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 Les moments les plus malaisants de votre vie

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Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


On était en Corse, il était tard, il faisait nuit, l'hôtel était désert...

Soudain, des coups de feu à l'extérieur. Quelque part dans la nuit, dans les bosquets, on ne sait où...
Ni une, ni deux, j'ouvre la porte-fenêtre, sors sur le balcon et me mets à brailler : "Mais qu'est-ce qui se passe, là dehors ?"

Je me retourne et vois alors mon copain, immobile et décomposé, blanc comme le drap du lit...  pale

Par la suite, il me dira : "Mais t'es dingue, ou quoi ?" affraid
Spoiler:

Inutile de dire qu'aujourd'hui encore, il s'en souvient... :mrgreen:
 
Mavis Gary
   
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Mavis Gary  /  Sang-Chaud Panza


Plumerose a écrit:
Ni une, ni deux, j'ouvre la porte-fenêtre, sors sur le balcon et me mets à brailler : "Mais qu'est-ce qui se passe, là dehors ?"
Laughing je me marre tellement que j'ai peur de réveiller mon mec :mrgreen:

Bon, vu que je suis là et que moi aussi, j'ai une grosse tendance à dire et faire des conneries Rolling Eyes Ce qui est chaud, c'est de les retrouver dans ce coin de notre mémoire où on essaie de les oublier Embarassed

Mon grand frère (vers 12/13 ans) se faisait un peu exploiter par un voisin qui recopiait tous ses devoirs maison et dont il avait peur. Ça m'énervait qu'il se laisse faire comme ça. Du coup, du haut de mes 9/10 ans, je voulais lui montrer qu'il fallait avoir du courage. On passait devant la porte d'entrée de ce voisin et je lui fais: "Regarde, moi j'ai pas peur!" Sur ce, je crache un gros mollard sur la vitre de la porte. Une seconde plus tard, elle s'ouvre sur une mère de famille qui me dévisage...  Évidemment, on a fait mine de rien et on a continué d'avancer Smile

J'en ai une qui est pas de moi, mais vraiment trop drôle. Je venais de rencontrer mon mec. Ma famille étant polonaise, il essaie toujours de sortir des trucs en polonais (qu'il a appris de ses potes) à mes parents pour leur faire plaisir. Ça faisait donc quelques fois qu'il voyait ma mère et elle lui donne une assiette de bouffe. Il la remercie en polonais en disant: "Dzięki, stara!" qui entre jeunes, veut dire "Merci, mon vieux!". Sauf que littéralement, ça veut dire "Merci, la vieille!"  Avec mon frère, on a explosé de rire. Heureusement que ma mère, malgré ses 70 ans, a le sens de l’humour...


santa Vice-présidente du NéouFanClub rendeer
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s.tupido
   
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s.tupido  /  Gloire de son pair


L'histoire polonaise m'a rappelé quelque chose qui est arrivé à un pote en Hongrie. Il a débarqué dans le pays sans parler un mot de hongrois et a appris sur le tas avec ses colocataires, tous Hongrois.
Un jour ils sont allés dans un restaurant plutôt chic. Mon pote a voulu aller aux toilettes. Il a décidé de demander au serveur où elles se trouvaient, et il a voulu demander tout seul en faisant une belle phrase bien construite : "Monsieur, pourriez-vous s'il vous plaît m'indiquer où se trouvent les... chiottes".
Oui, le problème c'est que ses colocataires ne lui avaient pas appris le mot "toilettes", mais seulement la version vulgaire.
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Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Ah ah, MAVIS GARY et S.TUPIDO ! Vous m'avez bien fait rire aussi, tous les deux ! :mrgreen:

Bon, dans le genre très idiot aussi, du coup, en lisant S.TUPIDO, j'en ai une qui m'est revenue (elle date un peu... ) :

Devant la mairie, on attend que nos amis, un tout jeune couple d'étudiants qui se marient, puissent entrer. Et ce matin-là, "ça caille".

Il se trouve aussi que devant nous, "poireaute" un étudiant japonais, invité également au même mariage.

Bêtement, je me tourne vers la copine à ma droite et lui raconte la blague idiote : "Ah, ah, tu sais ce que dit un Japonais quand il arrive au Pôle Nord ?"
Bien sûr, elle ne sait pas.
Je ricane stupidement de plus belle, et oubliant toute discrétion, je poursuis : "Il dit "Osaka (que je prononce "Osakaï") !" + cascades de rires idiots (la copine + moi).

Soudain, l'invité japonais se retourne en se frottant légèrement les bras, et nous dit, texto : "ça caille !" avec un grand sourire.

Inutile de vous dire que ça nous a de suite calmées, la copine et moi ! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Par contre : on n'a jamais su si l'invité japonais avait entendu ma blague vaseuse ou pas...  Embarassed Embarassed Embarassed
 
Mavis Gary
   
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Mavis Gary  /  Sang-Chaud Panza


Purée, je viens de penser à quelques trucs cyclops
C'est pas tout à fait dans le même registre, vu que ce serait plutôt du malaisant rétrospectif...

Pour rester sur le polonais: En fait, jusqu'à plus ou moins l'âge adulte, je comprenais pas que le vouvoiement en polonais ne se construisait pas du tout de la même manière qu'en français (on dit pas "vous" mais "Madame/Monsieur" + 3ème personne). Du coup, toute ma jeunesse, quand on passait 2 mois en Pologne en été, je tutoyais tous les adultes sans m'en rendre compte... Laughing Pire, je disais "vous" au lieu de "tu", ce qui devait parfois vachement prêter à confusion dans mes interactions en tête à tête. Personne n'a jamais rien dit, mais j'ai toujours gardé l'impression que les adultes en Pologne étaient pas super sympas... Maintenant que j'y pense, tout s'explique!
Spin-off: Quand j'ai appris comment vouvoyer, c'était pas encore la fin de mes problèmes... Ya des mots différents pour dire Madame/Monsieur selon le sexe des gens, dont un pour mêler les deux. Là encore, je maîtrisais pas forcément les subtilités du truc (j'ai appris sur le tas, hein), du coup, il m'est arrivé plein de fois d'utiliser le mauvais et de sous-entendre que des femmes ressemblaient à des hommes ou inversement :mrgreen: Encore une fois, ça explique peut-être certains regards de haine que je me suis pris ici et là Laughing


Un autre truc qui me met le malaise quand j'y pense... Déjà parce que je me rends compte que j'ai un gros passif de stalkeuse IRL et en plus parce que, même si ça me fait rire, je comprends pas comment j'ai pu être aussi con:
Avec ma pote d'enfance, au collège, on se faisait grave chier. On faisait la misère à certains profs en passant leurs cours à nous foutre de leur gueule, genre des mecs un peu taches, 30/40 ans, qui (selon nous) se la pétaient trop. On a eu l'idée, un jour, de chercher leurs adresses (je sais plus comment... minitel? -> ouais, je sais que je suis vieille, ça va, merci Razz). Et comme les deux psychopathes qu'on était, on a décidé d'aller leur déposer des lettres (ouais, en personne, pas par la poste). Bon, on a trippé, je me souviens qu'on a été une fois en vélo à 15/20 km avec une carte pour trouver l'endroit et tout: grosse expédition!!! (je rappelle qu'on se faisait chier) Composer les lettres nous a pris des jours (Je me vois encore dire: "non, il faut un truc plus subtil... hmmm... genre: Elle est moche, ta maison!"). Dans l'une d'elles, on a fait une fausse déclaration d'amour avec des pétales de fleurs dans l'enveloppe et des phrases du genre: "quand je te vois, mon coeur explose de te trouver si beau et intelligent et je ne peux plus me retenir de t'aimer pour l'éternité" (vous voyez le genre) tout ça pour faire une chute avec: "PS: Non mais c'est pas vrai, t'es qu'un pauvre con super laid".
Breeeeeeeef, en y repensant, je me demande vraiment comment on a pu croire que les profs allaient pas se rendre compte que c'était nous, vu qu'on était pétées de rire pendant des semaines dès qu'on les voyait et qu'ils pouvaient facilement reconnaître notre écriture Smile Malaise rétrospectif en imaginant les mecs ouvrir les lettres et flipper/se marrer/perdre foi en l'humanité...
:nsortedefleur: :nsortedefleur: :nsortedefleur:


santa Vice-présidente du NéouFanClub rendeer
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Paulemile
   
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LOL sur la dernière anecdote surtout. Purée, on a tous fait des trucs un peu limites étant jeunes mais celle-là est vraiment pas mal :mrgreen:

Une autre m'est revenue aussi. Je me demande comment je n'y ai pas pensé en premier d'ailleurs, c'est sûrement celle dont j'ai le plus honte (parce qu'elle n'est pas drôle en fait).
Je suis en vacances dans un camping en Ardèche, je raccompagne une fille sur son emplacement (on vient de se choper, ça prend du temps du coup, bref).

Un peu avant d'arriver, son mec l'appelle de Paris (oui elle l'a trompé avec moi, second bref). Elle reste assez longtemps avec lui et je cherche à m'occuper pendant leur coup de fil. Je suis jeune et bourré, je jette mon dévolu sur un tuyau d'arrosage accroché à un robinet (un tube en métal qui sort du sol en fait). Je veux juste récupérer le tuyau en caoutchouc et faire le con avec. Je tire dessus mais il est bien attaché à la structure en métal. Je persiste et... tout le robinet se pète. Je me retrouve avec le bazar dans les mains et un geyser d'eau de deux mètres de haut qui sort du sol. Impossible de le stopper même en enfonçant un balai ou autre dedans. Le jet est trop puissant.

Il est 4h du matin, tout le monde dort, je ne sais pas où habite le mec qui gère l'arrivée d'eau du camping. Et surtout, j'ai un peur bleue de me faire accuser de vandalisme. Alors... je dis au revoir à la fille morte de rire quand elle me voit détrempé, et je me fais le plus discret possible jusqu'à ce que je rentre à la maison en Normandie, deux jours plus tard.

Avant de partir, des messages ont été placardés partout pour dénoncer le débile qui avait détruit du matériel. J'ai appris que l'équivalent d'une piscine olympique avait été déversé dans le vide, que ça coûterait hyper cher au camping, sans compter le gaspillage, l'impact sur l'environnement... Etc. Des gens se sont réveillés les pieds dans l'eau dans leurs bungalows. Je me rappelle encore ma mère en parler au moment où on se barre : "Nan mais c'est fou de faire ça, quand même ! A quoi ils pensent, ces jeunes ?"
Personne n'a jamais su que c'était moi, à part cette fille que je n'ai jamais revue. J'ai vraiment super honte parce qu'en plus, je me suis toujours considéré un peu écolo et là, c'était le pire truc à faire, quoi.
 
Mavis Gary
   
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Mavis Gary  /  Sang-Chaud Panza


Oh le con Laughing
J'adore que tu te sois barré puis caché pendant 2 jours... Tu peux être fier de toi cheers


santa Vice-présidente du NéouFanClub rendeer
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Paulemile
   
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Paulemile  /  Journal du posteur


Haha ! Non je suis pas fier du tout Razz
 
Jedewyn
   
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Jedewyn  /  Roberto Bel-Agneau


Ah, ah, mais c'est fantastique ! Affreux et ingénieux à la fois, tout ce qu'il faut pour te marquer de honte jusqu'à la fin des temps.

J'en ai fait des conneries du genre, punaise ! Impossible de tout lister. Que ça soit par maladresse ou volontairement... Comme cette fois où j'ai cramé le voltmètre hyper vieux et vintage de mon collège, les profs avaient la larme à l'oeil, le truc dégageait une sale fumée parce qu'au lieu d'écouter la consigne jusqu'au bout, j'avais poussé tous les boutons à fond (hé, hein, pourquoi pas...).

Sinon, expérience de mon premier taf dans un parc d'attraction qu'on ne présente plus... Je bossais dans un roller coster assez fameux. Toute ma formation s'était bien passée, j'avais enfin été validée sur mon poste (ça veut dire qu'on ne pouvait plus me renvoyer à la case départ, ouf !). Du coup, première semaine où on me lâche dans la nature. Fière comme un paon, je décide d'aller dans le garage pour faire reculer un train nécessitant des réparations. En gros, il devait passer du garage principal (nous servant de zone de stockage pour retirer ou libérer des trains dans le circuit) au garage de maintenance (où mon équipe n'avait plus la main). Tout se passe bien, je sifflote en manipulant la console, j'appuie sur le bouton de recul et...
PAF !
C'est le bruit que ça a fait. Un bruit énorme, genre poubelle qui éclate. Tout s'arrête. J'appuie sur le bouton. Sur un autre. Rien. Le train ne réagit plus, complètement bloqué dans une curieuse position. Plus rien ne marche.
D'ailleurs, c'est le seul endroit qui n'a pas de téléphone interne. Je peux pas appeler mon équipe. Je peux pas quitter la console tant qu'on ne comprend pas ce qui se passe (c'est dangereux, si le train s'emballe, je dois avoir la main sur le bouton d'arrêt général). Du coup, j'ai pas le choix. Je me tourne vers la caméra et je fais de grands signes désespérés à la tour de contrôle.
On m'engueule un peu par micro. C'est mesquin, je peux rien répondre, juste continuer mes gestes désespérés avec les larmes aux yeux.
J'ai pété un train. J'ai pété l'attraction. On va me virer. Ou alors m'emmener sur un parking et m'abattre à bout portant, je sais pas.
Finalement, un de mes anciens formateurs débarque avec l'air un peu furax. Il vient à ma hauteur et comprend l'ampleur du problème.
TOUT EST PETE.
Heureusement, quand la maintenance arrive pour nous sauver, on apprend que c'était surtout la faute à pas de chance. Je n'ai pas vraiment cassé le train. Mais tout le monde a pu se bidonner devant l'enregistrement de moi appuyant sur les boutons en panique puis, abandonnant tout amour-propre, suppliant qu'on m'envoie de l'aide.
Je crois que c'est à partir de ce jour-là qu'on m'a surnommée "le chat noir" de l'attraction... Razz
N'empêche que ce souvenir continue de me hanter.
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Ah ah, en plus des grosses gaffes, il y a aussi la bonne façon de les raconter, et c'est pas mal, là, hein... (entre "le roi du camping" et "le roi du parc d'attractions" !  :mrgreen: )

Du coup, les souvenirs remontent, petits ou gros, anciens ou plus récents.


Mon premier stage dans le commerce en boutique de cadeaux, période de Noël :

On m'apprend à faire des emballages, et je m'applique, me concentre tellement dans ce brouhaha (hé oui, c'était bien avant le Covid, quand les gens se marchaient les uns sur les autres... ), qu'une fois le paquet cadeau fini-terminé-tout-bien-emballé, la gérante de la boutique me demande : "Alors, c'est quoi ?"

Je ne comprends pas, elle répète : "C'est quoi, ce que vous venez d'emballer ?"

Morte de confusion Embarassed , je réponds : "Ben... je ne sais pas !"

Elle m'a regardée comme s'il me manquait une case Embarassed , et j'ai compris qu'elle pensait qu'il fallait vraiment être conne pour emballer un objet et ne pas se souvenir, quelques minutes plus tard, de ce que c'était. :mrgreen:
 
s.tupido
   
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Tiens j'ai une anecdote de stage. La victime n'est pas moi pour une fois, mais mon chef de l'époque.
Il voulait lancer un site/une web TV autour de l'événementiel. Avant de lancer le site proprement dit, il voulait constituer un catalogue d'entreprises qui accepteraient de voir leurs données figurer sur le site.
Avec une camarade de promo qui avait le même stage que moi, on était donc chargés de prospecter, d'appeler les entreprises et de leur demander si elles étaient ok pour qu'on mette des informations de base sur leur activité, leurs tarifs, etc.
Ca ne marchait pas. Les boîtes étaient assez réticentes et on galérait comme pas deux (sans compter qu'à la base on aurait dû faire autre chose de notre stage, mais bon). Notre chef, qui avait un CV long comme le bras dans l'événementiel, ne comprenait pas qu'on galère autant. Il nous répétait sans cesse qu'il avait un carnet d'adresse long comme l'autre bras et que ça devrait être un jeu d'enfant si on donnait son nom aux entreprises qu'on contactait (chose qu'on avait brièvement tentée puis abandonnée parce que ça ne marchait pas non plus).
Jusqu'au jour où il a voulu nous faire une démonstration.
- Ah, tiens, l'entreprise Machin ! Je les connais bien ! Madame Truc-Muche, la directrice ! Eh bien je vais l'appeler de suite, vous allez voir !
Là, il a dégainé son portable et il a appelé. Sitôt décroché, il a demandé à parler à Madame Truc-Muche.
- Madame Truc-Muche ? Oui, bonjour, c'est moi, le Chef de S.Tupido. Vous vous souvenez de moi ?
- Je ne vois pas qui vous êtes, Monsieur.

Je me demande ce qui était le plus dur. Se retenir de rire quand on est le stagiaire ou ne pas perdre la face quand on est le chef.


Et en parlant de fou rire j'en ai une autre à raconter, là encore je n'étais que le témoin :
C'était il y a quelques semaines, j'étais dans le vestiaire de l'école maternelle pour récupérer mon fils. Deux autres garçons discutaient de tout et de rien tandis que leurs mères les habillaient.
L'un d'eux a demandé à l'autre :
- Il est où ton papa ?
Et le deuxième, fier de son coup, a répondu :
- Mon papa est dans la merde.
Gros malaise dans le vestiaire. Et pour une fois le masque contre le covid m'a été utile, j'ai pu sourire sans passer pour un salaud.
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Mardi
   
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Le stalking épistolaire ça me rappelle que j'ai été très friande de canulars téléphoniques à une époque (me tapez pas hein, j'avais 12-13 ans et j'étais con). Par exemple, on cherchait les Gérard dans l'annuaire et on les appelait, et on disait :
"- Gérard ?
- Oui ?
- Géraaaaaarement vu quelqu'un d'aussi con !"
Et on raccrochait en pouffant. On aimait bien emmerder les numéros verts aussi, le midi au collège : on squattait la cabine téléphonique, c'était gratuit, ça passait le temps...
Et comble du stalking, avec mes copines on chopait les numéros des gars qui nous plaisaient et on les appelait juste en espérant que ce soient eux qui décrochent (je précise qu'on était encore à l'époque des téléphones fixes familiaux) pour entendre leurs voix. Pas pour leur parler, non, juste rester les écouter... pas longtemps, du coup, alors on recommençait...
Quand je repense à ce loisir qui m'est resté au moins deux ou trois ans, j'ai envie de me planter des aiguilles dans les yeux.

Ah, et en parlant de gars qui nous plaisaient ados, j'ai une image qui me vient subitement à l'esprit, de ma meilleure amie de l'époque en train de rouler une pelle à l'un de ses posters de Leonardo di Caprio.


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Ta gueule, c'est cosmique.
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Mavis Gary
   
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Mavis Gary  /  Sang-Chaud Panza


@Mardi: Yes pour le stalking téléphonique! Merci, je me sens un peu moins seule Laughing

Oh putain, je sais pas pourquoi, ça m'en rappelle une autre:

[ATTENTION: PROPOS A CARACTERE SEXUEL... PEUT-ETRE]
Je devais être ado/jeune adulte et je sors un matin de ma chambre, chez mes parents, encore en pyjama. Je vais direct à la salle de bain et j'y croise mon frère.  Je réfléchis pas et le premier truc que je fais, c'est me laver les mains. Là, mon frère me regarde avec un air entre ahuri et dégoûté, en mode: "Beuh, beuh, beuh... Pourquoi tu te laves les mains au réveil? T'as fait quoi?!?" ... Malaise puissance 1000 study


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Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


J'en ferai un roman un jour,
mais dans mon année de terminale au lycée français de Mexico, les élèves votaient pendant le dernier trimestre pour élire "la plus belle" "la plus sympa" "la plus intelligente" (et idem au masculin) façon concours de Miss.
C'est ainsi qu'on m'a remis, sur l'estrade lors du spectacle de fin d'année, devant l'intégralité des élèves, des professeurs et des parents d'élèves, le prix de "la plus insignifiante".

https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
Grisebouille
   
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Grisebouille  /  Si c'est pas urgent, je le fais pas


J'ai pas tout lu, mais il y en a des vraiment mythiques. Le coup du ballon de Paul Emile je le trouve génial, Je te comprends trop, j'aurais pas voulu qu'on pette mon balon Smile

Celle d'Absolute aussi avec les fusées d'artifices sur les rétros elle est géniale.

Je me rappelle d'un truc qui m'est arrivée quand j'étais à Malte et je traduisais aux jeunes ce que la guide racontait de l'histoire de Malte. Elle racontait une guerre avec les Arabes et un bombardement et j'ai voulu expliquer qu'à l'époque, avec le développement des armes, les pays Arabes n'avait pas encore investi dans les bombes. J'ai sorti toute contente de moi "Les Arabes à l'époque ne posaient pas encore de bombes" j'ai compris qu'après que c'était super islamophobe. Je suis devenue toute rouge ..

Le même séjour, malade comme un chien, je dois apporter un médoc à une participante qui habite à l'autre bout de l'île. Je me mets en marche sous le soleil en plein mois d'août (il devait faire 35). Je traverse, une nana arrive en trombe manquant de me renverser et en plus elle me klaxonne. C'est sorti tout seul, je lui ai fait un doigt alors que je n'avais jamais fait ça de toute ma vie. Elle descend et elle m'engueule en me traitant de tous les noms, j'en menais pas large ...Je me suis aussitôt excusée en lui disant que le geste était vraiment déplacée mais qu'elle devait aussi comprendre qu'elle m'avait fait très peut. Elle a rien voulu entendre j'ai eu droit au "Go back to your fucking country" etc etc...Bonus : le soir même je chope la tourista Very Happy j'ai failli crever la mort. J'ai eu bien honte de mon geste et encore aujourd'hui, j'en ai honte.

J'en ai plein d'autres mais je garde les plus juteuses pour plus tard Smile.

Edit : Je viens de m'en souvenir d'une qui est pas mal. On était en Angleterre avec d'autres expats et un Chilien nous raconte L'expression sud-américaine désignant une allumeuse et l'expression c'est littéralement "chauffeuse de soupe" tout le monde rigolait. Grand malaise, je comprenais pas. Je suis une personne extrêmement innocente et j'ai bcp de mal avec les sous entendus pervers. Je me suis fait expliquer plusieurs fois devant les copains qui se foutaient bien de ma gueule en disant comment j'étais prude, naïve innocente (ce que j'étais complètement en fait ^^). Je me suis sentie vraiment super bête.
 

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