat de l'île, que je n'avais pas imaginé si exotique en dépit de sa latitude. C'était un lundi et l'année 1962 n'avait déjà plus aucun sens.
Ca c'était pour un roman terminé-achevé-j'y-touche-plus. Je travaille sur un autre projet actuellement, mais la première phrase n'est pas réellement aboutie... (encore en gestation je crois) |
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Nombre de messages : 2951 Âge : 31 Localisation : Suisse Pensée du jour : Et le petit prince dit à l'homme, les grandes personnes elles ne comprennent rien toutes seules, et c'est très fatigant pour les enfants de toujours et toujours leur donner des explications. Date d'inscription : 11/01/2007 | Elen Gil' Tilan / Roberto Bel-Agneau Sam 3 Nov 2007 - 18:13 | |
| Ben j'avoue que moi j'aime bien commencer par une chtite phrase de description du paysage pour mettre le lecteur dans le bain.. mais pas le ciel.. |
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Nombre de messages : 928 Âge : 30 Localisation : Marseille. Date d'inscription : 23/11/2006 | Caliméro / Bile au trésor Sam 3 Nov 2007 - 18:48 | |
| - Citation :
- Ben j'avoue que moi j'aime bien commencer par une chtite phrase de description du paysage pour mettre le lecteur dans le bain.. mais pas le ciel..
Le truc que je déteste carrément, généralement je ne commence pas la lecture du texte si il y ça au début. Personnellement j'aime bien, soit citer un évènement de la vie dun personnage principal, soit décrire une action, soit commencer par une phrase de dialogue. Donc je varie, j'ai pas de préférence, faut jusqte que ça s'adapte bien au thème du récit. |
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| Invité / Invité Sam 3 Nov 2007 - 19:06 | |
| J'aime aussi avoir une premiere phrase qui veut dire un truc.
Par exemple, comme Proust, un rapport entre la premiere et la derniere, etc. |
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Nombre de messages : 928 Âge : 30 Localisation : Marseille. Date d'inscription : 23/11/2006 | Caliméro / Bile au trésor Sam 3 Nov 2007 - 19:24 | |
| Ah oui je vois ce que tu veux dire, j'aime bien aussi ça donne un petit truc, je trouve. Je crois que Werber fait comme ça dans les Fourmis. |
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| Invité / Invité Sam 3 Nov 2007 - 19:39 | |
| Sauf que Werber c'est de la merde. |
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| Invité / Invité Sam 3 Nov 2007 - 19:50 | |
| D'autant que c'est un truc vachement courant dans les romans de boucler la boucle comme ça. |
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Nombre de messages : 2716 Âge : 38 Localisation : Entre les deux. Pensée du jour : Too much skin. Date d'inscription : 27/10/2007 | Menear / Le bruit et la pudeur Sam 3 Nov 2007 - 20:48 | |
| Raymond Roussel faisait ça également : il partait d'une phrase type, en changeait légèrement les mots (genre une seule lettre qui modifiait complètement le mot) et qui s'imposait ces deux phrases respectivement comme phrase de départ et phrase de fin .
Dernière édition par le Sam 3 Nov 2007 - 20:48, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 928 Âge : 30 Localisation : Marseille. Date d'inscription : 23/11/2006 | Caliméro / Bile au trésor Sam 3 Nov 2007 - 20:48 | |
| - Citation :
- Sauf que Werber c'est de la merde.
Parce que...? |
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| Invité / Invité Sam 3 Nov 2007 - 22:12 | |
| Parce que ça : http://jeunesecrivains.superforum.fr/un-livre-particulier-f12/bernard-werber-les-thanatonautes-et-l-empire-des-anges-t7077.htm |
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Nombre de messages : 928 Âge : 30 Localisation : Marseille. Date d'inscription : 23/11/2006 | Caliméro / Bile au trésor Dim 4 Nov 2007 - 10:16 | |
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Nombre de messages : 3679 Âge : 35 Localisation : En bas à droite. Pensée du jour : Penser ? Moi ? Jamais ! Date d'inscription : 25/12/2006 | Kebeon / *Ne sert strictement à rien* Dim 4 Nov 2007 - 14:23 | |
| Et alors c'est caca et c'est tout. Non mais.
J'aime bien l'idée de Roussel qu'a soulevé Ménéar. |
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Nombre de messages : 2223 Âge : 36 Localisation : Viry-Noureuil Date d'inscription : 06/11/2005 | Emésine / Crime et boniment Dim 30 Aoû 2009 - 20:46 | |
| Oh je me souviens de ce sujet Il n'empêche que tout le monde commence vraiment par une description d'un paysage, mais beaucoup moins du ciel il me semble... - Miniepoca a écrit:
- Chapitre Un, la tempête
Eric de Mirtas, 15 ans, avait toujours aimé la forêt. Son silence, son odeur, sa grandeur. Il laissa errer son regard au loin. Partout, le vent glacé de l’hiver s’engouffrait entre les arbres dépouillés de leurs feuilles. Il passa devant un ruisseau gelé. - theferret a écrit:
- Le paysage dans lequel je marchais était affreux, c'étaient des vallées de terre grise et noire. Plus aucune plante verte,mais plutôt des brins d'herbe sombre. Il y avait des flaques d'eau de couleurs étranges. Ce monde magnifique réduit à ce désert grisâtre sans aucun signe de vie. Dans la zone où j'étais, des combats horribles s'étaient passés. Il ne restait plus que des armures transpercées, des casques fendus, des armes brisées et un grand nombre de corps décharnés. Tous ces hommes ont été dévorés par nos ennemis: ils ont envahi le mois-même et ces corps ne se seraient pas décomposés en si peu de temps.
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