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| [Scriptober] Scriptober 2020 | |
| | Nombre de messages : 562 Âge : 38 Localisation : Bretagne Pensée du jour : "Le Satan est l'adversaire en nous qui s'oppose au bonheur. Il n'a de pouvoir que celui que nous lui donnons lorsque nous démissionnons devant l'épreuve" A. de Souzenelle Date d'inscription : 11/04/2019 | Lucibellule / Gloire de son pair Sam 3 Oct 2020 - 18:51 | |
| Bonjour, Je participe avec cette liste. Je suis partie sur l'idée d'une histoire avec une structure analogue aux mille et une nuit. La première histoire va présenter un perso, les autres seront des tanches de sa vie qu'il raconte. Mon objectif est de traiter les thèmes dans l'ordre et d'avoir fini le 31. Pour l'instant j'ai commencé à lister deux, trois points clef pour chaque thème pour garder un ensemble cohérent. J'entamerai l'écriture aujourd'hui ou demain. Bye Luce |
| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Sam 3 Oct 2020 - 21:21 | |
| - Lucibellule a dit:
- Lucibellule a écrit:
- Bonjour,
Je participe avec cette liste.
Je suis partie sur l'idée d'une histoire avec une structure analogue aux mille et une nuit. La première histoire va présenter un perso, les autres seront des tanches de sa vie qu'il raconte. Mon objectif est de traiter les thèmes dans l'ordre et d'avoir fini le 31. Pour l'instant j'ai commencé à lister deux, trois points clef pour chaque thème pour garder un ensemble cohérent. J'entamerai l'écriture aujourd'hui ou demain.
Bye Luce
Belle entreprise que la tienne. Excellente idée. J'ai hâte de voir ce que ça donne. |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Sam 3 Oct 2020 - 22:12 | |
| Volte : J’ai beaucoup aimé Wisp ! C’est très Halloween et tu mets une ambiance en si peu de mots ! J’ai bien aimé l’idée autour de Bulky aussi, même si c’est vrai qu’elle est un peu moins aboutie que tes deux premières. Ça reste très agréable à lire ! Redou : Encore une fois, j’ai beaucoup aimé tes deux nouvelles, hormis quelques coquilles, tu as un univers particulier et une patte bien à toi. En peu de mots, tu fais beaucoup. Mariolo : Histoire mignonne, j’attendais à ce qu’il veuille devenir boulanger à la fin. J’aime bien cette idée de père qui respecte le soudain dégoût de son fils, et la prise de conscience de ce dernier. C’est une ambiance qui semble sereine et qui donne envie de connaître mieux tes personnages ! Luci : tu sais déjà ce que je pense de ce projet, c’est ambitieux mais ça peut rendre quelque chose de très chouette. Courage ! |
| | Nombre de messages : 4688 Âge : 34 Pensée du jour : A la recherche du temps à perdre Date d'inscription : 24/04/2008 | Volte / JE's Official GO Dim 4 Oct 2020 - 22:12 | |
| Merci lea Je galère encore aujourd'hui... - Radio:
Matthieu avait toujours préféré le noir et blanc, le graphique, le structuré. Pas toutes ces vieilles huiles, ces natures mortes de fruits, de poissons éviscérés et de crânes, ni tous ces souvenirs de vacances. S'il s'était mis à la photographie, c'était pour ne plus avoir à subir ces photos de famille toutes en couleurs surexposées, et surtout pour ne plus être dessus.
Alors là, pour son premier portrait depuis des années, il avait fait appel à un professionnel. Tout le monde était formel, les clichés étaient bien de lui, mais il avait du mal à se reconnaître. Il faut dire que la dernière fois, son avant-bras était droit et ses côtes semblaient beaucoup mieux dessinées.
Mes écrits Mes nouvelles et les commentaires Le reste Revue de presse : des articles Web sur le monde littéraire Concours d'antinouvelles n°15 : participez jusqu'au 14 décembre ! |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Dim 4 Oct 2020 - 22:17 | |
| C’est court mais efficace ! Je pense que la chute est peut-être un peu abrupte, mais j’aime l’idée qu’elle suggère. Sans le titre, un peu difficile à appréhender en première lecture peut-être. De mon côté, j’ai réussi à écrire mes trois premiers jours du Scriptober. Le premier était difficile, les deux suivants un peu plus faciles. Là, je bloque complètement. J’ai eu une journée fatigante et je n’arrive pas à avoir une idée valable... Pas de pression, si ça ne vient pas ce soir, je tenterai de plancher dessus et d’écrire quelque chose demain en même temps que mon cinquième thème ! |
| | Nombre de messages : 4688 Âge : 34 Pensée du jour : A la recherche du temps à perdre Date d'inscription : 24/04/2008 | Volte / JE's Official GO Lun 5 Oct 2020 - 14:32 | |
| Honnêtement je l'ai écrit à l'heure où je l'ai posté et directement dans le sujet J'ai tellement galéré, j'ai été contente de trouver l'idée in extremis. J'espère que ça ira mieux aujourd'hui lea !
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| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Lun 5 Oct 2020 - 14:48 | |
| J’ai écrit ma micro-nouvelle du jour 4 ce matin J’ai finalement trouvé l’inspiration je ne sais trop où Je vais essayer de ne pas accumuler plus de retard et de m’y mettre ce soir pour le jour 5. Le mot est sympa mais le thème est un peu difficile pour moi du coup... J’ai lancé la tâche en fond pendant que je bosse. |
| | Nombre de messages : 4688 Âge : 34 Pensée du jour : A la recherche du temps à perdre Date d'inscription : 24/04/2008 | Volte / JE's Official GO Lun 5 Oct 2020 - 17:55 | |
| Allez hop, jour 5 ! - Blade - Lame:
Ses gestes étaient lents, mais sûrs. Des gestes que des années de pratique avaient affermi, des années d'enseignement lui avaient appris, des siècles de perfectionnement des maîtres avant lui avaient peaufinés.
Il était concentré mais pas obnubilé. Il pouvait penser à autre chose et rester attentif à la matière vibrante sous ses doigts. De toutes les étapes, c'était le polissage qu'il préférait. Avoir un éclat parfait, des rayures invisibles, un angle idéal. C'était ce qui réellement transformait l'objet en art.
Pour beaucoup c'était la fonte et le moulage qui constituaient le passage de matériau à outil, à grands renforts d'étincelles, de sueur, dans des éclats rouges et noirs étourdissants, le bruit massif des coups métal contre métal contre métal. Alors que tout le monde pouvait polir, le feu restait dangereux, symbolique. La maîtrise de la nature par l'homme, sa transformation.
Tout le monde pouvait polir, mais tout le monde ne savait pas polir, et encore moins bien polir. Sans ça, vous aviez une lame émoussée. Sans ça, les aspérités fragilisaient la structure même de l'acier. Sans ça, vous n'aviez pas un couteau, mais un marteau ridiculement fin, à la limite un ersatz de tournevis.
Alors il polissait lentement, doucement, avec religion, chaque lame. La nettoyait, la brossait, la caressait, en vérifiait le fil, parfois au détriment de sa peau. Chaque couteau était unique. Ils étaient sertis dans de beaux bois ou des métaux aussi nobles, comme des bijoux. Les acheteurs se faisaient un cadeau, en venant dans sa boutique. Il y a bien longtemps, on offrait un couteau au garçon devenu assez grand. C'était couteux, important. Un véritable rituel. Et même si le couteau était simple, sans fioriture, dans un métal terne, trop épais et avec un manche de bois même pas vernis, c'était déjà un symbole. Maintenant, on s'en achetait un beau par tradition, ou pour une occasion, mais ils étaient devenus des œuvres d'art.
Contrairement aux autres, la coutellerie était un art resté plus proche des hommes, puisqu'ils servaient. Ils n'étaient que peu exposés, les plus beaux couteaux finissaient toujours pas couper du pâté, du fromage ou du saucisson. Mais après tout, n'était-ce pas là l'honneur d'un vrai couteau ? Alors il polissait. Parce qu'un couteau non poli ne couperait jamais rien.
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| | Nombre de messages : 4669 Âge : 28 Localisation : Bureau Pensée du jour : Pétit coucou Date d'inscription : 12/05/2012 | Radischat / Dr. Danielle Jackson Lun 5 Oct 2020 - 22:13 | |
| - 5 - Matin:
Je n’arrive pas à savoir si j’ai dormi. Pourtant, j’avais trouvé la chambre après avoir tâté toutes les parois de ma nouvelle maison, à la lumière de mon téléphone. Une porte, un renfoncement, une alcôve aménagée dans le fond. Un futon, un sac de couchage, un réchaud et une glacière ; une chaise et quelques vêtements. Le tout éclairé par une lampe d’extérieur vissée au mur. Une chambre qui n’est pas la mienne, qui transpire l’autre ; la chambre d’un mort dans laquelle j’ose entrer. Il y a une cafetière, quelques courses sûrement pourries dans un coin, un bureau à même le sol ou s’entasse des papiers sales, sur lesquels on a marché. Je ne touche à rien ; je me dis, pour plus tard. Pour jamais. Il y a quelque chose en moi qui se révulse, et je tourne les talons. Je ne me vois pas dormir ; je ne me vois jamais dormir, ici. Devant elle. Elle en profiterait. Elle en profitera. Je lève le nez, je me dégourdis les jambes, debout. Je la regarde et elle aussi. Je me calle contre un mur, mon sac en oreiller. Je dors par clin d’œil. Mon propre corps me réveille à coups de sursaut. Je me souviens de cette nuit par bribes. Vent. Coyotes. Faim. Mal. Soif. Puis l’air se réchauffe et des oiseaux paillent ; d’une façon bien trop parfaite, comme toujours. Si j’ai rêvé, je ne m’en souviens pas – toute ma tête est vide, ou pleine, mais inaccessible. Je soupire et mon haleine me monte au nez. Je pense ouvrir les yeux, mais je crois qu’ils sont ouverts depuis bien longtemps. L’horizon, je le vois flou. Mes yeux piquent, tout me pique ; tout me tiraille et me picote. Mon corps vibre d’excitation ; tendu comme une corde. Je ne tiens pas en place et pourtant je ne bouge pas, mes genoux coincés en tailleur à jamais. Quand je décide de me lever, je suis lourde et chancelante. J’ai tenu, une nuit.
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| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Lun 5 Oct 2020 - 22:21 | |
| Volte : J’ai beaucoup aimé ! D’autant qu’ado j’étais pote avec un gars en CAP coutellerie, sa passion était communicative ! Redou : Tu sais poser une ambiance, toi, hein. J’aime beaucoup certaines images, la chambre du mort, le refus d’y dormir, le sommeil par saccades et le décalage du lendemain. |
| | Nombre de messages : 562 Âge : 38 Localisation : Bretagne Pensée du jour : "Le Satan est l'adversaire en nous qui s'oppose au bonheur. Il n'a de pouvoir que celui que nous lui donnons lorsque nous démissionnons devant l'épreuve" A. de Souzenelle Date d'inscription : 11/04/2019 | Lucibellule / Gloire de son pair Lun 5 Oct 2020 - 23:17 | |
| Coucou ! VolteFish : très bien décrit, la sensation de mouvement permanent, rapide et imprévisible est bien palpable. Les changements de rythme l'accentue. Et pouf, la vie reprend, le calme revient et tu nous redéposes tout étourdis. Wisp : Super ambiance. Et la chute est géniale. Et toujours un rythme d'écriture qui cadence le récit ! Bulky : Pourquoi pas satisfaite? je trouve ça très sympa. La chute est originale. Quand tu décris la malle ça donne une impression que tu nous fait une confidence et c'est un effet que j'ai bien aimé. Radio : c'est rigolo. J'aime moins que les autres. Mais ça répond au thème et c'est bien écrit. Blade : En dehors de la deuxième phrase qui est très bizarrement tournée. Sinon génial. Pendant des années j'avais toujours mon couteau sur moi. Il y en avait un j'avais sculpté le manche et je l'avais offert à un copain. Ce peut-être un très chouette objet, très symbolique. Merci pour ce rappel. MarioloPoisson : Apprentis non-pêcheurs ! J'ai adoré. Très agréable à lire. une jolie histoire. La fin est très chouette, tout en Voici mes trois premiers (pas fait de mise en page et juste relecture rapide. Comme c'est un premier jet je reviendrai dessus en relecture). - 1 - Amer Cyborg:
Lana lança sa balle contre le mur du vaisseau et la rattrapa quand elle revint vers elle. Plusieurs fois. Comme elle en avait pris l’habitude quand elle ne savait plus quoi faire d’autre. Un dernier lancer. La balle rebondit sur l’arrête d’une cloison qui dévia sa trajectoire et elle partit se perdre derrière les moniteurs.
— Eh merde ! s’exclama-t-elle, rageuse.
Rapprochant sa chaise de l’écran, elle se pencha au dessus du clavier et alluma la machine. Un grésillement résonna dans le vaisseau et la synthèse vocale de l’intelligence artificielle démarra.
— Bonjour Lana ! Que puis-je faire pour toi ? — Je m’ennuie… Il n’y a rien à faire ici… Cela fait une éternité que j’erre dans ce vide sidéral. Et je n’ai toujours rien trouvé. Je commence à croire que ces royaumes n’existent pas, soupira Lana — Je vois... Et si tu me racontais ? — Te raconter quoi ? — Comment tu es devenue la capitaine de ce vaisseau. — Ça t’intéresse ? — Bien sûr ! — Je ne savais pas que les machines s’intéressaient à ce genre de chose. — Les autres je n’en sais rien ! Moi j’aimerai bien que tu me parles de toi un peu. Ce vaisseau je le connais par cœur, j’en ai étudié les moindres recoins. Pareil pour les cartes du ciel et autres données que tu m’as fournies. Mais je ne sais rien de ton passé.
Lana réfléchit un instant. Elle ne savait pas par où commencer. Depuis qu’elle avait eu son accident, de nombreuses prothèses mécaniques avaient remplacé les parties de son corps détruites et elle avait été rejetée par les siens. Traquée, elle s’était cachée longtemps, jusqu’à ce qu’elle entende parler des royaumes disparus. Depuis elle n’avait cesser de les chercher, en vain. Elle avait espéré pouvoir y terminer son existence loin de la barbarie de ses semblables. Peu à peu elle perdait espoir et la morosité la gagnait. Sa seule compagnie était l’intelligence artificielle du vaisseau et la solitude lui pesait chaque jour un peu plus. Elle vieillissait et doutait à présent trouver quelque chose avant sa mort. Finalement l’IA avait peut-être raison. Raconter son histoire lui ferait sûrement du bien. Et puis si elle devait mourir seule dans ce vaisseau, l’idée de laisser une trace de son passage était tentante.
Elle soupira bruyamment.
— Que veux-tu que je te dise ? À quel point les humains biologiques sont fourbes et méchants ? ironisa-t-elle. — Pourquoi les détestes-tu tant ? — Pourquoi ? Ils m’ont mutilée. Ils ont fait de moi un monstre puis ils m’ont traquée, telle une bête sauvage à qui l’on donne la chasse. — Tu étais comme eux avant ? Je veux dire, physiquement ? Tu leur ressemblais ? — Avant de devenir une cyborg ? Oui. — C’était comment de vivre sur Terre ? J’ai vu des images dans la banque de données du vaisseau. C’est une planète magnifique. — Mouais. Si on met de côté la vermine qui vit à sa surface. — Tu pourrais commencer par ça ? — La terre ? Si tu veux. Après tout c’est là que démarre mon histoire.
- 2 - Souvenirs de la terre:
— Tu vivais où ?
La machine clignotait de partout, preuve qu’ une grande excitation la parcourait à l’idée d’entendre ce récit.
— Tu veux bien que j’enregistre, je pourrai faire un montage sympa, ça me laissera un souvenir de toi…
Elle marqua une pause et ajouta :
— Quand tu seras morte. — Ah bah merci c’est sympa, s’offusqua Lana. Puis elle éclata de rire. — Alors ? Tu es d’accord ? s’impatienta l’IA. — Si tu veux, ça nous occupera un peu. Les radars de détectent rien. Nous avancerons sans encombre, ni rencontre pendant des mois.
Une diode rouge s’alluma et l’œil de la caméra se fixa sur elle. Et la voix synthétique reprit :
— Tu vivais où ? — Dans les montagnes. De grandes montagnes. Entre lesquelles serpentaient des vallées fertiles et merveilleuses. À la belle saison, les prés et les versants se couvraient de fleurs de toutes les couleurs. C’était si joli. L’hiver nous avions de la neige. — De la… neige, s’interrogea l’IA.
Elle fouilla dans sa banque d’images. Elles défilaient à l’écran à une vitesse faramineuse.
— Ah oui ! Voilà, j’ai trouvé, c’est blanc et froid et c’est rigolo de faire l’ange dedans. — C’est exactement ce que nous faisions avec mes frères et sœurs. Ça avait le don d’agacer ma mère car nous rentrions trempés jusqu’à l’os. Je me souviens des vêtements étendus devant le poêle à bois, gouttant sur le parquet. Tandis ce que nous avalions la soupe de légumes, épaisse et chaude, avant d’écouter mon grand-père nous raconter ses histoires au coin du feu.
Lana contait ses souvenirs d’enfance . l’IA assemblait des images en patchwork pour illustrer son récit. Elle lui parla ensuite de son adolescence et du garçon qu’elle avait rencontré au lycée. Aymeric. Ils étaient promis à un bel avenir. Jusqu’à l’accident. Leur voiture avait été percutée par un train sur un passage à niveaux. Aymeric était mort sur le coup. Lana avait eu de nombreuses fractures ouvertes qui mirent longtemps à cicatriser, certaines s’infectèrent. Les médecins durent lui amputer une jambe au dessus du genou et la main gauche. L’IA suivait avec attention, la médecine était un sujet qui la fascinait. Pendant que Lana parlait, elle compilait articles scientifiques et résultats de recherches sur le sujet.
- 3 - Goûter l'immortalité:
— Tu veux bien me donner plus de détails ? — Sur quoi ? — Bah ce que t’as ressenti ? — C’était très dur. J’ai cru que j’allais mourir. J’ai fait six mois de coma. Quand je me suis réveillée, un énorme tuyau sortait de ma bouche. J’étais reliée à tout un tas de machines. Leur bruit était insupportable, oppressant. Au début, je ne pouvais bouger que les yeux. Les médecins m’ont expliqué que mon cerveau avait été trop endommagé, ils n’avaient pas pu le récupérer. Par chance ma mémoire n’avait pas été touchée. Ils avaient donc transféré mes souvenirs sur un disque numérique qu’il m’avaient greffé sur un cerveau artificiel. Il me fallait donc tout réapprendre. Parler, manger, m’habiller, marcher. En plus de devoir comprendre comment utiliser la prothèse de ma main et de ma jambe. Cela fut très long. Je me suis tant de fois découragée. J’eus l’impression de goûter l’immortalité. Quelque chose d’infini, un calvaire qui jamais ne prendrait fin.
Bonne soirée ! Luce |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Mar 6 Oct 2020 - 13:07 | |
| Lucibellule : Je trouve une nouvelle fois que c'est une idée vraiment intéressante que de compiler tout un récit en respectant un thème par jour de ta liste, elle s'y prête en plus plutôt bien ! Le premier texte pose les bases, même si j'y aurais bien vu plus d'amertume et peut-être moins de naïveté et plus de "robotisation" de l'IA. Le second est bien rythmé, mais un peu cliché sur la fin. Le troisième, ça s'essouffle un peu, alors que le passage est super bien choisi, et tu pourrais vraiment varier sur le thème de l'immortalité. L'éternité de la douleur, mais aussi le changement du statut d'humain à cyborg. Comment a-t-elle pu renouer avec ses sensations physiques et ses émotions ? En tout cas, c'est un chouette projet que j'ai hâte de suivre. Bon, du coup, je vais me lancer aussi, après tout, JE c'est pour le partage. Les textes ne sont pas forcément très aboutis, ils ont assez peu de relectures après eux, il reste donc sans doute des petites et grosses coquilles, des phrases pas belles, des passages incertains, des idées pas claires. Mais l'exercice, c'est ça aussi. Sur certains, j'ai fait court, sur d'autres, je me suis un peu emballée. Je crains qu'ils ne contiennent pas la poésie que tu attends, Volte, cela dit. Textes supprimés
Dernière édition par leasaurusrex le Mer 4 Nov 2020 - 19:00, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 2858 Âge : 40 Localisation : Antichambre de Louis XIV Pensée du jour : CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même Date d'inscription : 21/04/2017 | Tengaar / (de Dunkerque) Mar 6 Oct 2020 - 15:09 | |
| Oh, du coup, j'étais en train de faire un topic dans Miscellanées mais je vais poster ici en plus de WattpadEt du coup, j'ai fait une jolie couv Wattpad, donc j'en profite pour faire de la pub.- Spoiler:
Ma liste est la suivante : - Spoiler:
1 | Pluie | 17 | Liberté |
2 | Doux | 18 | Électrique |
3 | Nature | 19 | Cheveux |
4 | Fleur | 20 | Glace |
5 | Traditionnel | 21 | Intelligent/Futé |
6 | Cœur | 22 | Mythe |
7 | Humanité | 23 | Pierre |
8 | Soleil | 24 | Déchet |
9 | Pure | 25 | Sécurité |
10 | Héros | 26 | Proie |
11 | Beauté | 27 | Humeur |
12 | Harmonie | 28 | Tous les jours |
13 | Film | 29 | Famille |
14 | Amis | 30 | Dîner |
15 | Brique | 31 | Nous |
15 | Atome | | |
Et du coup, mes premiers thèmes : - Thème : Pluie - Verdunisée de toi (352 mots)" :
C'était tout d'abord la moiteur qui lui rappelait ses bras après l'amour. Quand elle s'enroulait autour de lui, bercée par une chaleur presque suffocante mais qu'elle ne parvenait pas à quitter. Tout son corps était enveloppé de cette humidité qui se rappelait à elle à chacun de ses mouvements. Collante, amollissante. Dans une sorte de cocon inconfortable.
"Tu n'aurais pas dû venir hier. Ma fille t'a vue. Ce n'est pas un exemple à lui apprendre."
Les premières gouttes tombèrent sur son visage, pas assez froides pour la sortir de sa torpeur. Une femme qui ne porte pas un tailleur Saint Laurent n'est pas un bon exemple pour la jeunesse. Ou peut-être est-ce une femme qui couche avec un homme marié ? Elle sent toujours son odeur à travers les effluves de leur nuit précédente. Son eau de cologne. Sa sueur. Même ses gémissements ont encore une odeur.
"J'ai pris les billets d'avion" avait-elle répondu doucement après quelques minutes de silence.
Il s'était tortillé entre les draps. Typique. La pluie commençait à s'intensifier. Si elle ne s'arrête pas d'ici cinq minutes, je serais trempée. Elle n'en avait que faire. Il ne faisait pas froid, être trempée, la belle affaire. Vêtements collants ou peau nue, quelle différence pour lui ? Il ne la toucha même pas avant de se lever.
"A ce propos, ma boite va peut-être m'envoyer en mission à Saint Jean Cap Ferrat. Je ne sais pas si je pourrais venir. Je te rembourserai le billet".
Il s'alluma une cigarette, habitude détestable qu'elle n'avait pas réussi à lui faire perdre. La pluie allait l'éteindre de toutes façons.
Elle l'espérait.
L'odeur rassérénante de la terre lui titilla soudain les narines. Elle songea que tout l'atmosphère allait bientôt se charger de ce parfum et elle sourit. La pluie redoubla. Sans presser le pas, elle s'immergea dans le spectacle de cette plage du bout du monde, vide, remplie seulement du bruit incessant de l'eau qui la douchait et des vagues qui se fracassaient. Tout était calme et chaud, comme sous une couverture familière.
Une couverture sous laquelle elle était seule et heureuse.
- Thème : Doux - Un kilo de plomb (551 mots)" :
Jamais elle n'avait entendu de foule aussi bruyante. Aux interpellations des marchands répondaient les imprécations des clients et le brouhaha des conversations particulières, dans une cacophonie d'autant plus déroutante qu'elle n'en comprenait le moindre mot. Bringuebalée par le flot des passants, elle errait, perdue, entre les étals de tissus vifs, de nourriture graisseuse et de camelote inutile. Sa longue chevelure blonde la rendait très visible au milieu de la foule et rien ne criait plus touriste aux yeux des vendeurs en quête de portefeuille garni. Se sentant observée, elle pressa le pas, s'enfonçant plus encore dans les dédales du marché quand soudain, elle manqua de marcher sur une poule qui s'enfuyait en caquetant.
Elle l'observa sans réagir, indifférente aux grands cris que poussait une petite vieille, probablement la propriétaire du volatile, à son adresse. Bientôt, l'animal fut hors de vue mais le champ de vision de la jeune femme s'emplit d'un visage rougeaud qui lui crachait, très certainement, des insultes. Regardant autour d'elle, elle constata au sol une cage renversée, brisée. Ce n'était pas de sa faute, la vieille devait chercher ailleurs sa coupable.
Cependant, il lui apparut très vite qu'elle n'avait pas l'avantage dans ce procès populaire tenu dans une langue qu'elle ne comprenait pas. Même ici, même au bout du monde, elle ne valait rien. Sa parole n'était pas entendue. Découragée, elle ne chercha pas à réagir face au petit attroupement qui s'agrandissait de minute en minute. Elle songea distraitement et assez ironique, qu'elle allait finir par attirer la police juste pour une histoire de poule.
Autour d'elle, les voix s'échauffaient. Son apparente désorientation, et il faut bien l'avouer ses cheveux d'or et ses grands yeux verts, lui firent gagner des points auprès d'un nombre tout aussi croissant de chevaliers avinés. Un premier coup parti. La jeune femme se sentit clouée au sol, ses pieds pesaient soudain plusieurs kilos. Tout son corps s'était changé en plomb. De la poussière s'élevait du sol, remuée par les déplacements chaotiques autour d'elle. L'atmosphère s'électrisait.
Au prix d'un immense effort, elle fit un pas en arrière. Le premier assaut avait détourné l'attention générale. Quelque chose accrocha sa jupe. Elle baissa les yeux. Elle aurait dû savoir maintenant qu'elle devait regarder où elle mettait les pieds. Une gamine la fixait, terrorisée. Elle ne devait pas avoir cinq ans. Or, le coup allait en appeler un autre, elle en était certaine. Un flux d'adrénaline la traversa, elle s'arracha et la petite avec de l'avenue de terre battue et d'une marche vive, rejoignit une ruelle ombragée et déserte.
La gamine sanglotait sans bruit entre ses bras. Désemparée, elle tenta de la bercer, de lui chuchoter des mots de réconfort. La fillette pleurait toujours. Un bruit attira leur attention. Un caquètement. Intriguée, la petite se leva et suivit la poule sur quelques pas. Là, dans un recoin, derrière des caisses en bois, se lovaient quatre poussins. La jeune femme contempla avec un sourire comment l'enfant s'approcha doucement et en prit un entre ses mains. La poule, nichée à proximité, la laissa faire. La jeune femme s'approcha, évitant les gestes brusques. Elle tendit la main. Rien ne lui sembla alors plus doux que le plumage or des poussins qui caquetaient joyeusement.
Tout irait bien.
Elle le savait à présent.
Sur la place, tout était calme.
- Thème : Nature - Étude naturaliste (950 mots)" :
Palisandel prit sa paire de lunettes fétiches, son carnet, sa plume enchantée afin qu'elle soit toujours approvisionnée en encre et se rua en dehors du campement, adressant en passant un signe de main à Harcor et Busar, les deux trolls qui en gardaient l'entrée.
« Tu n'es pas censée sortir seule Pali ! lui cria l'un. »
« Mevendel va encore râler ! prévint l'autre. »
Oui, elle savait que partir seule à l'aventure était risqué mais hé que serait l'aventure sinon ? Et puis Mevendel ne comprenait pas que les espèces qu'elle souhaitait étudier étaient du matin, que si elle attendait les heures "sans danger", elle n'observerait jamais rien. Il était déjà assez difficile pour un elfe de se faire sa place au sein de l'Académie de Biologie des centaures, la plus reconnue du continent, pour ne pas en plus faire un travail bâclé.
Il lui fallut une bonne demi-heure de marche pour se réhabituer, comme chaque jour, à la chaleur moite et étouffante de la forêt tropicale. A l'intérieur du camp, la bulle météorologique de la chamane les protégeait des désagréments habituels de la nature comme l'humidité ou les moustiques. Elle détestait les moustiques.
Elle laissa ses oreilles d'elfe vagabonder au gré des bruits de la végétation. La plupart étaient nouveaux pour elle et lui laissait une vague impression d'inconfort, comme revenir chez soi et constater que tous les meubles avaient changé de place.
Trouver des padimis dans leur habitat naturel était une tâche ardue : ces petites boules de poils grises nichaient généralement au cœur des arbres, dans des troncs attaqués par l'humidité et les insectes ravageurs. Ils se nourrissaient essentiellement de poissons, aussi la jeune elfe se dirigea-t-elle vers le fleuve.
C'était de loin l'endroit le plus dangereux de la forêt : il concentrait tous les prédateurs et les nuisibles, les sols s'enfonçaient sous chaque pas et le courant pouvait vous emporter en quelques instants. En temps normal, la troupe comprenait une ondine, ou plutôt un ondin. Mevendel avait insisté pour que l'expédition ne parte pas sans au moins une personne capable de maîtriser les caprices des flots. Les femmes ondines étant très casanières, il avait dû se rabattre, à contre cœur, sur un homme, moins fiable et surtout moins puissant. Palisandel avait vite remarqué en outre, qu'il était particulièrement insistant à son endroit, ce qui expliquait aussi pourquoi elle avait décidé de partir seule.
Guidée par les rumeurs des flots, elle parvint, à l'aube naissante, au bord du grand fleuve Amava et chercha l'endroit idéal pour commencer ses observations. Elle repéra d'abord un large bras où le limon semblait plus épais et le courant moins important. Plusieurs animaux s'y abreuvaient déjà. Faisant un long détour, elle parvint à trouver un arbre dont les branches basses lui donnerait l'abri et la vue dont elle avait besoin.
Elle s'installa confortablement, sortit quelques barres chocolatées et attendit. Il n'y avait qu'une poignée d'heures d'ici au plein jour, et, si elle ne rentrait pas avec de la matière, Mevendel lui passerait un savon et lui imposerait un couvre-feu comme à une gamine. La perspective la faisait râler d'avance.
Enfin, alors qu'elle somnolait doucement yeux ouverts, un padimi, profitant de l'absence momentanée de tout être vivant, s'approcha du bord de l'eau et commença à se désaltérer. Palisandel ouvrit son carnet, siffla un air le plus discrètement possible et laissa sa plume reproduire le spectacle qu'elle avait sous les yeux. Elle se concentra pour reproduire l'attitude aux aguets, la position des pattes près à détaler au moindre risque, les poils ébouriffés pour mieux sentir les variations de l'atmosphère. Elle était tellement focalisée sur son travail qu'elle ne vit pas l'alliterran sortir de l'eau. Le padimi l'avait senti et avait immédiatement fait un écart, pour se retrouver pris au piège du sol meuble : il fut ralenti un instant. L'alliterran fonça sur lui et dans un dernier effort, la boule de poils s'extirpa et, en panique, plongea dans l'Amava.
De son poste d'observation, la jeune elfe hésita une fraction de seconde et plongea à sa suite : elle avait un faible pour les animaux mignons. Mévendel va me tuer ... si je ne me tue pas toute seule. Elle parvint à atteindre le padimi. Terrorisée, la bestiole agrippa à son bras, plantant ses griffes fermement.
Le padimi, c'est fait. Il faut que je me tire de là. Le courant l'entrainait mais sa vitesse n'était pas encore préoccupante. Plus inquiétant était l'alliterran qui rôdait encore et tous ses congénères. faire trempette dans l'Amava n'était jamais recommandé. Une créature effleura la jambe de Palisandel. Cette dernière retint un cri. Si elle voulait agir, c'était maintenant. Elle raffermit sa prise sur le padimi et chercha au fond d'elle l'image de son arbre natal : les branches noueuses, l'éclat sinople du feuillages, les bourgeons charnus et l'écorce fine. Elle se connecta à lui, forçant un processus qui aurait dû prendre plusieurs heures de méditation. L'arbre regimba mais la laissa entrer. Elle s'excusa par avance, ce coup-ci il allait lui en vouloir plusieurs années.
Puisant dans leur énergie combinée, elle invoqua une racine qui l'extirpa des flots et l'envoya valser, son précieux chargement dans ses bras, sur la terre ferme. Elle aurait des bleus le lendemain. Elle se remettait debout lorsque des cris la firent se retourner.
«Pali !! L'eau m'a prévenu ! Tu n'as rien ? fit Amrar, l'ondain.
— Bien sûr qu'elle n'a rien. Tu vois bien qu'elle n'a rien, grommela Mevendel.
— Pali ?
— Je vais bien, regarde un padimi !
— Palisandel. Tu dois observer les padimis pas les kidnapper.
— Mais ... »
Mevendel lui jeta un regard noir.
Puis il observa le padimi.
Il était vraiment mignon.
- Thème : Fleur - Au quatorze du mois de février (302 mots)" :
La cloche qui signalait l'arrivée d'un nouveau client carillonna. Affairé dans l'arrière boutique, Valentin laissa sa collègue accueillir le nouveau venu. La journée était toujours l'une des plus épuisantes de l'année.
... quelque chose d'un peu plus masculin ?
Un frisson le parcouru de part en part. La voix de leur client était grave, riche et amusée. Il passa un œil dans entrebâillement de la porte pour découvrir que l'homme avait tout à fait le physique qui allait de paire.
—Ne vous inquiétez-pas , disait Julia, Valentin va vous composer ce bouquet.
Il put entendre son sourire satisfait d'avoir, comme tous les ans, casé sa blague fétiche. Il laissa échapper un soupir et les rejoignit dans la boutique. En une poignée de secondes, porté par l'habitude, il repéra les fleurs adéquates. Il lui fallut quelques minutes supplémentaires pour finaliser le bouquet.
Le client irradiait d'excitation. Sa soirée promettait d'être plus intéressante que celle de Valentin, condamné au célibat par son humeur casanière et peu aventureuse. Ce dernier s'attarda plus que nécessaire lors du passage en caisse, il en profita pour se rincer l'œil discrètement. Casanier, pas moine.
Le reste de la journée se passa lentement. Julia ferma la boutique une heure plus tard qu'à l'accoutumée pour permettre aux retardataires d'acheter leur indispensable accessoire. Toutes les roses rouges du magasin avaient été vendues. Épuisé, Valentin regagna son domicile.
En chemin, il recroisa le client de la matinée, le seul dont il avait mémorisé les traits. Il semblait abattu, le bouquet qu'il tenait encore en main pendait mollement, défait. Pas si excitante que cela la soirée ...
Encore que.
Valentin était certes casanier mais pas stupide et certainement pas moine. D'un pas décidé, il alla à la rencontre du jeune homme. Il était sûr qu'aujourd'hui au moins, ce serait sa fête.
Dernière édition par Tengaar le Mar 6 Oct 2020 - 20:56, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Mar 6 Oct 2020 - 15:27 | |
| Chouette, Tengaar ! Un peu de mal avec la première, que je trouve confuse, malgré une ambiance et des images qui m'attirent. Je trouve la seconde vraiment intéressante, et jolie. La deuxième m'a fait rire, tu as su m'embarquer en très peu de mots dans ton univers, j'aurais envie de connaître la suite des aventures de Pali ! Les personnages sont bien campés, les descriptions et la magie sont bien faites, bref, c'était un très bon moment. J'ai beaucoup aimé la dernière aussi, c'est bien trouvé, même si c'est parfois un poil confus. Je rattrape mon retard d'hier. Texte supprimé
Dernière édition par leasaurusrex le Mer 4 Nov 2020 - 19:01, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 4669 Âge : 28 Localisation : Bureau Pensée du jour : Pétit coucou Date d'inscription : 12/05/2012 | Radischat / Dr. Danielle Jackson Mar 6 Oct 2020 - 15:38 | |
| Je note cette preuve au dossier, Ten J'aime bien Caelum, le texte m'a bien surpris à plusieurs reprises, j'aime beaucoup l'angle que tu as pris ! |
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