lol. Je ne commence pas une description... dois je être rassuré..


"Le pouls de son ennemi palpitait dans la paume de sa main...."... et non! Ce n'est pas un thriller, ni un policier! Rien de tout ca puisque je déteste... ni un meurtre... comme quoi... il n'y aura qu'une seule facon de savoir... la lecture...

Bah je trouve ça assez artificiel les descriptions de décor qui sont là juste pour faire bô. Quand on entre directement dans le vif du sujet, je trouve ça un chouia plus attirant mais après ce n'est que mon humble avis.


Première phrase (sans doute provisoire) du prologue brouillonesque de l'autre truc :

Citation :

Fragiles et délicats, les fils s'entremêlaient, s'allongeaient, se séparaient, se brisaient, emportés dans une folle danse que nul ne pouvait stopper.

Oh. Une description. Bon ben je sors ^-^


Edit : pendant la douche, j'ai réfléchi dessus (oui bon) et finalement j'hésite à mettre le prologue. Au pire la première phrase du chapitre premier :

Citation :

Propulsée par un coup de pied rageur, l'appareil de positionnement décrivit une élégante trajectoire aérienne en semant quelques boulons, avant de finir brutalement sa course dans un mur.

Bien sûr que les descriptions sont importantes, mais commencer systématiquement par un paragraphe de descriptions insipide juste pour décrire et situer la scène/les persos, c'est affreux quoi.


Un bon écrivain devrait pouvoir donner les informations nécessaires de façon à ce que cela reste élégant et dans la continuité du récit.


Et juger juste sur UNE phrase c'est un peu euh rapide =_=

Tu as lu mon roman ? D'aucuns disent que j'ai tant de descriptions que ça en devient un peu trop lent.

Bah les descriptions c'est le bien tant qu'on les intègre correctement en les adaptant au personnage en présence/à son style.


Sinon pour le rythme je pense que chacun a le sien, un rythme lent n'est pas forcément nuisible.

Ca doit être un réflexe quand on commence un bouquin. De vouloir planter le décor en partant du plus global (la météo) au plus détaillé.

Rien de bien mystérieux, je pense.

Reste que commencer par la météo ne classe pas forcément le roman dans les bas-fonds de la littérature médiocre :

Le Navigateur sur les Mers du Destin (une nouvelle d'Elric):

"On eût dit qu'il se tenait dans une immense caverne dont les parois et la voûte étaient constituées de couleurs sombres et changeantes qui parfois se désagrégeaient pour laisser pénétrer des rayons de lune."

Moi j'adore faire des cassures, admirez ce que je viens d'écrire.

Vorg lui se remettait difficultueusement de la vague de corps qu’il avait reçu. A ses pieds une dizaine de cadavres gisaient, tordus par leur rencontre avec son armure. Un homme qu’il avait dévié d’un revers de la main était comprimé contre un mur, il formait une étoile rougeâtre et suintante, des petits bout de chair s’accrochait aux pierres et dans les joints on pouvait déceler des morceaux d’os incrustés.
— Edwin, c’est … c’est affreux.
— Cela sera bien pire quand il aura fini je pense, aidez moi, vous avez l’air bien plus fort que moi, il faut réussir à atteindre les toits, il faudra ensuite avoir assez de chance pour que mon grappin trouve quelque chose à…
— Il revient… Je, je vais essayer de l’avoir.
Les bras à la peau molle plein de sang, le Gardien s’avançait, son sourire sans dents provoqué par la montagne de corps derrière lui.
— Fiiiiiiiiiiichtre !
Il jubilait, criait son bonheur d’être vivant, chaque éclat de voix était accompagné par des éclaboussures de baves dansant dans l’air de cette fin de matinée. Le soleil prodigue tapait sur la tête de Vorg, il était habitué au sang et aux tripes pendantes, mais c’était quand même quelque chose qu’il avait du mal à apprécier.
La première salve de corps fut douloureuse, le paladin reçu un enfant en pleine tête. Les bouts de cerveau lui envahirent le cuir chevelu. Avant d’avoir eu le temps d’être dégoûté il reçu un autre corps, un gros, sans bras, une question d’aérodynamisme, sans doute. Le choc fut encore plus violent. Le Gardien continua, Vorg chancelait sous la pluie de cadavres qui lui était lancée et le vieux continuait à rire bêtement, parfois il lançait un « fiiiiiichtre » jouissif.



(excusez les fautes).

Il faut que la description soit active pour etre vraiment réussi, la faire entrer dans le recit, même si parfois un bon gros paragraphe ça fait du bien.

Les descriptions m'ennuient bien souvent, en particulier les descriptions objectives, où le narrateur se contente de décrire platement ce qui entoure les personnages, juste pour planter le décor et sans intention de point de vue.

(Si quelqu'un pouvait m'aider à comprendre ce que j'entends par là, ça m'arrangerait.)

Bah Sentenza c'est à peut près ce que je disais (ou voulais dire) quelques messages plus haut XD Si ça peut te rassurer (ou pas).

Ah ouais tiens.

Moi qui pensais avoir sorti une sentence abstruse que des générations d'universitaires allaient éplucher sans succès.

Il fallait ajouter le mot " moribond " pour ça.

Ta description est GORE, Ma !! lol
J'ai moi meme tendance a mettre un peu trop de description, parce que le plus souvent je veux que le lecteur aie une image PRECISE dans la tete en lisant.
Et il est vrai que les descriptions ne doivent pas etre "plates" comme dit Sentenza, il faut qu'elles aient un interet, donc un point de vue particulier sur une chose banale, qui fait que la chose banale devient speciale. C'est ca, non?

Debut de mon prologue:
"La fête se déroulait bien. Il ne faisait pas trop chaud, ce qui était rare en cette période de canicule. Le jardin entier était illuminé par de petites lanternes suspendues aux branches des arbres ou posées sur des piliers de marbre sculptés."

Reverend Sentenza a écrit:

Comme quoi ce topic n'aura pas été inutile.

Soit, c'est exact
(un peu en retard)

Citation :

Akel était en train de brûler une offrande à Gweenah quand les cris commencèrent à s’élever.

Citation :

Elle ne l’avait pas compris tout de suite, mais Ryulûn était véritablement anéanti.

Citation :

L’Evoluante se pencha vers la Terre et effleura les brins d’herbes secoués par les vents et les gaz toxiques.

Citation :

On était vendredi ; je rentrais chez moi, à mon allure habituelle de larve cacochyme, quand retentit un hurlement.

Ben en fait... C'est toujours de l'action oO